Chapitre 32 : Les ennuis ne font que commencer.


Deux semaines s'étaient écoulés depuis le retour de Freya au domaine. Sa transition entre les calomnies de son expédition de trois jours et prendre ses marques dans le manoir s'était faite en douceur. La jeune femme avait pris le temps d'observer, principalement en vue des ressentis événements, qui frappait la meute. C'était une soie disante histoire de solitaire semblable à celui qui l'avait attaqué à Chicago. L'ambiance n'était d'ailleurs pas à son comble et pour cause, les récentes attaques de plus en plus régulières de ses salles cabots, comme le disait vulgairement Kay.

Tous l'Illinois était en alerte rouge, touché pas plus tard qu'hier. Springfield avait était attaqué, quatre morts avaient été retrouvés ; trois loups et un humain. Autant dire que blase étaient à crans et devaient redoubler d'efforts pour ne pas succomber à une colère dévastatrice dont il était capable. Tout le monde frôlait les murs, d'ailleurs Freya n'avait pas vu grand monde depuis son arrivée, enfin, personne ne prêtait vraiment attention à la nouvelle venus. Tout le monde avait mieux à faire et la petite brune ne s'en portait pas plus mal. Elle n'appréciait qu'à petites doses d'être le centre de l'attention.

Depuis l'attaque de Springfield, Blase avait rameuté femme et enfants au bercail. Pour une question de prévention, il tenait aux avoirs sous sa garde et sa protection. En l'espace d'une seule semaine, deux attaques avaient un lieu, un soir sous le coup de la colère, il avait hurlé, lors d'une réunion dans le grand salon, qu'il ne laisserait plus aucun membre de la meute mourir. Une bien grande promesse, que même Kay avait pris soin de lui faire relever une fois qu'il était plus calme. Après tout, personne ne pouvait échapper à son destin et Freya était bien passé pour le comprendre. Mais elle pouvait également comprendre sa position, quoiqu'elle n'ait pas autant de responsabilité que lui vis-à-vis de ses gens. Elle admirait le self-contrôle dont il faisait preuve, cette matière dont il tenait d'un point ferme la meute dans un moment aussi critique que celui-ci.

Autant dire que la première semaine au sein du manoir avait été mouvementé. Au milieu de la deuxième les choses avaient commencé à se tasser et les tensions redescendre. Blase, avait renforcez-les rend des veilleurs à ce qu'elle avait pu comprendre. Il avait engagé dix nouveaux volontaires, qui était partie en début de semaine. Ils avaient pour mission de ne laisser aucun loup passer sans accréditation. Un plan Vigipirate pour cette communauté de l'ombre, qui luttait contre d'intrépides solitaires aux actes terroristes. Car on ne pouvait plus placer leurs actions sur le compte de la vengeance, cela allait beaucoup trop loin à présent.

Blase, Billy, Esteban et Kay avait eu plusieurs réunions à ce sujet. Ils avaient regroupé plusieurs plans d'attaque et de défenses possible. Il était important que la meute se tienne prête en cas de nouvelle attaque de ce type. Ce qui était d'ailleurs imminent selon Billy. Blase, lui, avait le pressentiment que les solitaires viendraient bientôt attaquer le domaine. Freya aurait bien aimé assister à l'une de ses réunions, pas qu'établir un plan de bataille la transcendait plus que ça, mais elle voulait se rendre utile. Voir tout le monde s'activer autour d'elle lui donnait l'impression d'être une simple touriste. Bien qu'en réalité ce soit le cas. Elle n'aimait pas se reposer sur les autres, quitte à vivre ici un certain temps, autant mettre la main à la pâte comme ont dit.

Freya passait ses journées à s'entrainer ardemment au combat et à apprendre à manipuler ses nouvelles capacités, avec blase ou bien Gabry ou à lire des bouquins sur son devenir lorsqu'elle avait du temps à perdre. Le mythe du loup-garou tel qu'elle le connaissait était totalement remit en question, en même temps, elle trouvait cela tout à fait fascinant. Elle posait d'ailleurs beaucoup de questions à Gabry sur sa condition, qui mettait tout son cœur et sa sincérité dans les réponses. C'était d'ailleurs ce que préférait Freya chez elle, elle ne cherchait pas à lui vendre du rêve, non, elle assumait la réalité et lui transmettait comme elle le ressentait.

La belle brune découvrait l'envers du décor, elle était spectatrice de cette hiérarchie, de cette communauté, qui apprenait à vivre et à survire dans un monde parallèle au leur. Ils étaient les protecteurs des ombres, du moins c'était comme ça qu'elle le percevait lorsqu'elles les entendaient parler. Des bienfaiteurs maudits, qui choisirait — pour certain — de protéger autrui des avides de vengeance. Mais aux deltas de cette envie de faire le bien autour d'eux, le bien de la meute passait toujours avant toute chose.

En tout cas, durant ses deux semaines, Freya avait eu l'occasion de faire une remise en question sur l'intégralité de ses croyances et de sa vie. Faire une mise au point sur ce qu'elle ressentait. La perte de Charles était encore prenante dans son cœur, mais la douleur s'effaçait dès lors qu'elle croisait le regard de Kay dans les couloirs. D'ailleurs, il s'emballait à chaque fois qu'un sourire fendait le visage du jeune homme à son intention.

Freya se sentait irrévocablement de plus en plus attirer par cet homme dont elle ne connaissait presque rien. Transit de ses longs moments d'observation elle avait compris que Kay dissimulait quelques dont elle était la seule à ne pas connaître. Elle se demandait donc si ce n'était pas à cause de son secret qu'il pouvait se montrer aussi impénétrable. Était-ce lié au fait qu'il pouvait lui parler par la penser ? Kay était l'homme le plus inaccessible que Freya s'était donné de connaître, même blase et son côté coincé ne pouvait pas rivaliser. Il n'était pourtant pas un bad-boy, il n'en avait tout bonnement pas le comportement. Il était gentil, protecteur, voire tendre par moments. Mais quelque chose dans son regard le résignait dès qu'il s'accordait un moment avec elle. Quelque chose de frustrant, qui la poussait à en savoir plus à chaque fois.

Cela avait été d'autant plus le cas, lorsque Kay l'invité a passé la soirée en ville, loin de tout ce raffut et de cette animosité qui grimpait aux files des jours au manoir. S'était selon lui un prétexte de fêter son arrivée au manoir, puisque sa fête d'arrivée prévues par Gabry avait été reporté. Freya n'avait pas accepté que par bonté d'âme, mais parce qu'elle mourrait d'envie, intérieurement, de passer plus de temps avec lui.

Postée devant son miroir, Freya se toisait avec attention, elle ne voulait négliger aucun détail. Enfin faudrait-il encore qu'elles connaissent les véritables intentions de ce rendez-vous. Car après y avoir murent réfléchie, il n'avait rien mentionné à ce propos. Elle jetait un bref coup d'œil en direction de son armoire, qui celle-ci n'était remplis que par d'anciens vêtements à Gabry, celle-ci lui avait d'ailleurs promis qu'elles iraient faire un tour de shopping pour remplir sa garde-robe qui laissait vraiment à désirer.

« C'est le genre de mec qui va te rendre folle ma pauvre fille. » se dit-elle en souriant niaisement devant son miroir. Elle portait une combinaison toute blanche celle-ci avec un décolleté en V comme pratiquement tous les habits que lui avait passés Gabry, à quelques exceptions près. Sauf que celui-ci était plongeant, le haut de la combinaison était très sexy et marquait vraiment au niveau de la taille légèrement échancrée sur les côtés. Elle laissait ses mains glisser le long de ses hanches jusqu'à ses cuisses en penchant sa tête sur le côté. la couleur faisait ressortir le côté doré de sa peau, qu'elle avait faite bronzée tout l'été au soleil. Elle se trouvait pétillante et séduisante, comme elle ne l'avait jamais été auparavant. Elle se disait que sa nouvelle vie lui appartenait et qu'elle pouvait oser porter des vêtements tels que celui-ci. Elle attrapait un blazer floral, très coloré, qui changeait des vêtements sombres qu'elle avait l'habitude de porter. Glissait des talons sandales à ses pieds et s'apprêtait à sortir lorsque la porte de sa chambre s'ouvrait soudainement. Elle tomba nez à nez avec Gabry en haussant un sourcil avec un sourire malicieux au coin des lèvres.

— On est de toute beauté à ce que je vois ! siffla-t-elle en la regardant de haut en bas. Tu as un rencard .

— Quoi ? non... Tu crois que ça fait trop .

— Non, non tu es parfaite et je trouve d'ailleurs que cette combinaison te va mieux qu'à moi ! dit-elle en gloussant tout en approchant de Freya.

— J'ai peur d'en faire top habiller comme ça... dit-elle en ce regardant de nouveau dans le miroir.

— La petite Freya des beaux quartiers est morte aujourd'hui c'est une nouvelle Freya et tu peux t'habiller comme bon te semble ! Si quelqu'un ose dire je contraire, tu l'emmerdes puis tu as la capacité de faire plus mal qu'un gros dur, s'exclama-t-elle en terminant avec un petit clin d'œil.

— Tu as raison ! approuva Freya en riant à ce qu'elle venait de lui dire.

— Je venais te dire que mercredi je te consacre ma journée entière, nous irons t'acheter de beau vêtement pour compléter ton armoire ! dit-elle en se laissant tomber sur le rebord du lit parsemer de vêtement jeter en vrac.

— Avec plaisir, il me tarde d'y être, j'ai l'impression que cela fait une éternité que je n'ai pas fait de journée shopping entre filles ! avoua-t-elle en suivant la belle brune du regard avec un grand sourire.

— Alors verdict sur ton arrivée ici ? questionna Gabry avec un sourire en coin.

— Eh bien, plutôt bien. Disons que ses derniers jours sons assez mouvementés, bien que moins euphorique que la semaine précédente.

— Oui je sais, dit Gabry avec une légère grimât. Normalement ses deux semaines auraient dû t'être consacrées...

— Ne te blâme pas pour moi ! Dès que ceux-là ce sera tasser vous pourrez prendre le temps;

— Merci de ta compréhension, souffla Gabry avec un petit sourire.

« Cette fille a un cœur en or et un sourire d'ange » pensa Freya en lui rendant son petit sourire. Freya n'avait jamais eu de réels amis. À croire que toute sa vie elle avait vécu comme une véritable solitaire, elle ne s'était jamais vraiment senti à sa place, puis Freya était une fille très autonome, qui n'avait besoin de personne pour obtenir ce qu'elle voulait. Elle était loin de ce cliché de la petite fille en détresse isolée, ça non, Freya avait fort caractère et n'était pas du genre à se laisser faire. Mais aujourd'hui elle éprouvait un réel sentiment d'affection, le même qu'elle avait éprouvé envers Piper. Peut-être était-ce dû au fait qu'en vue des récents événements elle s'était attaché à ces personnes, qui lui était venus en aide ? « C'est fort probable » ce dit-elle.

— Je suis curieuse de savoir avec qui tu vas passer la soirée ! se demanda alors Gabry en posant son index sur sa lèvre inférieure en analysant Freya de haut en bas.

— Ce n'est pas un rendez-vous... Du moins, pas comme tu le penses, souffla Freya amusé

— Personnellement si j'étais cette personne en te voyant, je changerais directement mes intentions !

Freya éclata de rire en prenant un petit air faussement effaré. Elle repris doucement son souffle et viens s'assoir près de son amie et la regarde, son air était soudainement devenus abattu.

— Tu sais, s'il y a eu des nouvelles, si on a trouvé des traces de Charles ? avait-elle demandé.

Gabry et Blase avaient été mis au courant par Kay de son incident. Bien que cela ait dessus Blase, il n'en avait pas tenu rigueur à la belle brune qui savait pas se contrôler. d'ailleurs Gabry y était beaucoup pour cette décision, Freya ne savait pas comment, mais il semblerait qu'elle avait joué la carte affective avec lui avec un argument de taille, sur le fait que cela aurait pu lui arriver à elle aussi. Que pas tout le monde est un sang pur, comme Kay et Blase. Freya se souvenait d'avoir vu le visage de l'alpha s'adoucir et venir prendre Freya par la nuque avant de poser un baiser sur son front. Le geste avait été... Peut-être trop affectif sur le moment, mais Gabry lui avait par la suite expliqué que c'était en plus d'être une marque affective un moyen de se faire pardonner des deux parties.

— Non Blase à appeler certains des vielleurs près du périmètre où il aurait pu aller dans sa condition. Mais personne n'a eu le temps de développer des troupes pour une battue avec tous ce qu'il se passe, l'attaque de Springfield.

— Je vois...

— Je ne voudrais pas te miner ce soir, mais il y a très chances de chance que ton ami soit retrouvé vivant...

— Je sais, je m'en veux juste de ce qu'il lui est arrivé. C'était un homme bon est très gentil. Il m'a beaucoup aidé mine de rien...

Gabry resta silencieux, elle ne voulait pas enfoncer le couteau dans la plaie. Tendrement elle prit les mains de la jeune femme dans les siennes. Freya sourit à cette attention, bien qu'elle en ait gros sur le cœur. La culpabilité la rongeait, Charles était sa première victime. Elle se sentit mal de penser qu'il était mort à cause d'elle, malgré le fait que cette morsure n'était pas intentionnelle.

— Bon aller, chasse cette culpabilité et ses mauvaises ondes, qui font de l'ombre à ton karma Kay t'attendent ! s'exclama-t-elle en la secouant légèrement.

— Kay... Co... Comment tu sais ? souffla-t-elle surprise.

— Je ne suis pas aveugle Freya, surtout personne n'a jamais vu Kay porter de l'attention comme il te la porte ! dit-elle malicieusement.

— Je dois donc m'en sentir flatter... déduit-elle en haussant un sourire.

— Ne te refuse rien ! lui dit alors Gabry avec un petit clin d'œil.

La jeune femme prit un air faussement effarer, Gabry ferma la porte derrière elle en riant, laissant Freya seule face à son reflet dans le miroir. Elle se détailla une dernière fois avant d'élancer un rapide signe de tête, signe qu'elle approuvait sa tenue.

Elle sortit de sa chambre avant de rejoindre Kay, qui l'attendait dans le grand hall sagement, vêtus d'un t-shirt blanc et d'un pantalon bleu sombre, celui-ci avec un style un peu destroyed. Avec ceci il portait une veste de costume noir, les revers de la veste possédaient des imprimés métallisés. Freya songea au fait qu'il avait beaucoup de classe ainsi. Elle sentit son cœur manquer un tour lorsque ses yeux s'étaient déposés maladroitement sur elle. Il la détailla les yeux quelque peu bouche bée. Elle glissa une mèche de ses cheveux soigneusement coiffés pour l'occasion derrière son oreille. Il leva une main qu'il tendit en sa direction afin d'accentuer l'un de ses propos, mais rien de sortie de ses lèvres.

— Tu n'es pas mal non plus, dit-elle afin de briser le silence qui régnait.

— Merci... Allons-y, répondit-il en lui faisait un signe de tête.

Ils étaient sortie du manoir et se rendaient dans le garage. Un vaste emplacement un peu plus loin du manoir ou une multitude de véhicules était entreposé. De gros véhicules noirs aux vitres tintées à plusieurs, dormaient paisiblement. Il était évident que vue le nombre de résident ici, il fallait impérativement qu'il y ait de quoi transporter tout ce beau monde. Kay faisait rouler une moto jusqu'à elle. Il la faisait reporter sur son pied, enfilait son casque et l'enjamba avant de tendre celui u aille réservait à la belle brune. Celle-ci le regarda d'un air perplexe avant de se dire qu'il était temps d'arrêter de songer et de prendre le temps de vivre. Elle prit le casque qu'il lui tendait et le mit. Elle se glissa par la suite derrière lui en laissant ses mains glisser sur son torse musclé. La chaleur de son corps passait au travers de ses vêtements fins. Elle posa timidement son menton sur son épaule, tandis qu'il démarra la moto et faisait vibrer le moteur, qui s'était mis à résonner de toute sa puissance dans le hangar. Il était sortie en trombe du garage, laissant la moto s'envoyer à vive allure dans l'allée. 


AOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH La nouvelle lune est arrivé et nous découvrons ensemble se nouveau et premier chapitre de la deuxième partie qui commence enfin.  J'espère que celui-ci vous plaira et que vous serez nombreux à réagir. 


PS : N'hésitez pas à me signalez les fautes, je corrige tous les ressents chapitre Jeudi. Merci de votre lecture et soutient, de vos commentaires et votes <3 <3 

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