Chapitre 31 : La discussion.



Gabry senti le stress provenant de Freya, elle pinça ses lèvres un instant et posa la petite pochette qui lui servait de sac à main sur la petite table au centre du Hall. Elle bonifia la nouvelle d'un sourire. Il était toujours difficile de commencer une nouvelle vie, dans un nouvel endroit que l'on ne connaît pas. Gabry était passé par là. C'est donc pour cela qu'elle éprouvait autant de compassion pour les personnes en difficulté.

— Ça te dirait d'aller faire un tour dehors, que je te fasse visiter notre immense jardin .

— Euh, eh bien...

— Ne t'en fais pas Blaise à plein de chose à faire, suit moi...

— D'accord, concluait Freya en lui rendant un sourire.

Blase, qui souhaitait parler à Freya n'avait pas vraiment eu son mot à dire. Mais au final, il s'était dit qu'il était peut-être plus préférable que ce soit elle qui lui parle. Après tout Gabry avait bien plus de tact que lui et surtout elle semblait beaucoup moins l'intimider. Il avait fini par rejoindre son bureau ou quelques minutes plus tard, Kay l'y avait rejoint pour tenir compte de ce que Freya lui avait fait part sur la disparition de Charles. Pendant ce temps, la belle brune avait suivi Gabry à l'arrière du manoir.

Une symphonie de vert émerveilla les yeux de Freya. Près de l'un des murs de la bâtisse, il y était, tout du long planté des fleurs de toutes les couleurs, il y avait une variété très large. Une délicate odeur de pollen venait éveiller ses sens les plus profonds. Au milieu du jardin, un cercle de plantes rare structurait la beauté de ce Paradis végétal. Elle n'avait jamais vu d'endroit aussi beau et naturel que celui-ci. S'était tout aussi époustouflant que l'avant du manoir, il y avait tellement de choses à voir, de plante à découvrir et à admirer qu'elle ne sache plus ou donner de la tête. La pelouse allait à la rencontre de la lisière des arbres. Le manoir était comme entourer par les bois.

— C'est un endroit vraiment magnifique. souffla-t-elle en ne sachant pas quoi dire de plus à ce spectacle, qui s'animait au gré du vent sous ses yeux.

— La propriété fait plus de cent dix hectares ! expliqua Gabry de manière assez fière.

— Wouaw... C'est immense.

— Pas tellement nous sommes onze à courir dans ces bois, plus les quelques habitations qui se trouvent pour les plus solitaires d'entre-nous. Disons, que cet un espace raisonnable pour notre condition... Puis quelques fois, nous accueillons les autres membres de la meute, qui ne vivent pas ici, mais un pouvons partout dans l'Illinois.

— Oh, je crois en avoir croisé un à Métropolis... avoua-t-elle en fronçant les sourcils pour trouver son prénom, mais elle se remémora qu'ils n'avaient pas vraiment fait de présentation.

— Ah oui c'est Damien, ça fait tout juste un an qu'il a intégré la meute. C'est un veilleur.

— Un veilleur ? questionnait-elle prise par ce trop-plein d'information.

— Nous avons chacun des rôles au sein d'une meute et le rôle de veilleur consiste à guerre le contrôle des solitaires et des entrées sur les territoires. Mais ne t'en fait pas tout te sera expliqué en temps et en heure, expliqua Gabry avec un tendre sourire.

— Oui, car là je ne suis pas sur de tout comprendre, dit-elle dans un rire étranglé.

Gabry regardait Freya, elle était l'une des seules à savoir qu'elle était née d'une lune jaune. Le contraire en affolerait plus d'un ou ferait trop d'envieux. La politique de la maison, bien qu'ils soient tous très soudés était de respecter les secrets de chacun. Et celui-ci faisait partie de ceux qu'il n'y avait pas le choix de garder. En parler pourrait mettre la meute dans une situation délicate.

La jeune femme à la crinière sauvage, donnait un énième sourire, soucieuse de la nouvelle arrivante. Elle voulait lui montrer son attention, mais surtout qu'elle n'était pas seule dans cette épreuve. C'était important de le savoir.

— Où en es-tu ?

— Comment ça ? rétorqua Freya perplexe à la question qu'elle n'était pas sur de comprendre. D'ailleurs la première chose à laquelle elle pensait c'était à Kay. Freya trouvait cela idiot et secouait discrètement la tête pour chasser cette image de lui dans son esprit.

— Vis-à-vis de ton acceptation, détailla-t-elle en marchant lentement dans ce vaste jardin.

— J'ai encore un peu de mal à y croire... Disons que ce n'est pas tous les jours que l'on apprend que ce monde existe, la juste devant nos yeux.

— Je te l'accorde.

— Puis je ne suis pas tout à fait sûre de vouloir de tout ça... avoua Freya.

— Malheureusement, une fois mordu il n'y a pas de retour en arrière. Je sais que tout semble effrayé et incontrôlable et crois-moi je sais de quoi je parle, j'ai été comme toi. Mais une fois que tu l'acceptes tout devient plus facile.

— En quoi ?

— Tu n'as plus de perte de mémoire, tes sens font intégralement partie de toi, tu ne te sens plus impuissante face à leur allées et venues et surtout le loup et toi ne formerais plus qu'une seule et même entité.

— C'est très spirituel tout ça, fit remarquer la jeune femme avec un sourire en coin.

— C'est sur, mais c'est la phase la plus importante et la plus difficile de cette nouvelle vie, qui s'offre à toi.

— J'ai essayé de l'accepter, mais j'ai l'impression que c'est hors de portée... Je perds le contrôle à chaque fois.

— Non ça ne l'est pas, tu n'es juste pas encore prête. Ce n'est rien ça va venir... lui souffla-t-elle en posant affectueusement une main sur son épaule.

Freya hocha la tête avec la douloureuse impression que ses souffrances étaient loin d'être apaisé. Que toute cette histoire d'acceptation pour elle, allait être un véritable calvaire. « quand est-ce que je serais prête ? » se demanda-t-elle, son regard fuyant passait de gauche à droite, sans pouvoir s'arrêter sur la jeune louve qui tentait de lui faire comprendre leur vie ici. L'intrigue brulait ses lèvres, la curiosité gagner sur tout le reste.

— Et sinon, vous êtes onze de la même famille ? demanda-t-elle comme pour changer de sujet.

— Non ! Bien heureusement ! déclara Gabry en se mettant joyeusement à rire. Nous sommes comme une grande famille de cœur. Blase as eut le temps de te parler de notre hiérarchie .

— Oui, il en a eu l'occasion, apporta Freya accompagné d'un hochement de tête.

— Eh bien tu risques de voir les autres Bêta et Gamma les jours qui vont suivre, bon je dois t'avouer qu'en ce moment c'est un peut la folie et que tout le monde essaye d'être sur tous les fronts.

— Ah l'histoire des meurtres ?

— Blase t'as mis au courant .

— Non, j'ai entendu une conversation entre lui et Esteban si je me souviens bien...

— Tu serais donc une traqueuse ? disait-elle malicieusement en l'analysant avec un curieux sourire.

— Non je ne pense pas, j'ai toujours été très nul au Cluedo, avoua-t-elle en riant.

Gabry et Freya s'étaient finalement assise sur un banc et contemplaient silencieusement le jardin. Il était de toute beauté, comme l'intégralité du domaine. En ce lieu, toute chose semblait avoir son importance et chaque loup semblait s'en occuper avec cœur. Il y avait une harmonie palpable que l'on est loin d'imaginer lorsque l'on entend les récits fantastiques des fictions. Freya laissa son visage se dessiner d'un doux sourire, étrangement elle pensait à Charles. « J'aurais tellement aimé que tu puisses voir cela... » se disait-elle en fermant les yeux un court instant. Sa simple pensée lui comprimait le cœur, éprouvant toujours autant de culpabilité.

La voix cristalline de Gabry venait à briser le silence qu'elles s'étaient imposé.

— Tu sais, je ne veux pas faire celle qui force à quoi que ce soit, mais il serrait vraiment bien que tu imagines rester avec nous.

— Je vais y réfléchir... répondit Freya en souriant.

— Tu sais j'aimerais beaucoup que tu fasses partie de notre famille.

— Vraiment ? dit-elle étonner de sa remarque.

— C'est bête à dire, mais notre côté loup nous permet de savoir en qui nous pouvons avoir confiance et disons aussi que tu me rappelles tellement moi à mon arrivé ici, que je t'affectionne déjà Freya. Je serais vraiment triste si tu demandais à Blaise ou Kay de te ramener à Chicago.

Lorsque Gabry prononça alors le prénom de Kay, elle eut l'impression qu'elle fut déconnectée de toute réalité. Elle se souvenait alors qu'il était la juste avant qu'elle n'oublie encore une fois quelques heures de sa vie, lorsqu'il était venus la chercher. Elle se rappelait de son étreinte de ses bras autour d'elle. Sa façon de la déshabiller, avant que ses os ne ses brises. Elle ne se rappelait que de vague flash avant de ne perdre le total contrôle de son corps et son esprit.


Hello tous le monde, voici le dernier chapitre de la partie 1 !! J'espère que celui-ci vous plaira et qu'il vous laisse plein de suspens et d'hypothèse pour la suite ! 

Je suis désolé de poster aussi tard, mais j'ai trouvé un job d'été et donc finissant tard le soir j'ai essayer de faire au plus vite. Enfin, en espérant ne pas avoir laisser trop de fautes :s 

En tout cas n'hésitez vraiment pas à me les signaler le temps que je m'acclimate à mes nouvelles heures de travails, je remercie ceux ou celles qui m'ont corriger les précédents chapitres je les corrigerez la semaine prochaine dans mon week-end ! 
(Cette semaine je passe mon oral, souhaitez moi bonne chance !!)

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