29. Négociation difficile

Je regarde la jeune en face de moi.

Avina : "Connais pas."

Je me tape le front, puis sourit un peu.

Moi : "Et tu l'as crois ?"

Avina : "Même si elle mentait, ça ne m'étonnerais pas que ces deux pestes cherchent un plan pour me nuire. Elle a raison. Sauf que le jour où je vais riposter elle vont avoir mal."

Moi : "Ah bon ?"

Avina : "Oui. Elles ne me connaissent pas encore."

Elle sourit puis me salue pour s'éloigner.

PDV EXTERNE :

Alors que la journée touche à sa fin et que la jeune femme aux cheveux blancs sort du lycée pour retourner chez elle, elle est interpellée par son amie rousse.

Erza : "Où tu vas habiter ? Tes parents ne sont pas là."

Avina : "Tu penses que j'ai besoin de mes parents pour vivre ? Erza, je suis débrouillarde, j'ai 19 ans. Je sais très bien me gérer."

Erza : "Je ne dis pas l'inverse. Seulement ça va te faire bizarre, non ?"

Avina : "Non, j'ai l'habitude d'être seule Erza. Maintenant tu devrais y aller, ta mère t'attends. Et moi je vais louper mon bus."

La jeune femme salue son amie, et va vers l'arrêt de bus alors que le véhicule s'approche. Elle monte dedans et s'installe avant de mettre ses écouteurs et de la musique pour se couper du monde autour. Elle regarde la route doucement, tapant au rythme de la musique sur sa cuisse.

Un homme la regarde depuis la place où il est, détaillant sa peau laiteuse comme si il en connaissait déjà tous les recoins. Et pour dire, car les deux ont déjà été confrontés à être dans le même lit juste le temps d'une soirée trop alcoolisée. Il observe chaque parcelle. Son cou, ses lèvres, ses yeux, son corps entier, ses douces mains, et ses doigts qui pianotent sur le bord de la vitre. Il pourrait passer des heures à la regarder, à lui trouver des qualités et des envies. A tenter de desceller la moindre partie cachée. Durant cette soirée il avait aimé le plaisir qu'elle lui avait procurer. Cette sensation de domination qu'il avait pu ressentir pour la première fois.

Mais alors que le garçon fantasmait encore sur le coup d'un soir qu'il avait eu, Avina sort à l'arrêt suivant et marche en direction de chez elle, totalement inconnue aux pensées déplacées de l'homme qui l'avait observé durant un certain temps dans le bus. Elle monte l'allée de sa grande maison, passe le portail, et entre chez elle. C'était bien vide, dépourvu de toute âme depuis qu'elle et ses parents s'étaient envolés en direction de l'Angleterre.

Elle entre et pose ses bagages, regardant autour d'elle. Cette aura familière n'était plus présente. Malgré le fait qu'elle ai passé 18 ans de sa vie ici, elle à l'impression d'entrer dans un endroit nouveau, non familier, et surtout pas a elle. Pourtant elle se voit organiser des pools partys au moins trois fois par mois, danser avec ses amis, avoir des parties de jambes en l'air n'importe où dans la maison, rigoler avec ses parents, jouer du piano, et chanter sous la douche avec ses chiens qui la regardent.

Elle monte à l'étage et va poser ses valises dans sa chambre, qui lui semble tout de même plus familière que le reste, car toutes ses décorations, ses photos, ses souvenirs sont restés dans cette pièce. Elle se rend compte alors que cette pièce est personnelle, contrairement au reste de la maison qui a été vidé de toutes ses décorations, de ses photos et de ses cadres. SA chambre reste SA chambre.

Elle vide ses valises, range ses affaires, puis s'affaire dans le reste de la maison, commandant des décorations sur internet. Tout cela se fait également en musique, et elle est loin d'imaginer ce qui se trame dans son dos, et qui pourrait bien ruiner ses 19 années de vie. Qui pourrait bien la faire craquer. Et Mia pourrait enfin réussir son plan. Se réjouir des malheurs de sa rivale. De lui voler la vedette et de pouvoir s'accaparer Shoto. Car contrairement à la promesse qu'elle a faite à Momo, elle compte bien garder le bicolore pour elle, et éloigner toutes rivales à la façon d'une Yandere. Car pour elle, le coeur de Shoto va sonner comme sa victoire et son heure de gloire. Mia ne rêve que de ça. De pouvoir écraser celle qui l'a tant fait souffrir. De la primaire à la FAC. Depuis tout ce temps. Elle ne rêve que de ça. Et elle va pouvoir l'avoir. Seulement, il faut une négociation. Et elle pourra enfin apercevoir son rêve. Le voir naître et grandir dans ses mains.

~Le lendemain~

Mia venait d'arriver à la FAC, en avance, déterminée à voir une personne qu'elle avait déjà visitée la veille. Arrivée devant la salle de journalisme mise en place par l'établissement pour que l'équipe organisant le journal de l'Université puisse travailler tranquillement, elle toque et entre sans même attendre la permission. Elle y trouve une rouquine et celui qu'elle vient voir. 

Mia : "Minoru. Viens voir s'il te plait."

Le jeune homme s'avance, sans comprendre ce que lui veut la brune. 

Mineta : "Oui ?"

Mia : "Tu dois te taire sur ce que je t'ai demandé hier. Ne dis rien à personne."

Mineta : "Oh, j'étais en train d'écrire un article... "Yoshida vs Varis, une confrontation de taille". Ca allait faire la une !"

Mia : "Oublie l'idée, Minoru."

Mineta : "Mais tout est déjà rédiger, il ne manque que les photos."

Mia : "Quel est ton prix ?"

Les yeux du garçons s''illuminèrent, et il sourit malicieusement.

Mineta : "Je ne veux pas d'argent. La même chose que je t'avais demandé hier."

Mia : "Je te déteste. Tu veux que je fasse quoi ?"

Mineta : "Comme j'ai tiré mon coup hier, je pense qu'une pipe pourrait très bine nous mettre d'accord."

Mia : "Pardon ? Tu veux que MOI je te suce ? Mais t'es pas bien !"

Mineta : "Réfléchis Varis. C'est soit tu me soulages, soit je publie l'article et Yoshida va trouer une solution pour déjouer tes envies."

Elle râle puis le regarde.

Mia : "12h dans la salle où vous sortez vos photos. Si tu es en retard, tu peux dire adieu à ta pipe."

Mineta : "Et si tu pars tu peux sans l'avoir fait tu peux dire adieu à ta revanche."

Mia : "D'accord !! J'attendrais. Mais ne soit pas ne retard."

La brune s'en va de la salle, énervée, et le reporter retourne à son travail, un grand sourire aux lèvres.

Avina était en train de se balader dans les couloirs, comme à son habitude, quand son regard se pose sur un blond explosif au bord de la fenêtre, le regard dans le vide.

Elle s'approche doucement, et se pose devant lui, lui souriant doucement.

Avina : "Tu fais quoi tout seul ? Kirishima n'est pas avec toi ?"

Le sportif relève la tête d'un coup et rougit un peu en la voyant, face à lui.

Bakugo : "Hum... non. Il est avec Kaminari et Midoriya."

Avina : "Et pourquoi tu restes seul ici ?"

Bakugo : "Je veux être tranquille."

Avin : "Oh. Je vais te laisser dans ce cas."

Elle se relève et s'apprête à partir, quand elle sent qu'on lui saisit le poignet.

PDV BAKUGO :

Je la prends par le poignet et la tire un peu arrière.

Moi : "Non. Reste. S'il te plait."

Avina : "Mais tu as dis que tu voulais être tranquille."

Moi : "Mais je peux être tranquille avec toi ?"

Elle me regarde, puis s'approche un peu.

Avina : "Bah fais moi une place, alors. Je vais pas rester debout."

Je ris un peu et lui lâche le poignet pour le prendre sur mes genoux, et l'entourer doucement de mes bras, mettant ma tête dans son cou. Je souris doucement en sentant son parfum, me rendant compte qu'il n'a pas changé depuis la dernière fois qu'on a eu un rapprochement comme celui-ci, quand on était en couple. Elle ne dit rien et sourit un peu, venant caresser doucement mon bras avec ses longs ongles. Je la laisse faire et profite doucement.

Avina : "Tu trouves que je suis une pute ? Je n'ai pas pu te demander avant que je parte."

Moi : "Pourquoi tu en serais une ?"

Avina : "A cause des photos qu'ils y a eu sur les murs une semaine avant mon départ..."

(nda : voir chapitre 23)

Moi : "Non, je ne trouve pas. Ce que tu fais avec ton corps, seule toi peu juger si c'est bien ou pas. Je ne pourrais jamais le décider, et les autres aussi. Tu dois forcément avoir tes raisons."

Avina : "Tu trouves ?"

Moi : "Bien sûr. On a plus aucune relation, alors je ne vois pas pourquoi je devrais me permettre de juger tes actes. Et il en va de même pour les autres."

Je la regarde.

Moi : "Ce n'est pas par ce que tu as fais de choix dans le passé que ça va répercuter dans le passé. Ce genre de choix ne change rien à la personne que tu es. Tu as toujours le même coeur, les mêmes envies, la même personnalité. Et les gens jugent sans même savoir le fond de l'histoire. Ils ne regardent que la surface."

Elle sourit un peu en me regardant, et me remercie avant de s'adosser à la fenêtre. Nous regardons le vide pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'un prof passe dans le couloir et nous demande ce que nous faisons. La blanche répond que nous sommes en pause, et que nos cours sont suspendus cet après-midi. Je la regarde et affirme ses propos, ce qui fait partir le vieux qui nous apprend l'inutilité des maths.

Je la décale de mes jambes et lui demande de me suivre et de me faire confiance. Ce qu'elle fait à ma plus grande joie.

Je l'emmène à l'extérieur du bâtiment et la conduit devant le parking souterrain, où nous entrons pour aller jusqu'à ma moto. Je lui tends un casque que j'avais mis dans mon casier, et elle le met en souriant après avoir attaché ses cheveux en une queue de cheval basse. Elle monte ensuite sur la moto quand je l'ai allumée et que je suis monté, et je vois qu'elle a les bases. Je roule doucement pour sortir, et me dirige vers les grilles de l'Université. Mais nous croisons Todoroki et Aoki à la sortie...

Shoto : "Avina ? Depuis quand tu pars en moto avec Bakugo ?"

Logan : "Tu ne restes pas ?"

Avina : "Je vais juste faire un tour avec lui, pas de quoi être jaloux ou triste. Et je préfère profiter de Bakugo que m'ennuyer en perm'."

Shoto : "Mais on est là, nous."

Avina : "Je sais, mais je ne vois pas tellement ce que je pourrais faire avec vous. Désolée les gars."

J'avoue que sur le coup, je flex très fort. Mais aussi pour que Avina décide de passer du temps avec moi plutôt qu'avec l'un des deux fais gonfler mon égo, ce qui est plutôt logique.

Durant toute la balade, qui a durée 3heures, nous avons parlés des deux, de la FAC, de l'Angleterre, et elle a aussi beaucoup critiqué pas mal de monde. Après venant d'Avina c'est prévisible et je ne me pose pas de question.

PDV MIA :

Il est à présent midi, et je redoute ce qui m'attends avec Minoru. Ce petit pervers profite simplement du fait qu'il a des informations pour pouvoir prendre son pied et profiter. Je vais devant la salle de photographie, et attends qu'il se ramnèe. Je n'aurais jamais du lui en parler, et encore moins lui demander de l'aide. J'ai mal rélfléchi sur le coup. Mais je pensais qu'il pourrait m'aider car Yoshida l'intéressait. A croire que j'avais tord. L'heure fatidique arrive, et je vois sa petite coup violette se rapprochée. Et merde...

Mineta : "Prête poupée ? Tu vas être surprise de ce qui cache dans ce pantalon."

Moi : "J'ai tellement pas hâte."

Mais bordel qu'est-ce que je ferrais pas pour la détruire.

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