Chapitre 12: Piéger dans le passer.

Redescendant la tête, Gwendolyn marcha jusqu'à la maison de sa meilleure amie à deux pattés de maison de la sienne. Frappant à la porte une fois arrivée, Gwendolyn se frotta les épaules en raison de l'humidité de la nuit qui traversait son corps et attendit :

— Ah, Gwendolyn ! Tu en as mis du temps, j'ai cru que tu n'allais pas venir. Déclara Ha-Neul.

— Je suis désolé, Ha-Neul. Kylian ne m'a pas voulu me laisser partir. Dit-elle en rougissant.

— Oh je vois... Sourit Ha-Neul laissant entrer sa meilleure amie.

— Où est-il ? Demanda Gwendolyn.

— Là-bas, dans son futon. Dit Ha-Neul.

Guidant sa meilleure amie dans le salon, elles s'assirent sur le sol et Gwendolyn observa l'enfant. Elle soupira et regarda sa meilleure amie avant de sourire. Ha-Neul hocha la tête et Gwendolyn tendit ses deux mains vers le corps de l'enfant. Un halo de lumière se dégagea de ses mains et laissa guider ses mains sur le corps de l'enfant, elle ferma les yeux et se concentra.

Par la suite, une fois l'enfant guérit, Ha-Neul et Gwendolyn discutèrent devant la porte d'entrée :

— Tu sais, c'est difficile depuis qu'il est partit. Déclara Ha-Neul.

— Je le sais bien Ha-Neul, tu n'as pas à te justifier. Tu es forte et courageuse de t'occuper de Yang comme ça. Je ne sais pas si moi, j'en aurais été capable. Dit Gwendolyn.

— Merci, j'espère vraiment que cela marchera entre vous deux. Dit Ha-Neul.

— Merci, je l'espère aussi.

Gwendolyn sourit et s'en alla. La roussette marcha dans la nuit qui commençait peu à peu à s'évaporer pour laisser place aux premiers rayons du soleil. Gwendolyn soupira et arriva à la maison bien assez vite. Elle sourit en voyant Kylian toujours endormi.

Les jours passèrent et Gwendolyn murmurait quelques paroles d'une chanson qu'elle aimait beaucoup. Regardant de temps en temps son ventre, elle rougissait et souriait à vue d'œil. Ses cheveux roux avaient encore poussé et de petites boucles naissaient sur les pointes. Elle regarda son peigne que Kylian lui avait offert et sourit. Le peigne avait une décoration d'étoile de mer et de poissons représentant l'Océan avec en ses trois centres deux grosses pierres aqua, entouré de petites perles bleues, était incrusté dans les cercles du peigne. Il était magnifique. Elle l'incrusta dans sa natte et se regarda dans le miroir en souriant. En entendant la porte de chez elle s'ouvrir, Gwendolyn se leva et se tenant le ventre, accueilli Kylian qui venait de rentrer d'une mission :

—Comment va-t-elle ? Demanda Kylian, encerclant la jeune femme.

— Très bien. Répondit Gwendolyn.

Kylian sourit et embrassa la jeune rousse qui n'était autre que l'élu de son cœur qui lui faisait de lui un humain à part entière. Il ne voulait plus être l'ombre de lui-même, maintenant qu'il avait Gwendolyn et leur petite fille qui n'était autre que le fruit de leur amour.

Un soir, Kylian était au pied de la porte de sa maison et entendait les cris de sa femme. Il se triturait les doigts et se mordait jusqu'au sang les lèvres. Il avait peur, peur de ne plus revoir sa femme et son enfant. Il arracha quelques mèches de ses cheveux et sursauta en entendant la porte s'ouvrir sur une sage-femme. Il scruta l'intérieur de son regard perçant et soupira de soulagement en voyant Gwendolyn respirer difficilement dans son lit, juste couverte de draps blancs :

— Comment vont-elles ? Demanda-t-il.

— Très bien. Déclara-t-elle.

Kylian ferma les yeux et sourit. Il entra dans la maison et de sa fenêtre, il vit les rayons lunaires éclairés sa femme et sa fille. Il sentit son cœur battre des ailes et une chaleur immense monta dans son corps. Kylian s'assit sur le tabouret et senti le regard de Gwendolyn, il se pencha afin de l'embrasser ; et en profita pour regarder sa fille qui arracha un cri de joie en voyant son père, la petite fille écartant les bras et les agitèrent devant les yeux noir corbeau de Kylian qui se mit à rire :

— Tu vois, elle est toute contente de voir son père. Déclara Gwendolyn.

— C'est notre petite princesse. Dit Kylian.

Il senti le rouge venir sur ses joues en voyant du coin de l'œil le regard amoureux et chaleureux de sa femme sur lui :

— Je t'aime, Kylian. Déclara Gwendolyn.

Kylian tourna son regard vers sa femme et l'embrassa chastement :

— Je t'aime aussi, Gwendolyn. Déclara Kylian.

Ils se sourirent et rirent en entendant les cries de jalousie de la petite fille. Seulement, les jours heureux se tarirent et Kylian arpenta les rues du village Cheonin. Il cria le nom de sa femme qui n'était pas revenu de sa sortie en forêt qu'elle aimait passer du temps avec leur petite princesse et la pluie diluvienne arriva :

— GWENDOLYN !! GWENDOLYN !! Hurla-t-il.

Lorsqu'il fut bien sombre et que le jeune homme s'arrêta devant un trou béant au centre du village, Kylian écarquilla les yeux. Il tomba à genoux et sentit ses épaules trembler alors qu'un cri déchira la nuit pendant qu'un éclair retentit dans le ciel bleuté.

Kylian sursauta et se retrouva dans sa maison. Il regarda de nouveau le cadre dans lequel était représenter Gwendolyn et leur petite princesse souriantes comme jamais. Plissant les yeux et tremblotant, Kylian déposa face caché le cadre photo tandis qu'il dégagea ses larmes de son œil droit. Des mauvais souvenirs, rien que des mauvais souvenirs... Il souffla et se rassit dans son fauteuil afin se replonger dans un livre de sorcellerie qu'il lisait depuis quelques jours pendant qu'une plaie anciennement fermée s'était rouvert au niveau de son cœur. 

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