Chapitre 51 : Les rêves sont réalités.


Freya s'était rendu dans sa chambre où elle chercha pendant un moment comment se préparer. Mais en se rendant vite à l'évidence qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire, elle se contenta de s'assoir sur le rebord de son lit et attendre sagement que le temps passe.

Elle fit le point sur ses dernières semaines, les nombreux rêves qu'elle faisait, cette voix féminine, qui n'avait de cesse de l'appeler. La connexion entre Kay et elle. Rien n'avait plus de sens et elle semblait ce noyer dans ses pensées. « Pourquoi tout me semble compliquer, pourtant je n'ai qu'à poser la question ? » se dit-elle en lâchant un soupir mélancolique. « Ce n'est jamais le bon moment... » répondit-elle elle-même à sa question. Pourtant Freya ressentait le besoin d'en savoir plus, sur ce qui l'entourait ou ce qu'elle était. Elle finit par s'allonger et laisser le sommeil la succomber.

Les heures de la journée s'étaient écoulées à une allure fulgurante. C'est à peine si elle arrivait à fermer l'oeil ses derniers temps et son planning était aussi chargé que celui du Premier ministre. Elle courait presque à travers le sentier de ce bois désert. Ses pas martelé le sol poussiéreux. Bien qu'elle connaisse le raccourcit par coeur, elle n'était pas rassurée sur le fait de le traverser seule en pleine nuit. Après tout c'était une belle jeune femme et il était courant que des jeunes femmes se fassent agresser. C'était malheureusement la triste réalité. Elle suivait le petit chemin à peine visible par la lueur de la lune, celle-ci dégageait un jaune étonnant. Les yeux jeune femme était levée vers le ciel, elle contemplé cette particularité qu'elle venait à peine de remarquer. Jamais elle n'avait vu une lune comme celle-ci. Réalisant après quelques secondes, qu'elle s'était arrêté de marcher la jeune femme secouait la tête et s'était remis en route. Il n'y avait pas de temps à perdre elle était déjà très en retard. Elle tenait fermement sa veste contre sa poitrine pour ne pas avoir froid.

Tandis qu'il ne lui restait plus que cinq bonnes minutes de marche avant d'arriver au bout du sentier, son pied heurté un caillou. Elle perdit l'équilibre et se tordit la cheville. La jeune femme s'était laissé lourdement tomber au sol, avec un gémissement de douleur. Son corps avait roulé dans la légère pente à coté du sentier. Arrivée en bas de celle-ci, elle s'était redressé sur ses fesses avec un léger grognement meurtri. La jeune femme passait une main sur sa cheville douloureuse, afin de la masser et essayer de détendre le muscle froissé. Autour d'elle tout était sombre, deux buissons et les branches d'un arbre dissimulaient la luminosité de la pleine lune et l'entourer. Elle se sentit presque étouffée.

— Fait chié, grommela-t-elle en massant sa cheville qui commençait à enfler.

Après quelques secondes, elle se relevait. Une chose et sur c'est que ce soir elle ne pourrait pas conduire et amener les filles à la fête comme il était prévu. sa cheville lui faisait trop mal. Elle posait à peine son pied droit au sol, de peur d'avoir trop mal et tapait activement ses cuisses pour enlever la poussière, qui se trouvait sur elle.

Un craquement de feuilles fit sursauter la jeune femme, qui s'était mise à regarder vivement autour d'elle. Elle avalait difficilement sa salive en hochant positivement la tête. Elle essayait intérieurement de se convaincre qu'un animal avait pris peur en la voyant se redresser. C'était chose courante ici. Après tous les petites bêtes, ne mange pas les grosses.

Une nouvelle fois, un craquement de bois sec cette fois se manifestait, le coeur de la jeune femme s'était à battre la chamade. La peur semblait prendre possession de ses muscles. Elle trouvait alors la force de se tourner face au buisson. Cette fois elle savait que quelque chose se cachait dans les buissons et même si c'était un animal elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur. Elle reculait en titubant à cause de sa cheville foulée. Des bruits de pas rapide avançaient vers elle. Sa respiration devenait audible. La jeune femme pensait même que son coeur allait exploser. Elle pouvait presque entendre ses propres battements de coeur, elle reculait encore d'un ou deux pas, avant de voir sortir vivement du buisson un lièvre. En le voyant, la jeune femme marquait une mine surprise, presque honteuse d'avoir eu peut d'un petit lièvre qui grignotait un morceau de racine.

— C'est que tu m'as fait peur toi, souffla-t-elle au lièvre en lâchant un rire étouffé.

Elle envisagea donc de remonter la pente pour rentrer chez elle, une pierre qui avait roulé le long de la pente avait alors buté contre sa chaussure. Un grognement sombre et inquiétant se faisait entendre. Le sang de la jeune femme s'était alors glacé, elle se retournait prudemment. Un peut plus haut sur le sentier un loup se tenait face à elle, il possédait une fourrure gris foncé, se mélangent parfaitement avec la peine ombrée. Ses yeux étaient de couleur Grise presque jaune la toisait. Ses canines étaient pointues, un filet de bave tombait au sol alors que l'animal ne cessait de grogner. Le lièvre avait pris la suite, la jeune femme avait reculé vivement, elle manquait de tomber lorsque en appuyant trop sur son pied elle avait fait perdre l'équilibre. La respiration saccadée elle jaugea la bête avant de pousser un hurlement de terreur lorsque celle-ci bondit sur elle.

Elle hurla de terreur.

Les mains moites, le front plein de sueur. Elle s'était redressé en sentant son corps trembler de toute part. Assise dans son lit, elle posait alors une main sur son coeur qui battait à toute allure. Le rêve plus que réaliste l'avait tout chamboulé. elle passait sa main libre sur son front en réalisant que ce rêve être plus que réaliste. Elle fronça les sourcils pour essayer de comprendre tout en regardant autour d'elle. La porte s'ouvrait à ce moment là. Kay apparut furtivement dans un rayon de lune, qui éclairait la pièce. L'air inquiet il approchait d'elle en la détaillant du regard :

— Je t'ai entendu hurler ça va ? interrogea-t-il en s'approchant de la jeune femme apeuré.

— Je, je ne sais pas...

— Tu ne sais pas si tu va bien ? demandait-il en essayant de comprendre

— Non, je ne sais pas si ce que j'ai rêvé était un rêve ou la réalité.

Les yeux de Freya étaient devenus humides, une larme roula le long de sa joue, elle avait ressenti la peur et la souffrance, comme si elle y était. Cette impression de réalité la perturbait vraiment, elle avait ressenti contre sa peau moite la morsure du loup. Même à cet instant elle sentait la peau de son coup lui bruler. Etes-ce possible ? se demandait-elle alors qu'elle réalisait qu'avant maintenant, elle ne s'était jamais demandé comment elle était devenus une louve-garou. Kay voyait sur le visage de Freya qu'elle semblait apeurer par son rêve ou ce qu'elle croyait être une réalité. Après tout il n'était courant qu'après l'acceptation du loup en soi les souvenir remonte à la surface. Il posait une main sur sa joue, elle relever son regard vers Kay, qui s'était assit sur le rebord de son lit.

— Il est possible que tes souvenirs remontent à la surface en forme de rêve c'est très courant après une acceptation, disait-il de manière posé pour la rassurer. Ça peut arriver que cela prend un peu de temps quelques fois mais ne t'inquiète pas tu serais en sécurité... Tu veux me raconter ce que tu as vue .

— Un loup m'attaquait... J'avais la cheville tordue, j'étais en retard, je devais amener mes amies à une fête, puis un loup m'a attaqué, débita-t-elle le souffle court.

— Tu es en sécurité Freya... Plus personne ne te fera du mal, tu as ma parole.

Elle fonça les sourcils, ce remémorant quelques parties de son rêve. Elle avait vu les yeux de l'animal qui l'avait mordu. Son instinct était clair comme de l'eau de roche, elle releva le regard vers lui après réflexion.

— Ce n'était pas un loup-garou... C'était un simple loup... murmura-t-elle en oubliant presque la présence du vagabond près d'elle.

— Je ne suis pas sûr de comprendre... disait-il hésitant.

— Ce qui m'a attaqué était un loup normal, un animal... affirma-t-elle les yeux ronds, tout en regardant Kay dans les yeux.

Le regard du jeune homme s'était alors assombri, elle commençait d'elle-même à comprendre ce qu'elle était vraiment. Cela l'inquiétait énormément car il ne voulait pas que la jeune femme se méprend. Comment pourrait-il lui dire qu'elle était un sang des Dieux, une espèce décimée par les loups-garous jaloux de leur pouvoir? Freya n'était pas en sucre, mais pour son bien-être psychologique, il ne tenait pas à l'affoler davantage.

Freya avait subi assez d'émotion pour la nuit. Il avait alors posé sa main droite sur son visage, laissant une tendre caresse sur sa joue à l'aide de son pouce et lui adressait alors un tendre sourire.

— Tu devrais essayer de te rendormir et sache que ce ne sont que des manifestations de tes souvenirs, il ne peut rien t'arriver ici, j'y veillerais...

— Tu peux rester avec moi ? demanda-t-elle timidement.

— Oui, si tu veux, avait-il répondu après quelques secondes de silence et de réflexion. Il ne voulait pas lui donner de faux espoir, mais son regard implorant l'avait empêché de lui répondre non.

Freya se décala pour que Kay puisse se mettre à coté d'elle. Il s'allongea à coté d'elle en ce glissant sous les draps. Il la toisa un moment, puis elle posait sa tête contre lui avant de fermer les yeux. Il continue de la regarder caressant du bout des doigts l'épiderme de son bras.

Kay put sentir le souffle chaud de la jeune femme contre son torse. Il avait veillé sur elle et n'avait pas souhaité se rendort. Au cas où où cauchemar viendrait chasser sa tranquillité, mais également parce qu'il essaye une solution à ce problème qu'il ne pourrait pas repousser éternellement. Il s'était surpris plusieurs fois à caresser sa toison brune avec tendresse. Il savait exactement ce qu'il ressentait pour elle et ça dès le soir ou il l'avait trouvé allongée et agonisante sur le sol entre deux buissons. Mais pouvait-il vraiment partager le fardeau de sa solitude avec elle ?

Il était un vagabond et il ne voulait pas qu'elle vive recluse comme lui. Il ne voulait pas d'une vie sans meute pour elle. Il savait au combien le soutien d'une meute, d'une famille, pouvais être important. Alors Kay s'était dit qu'il devrait surement essayer d'effacer ce qu'il pouvait ressentir, cette attirance passionnée presque obsessionnelle qu'il éprouvait à son égard, oublier que le don de l'âme soeur l'avait épris d'amour pour elle.

AAAAAAAAAAOUUUUUUUUUUUUUH mes petits sélénitiens ! J'espère que vous allez bien et que vous êtes en forme ! La rentrée c'est bien passé pour vous ? 

Je vous propose aujourd'hui un tout nouveau chapitre ! j'espère que celui-ci vous plaira ! 

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