Chapitre 39: Un éternel désir rêvé.



Le temps était aussi sombre que le moral au sein de la meute. Gabry regardait pendant un long moment à travers la fenêtre de la chambre de Blase, assise sur le rebord du lit. Elle tentait de comprendre à quel moment elle avait arrêté d'avoir espoir et surtout, quand ses rêves avaient arrêté de faire briller son regard d'ange. Elle se sentait coupable de toutes ses choses, qui bousculait sa vie sentimentale. Maintenant, il y avait également cette guerre avec ses solitaires. Gabry se demanda quand ils verraient enfin le bout du tunnel. Son cœur se tordit lorsqu'elle repensait à ses premiers rendez-vous avec Blase. Sa manière de caresser son visage, ses yeux brillant d'amour et de tendresses lorsqu'il détaillait la moindre petite parcelle de son visage. Avant tout était parfaite, l'innocence et surtout l'inconscience de cet amour vouer à l'échec.

—All I needed was the love you gave, all I needed for another day and all I ever knew... Only you, chantonna-t-elle dans un murmure avec une boule dans la gorge, qui lui donna des difficultés à prononcer les dernières paroles

À la porte, la voix de Blase l'a surpris soudainement.

— Tu as toujours eu une voix magnifique, fit-il remarquer en entrant dans la pièce et se joindre à elle.

— Tu es la depuis un moment .

— Disons que je te cherchais et que je me suis rappelé que tu aimais particulièrement te cacher dans les endroits qui me concernent tout particulièrement.

— Je vois, je vais devoir trouver d'autres refuges donc... dit-elle en ce levant soudainement pour partir avant que la main de Blase ne vient attraper son poignet.

— Reste, cela me fait plaisir de te voir ici... souffla-t-il alors qu'il n'était qu'à quelques centimètres d'elle.

— Tu sais très bien que je ne peux pas, répondit-elle en tournant son visage vers lui, sans pour autant le regarder.

— J'étais très inquiet pour toi Gabry, je ne sais pas ce que je ferais si je venais à te perdre, tu es le souffle de ma vie, dit-il dans un murmure en ce tournant vers elle et venait cajoler son visage de ses mains.

Cette phrase, qui était le symbole de leur amour, compressa son cœur. Dans une agonie elle releva ses yeux vers les lèvres pulpeuses du jeune homme. Prête à se laisser succomber, elle retint son souffle un instant. La main de Blase caressa son visage avec tendresse. Comment pouvait-elle résister à son regard de braise, son envie, qu'il n'arrivait pas à dissimuler et cet air innocent dont il faisait preuve à chaque fois qu'elle était concernée? Elle glissa ses mains sur les hanches de Blase, avant de les remonter jusqu'à son torse.

Une fois de plus, elle perdit cette guerre contre elle-même de résistance. Celle-ci ne rimait à rien et était plus ridicule qu'autre chose. Elle sentit la pulpe des doigts de son alpha glisser sur le bas de son dos nu et remonter peu à peu le long de son dos. Effleurant son tatouage qui s'étendait le long de sa colonne vertébrale, tout en ce frayant un chemin entre son épiderme et son t-shirt. La peau de Gabry frissonna à son contact tandis qu'il la collait à elle, la force à plonger son regard dans le sien. Sous son emprise, elle pencha sa tête en arrière, comme pour le supplier de répondre à cette envie, qui naissait peu à peu dans le creux de ses reins. Blase, la regarda faire avant de déposer de sensuels baisers sur sa mâchoire qu'il descendit dans son coup, qu'il vint mordiller, pour entendre les premiers frémissements de celle qui faisait battre son cœur et celle qui hantait ses rêves.

Il recula son visage un instant pour regarder la jeune femme, avant de venir brusquement seller leurs lèvres l'une contre l'autre. Un baiser passionné et langoureux prit vie, il retira charnellement le t-shirt de la jeune femme, tout en venant déposer des baisers sur la poitrine nue et gonflé de désir de la jeune femme femme, qui passa ses mains sur la nuque du jeune homme pour l'encourager dans ses gestes. Lui arrachant ses premières doléances de plaisir, elle vint malicieusement déboutonner le jean de son amant en pinçant ses lèvres.

Les yeux clos elle savoura, la tête en arrière les caresses de Blase sur son corps a à moitié nue descendante progressivement près de son intimité. Ses baisers fiévreux parcouraient le chemin de son coup à son épaule, à terme de celle-ci, il mordilla sa peau. Ils venaient de retirer chacun leur jean se retrouvant au plus près de leurs envies de l'autre. Plus l'excitation montait, plus leur gestuelle devenait un peux plus emporté et sauvage. Blase fit glisser le long des cuisses fines de la jeune femme le dernier vêtement qu'elle portait, le souffle court, elle sentit la main Blase glisser le long de sa cuisse et s'égarer brièvement sur son intimité, lui procurant une certaine frustration. Ce qui le faisait d'ailleurs sourire, il la connaissait par cœur et savait ce qui la rendait complètement folle. Mais surtout, il ne voulait que ce moment ne s'arrête pour rien au monde. Il devint avide de sa peau et de son corps et savoura l'un de ses rares moments contre elle. « Fais-moi me sentir vivante Blase... » lui souffla-t-elle par la pensée, avec un gémissement qui s'échappa de ses lèvres tremblantes. Ses mains dessinaient la forme de ses muscles développé et descendaient jusqu'à sa verge tendue dans son boxer. Ce premier contact arracha un son rauque à Blase, qui se colla un peu plus à la jeune femme la plaquant littéralement au mur derrière elle. Elle retira son boxeur, afin de faire disparaitre la dernière barrière entre eux. « Je te veux, je t'ai toujours voulu et je te voudrai éternellement... Tu es mon évidence. » lui souffla-t-il dans son esprit, pour réponse à sa demande, qui sonna comme un oui.

Tous les deux nues, il la tourna pour que son dos soit collé contre son torse, les mains de la jeune femme aplatirent contre le mur, elle s'évanouit dans le brasier de baisers qu'il déposait contre sa nuque et de la danse que ses doigts entreprenaient contre son intimité. La main libre de Blase caressa sa poitrine dont les mamelons étaient dans une explosion de plaisir. Ils demeuraient captive de leur envie l'un pour l'autre, comme si toute cette force à tenir l'un de l'autre, ne faisait que renforcer à chaque fois ce besoin de l'autre. Ils plaçaient finalement ses mains sur les siennes, en entrelacent leurs doigts, en la surplombant, il mordilla une nouvelle fois son épaule, tout en donnant recours à ce que tous deux voulait vraiment. Lentement, il commença à aller et venir, tout en laissant ses lèvres caresser sa peau prise d'un frisson, qui l'a parcouru dans on intégralité. Ses doigts se resserraient autour de ceux de Blase. Une explosion de plaisir faisait palpiter son cœur, faisait monter progressivement du débit de ses gémissements.

Elle succomba et n'avait plus le pouvoir de lui résister, elle cambra un peu plus son corps obéissait au moindre des mouvements de Blase. Un appel, auquel il lui était difficile de dire non. Il embrassa sa mâchoire à plusieurs reprises, avant que Gabry ne le repousse. L'alpha grogna de frustration, la jeune femme lui faisait face et venait d'une démarche sensuelle vers lui, ses mains suivaient la ligne abdominale du loup avant de la pousser en arrière.

Assit sur le lit, elle s'était mise a cheval sur lui, amorçant un mouvement de bassin ardent. les mains de Blase étaient soigneusement posées sur ses hanches, lèvres contre lèvres à se murmurer des mots doux, afin de ne jamais oublier à quel point leur amour était profond et sincère. Gabry effleura de ses doigts le visage de celui qu'elle aimait, sa tête tomba en arrière dans un énième gémissement, qui était cette fois accompagné de celui du jeune homme. Ses mains sur ses épaules elle plaqua son dos au lit prenant les commandes de cet acte d'une perfection sans égale. Les yeux clos, elle se laissa porter par les désirs qu'ils étaient en train d'échanger, s'était dans ce genre de situation qu'elle se rendait à quel point elle l'aimait. Elle pourrait sans aucun donner sa vie pour lui, comme elle lui donnait chaque jour son âme et son corps.

Il l'a maintenu par les hanches avant de la faire basculer et l'amener dans la dernière ligne droit de ce paroxysme qu'ils étaient en train de toucher du doigt. Leurs lèvres échangèrent quelques baisers entre deux jouissements, à bout de souffle. Blase agrippa la cuisse de la jeune femme qu'elle avait remonté sur la hanche de l'alpha. Ses mains glissèrent sur son corps moite. L'orgasme les gagnant progressivement.

Il effleura son épaule du bout des doigts tandis qu'elle reprit son souffle, le visage niché sur son torse. Les draps de soie en vrac, ils reposaient tous les deux allongés partageant une étreinte affective. Il déposa un baiser sur son front comme il le faisait à chaque fois.

— Ça va ? questionna-t-il curieux de connaitre la raison de son long silence, elle qui était une vraie pipelette.

— Je vais bien, répondit-elle en se redressant soudainement en passant une main dans ses cheveux.

— Non, je vois bien que quelque chose se préoccupe.

— Je ne peux plus Blase, dit-elle dans un murmure à peine audible.

— Tu ne peux plus quoi ? questionna l'alpha en se redressant les sourcils froncés.

— Continuer comme ça, coucher avec toi en espérant qu'un jour notre amour sera reconnu...

— Je t'en prie de ne dire pas de bêtise Gabry, s'exclama-t-il en attrapant sa main, qu'elle retira instantanément.

— Je ne serais jamais le femelle alpha et tu le sais aussi bien que moi Blase... Alors évitons de nous faire plus de peine que nous en avons déjà, trencha-t-elle en ce levant pour se rhabiller, en laissant un Blase complètement désarmé.

— Quoi ? Non, tu ne peux pas me faire ça !

— Bien sur que je le peux, dit-elle à contre coeur en enfilant son t-shirt.

— Tu tires un trait sur moi... Sur nous ?!

Gabry arrêta ses mouvements, se contentant de le regarder. La souffrance pouvait se lire dans son regard, son cœur se déchira et elle était certaine qu'il pouvait le sentir en vue de la tête qu'il faisait.

— Je suis amoureuse de toi et cela n'a jamais été un secret pour personne ici... Mais je ne peux pas t'avoir. Je ne supporterais pas de te partager Blase.

— Mais de quoi tu parles, il n'y aura personne d'autre...

— Quand le conseil l'aura rencontrée, tu sais très bien ce qu'ils diront, elle a une aura que l'ont peut capter à dix kilomètres à la ronde Blase ! plaida-t-elle avec rancœur.

— Mais je n'aime que toi, souffla-t-il en venant caresser son visage, sur lequel une larme avait roulé. Elle recula de son emprise, en réprimant un sanglot.

— Je suis pied et point lié Blase... Nous n'avons pas d'autre choix que de rompre...

La jeune femme ramassa son jean et s'enfuit de la pièce d'un pas rapide.

— Gabry attend ! s'exclama Blase, avant que la porte ne ce claque brutalement sur sa fierté et sur son cœur meurtri.

Gabry posa une main sur sa boucle pour étouffer le sanglot qu'elle ne pouvait plus retenir, ainsi que les nombreuses larmes qui se déversèrent sur ses joues. Dos contre le mur, elle venait de briser son cœur, pour lui laisser l'opportunité d'assouvir au mieux son rôle d'alpha, avec peut-être un jour sa compagne, qui lui sera dédiée. En petite culotte elle inspira profondément essuyant d'un revers de mains ses larmes, elle fila le long du couloir, descendait précipitamment les grands escaliers. Elle continua son périple jusqu'à une porte close au fond du couloir, Gabry toqua à celle-ci la main tremblante.

En quelques secondes la porte s'ouvrit, Freya découvrit son amie en larmes à moitié nue dans le couloir. Elle regarda derrière Gabry et la toisa avec gravité en ce demandant ce qui était bien plus lui arrivé.

— Gabry, ça n'as pas l'air d'aller...

La jeune femme au cœur en miettes scruta un moment son amie avant de la prendre subitement dans ses bras et fondre de nouveau en larmes. Freya la serra contre elle en frottant doucement dos. Elle ne dit rien, ce doutant quel sujet pouvait être concernée, Freya était d'ailleurs tout aussi abattue qu'elle. Elle la fit entrer et ferma la porte derrière elle. Une longue nuit commença pour les deux jeunes femmes. 


AAAAAAAAAOUUUUUUUUUUUUUUUUH Sélénitiens, c'est un soir de lune jaune et découvrons ensemble un tout nouveau chapitre ! Comme vous avez pu le constater c'est un chapitre assez HOOOOT ! Voir très hot à la mesure du raisonnable. J'aimerais avoir votre avis sur la relation entre Gabry et Blase .

En tout cas j'espère que celui-ci vous aura plu et que vous serez nombreux à réagir. Par votes ou commentaires n'hésitez vraiment pas : D, bisous les amours <3

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