Bonus : Tamara Finnigan.
Bonsoir, bonsoir !
Comment allez-vous ?
Vous avez pensés une bonne semaine ?
Je voulais vous prévenir que ne pouvant pas gérer chaque semaine trois fictions à la fois, j'ai décidé de publier une semaine sur deux un chapitre d'un des deux fictions sur les 5SOS. La semaine dernière j'ai fais une MAJ de Michael's assistant, donc cette semaine c'est Seduction's lessons et ainsi de suite...
Bonne lecture ;)
______
Tamara Finnigan.
- à l'écoute – The Rumble Strips – Boys and girls in love
Face au miroir de ma salle de bain, j'essaie tant bien que mal de discipliner ma longue chevelure blonde vénitienne. C'est seulement après plusieurs minutes de lutte, que je parviens à les discipliner, décidant qu'aujourd'hui je m'attacherai les cheveux d'une queue de cheval haute.
*son de notification de l'application Kik*
Mon regard tombe automatiquement sur l'écran de mon téléphone qui se trouve près de levier. Je souris, quand je reconnais le pseudo kik de Luke. Maintenant que j'y pense, je jamais osé lui demander pourquoi il a préféré qu'on communique via cette application, au lieu d'échanger nos numéros. Mais ce système de communication me va, car après tout ? L'application Kik avait le même système d'échange de texte que les SMS, c'est donc comme si j'avais finalement eu son numéro.
De Luke :
Salut tu vas bien ? :)
Terminant d'attacher mes cheveux, je saisis mon téléphone. Je sens mon coeur palpiter, ainsi que des picotements vibraient le long de mes bras. J'ouvre son message dans l'application et lui répond.
Moi :
Ça va et toi ? :)
*Luke est en train de taper...*
En attendant sa réponse, je m'éloigne de quelques mètres de mon miroir et pivote de gauche à droite. Je vérifie qu'il n'y a aucune tâche sur mon uniforme et aucun pli, que mon fond de teint ne me donne pas un fini orange, que mon trait d'eye-liner n'a pas bavé, s'ensuit ensuite par mon rouge à lèvre. Je fixe mon reflet durant de longues secondes, contemplant ma chemise blanche boutonnée jusqu'au cou, qu'est rattaché par ma cravate rouge que je trouve un peu trop serré à mon goût. Je la desserre et dépoussière ma jupe noir, qui m'arrive légèrement au dessus des genoux.
Décidément, je n'arrive toujours pas à m'y faire.
Non, je n'arrive pas à me faire à cette nouvelle vie : à ce pays, à ces nouveaux horizons, à cette école exclusivement réservé aux filles, à cette uniforme, aux personnes qui y vit, mais surtout ? Au divorce de mes parents qui vient tout juste d'être prononcé...
De Luke :
Je vais bien maintenant :))
Dans un froncement de sourcil, je réponds.
Moi :
Parce que tu allais mal ?
*Luke est en train de taper...*
Je sors de la salle de bain et me dirige dans ma chambre pour récupérer mon sac à dos au pied de mon lit, ainsi que la veste vert sapin de mon uniforme. Me trouvant dorénavant sur la première marche de la cage d'escalier, je m'assois sur la dernière marche, enfile mes chaussettes noir en laine qui m'arrive jusqu'aux genoux, pour finir par enfiler mes chaussures qu'est de la même couleur.
De Luke :
Comment bien aller lorsque tu n'est pas à mes côtés ? ...
« Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il raconte ? » Je marmonne tout bas, en me dirigeant jusqu'à la cuisine. « Papa, j'y va... AH ! »
Booooom !
Juste au moment où je compte répondre à Luke, je lâche brusquement mon téléphone et pousse un cri perçant en entendant le son de la hache de mon père s'abattre sur un plancher un bois. Il se tourne rapidement en m'entendant hurler, le regard pris de panique. Je profite qu'il se soit positionné sur la gauche pour jeter un oeil sur ces activités : je remarque donc sur le plancher en bois, le corps d'une dinde séparé de sa tête.
Je grimace.
« Ah ! Mon cœur tu m'as fait peur ! J'ai cru qu'un cambrioleur est rentré ! »
Oh, t'en fais pas, papa !
Aucun voleur n'osera rentrer ici.
« Mais qu'est-ce que tu fais ? » Je le questionne, encore sous le choc.
« Je rattrape le dîner de Thanksgiving qu'on a manqué ensemble ! » Il se positionne de nouveau face à la dinde, pour lui mettre quelques coups de poignets de son instrument culinaire.
« T-tu sais.. » Je commence, hésitante.
« Tu vas voir ! Ce dîner va être mer-vei-lleux ! » Il articule minutieusement chaque syllabe entre chaque coup de hache.
Je devine par les traits haineux de son visage, qu'il doit probablement imaginer qu'il s'agit là de ma mère à la place de la dinde. Je soupire désespérément, ramassant mon cellulaire sur le carrelage.
« Papa ! » Je hurle pour attirer son attention, ce qu'il ne tarde pas à faire aussitôt. « Tu n'as pas besoin de te donner autant de ma... »
« Rien n'est trop beau pour ma fille chérie ! » Il rétorque, recommençant ces coups de haches.
Comment lutter avec une personne d'aussi têtu ?
Je secoue ma tête.
« Bonne journée, papa ! » Finis-je par lui crier, par contre, au vu de son degré de concentration, j'ignore s'il m'a entendu.
« À toi aussi, mon cœur ! »
Ah ?
Apparemment, oui.
Je reviens sur mes pas jusqu'à la porte d'entrée et enfile mon manteau, puis mon sac à dos. C'est en ouvrant la porte, le nez sur l'écran de mon téléphone, que je remarque que Luke m'a envoyée entre temps quatre nouveaux messages.
De Luke à 7h20 :
Ça te dit d'aller supporter un groupe qui sera bientôt mondialement connu ? ;) ;)
De Luke 7h25 :
Tara ?
De Luke à 7h32 :
???????
De Luke 7h40 :
T'es toujours là ?
Je fronce les sourcils.
Il est vraiment bizarre aujourd'hui.
Moi :
Oui, je suis là.
De Luke :
Alors, Tara ?
De Luke :
Partante pour voir la meilleure interprétation du meilleur groupe amateur d'Australie ?
De Luke :
Le groupe s'appelle les 5 second of summer ! Faut grave que tu les écoutes, ma jolie !
De Luke :
Un son d'eux te fera jouir !
Quoi ?
Mais qu'est-ce que... ?
*Luke est en train de taper...*
Je me tut en le voyant qu'il s'est de nouveau mit à taper. Je me dirige jusqu'à mon arrêt de bus, insérant mes écouteurs dans mon téléphone, puis les micros dans mes oreilles. Tapotant distraitement le coin de la coque, je suis partagée entre le fait d'ouvrir une application d'une station de radio que j'aime beaucoup et faire jouer tout simplement ma playlist.
De Luke :
Oublie tous que je viens de te dire.. Un de mes camarades de classe s'est amusé à faire sa promo dans ma liste de contact...
Oh ?
Ça explique tout maintenant.
8h10.
« On soutient le regard de notre partenaire et faisons en sorte de ne pas le briser durant la danse mesdemoiselles, merci ! » Nous rappellent notre professeure dans un claquement de main.
La valse de Noël,
Une coutume importante dans notre institut, apparemment.
Les élèves de notre école se réunissent avec les élèves de St Antoine, qu'est un établissement exclusivement réservé aux garçons, pour le bal de Noël. Ce bal réunis souvent les présidents des parents d'élèves et leurs amis, qui nous font grâce d'un don du montant qu'ils souhaitent. Ce dont a pour but de le redistribuer au plus démuni.
Et nous étions en quelque sorte un intermédiaire. C'est ce que j'ai compris, en tout cas. Le regard jusque-là fuyant, mal à l'aise, par la proximité de mon corps au sexe opposé. Je le lève timidement, rencontrant une paire d'orbes bruns. Ce dernier m'adresse un petit sourire, j'en fis de même et loupe involontairement un pas et l'écrase le pied.
« Puta... »
« Pardon, pardon ! » Je m'éloigne de quelques pas, portant ma main contre son épaule. « Tu vas bien, Peter ? »
« Ouais... » Il tire une grimace. « Même si ça fait - un peu - la vingtième fois que tu m'écrases le pi... » On le coupe dans son élan, en le gratifiant d'une gifle derrière la tête.
« Aie ! » Nos têtes pivotent en direction de notre professeure. « Hé ! Vous n'avez pas le droit de lever la main sur un élè... »
« Silence ! » Elle le fit immédiatement taire et le pointe du doigt. « Une femme ne fait jamais d'erreur, monsieur Ambrose. »
Cette fois, c'est toute la classe qui s'est arrêté de danser, pour se tourner vers notre direction. Je sens mon visage me brûler par la gêne et c'est ce que ressent également Peter, puisqu'il est carrément devenu rouge écarlate. Portant une main contre sa hanche, tandis que la seconde émet un geste en l'air, les filles de mon établissement scolaire se mit à répéter en chœur.
« Une femme est toujours grâce et pleines de ressources. »
Choquée, mes paupières ce sont ouvertes en deux grosses soucoupes.
Mais qu'est-ce que c'est que cette école ?
**
Deux semaines plus tard.
- à l'écoute – X Ambassadors – B.I.G
Je descends du bus, une fois arrivée jusqu'à l'arrêt que ma cousine m'a indiqué par message. Je lève la tête, vérifiant bien que le nom de l'arrêt est le même que celui qu'elle m'a envoyée par texto : oui, on était bien l'arrêt St George. Replaçant correctement une mèche derrière mon oreille, je m'avance jusqu'à l'entrée. Sans surprise, je constate qu'il y a déjà une queue de quinzaine personnes.
Je paie l'entrée de la fête foraine et me place devant l'entrée, là, où Ruby est censée m'attendre. Je jette un coup d'œil autour de moi : je ne la vois nulle part. J'esquisse un bref sourire, par pure politesse, lorsque je croise des individus - qui semblent avoir les alentours de mon âge - passer à mes côtés. Mon visage pivote en direction d'une voix féminine qui m'est familière, lorsque j'entends cette dernière m'appeler par mon surnom : Tara.
« Enfin, on va pouvoir se voir un peu cousine ! » S'exclame sur un ton enjoué ma cousine au nom, m'enlaçant.
« O-oui... » Dis-je à mon tour, pas très enthousiaste de mon côté, je me retire de son étreinte.
« Qu'est-ce qui t'arrive ? » S'enquit-elle, inquiète.
« Mon pays me manque. » Je marmonne dans une petite moue.
« Oh, oublie le Kansas ! On n'est pas bien en Australie, là ? Les garçons sont craquants et sont à pied en un claquement de doigts. Il y a moins de pollution, une possibilité de circuler librement en ville sans être étouffé par dix milles personnes ! Et puis le meilleur pour la fin ? Tu m'as moi ! » Elle me gratifie d'un clin d'oeil, suivi d'un petit coup d'épaule, je hausse mes épaules.
« Honnêtement ? Je m'en fiche que les garçons soient à mes pieds en un claquement de doigts. » Admis-je. « Qu'est-ce qu'il y a de si réjouissant là-dedans ? »
« Les manipuler, c'est réjouissant. » Je lui lance un regard interrogateur. « Les garçons sont arrogant, sadique, rancunier, manipulateur et vaniteux. Cependant, lorsque leur regard se pose sur le sexe opposé, ils deviennent aussitôt faible, docile, lâche et obéissant. » Elle hausse ses épaules. « Un peu comme des chiens qui attendent leur os, tu vois ? Et en tant que femme qui se respecte, tu ne crois pas qu'il faut qu'on arrête de les laisser nous marcher dessus ? »
« E-et b-bien... » Je bégaye. « Je sais que quelque part dans ce monde, il y en a un qui n'est pas et ne sera jamais comme ceux que tu décris. » Elle rit.
« Il y en a bien un, oui. » Rétorque-t-elle sur un ton rêveuse. « Mais malheureusement, je crains qu'il ne restera pas encore plus longtemps innocent. » Elle penche légèrement sa tête, soupirant. « La manipulation est un art qui demande du temps et de l'énergie. » Elle marque une pause. « Et ce que ces garçons sont en train de lui faire va probablement psychologiquement le détruire et le rendre éternellement parano... »
« Quoi ? » Je grimace, perdue. « Mais qu'est-ce que tu racontes, Ruby ? Est-ce que tout va bi... »
« Allez, viens ! » Elle me coupe et me saisit par l'avant-bras. « On va aller aux auto-tamponneuses ! »
Vu son état émotionnel actuel, je crois qu'il est préférable que je ne relance pas - pour le moment - le sujet.
Nous passons devant plusieurs stands, avant d'arriver à destination. Mes orbes vertes furent particulièrement attiré par celui de sucreries. Je fixe sans vraiment me rendre compte la machine à barbe à papa et laisse mon odorat guider mon corps jusqu'au stand. Cependant, Ruby est là pour m'empêcher de m'égarer. En effet, elle me tire brusquement le bras, me faisant aussitôt revenir à la réalité. Mes paupières s'entrouvrent en découvrant la fil d'attente des auto-tamponneuses.
Alors là, je ne m'attendais vraiment pas à ça.
« Et si on allait acheter des barbes à papa plutôt, hein ? » Je propose, en voyant la mine déçue de Ruby.
« Oui, c'est sans doute mieux... »
Je la gratifie d'un sourire réconfortant, décide de pousser dans un coin de mon esprit mon mal du pays. Reprenant confiance en moi, je noue correctement mon bras au sien et tourne les talons, pour la contraindre à arrêter de regarder le stand des auto-tamponneuses. Prise au dépourvue, je tombe nez à nez face à un individu que je connaissais parfaitement bien : Luke.
Oh non.
Sérieusement ?!
Mon regard est aussitôt captivé par ces cheveux blonds, parfaitement dressés et disciplinés en piquet au sommet de sa tête, pour que quelques secondes plus tard se plonger dans ses orbes océans. Son eau de cologne frappe mes narines, qu'est mêlé à l'odeur de barbe à papa, qu'il tient à sa main gauche, de caramel qui garni sa pomme d'amour dans la seconde, ainsi que de ces cacahuètes caramélisés qu'il maintient contre son torse. Dans un battement de cils, nous nous regardâmes dans le blanc des yeux durant de longues secondes.
Des secondes qui m'a presque semblé une éternité.
Je suis partagée par le choc et la surprise.
Et Luke semble être dans le même état que moi.
Je n'aie plus eu de nouvelles de lui.
Pas depuis son dernier message sur kik, où il m'a admit qu'un camarade de classe s'est fait passé pour lui, dans le but de promouvoir la promo de son groupe – qui je pense doit être amateur – puisque, honnêtement ? Je n'aie jamais entendue parlée des 5 seconds of summer. Inspirant profondément, puis expirant lentement, nos lèvres se séparent lentement, prêtent à émettre une syllabe. Sauf qu'au moment où je me sentais prête à le saluer, ces prunelles azurées se portent sur ma cousine.
Ils se figent, choqués, valsant de ma cousine à moi.
- à l'écoute – The Vamps - Golden
« Alors, Bad boy ? Ta perdu ta langue ? »
Bad boy ?
Mon attention est dirigé vers ma cousine, interrogatrice, qui porte désormais un sourire mi-amusé et mi-séductrice.
« Oh, Hemmo ! » Mes yeux suivent ceux du blond, curieuse de savoir à qui appartient cette voix grave : un homme au cheveux orange. « Ta vraiment envie de subir notre colère quand on a faim ou comment ça se passe ?! » Aussitôt sa menace lâchée, les éclats de rires de ces camarades l'accompagnent.
« T-tu... » Le blondinet reporte son attention sur nous, souriant brièvement. « Comme à ton habitude, tu es magnifique. » Je m'empourpre sans réellement connaître la raison, sentant une chaleur animer mes joues.
Qu'est-ce qu'il m'arrive... ?
Pourquoi me sentais-je à chaque fois perdue quand il est dans les environs ?
Luke passe à côté de nous, frôlant mon coude, où il me provoque un court frisson à travers mon échine. Lentement, je sens l'étreinte de ma cousine se desserrer du mien. Elle se positionne face à moi pour avoir un meilleur angle de vue. Elle joue distraitement avec la pointe de ces cheveux, qu'elle finit par rejeter en arrière.
« Alors ça ! » Elle rit légèrement. « Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il craque un jour. »
Ah.
Est-ce que je venais de manquer un épisode ?
___________
Va savoir pourquoi, j'avais envie de faire un petit chapitre basé sur le PDV de Tara... J'espère que ça vous a plu et que vous avez pu en savoir plus sur elle :D
Je vous fais pleins de bisous,
Passez un bon week-end !
Alexia.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top