Chapitre 37 : Les bonnes choses ont toujours une fin.
Cela ne fut que trois heures plus tard que les filles étaient sorties de la boutique les mains pleines de sac, qu'elles s'étaient empressés de mettre dans le coffre de la voiture. Le message de Kay avait refroidi Freya pour le reste de la journée, bien qu'au fond elle ne lui voulait voulais pas. Comment pouvait-elle lui en vouloir ? Ils ne se connaissent pas vraiment lorsqu'on y réfléchissait bien et il avait sans doute ses raisons. Cependant elle s'en voulait surtout à elle-même, de s'être laissé aussi facilement attirer dans les mailles du filet, de l'avoir laissé embrasser avec autant d'ardeurs son coup au moonstone. S'était ridicule, elle secoua négativement la tête avant de se diriger vers le côté passager de la voiture, tandis que Gabry fermait le coffre en farfouillant dans son sac. Pour quel genre de fille passait-elle en agissant ainsi ? « Je suis vraiment une idiote ! » grogna-t-elle intérieurement.
— J'ai oublié un truc je reviens ! s'exclama Gabry, en sortant Freya de ses pensées, déjà partie.
— Ok je t'attends, souffla-t-elle en sortant son téléphone de sa poche et relisant le message de Kay en espérant intérieurement l'avoir mal interprété.
Un cri désapprobateur, venant de Gabry, l'interpella soudainement. Freya releva rapidement son visage en sa direction et avait eu juste le temps de la voir partir à grande foulé dans une ruelle.
— Gabry ! s'écria Freya en rangeant le téléphone dans la poche arrière de son jean avant d'accourir en direction de la jeune femme qui avait disparu au détour d'une ruelle.
« On manque vraiment jamais d'action ! » se dit-elle avant d'arriver à son tour dans la ruelle et faire face à une Gabry en position de combat, prête à sauter sur le premier, qui oserait bouger. Au sol contre le mur, situé derrière Freya, un adolescent d'à peine vingt ans recroqueville sur lui-même, tétanisé par la peur. Instinctivement Freya vint constater son état et c'est après avoir senti qu'il n'y avait plus de peur que de mal, qu'elle lui dit de partir, celui-ci détala en courant.
En ce relevant, elle croisa le regard d'un des deux ravisseurs, des solitaires, elle put le reconnaitre entre dix milles. Sa fétidité la frappa de plein nez et avait grimacé, prenant un air presque apeuré en se remémorant la dernière fois qu'elle l'avait vue ; dans une ruelle déserte de Chicago. Il laissa entrevoir un sourire sadique au coin des lèvres, lui aussi près à attaquer au moindre mouvement brusque.
— Coucou ma petite chienne préférée ! chantonna-t-il d'une voix malveillante.
— Tu le connais ? grommela Gabry détaillant l'homme avec des marques de crosse un peut partout sur le visage.
— On peut dire ça comme ça... C'est de lui que m'a sauvé Kay à Chicago, répondit Freya en ne tachant pas son regard des ravisseurs. Elle prit un air tout aussi mauvais que lui en l'affrontant du regard, elle voulait montrer qu'elle n'avait plus peur.
— Oh voyons, je ne t'ai pas attaqué, nous étions en train de nous amuser ! dit-il dans un éclat de rire.
— Tu as un sens de l'humour particulier alors, fit souligner amèrement Freya.
— En revanche aujourd'hui je ne laisserais personne m'arrêter et comme je te l'ai à la fête foraine personne ne te sauvera cette fois ! murmura-t-il vicieusement en assombrissant son visage. Freya sentait le visage de Gabry la scruter en ne comprenant pas le sens de ses paroles.
Cependant, Freya fit percuter par ce souvenir, celui où elle cherchait Charles dans la foule et qu'elle avait entendu cette respiration près de son oreille, comme si c'était la sienne. Les sens développés, elle avait entendu sa voix à plusieurs kilomètres, comme s'il était à coté d'elle. Cela lui en donna les frissons, réalisant qu'il la traquait depuis le début et que sa présence dans cette ruelle n'était sans doute pas une coïncidence.
Les deux jeunes femmes eurent à peine de temps prendre une bouffée d'être fraises, que les deux solitaires attaquèrent. Ils étaient rapides et très agiles, ce qui marquait de toute évidence, qu'ils vivaient ainsi. Mais cela ne démontait pas Gabry et Freya, qui commençaient à riposter. Gabry, se débrouillait bien mieux que la nouvelle louve, qui ne cherchait pas à mettre une bonne branler à son ravisseur, mais simplement à se défendre avec des techniques de Kraf Maga que lui avait enseigné Blase. Gabry se battait comme une déesse grec, elle avait la fluidité et la beauté dans ses gestes. Tandis que Freya faisait face à l'un de ses pires cauchemars, l'homme qu'elle affrontait, approchait d'un pas lent vers elle, la tête pencher sur le côté sur celui-ci donnait un air déluré et psychopathe. Le cœur de la jeune femme battait à tous rompre.
Dans un souffle elle arma sa position combat et tandis qu'il se montrait proche d'elle, près ont posé ses mains sur sa gorge, elle le poussa avec un coup de pied, qui comprima son estomac et le déstabilisa alors qu'il faisait quelques pas en arrière. Cela sembla l'énerver, puisqu'un puissant et rauque grognement raisonna dans la ruelle.
Son grondement attira l'attention de Gabry, soucieuse pour son amie. Sans le voir arriver, un coup se portait violemment à son visage et s'écroula au sol assommé. Le deuxième loup avec un sourire sadique aux lèvres, s'approcha du deuxième solitaire.
— Tu es toute seule salle chienne, grommela son agresseur.
— Elle semble plus robuste qu'elle en a l'air ! souligna en chantonnant l'autre.
— Tuons-la ! Je veux sa tête, articula l'homme dont l'odeur était toujours aussi infecte.
Freya jeta un œil affolé vers Gabry en reculant de deux pas à mesure que les deux solitaires avant vers elle d'un pas menaçant.
« Aller, comment on fait pour activer tout ça, tous ses dons surdéveloppés... » s'accabla-t-elle intérieurement.
— N'approchez pas ! s'écria-t-elle.
— Que vas-tu nous faire petite chienne, gloussa le solitaire, qui avançait toujours vers elle.
Le fait d'être aussi impuissante, fit naitre en elle la colère. Ce sentiment, qui avait tendance à toujours réveiller le loup en elle. Devait-elle s'en estimer heureuse ? Ses yeux se mirent à scintiller d'un bleu vif en lâchant un petit grognement les poings serrés. Les deux solitaires s'étaient mis à rire en la voyant faire. L'acolyte de son ravisseur saute sur l'occasion pour l'attaquer, Freya se laissa submerger par la bête en elle, qui elle semblait nettement plus forte et affirmer que cette pauvre brune, qui tentait désespérément de ne pas mourir. Freya l'attrapa au vol, ses doigts agrippèrent la gorge du loup, qui émit un couinement, tandis qu'elle resserrait toujours plus son emprise jusqu'à l'asphyxier. La bras tendue, elle regarda l'homme qu'elle était en train d'étrangler.
Pour la première fois, depuis la nouvelle condition, Freya était consciente de ce qu'elle faisait. À croire que cette volonté de le tuer venait d'elle. « Après tout je suis censé ne faire qu'un avec le loup ? » se dit-elle en regardant le solitaire se débattre sous les yeux perplexes de l'autre loup, qui attendait son tour. Sans trop ce poser de questions, d'un coup net, Freya la nuque de l'homme qui s'était éteint instantanément. Elle le laissa tomber au sol comme une vulgaire chaussette et s'approcha d'un pas de son ravisseur. Celui-ci ne montra aucune peur, bien que surpris par ce qu'elle venait de faire. Elle l'avait tué aussi facilement qu'une mouche qui s'écrase contre un pare-brise. Aucun loup a ce jour n'avait tué avec autant de facilité. Une onde intense se dégageait d'elle.
— Tu ne sembles pas aussi certains qu'il y a quelques minutes, que ce passe-t-il, souffla Freya avec un sourire ironique aux lèvres en le détaillant du regard.
— Tu n'es pas un loup !
— Je suis très exactement une victime de la lune jaune, répondit-elle avec en laissant son regard s'assombrir.
Pendant ce court instant, Freya l'imaginait dans le même état de faiblesse dont elle se trouvait lorsqu'il avait voulu la tuer dans cette ruelle. Il imagina à quoi pouvait bien ressembler la peine dans son regard. Elle éprouva une certaine satisfaction à cela. D'ailleurs elle se surprise à ressentir des sentiments très négatifs à l'égare du solitaire. Elle qui ne pouvait pas faire de mal à une mouche elle se retrouvait en coalitions avec elle-même. Lorsqu'il se mit soudainement à hurler à plein poumon en portant ses mains à ses tempes.
— Ma tête ! Non, retire-moi ses voix ! supplia-t-il en hurlant. Sa voix rauque résonnant dans la ruelle.
Cela réveilla Gabry, qui se releva d'un bon après s'être remémoré ses derniers événements. Freya fronça les sourcils en ne comprenant pas ce qu'il était en train de se produire.
— Non je vous en supplie laissez-moi. La guerre ne fait que commencer, nous sommes bien plus nombreux que vous le pensez, continua-t-il hurler dans un mélange d'agressivité et de peur, qui rendait ses paroles incohérentes.
La jeune femme aux cheveux bouclés regarda l'homme au sol et celui-ci, qui était en train de hurler, elle s'empressa de venir aux côtés de son amie, avant de l'attraper par l'avant bras pour la tirer en courant hors de la ruelle. Filant à toute vitesse vers la voiture, dans laquelle elles s'étaient enfermés. Freya n'était pas certaine que cela sert à grand-chose en cas d'attaque d'un loup-garou. Mais cela toujours un effet rassurant de savoir en tout cas qu'il ne pourrait pas ouvrir la porte sans la clef.
— C'était quoi ça ? s'exclama Gabry avec un regard quelques peut accusateur.
— je ne sais pas ! Je suis aussi surprise que toi ! répondit Freya affolé, tout en regardant en direction de la ruelle qu'elles avait quitté.
— On va rentrer, Blase aura peut-être une réponse... soufflait-elle en reprenant son self-contrôle et son souffle.
— Pourquoi s'est-il mis à crier ainsi, se demanda Freya pour elle-même.
— Je n'en sais rien, mais une chose et sur c'est que ça nous a sauvé la vie ! répondit Gabry en mettant le moteur de la voiture en route.
— Gabry ?
— Oui...
— Que voulait-il dire par : la guerre ne fait que commencer ? osa-t-elle demander dans un souffle
— Que blase avaient raison, les solitaires on envahit le territoire et que l'attaque est imminente.
— Gabry...
— Oui ? demanda-t-elle en tournant son visage vers la jeune femme assise sur le siège à coté d'elle.
— J'ai tué quelqu'un, souffla-t-elle la voix rocailleuse, emplis d'un sentiment méconnu lui rappelle ceux qu'elle avait ressentis pour Charles.
Bonjour mes amours de sélénitiens, j'espère que vous allez bien aujourd'hui ? Je suis contente et super exciter de vous présenter se chapitre? Car bien qu'il y est de l'action j'ai mis beaucoup de temps à l'écrire et honnêtement je le trouve bof, sans arriver à mettre le doigt sur ce qu'il manque ou, où cela manque. Donc n'hésitez pas à m'en faire par en commentaires. Merci beaucoup par avance <3
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