Chapitre 41 : Le mystère qui l'entour.
Depuis la veille, Freya n'avait de cesse de passer son temps dans l'arrière-jardin. À respirer l'air frais, qui entrait dans ses poumons et en ressortait. Cela la calmait en quelque sorte. Gabry, lui avait donné le virus de la ''hippie attitude ". En ce jour spécial, elle en avait besoin. Elle pouvait sentir les effets de l'astre de nuit, se propager dans l'intégralité de son corps, meurtrir ses muscles, avant même qu'ils n'ayons fait aux premiers rayons. Elle se sentit tremblante, à vif, comme un jour de règle, mais en beaucoup plus intense. Le moral ranger dans ses chaussettes, elle n'eut de cesse de grommeler toute la matinée. Elle décida de se rendre au jardin encore une fois, afin de se laisser porter par les multitudes arômes parfumés des plantes, qui l'environnait. Et ainsi pouvoir profiter des derniers rayons de soleil encore chauds, de ce mois d'automne.
Aller au jardin, il n'y avait rien de compliquer à cela. Dans l'idée, il lui suffisait juste d'avancer dans le couloir, aller jusqu'à la cuisine et passer par la porte arrière pour le rejoindre. Freya avait un drôle de pressentiment, semblable à celui de son quinzième anniversaire ou ses parents avaient manqué ce jour normalement si important. Après tout, ont à pas quinze ans tous les jours. Ce souvenir, la poussait un peux plus à sortir prendre l'air et le verger et de son atmosphère paradisiaque était parfait pour cela.
La tête baissée sur son mobile, qu'elle avait oublié depuis plusieurs semaines, elle avançait le long du couloir. Freya avait reçu de nombreux messages, notamment de ses parents, qui ne comprenait pas son silence. Ceux de Piper, qui semblait la chercher activement. La jeune femme se sent peinée de ne pas pouvoir lui faire part de toutes ses choses, qui faisaient aujourd'hui son quotidien. Cela lui fendait le cœur, car Freya l'appréciait vraiment. « Peut-être pourrais-je lui en parler ? » se dit-elle en ce rappelant à quel point la petite blonde semblait ouverte d'esprit. « Non ne soit pas idiote, jamais personne pourrait croire quelque chose d'aussi gros, puis cela mettrait la meute dans une mauvaise position... » se ravisa la belle brune. En tout cas la fille au papillon — tel était le surnom qu'elle lui avait donné — lui manquait.
Freya sentit une violente pression sur son épaule, qui la surprise et lui fit lâcher son téléphone qui s'écrasa au sol. Une soudaine vague de colère et de contrariété l'envahit, elle ne releva pas son visage pour contenir ses ressentiments devenant de plus en plus important. Les poings serrés, elle se baissa sans même daigner jeter un œil à celui-ci l'avait bousculé, elle ramassa son mobile avec l'impression que celui-ci allait finir en miettes entre ses doigts fins.
Freya releva son visage et fit face à Estaban, qui se tenait là devant-elle avec un regard détaché presque hautin. « Il ne sait pas que ce n'est pas un jour pour me mettre en rogne lui ? » bouillonna-t-elle intérieurement. Son visage était froid détaché de toute compassion et familiarité, qu'elle pût retrouver chez les autres membres de la meute. Esteban était grand, un homme imposant un peu plus âgés que blase. Ses yeux noisette aux reflets jaunâtres la toisèrent de haut en bas comme si elle n'était qu'une vulgaire chose. Une pièce rapportait de la déchèterie. « Qu'est-ce qu'il espère à me regarder comme ça ? des excuses . Je vais lui arracher la tête, ça lui passera l'envie de me regarder de travers à celui-là » grogna-t-elle en n'appréciant vraiment pas le regard qu'il lui portait. Il y avait beaucoup de choses sur lesquels Freya n'était pas certaine, mais une chose était sûr, Esteban était de mauvaise augure. Elle le ressentit à chaque fois qu'elle le croisait, quelque chose de sombre se dégagea de lui et elle semblait la seule à s'en apercevoir.
— Tu devrais faire attention quand tu marches, la nouvelle, dit-il finalement en glissant ses mains dans les poches.
— Je pourrais te rétorquer la même chose, grogna-t-elle en serrant les dents.
— Il serait prudent à l'avenir de te montrer moins isolante, pesta-t-il en n'appréciant pas tellement sa façon de lui parler.
— Serait-ce une menace ? demanda-t-elle avec un air hautin, tout en croisant les bras.
Les poings serrés, Esteban songeait en mordant sa lèvre inférieure. Même s'il était moins affecté, avec les années, par les effets lunaires il se sentait perdre progressivement le contrôle de son self-control. Il détestait les naissants, dont l'influence les rendez un peu trop téméraire et elle représentait tout ce qu'il détestait. Il ne le cachait pas, car la jeune femme pouvait le lire à travers ses iris, qui la toisait avec dédain. Il était envahi par la colère et même si ses années d'expérience l'empêchaient de succomber à ses effets, il se sentit mis à rude épreuve et mordit sa lèvre inférieure pour ne pas lui sauter au cou. D'ailleurs, il laissa entendre un grognement animal sortir de ses lèvres, pour lui montrer qu'elle ne faisait pas le poids contre lui.
Freya sentit sa colère montrer de plusieurs degrés en elle, elle n'arrivait plus à la contenir. Son cœur battait à tout rompre tandis que ses yeux s'étaient mis à briller d'un bleu vif. Son regard s'assombrit, ce qui avait pris de court Esteban, qui recula de deux pas. Autant dire que l'ancien alpha, ne se la jouait plus chef supérieur. Notamment lorsque la jeune femme lui sauta dessus, tout en poussant un grognement déchirant, qui alerta l'intégralité du manoir.
Le temps que tout le monde arrive, Freya avait laissé sa colère prendre possession de son corps. Se découvrant une force déconcertant et qui laissa Esteban dans une position dont il ne pouvait pas se détacher. Sa force était surprenante, mais surtout incompréhensible. Ses points martelèrent le visage d'Esteban avec une rage étonnante, qui le figea au sol et l'empêchait de riposter. Rapidement son visage était répandu par le sang, un côté bestial la submergea, elle-même ne se reconnaissait pas dans ses gestes d'une violence hors norme. Elle attrapa l'homme par le col de son vêtement et le souleva avec une facilité déconcertante du sol. Elle le toisa quelques secondes avec autant de dédain et de détachement, qu'il avait pu faire preuve envers elle et elle l'envoyait valser à travers la pièce. Esteban heurta le mur avant de s'étaler lourdement au sol.
Elle s'avança lentement de lui, prête à l'achever et lui montrer, qui des deux était le plus fort. Elle le toisa, complémente sonné, lorsque la voix de Gabry retentit.
— Freya ! tonna Gabry déconcerté par cette scène sanglante.
Freya ne répondit pas, elle ne semblait même pas l'avoir entendu. Elle décida de s'interposer entre les deux, mais fit devancer par Blase sortirent de nulle partipart. Il n'eut d'ailleurs pas eu le temps de faire grand-chose, que Blase apprit à voler et atterrit sur la table centrale du grand hall, qui se déroba en plusieurs morceaux sous son poids. Le coup à l'abdomen en avait choqué plus d'un. Totalement incontrôlable Freya s'était mise à grogner à l'alpha. Gabry avait posé ses mains sur son visage de stupeur, avant d'accourir vers l'homme qui faisait battre son cœur, pour voir si celui-ci n'était pas blesser.
— Blase ! Tu n'as rien ? souffla-t-elle affolé.
— Il faut l'arrêter avec qu'elle ne tue pas quelqu'un, dit-il en ignorant la question de Gabry, trop préoccupé pour s'occuper de lui-même. Il se levait prêt à retenter sa chance lorsqu'une main se posait sur son épaule.
— Laisse mon frère, je vais m'en charger, dit Kay.
— Fait attention, ses capacités sont bien plus fortes que nous le pensions...
— Elle ne me fera aucun mal, répondit Kay pour rassurer son frère.
Le jeune homme commença à avancer en direction de la jeune femme. Freya avait la respiration saccadé. Kay s'arrêta à quelques mètre d'elle et tendit sa main vers elle avec finesse. Priant intérieurement pour qu'elle ne lui arrache pas le bras sur un coup de folie. Il devait l'arrêter, il s'était promis de toujours veiller sur elle. La jeune femme grogna en grimassent pour montrer sa colère. Kay comprit rapidement, que se n'était pas avec douceur qu'il allait pouvoir neutraliser le loup enragé en elle.
Freya lança un coup de pied violent que Kay, évita de justesse. L'aura de Freya dégageait une force particulière, qui interpella le vagabond, il l'analysa et commença à anticiper ses mouvements. Il put voir la détresse dans le regard de la jeune femme, son cœur se comprima de la voir ainsi, il savait au combien il était difficile de vivre ce genre de chose, de ne pas sentir la force qui sommeille en nous. Jusqu'à ce qu'elle imploser et face des ravages et surtout des dommages collatéraux.
Pendant ce temps blase était passé derrière eux, pour venir en aide à Esteban, qui n'avait pas trouvé la force de se relever. Il le souleva et le fit prendre en charge.
Kay bloqua deux coups de pied consécutif avant de la contourner brusquement. Il planta rapidement son dos contre son torse, bloquant d'une main ses bras et l'autre venait à saisir sa gorge, sur laquelle il avait émis une légère pression. Il ne tenait pas à la blesser. Freya se débattait en hurlant sa rage, Kay se concentra pour la maintenir contre lui.
Quand elle commençait à se calmer éreinté par la fatigue, il posait calmement son menton sur son épaule, afin de lui susurrer :
— Ça va aller Freya tu es en sécurité, je suis là...
La jeune femme fermait les yeux un moment, apaisé par la voix de Kay.
— Repense à la méditation, prend une longue et profonde inspiration et expire.
Freya suivit instinctivement les recommandations de Kay. Elle avait une absolue confiance en lui et elle s'en rendit compte, au fur et à mesure que sa louve intérieure obtempéra. Elle put sentir les doigts du jeune homme lâcher prise autour de son cou et venir avec suavité caresser ses cheveux aériens. Plaçant alors ses lèvres sur les tempes de la jeune femme, il y déposa un chaste baiser. Il la sentit complètement lessiver. Bien qu'avec le temps ce détail s'arrangerait. Il finit par relâcher son emprise au niveau des bras, mais la gardait toujours contre lui. Blase s'était finalement avancé d'un pas. La louve avait les yeux clos cherchant à retrouver un semblant de respiration, elle était tellement bouleversée qu'elle n'avait même pas prêté attention aux petits gestes tendres que Kay fait en son attention.
— Que tout le monde retourne à ses occupations, tonna Blase avant de regarder la jeune femme épuisée avec compassion.
— Ça va aller Freya, ce n'est rien, souffla Kay près de son oreille.
— Il faut l'isoler, nous avons sous-estimé ses capacités et je ne tiens pas qu'elle se blesse ou heurte quelqu'un d'autre.
— Je sais, répondit simplement le jeune homme le regard rivé sur Freya, complètement dépaysé, cherchant ses repères.
— Amène-la au refuge j'arrive, conclut Blase en s'éloignant.
La lune jaune est haute dans le ciel et un nouveau chapitre est disponible pour vous faire vibrer !
Qu'avez-vous penser de se chapitre ? De se lien particulier qui est née entre Kay et Freya ? Que pensez-vous de Esteban ?
Donnez-moi vos impression en commentaires ou d'un simple petit vote <3
Bisous les louloups
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