[Lesson 01] Vivement qu'on s'occupe de ton cas.
« Hé ! Vous avez vu la guerre des étoiles, hier soir ? » Et tous se mirent à prendre la parole en même temps, créant un brouhaha incompréhensible.
Je roulais des yeux, un petit sourire forma le coin de mes lèvres en observant chacun d'entre eux débattre sur des détails que d'autres personnes n'auraient jamais remarqués dans le film à moins d'en être informé. Je saisis mon désert qu'est une pomme et croqua en plein coeur de celle-ci. Les gars s'étaient élancés dans une conversation que je connaissais que trop bien. Une histoire que je connaissais sur le bout des doigts et où j'en collectionnais même à la maison chaque figurine, dont j'avais pris soin de bien les exposer sur les étagères.
Lewis, George et Ken étaient des fanatiques des débats en plus d'être des grands fanatiques de science-fiction. Ils n'ont jamais trop eu de mal à parler en public contrairement à moi. Ils savaient exploiter publiquement leur point faible et en faire un atout, utiliser un vocabulaire riche et captivante à la place des bégayement.
En même temps, je n'ai jamais eu l'ambition de devenir un homme politique...
Contrairement à eux.
Star Wars.
Mes pensées ne purent s'empêcher de vagabonder dans cette république galactique qui a été fondée pour amener la paix dans la galaxie. Tout au long de son existence, elle a été secouée par des sécessions et des guerres, notamment contre l'Empire Sith. Les chevaliers Jedi, gardiens de la paix et de la justice, avaient pris soin de réunir leur force afin d'éliminer les Sith. Ah, mais après des millénaires d'existence, la République montre d'innombrables failles et se trouve fragilisée. Selon une Prophétie Jedi, seul « l'élu » naîtra et rétablira un jour l'équilibre dans la Force.
Mais de qui je me moque ?
En général, les personnes de mon entourage n'en a strictement rien à faire de " ça ".
« ... Puisque je vous dis que j'ai réussi à acheter à prix d'or le sabre légendaire de Sith, bon sang ! » S'écria Lewis qui fit subitement submergé de questions par les autres. « Roh, Luke toi au moins tu me crois ? »
Et mes paupières s'entrouvrent tel deux grosses soucoupes en voyant tous les regards se plaquaient sur ma personne. Je fus littéralement sorti de mes pensées, m'étranglant presque avec le morceau de pomme dans un toux. Je pouvais instinctivement sentir le rose me colorait les joues à la vue de ses trois paires de yeux qui me mitrallèrent comme si j'étais un cyclope.
« Et.. Et bien, je... » Balbutiais-je en clignant des paupières.
« Bonté divine ! » S'exclama dans un murmure George. « Regardez qui vient de franchir la porte... »
« Alison Garner. » Crions-nous tous en choeur en roulant des yeux.
Alison Garner devait être le coup de coeur de George depuis l'âge de ces onze ans. Extravertie, sociable et sulfureusement belle, elle a été l'objet de plusieurs coeurs brisés dans la gente masculine, dont celui de George, où je me souviens lors de ces quatorze ans qu'il s'était enfin décidé à lui avouer tout son « amour » en lui offrant un panier de confiserie qui lui a lui-même fait. Je me souviens que les gars, sa mère et moi-même lui avons proposés notre aide.
Mais George avait catégoriquement refusé, déterminé à terminer chaque muffin, cookie et autres petits déserts tous aussi succulent les unes que les autres, qu'au final aucun d'entre nous a eu la chance d'y goûter car Alison avait jeté ses friandises en plein milieu de la rue, avant de placer le panier vide sur la tête du pauvre George et d'éclater de rire.
Oui, Alison était une véritable garce.
« George, cette fille t'a brisé le coeur ! » Lui rappela Lewis en lui lançant un coup de coude. « Il vaudrait peut-être mieux que tu... »
« Mon dieu, je n'arrive plus à... »
La respiration de George se mit à augmenter instantanément, lourdement. Son visage avait viré d'un rouge éclatant, nous faisant ainsi clairement comprendre qu'il manquait d'air.
Seigneur, George était littéralement en train de faire une crise d'asthme.
Instinctivement, il porta ses mains à sa poitrine, alors que les gars et moi, nous nous précipitons pour chercher dans son sac sa ventoline. Je réussis après avoir bataillé quelques fractions de secondes avec la fermeture de son sac à l'extirper, le tendant rapidement à mon ami, qui exerça une pression au sommet de l'appareil en inspirant un grand coup.
« Merci. » Me gratifia-t-il et la sonnerie qui annonçait le premier cours de l'après-midi venait tout juste de retentir.
« Je t'en prie. » Je me leva de mon siège, puis saisit mon plateau. « Bon j'y vais les gars, j'ai cours. »
« Oh, et par quoi commences-tu ? » M'interrogea Ken. Je racla ma gorge avant de finalement répondre.
« Sport.... »
« Urrgh ! Bonne chance ! » S'écrièrent-ils tous en choeur.
Car oui, de la chance j'en aurais grandement besoin.
Après avoir débarassé mon plateau, je sortis de la cafétéria et traversa la cour pour me diriger jusqu'au gymnase. Ce fut à peine avoir franchi le seuil des vestiaires des hommes, que je pouvais sentir une violente pression au niveau de mon épaule droit, qui eut le mérite de me propulser violemment contre les casiers et me faire tomber maladroitement sur mon postérieur. Un cri aiguë s'extirpa instantanément d'entre mes lèvres, créant un éclat de rire général.
« Oups, je ne t'avais pas vu ! »
Je reconnaîtrais cette voix entre mille...
Kyle Ginger.
Le typique footballeur machisme et tombeur de ces dames, soit absolument tous dans les muscles, mais rien dans le citron. Je pouvais entendre son rire envahir les vestiaires, ainsi que celle de ses confrères, me laissant donc conclure qu'il n'était pas si innocent que cela. Je mordais aussi fermement que je le pouvais l'intérieur de ma joue, retenant tant bien que mal mes larmes qui menaçaient de couler.
Pourtant, je n'ai pas toujours été sa tête de turc.
Kyle détestait au plus haut point qu'on le contredise, qu'on lui dise non. Et j'avais malheureusement eu le malheur de refuser de lui donner, un beau jour, ma disserte de littérature, bien décidé à ne plus me laisser faire par cet énergumène et une chose en a entraînée une autre et...
Me voilà, devenu son principal punching ball.
« Looser. » Cracha-t-il avant de disparaître derrière la porte, accompagné des restes des garçons.
Mes poings furent serrés au point à ce qu'on puisse percevoir mes jointures, ma mâchoire est contractée et de milliers et incalculables de jurons traversa mon esprit sans même que je puisse m'en rendre compte. Je finis par me redresser doucement sur mes deux jambes, passant rapidement ma tenue de sport, soit : un short et un t-shirt blanc avant de franchir la porte des vestiaires. Je n'ai jamais été « doué » en sport. Grand maladroit et « gauche» j'ai toujours était le dernier élève choisi lors d'un tournois de handball ou encore de basket. Alors prendre absolument tous mon temps pour me changer ne me dérangeais pas, bien au contraire.
Lorsque je franchis le seuil du gymnase, je pouvais déjà percevoir les étudiants s'échauffaient en trottinant tout autour de la salle. Quelques élèves, dont Kyle, se tenait chacun face à une corde. Leur bras furent élancés de haut en bas, tandis que d'une manière circulaire ils étirèrent leur cou. Mes paupières s'entrouvrent tel deux soucoupes en comprenant quel sport nous allons pratiquer prochainement...
Le monter à la corde.
Je poussa intérieurement un gémissement plaintif, priant que ceci n'était qu'un échauffement et non pas le « véritable » sport sur lequel nous allons travailler tout au long du trimestre.
« Tu es en retard, Hemmings ! » J'émis un sursaut de surprise au cri rauque de mon professeur. « Pas d'échauffement pour toi... » Cracha-t-il en griffonnant dieu ne sait quoi sur son bloc note. « Va te placer face à l'une des cordes, tu commence. »
« N-No... Non... » Balbutiai-je en agitant ma tête et ainsi que mes mains.
Mais une âme « charitable » me poussa face à l'une des cordes pour m'obliger à prendre les devant. Je n'ai d'ailleurs jamais su qui c'était. Je fini par extirper d'entre mes lèvres un petit soupir et me dirigea face à l'une des cordes - qui s'avère être près de Kyle - celui-ci me gratifia d'un sourire narquois, voir moqueur, en continuant d'élancer ces bras fermes et robustes du haut vers le bas. J'entrepris de l'imiter, puis leva mon visage en hauteur de sorte à pouvoir compter mentalement sur combien de mètre allais-je m'étaler sur le tapis de sécurité. Je déglutis face à l'ampleur que je devrais prochainement parcourir, car bien évidemment il a fallut aussi que j'ai le vertige.
Finalement, je tendis mes deux bras en l'air, puis effectua un bond, rattrapant la corde ferme dans la volée. J'essaya tant bien que mal d'attraper le bout de la corde à l'aide de mon pied, agitant mes jambes dans tous les sens de sorte à pouvoir la rattraper du bout de mon pied, mais en vain. J'entrepris donc par baisser la tête, mais comme une catastrophe n'arrivait jamais seule, je fis malencontreusement tomber mes lunettes sur le tapis.
Et merde !
N'y voyant absolument plus rien, je lâcha d'une main la corde tandis qu'à l'aide de la seconde, je chercha tant bien que mal un appuie, une personne qui aurait l'âme charitable d'aider un « aveugle » en détresse. Mais un pincement violent se fit à travers mon bras droit tendu, que je trouvais dorénavant endoloris à force d'être figé sur place. Je relâcha malgré moi la corde et tomba sur mon postérieur sur le tapis, provoquant l'éclat de rire général de mes camarades.
« C'est pas vrai ! » Grogna mon professeur sous sa barbe. « Comment peut-on être aussi.. » Il se tût en prenant une grande inspiration. « Clifford, tu es le suivant ! » Ordonna-t-il sèchement.
Puis, dans un ordre général il nous fit tous taire, nous prévenant qu'à la prochaine « plaisanterie » les heures de retenues n'allaient pas tarder à pleuvoir cette semaine. Je pouvais sentir au ton de sa voix de la colère et du mépris. Ce n'était pas la première fois que son cours faisait l'objet de tous les attractions. Quant à moi ? Je tapota mes doigts tout autour de mon être, à la recherche de mes lunettes de vue.
Mais quel ne fut pas ma surprise lorsqu'une personne auquel je ne m'y attendais absolument pas me les avaient doucement reposé au dessus de mon nez !
Je cligna à deux reprises les paupières, tombant nez à nez face à deux paires de yeux brunes. Michael Clifford. Il appartenait à ce même groupe fermé qu'Ashton. Ce même groupe inaccessible et envié de tous le sexe masculin. Il s'était agenouillé face à ma personne, ces coudes prenant appuis sur ces cuisses et un sourire narquois trônant le coin de ses lèvres. Ma lèvre supérieure se souleva, prêt à le remercier pour cette acte de gentillesse, mais Michael me devança en me gratifiant d'une légère tape contre mon épaule.
« Vivement qu'on s'occupe de ton cas. » M'annonça-t-il en se redressant sur ses jambes et de grimper à la corde comme s'il avait toujours fait ça toute sa vie.
Mais, sans vous mentir mes yeux ont été beaucoup plus captivés par la teinture violette de son cuir chevelu que ce qu'il venait de me dire.
Et je resta, là, dans cette même position, la bouche grande entrouverte. Lorsque Michael relâcha la pression de ses doigts qui avait atteint le sommet de la corde pour atterrir dans un bruit sourd sur le tapis de sécurité, je me mis à rouler avec précipitation sur le côté en poussant un petit cri perçant et plaqua instinctivement mes bras au dessus de ma tête. Quand je redressa timidement la tête, je pouvais percevoir les sourires moqueurs de mes camarades qui essayaient tant bien que mal de contenir leurs éclats de rires. Je rougis instantanément de honte.
Car entre nous....
Oui, à cet instant, je me sentais affreusement ridicule.
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" Don't stop doing what you're doing ! Every time you move to the beat. It gets harder for me and you know it, know it, know it... "
Oups ? Petit moment de relâche, sorry. Not my fault. Le nouveau titre des 5sos n'arrête pas de jouer dans ma tête encore et encore depuis qu'il est sorti en lyric soit depuis... Lundi.. Argh, trop de perfection en eux quoi !
Comme je vous ai prévenue dans la première leçon, le second est également " plat " rien ne se passe (encore) ...
Mais j'espère tout de même que vous ne vous êtes pas ennuyer et que le petit Luke vous fait toujours autant rire ;)
D'ailleurs, je vous invite même à me donner vos impressions dans la barre des commentaires et à cliquer sur la petite étoile à droite du site par la même occasion ♥
Et pour finir, je souhaite une bonne rentrée à la Zone A tout d'abord :) Tiens, en parlant de rentrée comment a été les votre la Zone B ? :p Le mien ? J'en pleure encore huhu. Puis, je vous remercie d'une puissance 978654678 pour vos votes, vos lectures et vos commentaires, vous êtes... En fait, mes sentiments sont indescriptibles à cet intant. Quoique vous êtes.. AMAZING ? GENIOULE ! -ouijairegarderrecemmentmeangirl- C'est bel et bien là le sentiment que je ressens *-*
Des bisous ♥
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