Chapitre 2

Mon coeur bat à la chamade. J'observe du coin de l'oeil, cet homme pleine d'allure. Je suis intimidé par ce groupe de garçons et je suis persuadé que mes copines vont m'obliger à faire quelque chose qui me mettra dans l'embarras.

— Tu dois lui piquer quelque chose qui lui appartient et nous l'apporter, me défi Cindy en me montrant le gars.

— Quoi ? Mais t'es folle !

Je n'oserais jamais faire ça ! Même lui parler je n'oserais pas ! Pourquoi je suis amie avec ces filles ?

— Allez Julia Vas-y ! C'est rien du tout après tu lui rends et on en parle plus, encourage Tina.

J'aurais préféré qu'elles me demandent de lui faire les yeux doux ou autre chose plutôt que de lui voler quelque chose.

Elles me pousse à y aller. J'ignore pourquoi je fais ça mais je les écoute.

— Je vous déteste vous savez ça ?!

Elles se mettent à rire. Je me lève, les jambes tremblante. Tina me pousse pour m'aider à aller plus vite. Je lui jette un regard noir.

— Non je peux pas faire ça !

Je me repose mon postérieur sur la banquette.

— Je veux pas de problème avec mon frère ! Imaginer il apprend que j'ai parler avec ce genre de gars !

— Vis ta vie Julia ! On s'en balance de Will. Et puis c'est pas comme si on les reverra ces gars !

Cindy a raison. Je ravale cette boule au creux de ma gorge. Je dois vivre pour moi. Profiter sans insouciance ! Je serais à l'université l'an prochain, Will ne pourra pas toujours veillez sur moi. Je me relève avec un peu plus d'assurance. Je m'arrête devant eux. Mille paires de yeux s'attarde sur moi. Ma jauge d'assurance en prend un coup. Elles m'ont demander la lune ! Qu'est ce que je peux bien leur voler ? Je ne suis pas ce genre de fille ! Une fois, j'ai volé un bonbon avec mon frère, je devrai peut-être en prendre de la graine, même si j'avais six ans...

L'un d'eux arque un sourcil, interrogateur.

— Tu as besoin de quelque chose , ma jolie ? demande un des garçons.

Je joue nerveusement, avec le bout de tissu accrocher à mon cou.

— Salut, arrive-je à dire en bougeant les doigts en éventail.

Franchement, j'ai vraiment dit "salut "? La honte ! Ils s'échangent un regards et se mettent à rire. Ils sont impressionnant. Plus âgé que moi, tatoué, mal coiffé. Ils portent tous une veste en cuir abordant des écussons. Ils font sûrement partit d'un groupe ou d'un gang. Je suis vraiment dans la merde mais je ne réfléchis pas trop. Entre ses doigts j'aperçois, son paquet de cigarettes. Bingo ! Je me jette dessus et prend la fuite. Pourquoi je me suis enfuis ? Il va me tuer !

— Viens ici ! hurle-t-il..

Je peux entendre mes amies mortes de rire. Je continue à courir alors que je suis dehors sur le parking. Je m'arrête entre deux voiture essoufflée. J'ignore ou je comptais m'enfuir car ici, il n'y a rien à part l'autoroute.

— Et toi là !

Sa voix puissante et masculine me picote la nuque. Je me retourne lentement. Le coeur au bord des lèvres. Prête à ce que me vie s'arrête ici devant ses yeux brun profond. Je ferme les yeux lorsque sa main attrape mon poignet avec violence.

— Oh mon dieu me frappe pas s'il te plait! Tiens ton paquet je ne voulais pas ! C'était juste un défi débile ! Profondément débile ! Ne me tue pas avec ton flingue s'il te plait ! Je suis sur que tu en a un cacher parce que tu a l'air ce genre de mec dangereux !

Putain mais qu'est-ce que je raconte ! Pourquoi je ne la ferme pas !

Contre toute attente, il se met à rire. Choqué, je m'arrête dans mon monologue.

— Je ne frappe pas les belles filles comme toi.

Je souffle de soulagement.

— En revanche petite voleuse...

Il m'attire contre lui.  Je recule instinctivement. J'entend battre mon coeur dans mes oreilles. Sa bouche entre-ouverte, il s'humecte les lèvres.

— Je .. Heu... Tiens !

Je lui plaque la boite contre son torse. Et de sa main libre il la dépose sur la mienne. Je suis emprisonner. Ses doigts tiennent toujours mon poignet. La chaleur de sa peau contre la mienne me rend toute chose. Est-il possible d'avoir autant de nonchalance ?

— Je peux savoir comment s'appelle la petite voleuse?

Ses iris encrés dans les miennes, il ne baisse a aucun moment le regard. Cette proximité est intense et déstabilisante. Nous ne bougeons pourtant pas toujours dans cette position si intime.

— Pourquoi je te le dirais? Les voleurs ne se dévoilent pas sinon on risquerait de les reconnaître, répond-je amusée.

Ses lèvres s'étirent. Il est vraiment mignon, ma parole. Mais moi je joue à quoi là ? Je voulais prendre des risques mais de là à me prendre pour une rebelle...

— Je crois que je t'aime bien toi.

Il me relâche récupérant son paquet, il s'écarte d'un pas. Toujours aussi sonné, moi je ne bouge pas d'un pouce. Il s'allume une cigarette avec décontraction. Il tire une taffe et recrache la fumé dans ma direction. Je me fais du vent pour évacuer ce nuage blanc devant mes yeux. Ce qui le fait sourire.

— Tu n'as aucune idée dans quoi tu viens de te fourrer, ma jolie voleuse.

Il se rapproche, alors que je recule jusqu'à heurter le capot d'une voiture derrière moi.

— J'espère qu'on se reverra.

Sur ces mots aussi proche de ma bouche, il me dénude le cou, me retirant mon foulard avec délicatesse. Suspendu à ses lèvres je me rends compte qu'il vient à son tour de me dépouiller.

— Et! C'est mon foulard !

— Et ce sont mes clopes que tu m'as volé. On est quitte.

Il me tourne le dos, et je reste là, interdite.

Je peux lire sur son blousons une inscription " Seis Blood".  Je ne mettais donc pas trompé...

Mystérieux brun au yeux chocolat, toi et moi, nous venons de sceller notre destin.

              Mes copines débarquent complètement hilare. Elles me sautent dessus hystériques.

— Raconte nous !

— T'es une taré !

— On a tiré le gros lot !

Je ne les écoute pas. Mes yeux sont rivés sur la porte d'entrée du Tower Bar ou Les Seis Blood viennent d'en sortir.

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