Je me sers un verre de vodka dans la cuisine. Liv a une panoplie d'alcool cachés dans ses armoires. Elles nous les a sorti pour l'occasion. Je bois uniquement lorsque je suis avec mes copines, en soirée principalement. J'observe mes amis depuis l'encadrement de la porte. Ils rient, crient et se jette toute sorte de défis les plus farfelues. Le paquet de carte au milieu de la table indique deux catégories " Défis" et " Vérité", ils ont eux même crée leur jeu.

  Les observer me fait sourire. Je porte mon gobelet à mes lèvres et grimace au contact de l'alcool sur ma  langue. Je n'ai encore participé à aucun petit jeu. Épiant  Ash de mon côté, j'analyse, se côté bad boy, qui doit sûrement le plus m'attirer. Il a se petit quelque chose à la Danny Zucko. Je suis fan de ses années, des films à l'eau de rose. J'ai toujours secrètement rêver être cette Sandy de la fin du film Grease. Mes yeux se baladent, sur sa mâchoire carré, son sourire a tomber, ses tatouages qui recouvrent ses bras, ses cheveux court coiffe en bataille. Je me surprend à fantasmer sur ses lèvres qui articule mon nom. Je reviens à moi.

— Julia tu te joins à nous ?

Mon regard croise celui de Ryan qui se fend en un rictus. Je lis sur ses lèvres « voyeuse ». Et l'alcool y es peut être pour quelque chose mais j'éclate de rire. Il a un petit peu raison... Je viens m'installer sur la canapé entre Nash et Ryan. La main de Ash se posent sur ma cuisse et sans que je le veuille réellement, mon regard se pose sur celui de Ryan pour voir sa réaction. Il me sourit et je le lui rend. Il tapote le bout de mon nez, je ris et reporte mon attention a Ash en posant ma main sur la sienne. 

— Défi ou vérité, Hélène ? demande Ash.

— Défi! s'enthousiasme-t-elle. 

— Enlève ton haut pour les  deux prochains tours, propose Juke prêt à se rincer l'oeil. 

Elle ne réfléchit pas et enlève son t-shirt.

— Hélène ! lui reproché-je, choqué que mon amie puisse être aussi dévergonder. 

— Oh décoince toi ma belle, ce n'est qu'un jeu !

Je lance un regard noir a Juke. Suis-je si coincé du cul qu'ils le disent ? Je fini mon verre cul sec et repousse gentiment la main de Nash sur ma peau.

— Tina, défi ou vérité ? demande Scott.

— Je vais être sage ce soir et je prends vérité. 

Scott pioche la carte. 

— Avec quel doigt te...

Il émet une pause en haussant les sourcils. 

— Franchement les gars, qui à écrit ça ? rit Scott, on va oublié celle-ci, je vais t'en poser une moi-même. Que penses-tu du coup de foudre ? 

— Bouh ! Quelle nunuche ce Scott ! s'exclame Juke. 

Il a le droit a une floper de hument et se ramasse quelques coups de coussins. 

— Je crois que je vais gerber, exagère Nick. 

— Vos gueules, bande de tapettes ! Alors Tina ? reprend Scott. 

— Je pense que le coup de foudre ne se contrôle pas, il est inévitable, imprévisible. Le cœur choisi à la place de la raison. 

Ils se bouffent du regard et si on ne les interrompt pas de suite nous risquons d'assister à une scène de procréation !

— Bon à mon tour ! lâché-je confiante.

Je vais me décoincer ! Allez Julia, tu peux le faire ! Et en plus tu as un peu d'alcool dans le sang ça va t'aider ! 

Des pom-pom girls imaginaires m'encouragent dans ma tête. 

Julia, Julia, Julia...

— Défi ou vérité ? m'interroge Jordan.

Je dois repousser mes limites pour affronter un défi sinon on va encore me traiter de coincée. Et je veux pas de question indiscrète comme la précédente. 

— Défi.

Un sourire s'affiche sur chaque visage en face de moi. Pourquoi j'ai dit défi ? Je sens que je vais regretter. Jordan lis la carte et jette un œil à Ash, qui la lit a son tour. Ils la font tourner pour que chacun en prenne connaissance. Et mon impatience se fait ressentir. 

— Bon vous aller me le dire ou merde ! 

Scott sort un briquet de sa poche alors que Nick roule quelque chose entre ses doigts. J'observe et ne dis rien. Un silence plane. Je tente de rechercher de la sécurité dans le regard de mes copines, mais elles gloussent comme des groupies. 

Nick porte le pétard, crée par ses soins, entre ses lèvres et à l'aide du briquet l'allume sans mal, il recrache aussitôt la fumé vers mon visage. Je toussote et fais de l'air avec mes mains pour effacer ce nuage toxique. Il est malade ou quoi ! 

Je commence à comprend très vite que mon défi à un rapport avec cette merde.

— Fume le entier, m'incite Nick en me tendant le joint.

Mes yeux s'arrondissent comme deux ballons. Je n'ai jamais fumé de cannabis de ma vie ! Et la seule fois ou j'ai tiré une taf d'une cigarette j'ai crapoter ! 

— Ne te sens pas obligé,  Lia ! s'inquiète Tina.

Je sens le rouge me monter. Si je ne tire pas dessus, mon étiquette me collera au cul à vie ! Je regarde désormais Ash qui le tient entre ses doigts pour me le passer. 

— Entier? déglutis-je, paniqué.

Les six garçons hochent la tête.

— On peut t'aider, si tu veux ? 

Ash se positionne face à moi en pliant une jambe sur le canapé. Les mains de Ryan se pose sur mes épaules. 

— T'inquiète détend-toi. 

QUE JE ME DETENTE ? IL SE FOU DE MA GUEULE OU QUOI ? 

Ash hume une grosse taffe et retiens sa fumé dans sa bouche quelques secondes. Je reste spectatrice comme une grosse débile, tandis qu'avec assurance il m'attrape par la nuque. Il m'intime de me rapprocher en posant sa main en cercle sur sa bouche, je m'approche jusqu'à ce que mes lèvres le touche. Mon ventre se tord, et je ne peux trouver que ce moment sexy. 

—  Aspire, Julia, m'indique Ryan. 

J'aspire la fumé qu'il recrache dans ma bouche et aussitôt je toussote. Cela vaut un rire général. Ryan le prend a son tour et en prend une grosse bouffé. Ils le font tourner rapidement pour me laisser la fin. Toutes les paires de yeux sont rivés sur moi. Je porte le joint à ma bouche. J'ai l'impression que ma gorge est irrité, tellement il est fort dosé. La brume qui flotte autour de nous y a laisser son odeur de cannabis. Je tire, je tire jusqu'à m'en faire mal à la tête. Ils sont tous là à m'encourager; "TIRE, TIRE,TIRE!" . Je n'en peux plus, j'en ai des vertiges. J'arrive au mégot et mes amis m'applaudissent. 

— Ca c'est une dur à cuire ! me complimente Liv. 

Je ris sans aucune raison. Nous nous resservons à boire et plus le jeu continue plus je commence à avoir chaud. Je sens mon cerveau s'embuée et j'expire fortement. 

— Ca va ? me chuchote Ash dans l'oreille. 

— J'ai juste besoin d'air frais, gloussé-je. 

Je me lève du canapé difficilement. J'atteins le balcon après avoir cogné monsieur Porte-manteau. 

— Toutes mes excuses, monsieur, marmonné-je. 

Le vent fouette mon visage et que c'est bon ! Je respire enfin. Un contact contre ma peau que je commence à connaître trop bien, me fait hérisser mes poils. Ses doigts longe mon bras nus.

— Tu n'as pas trop froid ? demande Ash.

— Non, je suis une dur à cuir, tu n'as pas entendu ta pin-up ?

— Ma pin up ? 

— Tu devrais rejoindre les autres pour continuer la partie.

Je suis en train de sourire mais j'ignore à quoi je ressemble vraiment, je payerai cher pour voir ça ! Mes yeux me piquent et doivent sûrement commencé à être rouges. Mais peut importe, je me sens bien...pour l'instant... J'ai entendu dire que l'effet pouvait être inverse. 

— Je suis bien là avec toi.

J'éclate de rire devant sa face de faux dragueur. Oui faux ,j'ai bien dis faux, mesdames et messieurs!

— Aller retourne auprès de Liv, Monsieur le mystérieux qui fait partie d'un gang et qui affronte mon frère alors que...

Il me coupe en plein monologue.

— Tu es jalouse?

Ses lèvres s'étirent largement. Oh non, Ash ne me fait pas ce sourire-là ! 

— Pfff... Moi? Jalouse? Pff n'importe quoi !

Je lève les yeux au ciel et étouffe un rire nerveux. Ça se voit tant que ça ma jalousie?

— C'est juste que vous formez un beau couple tout les deux.

Mensonge !

— Liv est notre Muse.

— Ca veut dire quoi ? 

— Elle nous appartient, c'est un rituel dans chaque confrérie. Chaque gang doit avoir sa Muse, sa protéger. Nous la protégeons et nous lui offrons tous ce dont elle a besoin. Et depuis que tu m'a offert ceci. 

Il me montre mon foulard noué à son poignet. 

— Il se peut que tu fasse potentiellement partie de l'équation.

J'explose de rire. 

— Mais tu me la voler ! 

Il sourit en baissant la tête, un pas nous sépare et il rompt cet espace entre nous. Je m'accroche dos, à la balustrade du balcon. Ses mains se posent sur mes hanches et mon cœur pompe à toute vitesse à tel point que le Titanic aurait pu esquiver l'iceberg. Ses magnifique prunelles chocolatées fixe ma bouche avec insistance. Je ferme les yeux lentement, élargissant mon cou pour être plus proche que je ne le peux. Le désire nous consume, son souffle explose contre ma nuque, qu'il caresse sensuellement. Ses doigts se faufile sous ma jupe et je retiens un cri lorsque je ressens la froideur de ceux-ci. Ash joue avec l'élastique de ma culotte. Je me sens fébrile au contact de sa peau contre la mienne. Je chavire et Ash me retient fermement. Personne n'était monter par ici a part moi. Il me touche à peine et pourtant je sens déjà des battements entre mes cuisse. Ses baisers remonte jusqu'à mon oreille pour venir me chuchoter: 

— Ça y es tu es folle de moi, petite voleuse?

Ma poitrine se soulève frénétiquement, exposant ma poitrine dans mon petit top. 

— Pour ça, il faudrait que je te le prouve ? 

Nous partageons le même oxygène, nos lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètre l'une de l'autre. Je les entrouvre pour y laisser la place exacte pour les siennes. 

— Hé, vous ratez tout là! nous interrompt Scott en plein élan.

On s'écarte aussi vite l'un de l'autre. 

— On devrait rentrer, lui conseillé-je, un rictus se dessinant. 

Nous rentrons à l'intérieure et c'est le carnage total ! Les filles dansent sur les canapés et la table basse. Jordan et Nick nous font un strip-tease. La vue n'est pas du tout désagréable sois disant passant. Tina vient vers moi en titubant et ricanant comme une hyène. 

— Julia ! Copine de moi ! On va rester dormir ici, d'accord ? Tu es sage, hein. Je sais plus ou j'habite...bafouille-t-elle d'une voix très différente de celle d'habitude, Mais on s'en fou ! C'est la putain de fête ! 

OK elle est grave bourrée là. J'arrive à peine à la comprendre. 

Scott nous rejoins en dansant et d'un seul coup se met a genoux. Ayant peur qu'il soit tomber je fais un pas vers lui. 

— Tina, Oh ma belle Tina. 

— Mais qu'est-ce qu'il fou ? demandé-je a Ash. 

— Veux-tu m'épouser ? 

Celui ci sort une bague qu'il a confectionné avec du papier aluminium. Mon amie pousse un cri strident et ne tient plus en place. 

— Complètement ravagé ces deux là, lâche Nash. 

— OUIIIIIII ! 

Nous explosons de rire. 

— J'ai enfin une copine pour prendre ma relève ! s'exclame Liv. 

Liv éclate de rire jusqu'à ce que son téléphone l'interpelle et qu'elle reprennent son sérieux avant de répondre.

  Je prends également mon portable et préviens ma mère que je dors chez Tina cette nuit. Inutile de lui dire que je dors chez quelqu'un qu'elle ne connaît pas et qu'on est trop déchirer pour rentrer. 

— J'ai besoin d'un verre d'eau frais, bredouillé-je en entremêlant ma main dans mes cheveux.

J'ai soudain horriblement chaud. Je me dirige vers la cuisine et me sers à boire.

— Effet secondaire ou bien c'est cette demande en mariage qui te met dans cette état ? se moque Ash.

— Probablement, les deux.

Je suis prise de vertiges. Je me laisse glisser contre l'armoire sous l'évier posant mon dos contre. Je sens mon corps tangué sur le côté.

— Eh, Julia ça va ? se précipite Nash pour me retenir.

—  Je suis une coincée, Ash ?

Il sourit à ma question.

— Non, tu es une vraie rebelle.

— C'est mon deuxième prénom, pour ça., plaisanté-je.

De nouveaux vertiges me prennent. Je me sens vraiment pas bien. Il n'hésite pas rester auprès de moi. 

— Mmmh, c'est si bon être dans tes bras. 

— Si tu t'attends à une demande en mariage de ma part tu peux toujours rêver, blague-t-il. 

Je ris à nouveau. Je me sens un peu trop à l'aise, j'ai vraiment zéro filtre ! 

— Ash, est-ce que je vais mourir ?

— Pas aujourd'hui en tout cas, se marre-t-il, rappelle-moi à l'avenir de ne plus te donner de la fumette. 

Son corps convulsionne sous ma tête qui est posée sur son torse, il doit sûrement rire. J'ai d'affreuse nausées. J'espère que je ne vais pas lui vomir dessus. Il faut que je ferme les paupière quelques secondes pour faire disparaître ce mal être, sinon je vais dégobiller.