Chapitre 38 : De retour au manoir.
Dans un élan de peur, plus que de réconfort, elles avaient repris la route afin de rentrer au domaine.
La situation était incompréhensible comment le solitaire avait-il pus finir avec cette crise de panique ? s'était à ne plus rien comprendre pour Freya, qui se demandait si ce n'était pas en rapport avec le fait qu'elle se soit fait mordre une lune jaune. D'ailleurs c'était l'idée, qui avait traversé l'esprit de Gabry. Mais aucune des deux n'avait le cran pour en parler. Elles étaient resté silencieuses à revivre intérieurement cet instant, celui-ci fit par les hanter. Gabry était sonné elle s'en voulait vraiment de s'être mise en danger ainsi, d'avoir mis la vie de Freya en péril et surtout d'avoir été aussi bête pour se laisser assommer. Sa fierté en avait pris un coup. La belle brune, lui jeta de temps à autre quelques regards soucieux, elle qui s'était habitué à sa bonne humeur, la voir ainsi lui donna l'impression dont quelque chose de mal allait s'en découler.
Le domaine était en alerte rouge, l'arrivée des filles était attendue par un bon nombre de la meute. Blase attendait auprès de son frère sur le perron. À croire que tout le monde était au courant alors qu'aucune d'elles n'avait passé d'appel. Mais il y a des choses que Freya évitait de chercher à comprendre. Gabry gara la voiture dans l'allée avant d'en sortir précipitamment. Blase, la mâchoire serrée descendit les marches pour la prendre soudainement dans bras. L'une de ses mains passait affectueusement sur l'arrière de son crâne, afin de la garder blotti contre lui. Freya sortit à son tour de la voiture en toisant cette pulsion d'affection, qui les bordaient.
« Je suis vraiment égoïste... » se dit-elle en les enviant, se surprenant une nouvelle fois à ne pas rejeter l'envie d'être étreinte avec autant d'ardeurs. C'est sur cette dernière penser qu'elle s'était mise à chercher Kay du regard. L'apercevant tandis qu'il se dirigeait vers elle. Elle s'arrêta figé, désarmé de toute émotion et pensées, ce plongeant chacun dans les méandres du regard de l'autre, oubliant alors tout ce qui existait autour d'eux. Kay pût capter la totalité des sentiments de la jeune femme, il était frappé, comprimé et privé d'air.
Répondant à ses signaux de détresse, il laissa ses doigts effleurer l'arrêt de sa mâchoire, remontant jusqu'à sa nuque, avec la certitude qu'il pourrait mourir pour elle. Il émit une légère pression, en laissant un soupir fendre l'air, et la ramena contre lui. D'un geste il remplit, se vide affectif présent dans leurs deux cœurs. « Je suis là, tu ne crains plus rien... » ne souffla-t-il dans son esprit. Freya, sentit son cœur manquer un tour, elle ne voulait pas chercher à comprendre comment il faisait ça. Non pas à cet instant précis, car même si elle était encore en colère pour son message, la situation avait changé la donne et elle ressentait le besoin d'être près de lui.
— Tu ne crains plus rien, a-il susurré au creux de son oreille, tandis qu'il se rassurait lui-même qu'elle n'était plus en danger.
— Nous allons aller dans mon bureau, je veux savoir ce qu'il sait passer et dans les moindres détails, Kay tu viens avec nous ta connaissance du terrain et des solitaires pourrais éclaircir quelques points, dit-il en se détacher de la femme dont il était vraisemblablement amoureux.
— Bien, répondit-il en se dégageant lui aussi des bras de Freya et s'avançait près de son frère, qui était précédé de son Beta ; Billy.
— Blase, les solitaires se montrent de plus en plus violents, souffla Billy afin de souligner que les attaques étaient de plus en plus régulières et sanglantes.
— Je sais, cela devient hors de contrôle, gommera-t-il entre ses dents serrées, tandis que la petite troupe le suivait jusqu'à son bureau.
Ils entraient tous un à un dans le bureau, Kay étant le dernier à entrer, il fermait la porte derrière lui avec la sensation que cette conversation allait durer une éternité.
Freya s'installa sur l'un des fauteuils aux côtés de Gabry, qui lui jeta un bref regard accompagné d'un maigre sourire. Blase, Billy et Kay prirent place dans la pièce.
— Freya pourrais-tu me raconter ta version des faits ? trancha la voix de blase, qui sonna plus comme un ordre, qu'une demande. Mais La jeune femme était à même de comprendre la tension qui planer et surtout le sérieux de la situation, c'était d'ailleurs pourquoi elle n'en fit rien.
« Par où commencer ? Le fait que j'étais en colère contre Kay et son message ? » songea-t-elle en posant son regard sur celui de Kay, qui l'encouragea d'un mouvement de tête à tout raconter.
— Nous étions en train de revenir à la voiture, nous avons ranger les achats dans le coffre et j'étais en train de relire des messages, quand Gabry s'est éloigné. J'étais captivé par ce que je lisais donc quand j'ai entendu Gabry crié, j'ai juste eu le temps de la voir partir en courant dans la ruelle. Je n'ai pas cherché à comprendre, je suis directement allé la rejoindre, c'est là que j'ai vu cet homme au sol, j'ai vérifié qu'il n'avait rien et je lui ai dit de partir... Je ne sais pas ce qu'il a vu, je ne voulais pas prendre le risque qu'il soit blessé ou autres, débita-t-elle en se montrant beaucoup plus à crans sur ses derniers mots.
— C'est bon Freya, tu as eu une bonne réaction ne tu'en fais pas, dit Billy en hochant positivement la tête.
— En le gardant avec vous, il aurait pu être tué, approuva Kay avec un air sérieux et détacher, qui désarma Freya, qui recherchait à ce moment que de la tendresse venant de sa part.
— Tu te sens de poursuivre ? questionna Blase. La jeune femme hochait la tête après avoir regardé chaque personne présente dans la pièce.
— Lorsque j'ai relevé la tête ils étaient deux. Deux solitaires, l'un des deux était mon agresseur de Chicago...
— Quoi ? Pourquoi était-il ici ? s'étonna Kay soudainement.
— Je ne sais pas, mais je sais que lorsque j'étais avec Charles, il m'a suivi, je l'ai entendu me dire, qu'il me tuerait et qu'il n'y aurait personne pour me sauver et dans la ruelle il me l'a rappelé. Après ça je me souviens simplement qu'ils nous ont attaqué, que Gabry s'est faite assommé... Que le loup... Je l'ai senti m'envahir et propager une onde de savoir qui n'était pas mienne, j'ai tué le premier et après l'autre je ne l'ai pas toucher. Je pensais seulement au fait que j'aurais aimé, qui ressente la peur, qui m'avait fait prisonnier la fois où Kay m'a sauvé... Puis il s'est mis à hurler et dire des choses qui n'avaient pas de sens et que la guerre ne faisait que commencer...
— Il semblerait qu'ils soient nombreux et je ne sais pas si cela venait de Freya et sa relation avec la lune jaune, mais sans sa je ne pense pas que nous serions encore en vie à l'heure actuelle, ajouta Gabry en posant sa main affectueuse sur mon genou.
— Blase, la situation est de plus en plus critique, nous ne pouvons pas non plus rester enfermer à attendre que les solitaires nous attaques, intervenu Billy en ce levant de sa chaise.
— Tu as raison... Que proposes-tu ? Car nous sommes pieds et poings liés, ils sembleraient que les solitaires on mit du temps à réfléchir à notre perte et qu'ils ont trois pas d'avance sur nous à chaque fois !
— Laisse-moi enquêter sur le terrain, avec Ruben, je suis certain de pouvoir trouver des indices de plus Kay, malgré sa condition sera une recru parfait pour t'épauler durant mon absence, dit-il très solennellement.
— Billy, tu es le bêta de cette meute, je ne peux pas te remplacer, je suis un vagabond, souligna Kay en ce levant à son tour.
— C'est exactement ça, qui fait que tu seras parfait dans ce rôle. Tu as été élever comme un alpha et tu as l'expérience d'un solitaire... Tu as toutes les clés pour aider ton frère, en vue de la situation il me semble essentiel que j'aille mener l'enquête, pour le bien de la meute je ne laisserais plus aucun membre se faire attaquer ou même tuer.
— Billy c'est bien trop dangereux, intervenu Gabry, qui ne tenait pas à perdre encore une personne.
— Je sais ce que j'ai as faire et puis je ne serais pas seul !
— Très bien tu vas partir avec Ruben et trouver tous les indices qu'il te sera possible pour nous aider à venir à bout de cette rébellion, soufflèrent finalement blase, qui ne semblaient pourtant pas du même avis que son bêta.
— Merci blase, dit-il en s'inclinant légèrement devant lui.
— Tu n'as pas à me remercier, ta dévotion pour notre famille c'est ce qui m'a toujours poussé à te faire confiance et aujourd'hui encore je te le prouve. Tu as les membres de notre famille entre tes mains.
— Je ne te décevrais pas !
Bonsoir tous le monde, beau et fidèle peuple sélénitien nous voilà comme chaque dimanche avec un tout nouveau chapitre ! J'espère que celui-ci vous aura plus et que vous serez nombreux à réagir.
N'hésitez vraiment pas à laisser une petite étoile ou un commentaire cela fait toujours plaisir à l'auteur !! Et surtout ça motive :D
Mes petits loups ! Aujourd'hui j'aimerais connaitre vos référence en histoires de loups garou ! Donc mettez-moi le titres des livres que vous avez préféré en commentaires !! Bisous les loulous. <3
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