Chapitre 47 : Désillusion.


Elle fit quelques pas supplémentaires avant d'apercevoir un lac à côté duquel avait été construit une petite cabane en bois, il y a trente ans de ça. Le bois foncé, commençait à montrer des signes de faiblesse, mais cela n'enlevait pas le charme qu'elle possédait bien au contraire. Le toit était parsemé d'un tapis de mousse verdoyant et du lierre grimpait le long des façades. Précédé par Kay, celui-ci ce demander comment il allait pouvoir contenter son cœur et le sien de cette attirance qu'ils ne pouvaient pas assouvir. Freya elle préfère ne plus se poser de questions à leur sujet, cela lui faisait bien trop mal de penser au fait qu'elle était tombé stupidement amoureuse d'un homme, qui la mener par le bout du nez. Enfin, c'est dont elle avait l'impression. Elle était loin d'imaginer qu'il était tout aussi torturé qu'elle. Elle avança sur le ponton en bordure du lac, celui-ci craquait sous son poids plume.

— Cet endroit est magnifique, souffla-t-elle en se laissant bercer par le champ des oiseaux et cette atmosphère ressourçant.

— Notre mère nous amenait souvent nous baigner ici, dit Kay perdu dans ce paysage dont la beauté et pure.

Le soleil se reflétait dans l'eau, donnant l'impression qu'une multitude de diamants flottaient à la surface de celui-ci. Un petit sourire apparut sur le visage de la jeune femme. Elle le sentit se rapprocher d'elle et l'effluve de son odeur corporelle l'atteignant, elle fit libérer de toutes ses pressions qu'elle se mettait inutilement. Elle laissa échapper un soupir de satisfaction, tout en fermant les yeux un instant.

— Elle avait raison, on se sent bien ici, dit-elle en regardant finalement Kay qui la contemplait avec des étincelles dans les yeux.

— C'est vrai, se contenta-t-il de répondre avec un air ailleurs.

— Kay... Arrête de me regarder ainsi, dit-elle avec regret.

— Pourquoi ?

— Parce que nous deux... Ça n'a pas de sens, tu me dissimules des choses te concernant et tu ne te cache pas pour dire qu'il n'y aura jamais rien entre nous sous prétexte que ce serait trop compliqué. Bien que je pense être la seule à ressentir quelque chose.

— C'est faux, tu n'es pas la seule, murmura-t-il en brisant l'espace entre eux. Mais il y a certaines choses que tu ne pourrais pas comprendre et je tiens à te préserver de tout cela.

— Pourquoi ? demanda-t-elle à son tour.

— Parce que tu es la seule personne à qui je tiens plus que tout au monde Freya et je ne veux pas que tu sois blessé à cause de moi et de ce que je suis.

La poitrine de Freya se bomba à ses quelques mots, qui le serrait le cœur. Elle retenu quelques larmes. Ses sentiments étaient mis à rudes éprouvent depuis quelque temps. Elle inspira avant de répondre :

— Mais je suis déjà blessé Kay, je me sens vide et heureuse à la fois quand je suis avec toi. J'ai tous ses sentiments qui te concerne, qui me donne l'impression d'être lié à toi et j'ai l'impression de devenir complément fou cet insensé... clamait-elle en lui tournant le dos, avant d'être rattrapé par la main de Kay. Il la tournait vers lui et penchait la tête le côté en l'examinant de toute part. Il n'aimait pas la savoir aussi torturer. Il aimerait être le seul porteur de cette souffrance, mais le sort en avait décidé autrement.

— Tu n'es pas folle... dit-il en glissant une mèche de ses cheveux bruns derrière son oreille. Freya se sent rougir.

— J'ai tant de question, dit-elle en ce perdant dans son regard.

— Il est parfois préférable que certaine d'entre-elles n'obtienne jamais de réponse, souffla-t-il tandis que son visage s'était rapproché de celui de la jeune femme.

Il posa son front contre le sien en pinçant fermement sa lèvre inférieure pour réprimer l'envie de l'embrasser. Ses doigts s'étaient agrippés et entremêler à sa chevelure, qui n'attendait qu'un geste de sa part. Une attente agonisante qui semblait durée une éternité. Ils avaient tous les yeux clos tandis que leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. « rêve ou réalité ? » se demanda-t-elle en sentant le souffle chaud s'abattre contre ses lèvres pulpeuses imaginant ses lippes rompre le peu d'espaces qu'il y avait entre eux. L'imagination avait toujours été son point fort, aujourd'hui elle se disait que c'était son plus gros handicapé « Réalité... Tu est, ma réalité Freya... » répondit-il dans son esprit, ce qui ne la surprenait plus vraiment. Son cœur lâcha prise et se laissa emporter dans des montagnes russes délirantes, qui enivrèrent l'intégralité de son corps. Elle fondit de plaisir, sans qu'il n'ait bougé le petit doigt.

Le souffle court, elle sentit les lèvres de Kay effleurer les siens. D'une douceur infime elle ferma les yeux pour savourer ce moment, ce geste presque inexistant. La main livre du jeune homme s'était glissé sur les hanches de Freya, tant il lutte contre la fièvre de désir, qui montait en lui. « Un baiser, ce n'est rien... Un baiser... » se dit-elle en oubliant qu'il pouvait parfois entendre ce qu'elle pensait. Mais pour Kay ce n'était pas rien, il pouvait correspondre à tant de chose, celer ce qu'il tenait tant à lui dissimuler... Seulement Kay ne pouvait pas se résoudre à la laisser dans cet état d'attente. La main qui était dans ses cheveux, glissa sur sa joue et déposa chastement un baiser sur les lèvres de la jeune femme, en ordonnant à son cœur de n'y éprouver aucune satisfaction.

En revanche le cœur de Freya éclata presque littéralement dans la poitrine. Elle laissa une légère pression ce faire et commença cette danse suave prendre possession de son espace-temps. Tout s'était figé autour d'elle, le chant des oiseaux, le bruit de l'eau, celui du vent, absolument s'étaient arrêtés au moment où Kay l'avait embrassé. Elle se sentit renaitre avec la certitude qu'il était son tout, sa réalité. Éprise de cet engouement, elle pinça la lèvre inférieure du jeune homme entre les siennes. Tout en plantant son regard de le sien en laissa ce moment se prolonger encore un instant, car Freya savait qu'après ça il n'en serait plus rien.

Il ne suffit que d'un baiser pour semer la zizanie en elle. Kay rompu tout contact avec elle en se reculant. Une main frotta nerveusement sa nuque, ce qui appuya le pressentiment de Freya. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de laisser un sourire s'échapper de sa bouche fuyant le regard inquisiteur du jeune homme. La belle jeune femme détourna son regard pour ne pas être accablé par la culpabilité. Blesser dans sa fierté, il était préférable qu'il n'en parle plus.

— Freya... souffla-t-il avec désarroi en percevant la déception de la jeune femme.

— Non c'est bon, je ne veux rien savoir... trancha-t-elle froidement en pinçant ses lèvres, désirant secrètement l'emprunte encore chaude qu'il avait laissée sur ses lèvres.

— Je ne veux pas que tu te sentes mal... Que ressens-tu ? Parle- moi Freya, dit-il avec culpabilité.

Elle est ne sut pas quoi lui répondre, ni même comment exprimer ce qu'elle pouvait ressentir. « Tu m'as blessé Kay, tu piétines mon cœur sans vergogne et que ton regard affligé n'arrange rien. Tu brises chaque jour un peut plus mon cœur et tu oses me demander ce que je ressens . » Une boule dans la gorge se forma, son cœur se comprima tandis qu'elle luttait pour réprimer des sanglots. Il avait peut-être entendu ce qu'elle venait de dire, mais elle s'en contre fichait, sa douleur était justifié non . La jeune femme avait l'impression d'avoir pris l'avion et de s'être subitement craché en vol, sans le moindre espoir se survit. La disgrâce était une sensation à laquelle, elle n'avait jamais su s'imprégner. Abattue elle inspira profondément en espérant que la douleur qui pressurait son organe vital allait s'apaiser. « Si tu crois que soupirer va t'aider à aller mieux tu te fais des idées ma pauvre fille ! » grommela-t-elle intérieurement avant de racler sa gorge en relevant son regard froid sur le jeune homme.

— J'aimerais savoir utiliser mes capacités, souffla-t-elle en essayant du pas montrer à quel point elle était blessée par son rejet.

— Freya je t'en supplies...

— Quoi ? explosa-t-elle. Tu joues avec moi et mes sentiments et je dois faire comme si de rien était. Pourquoi tu m'as embrassé ? Pourquoi tu fais toutes ses choses si c'est pour me repousser juste après Kay ?

— Car je ne peux pas m'empêcher de vouloir être avec toi mais je ne peux pas... avoua-t-il attristé par la peine qu'il venait de lui causer.

— Tu ne peux pas ou tu ne veux pas . Dans tous les cas c'est du pareil au même, trancha-t-elle sans retenir la colère qu'elle avait retenue jusqu'à présent.

— Freya ! l'interpella-t-il tandis qu'elle lui tourna le dos et commençait à s'éloigner d'un pas lourd et déterminé.

— Je ne veux plus en parler, hurla-t-elle sans même se retourner.

La jeune femme marchait d'un pas rapide en s'enfonçant dans les bois. Quelques larmes roulaient sur ses joues, elle les fit disparaitre d'un revers de main en laissant un grognement sourd et animal trahir sa douleur. Un cri d'agonie que le loup en elle partageait, après tout elles ne faisaient plus qu'un maintenant. 


Bonjour mes petits sélénitiens, j'espère que vous allez bien !?  nous voici se mercredi pour un tout nouveau chapitre ! Un chapitre qui je l'espère vous aura fait vibré surtout en vue de se qu'il s'y déroule :p J'attend vos impressions avec hâte ! 

Musique chapitre : https://www.youtube.com/playlist?list=PLrx6y3FelAGedSK6zkOamqDq77onz1kfn

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