Chapitre 10 : Trahison.
Adrien et la jeune femme se regardèrent. Adrien n'en revenait toujours pas qu'ils étaient tombés sur une maison auquel la famille avait des liens de parenté avec la jeune Anastasia. Le jeune homme ébouriffa ses cheveux et regarda l'extérieur. Il faisait nuit et la pluie avait salie les vitraux ne laissant pas apercevoir énormément l'extérieur, la hauteur des arbres de la forêt. Il entendit le plancher craquer et regarda la femme s'éloigner de lui :
— Devrions-nous rejoindre les autres, jeune homme ? Serait-il plus probable que vous nous expliquiez comment vous en êtes arrivées là. Dit-elle.
— Oui, vous aviez raison madame.
L'adulte sourit et Adrien suivi la jeune femme. Ils sortirent de la chambre tamisée et ils descendirent les marches de l'escalier qui grinçaient sous leur pas. Adrien avait froid et avait hâte de prendre une douche bien chaude afin de reprendre des forces. En bas, il vit ses amis qui l'attendait et ils sourirent en voyant Adrien revenir :
— Comment va Anastasia ? Demanda Valérian.
— Bien, elle se repose. Répond Adrien.
— Je vois, merci beaucoup.
— De rien, c'est fait pour ça les amis. Dit Adrien.
Ils se sourirent et Valérian sentait une boule de chaleur augmenter dans son cœur. Il était heureux d'avoir un ami comme Adrien. Certes, ils pouvaient ne pas s'entendre et être en désaccord, mais peu importe le moment ou l'action, Adrien était toujours derrière lui afin de le protéger et il passait outre leurs disputes d'auparavant. Par la suite, ils se réconcilièrent souvent en accolade et en jeux de table :
— Bon, ce n'est pas tout, mais mon mari doit avoir fini le repas du soir, souhaiteriez-vous dîner avec nous ? Demanda la jeune femme.
— Oh, on ne voudrait pas vous déranger. Répond Fabian.
— Jeune homme, vous êtes chez moi, vous nous aviez assez déranger comme ça. Acceptez et soyez la bienvenue. Faites comme chez vous. Déclara la femme.
Fabian rougit de malaise et s'excusa pour la situation. La jeune femme sourit et guida les jeunes hommes à la cuisine où se trouvait son mari :
— Chéri, nous avons de la visite. Déclara-t-elle.
— Oh, cela fait longtemps qu'on en n'a pas eu ! S'exclama son mari, content.
— Oui et ils nous ont ramenés notre petite nièce. Dit-elle.
— Anastasia ? Pourtant, je ne la vois pas. Aurait-elle rapetissi au lavage ? Demanda l'homme en rigolant.
— Non, elle est bien ici, mais elle se repose à l'étage dans sa chambre. Dit sa femme.
Le mari sourit et hocha la tête. Il compta les jeunes hommes et rajouta cinq assiettes sur la table. Damien avait observé l'échange et senti son estomac se torde par le malaise qui s'imposait en lui. Il avait été surpris lorsqu'il avait entendu par cette conversation, qu'Anastasia était de leur famille et il regarda les réactions de ses amis, sauf Adrien il était tout comme lui : estomaquée, mais heureux de connaître un peu plus la famille de leur amie.
La jeune femme mesurait environ 1 m 60, plus petite que son mari, elle avait des yeux marrons, une peau pâle et un visage fin. Un corps bien développé comme Anastasia, ce qui semblait de famille et portait une robe ancienne, c'est-à-dire une robe noire des années 1860, c'était une robe avec des étages superposées où les pans de la robe étaient en dentelle ce qui laissaient la robe avoir du volume et traînait au sol. Le vêtement de l'époque victorienne semblait serrer la taille de la jeune blonde et le haut était fermé par un ruban qui faisait un dédale en forme de « x » et elle avait des manches longues qui s'arrêtèrent à la jonction des doigts et de la main.
Son mari quant à lui, avait un costume noir et blanc : veste noir, chemise blanche, pantalon taillée de couleur noire. Il avait les cheveux courts de couleur châtains, des yeux bleus et un visage sérieux. Il avait la peau mate, était un homme musclé qui semblait mesuré 1 m 70.
Ils semblaient tous deux dans la trentaine et dans la quarantaine d'année. Sous les indications de la jeune femme, les jeunes s'installèrent à table et Valérian les remercia grandement pour leur hospitalité :
—Oh, mais ce n'est rien ne vous en faites pas. En plus, c'est rare qu'Anastasia nous apporte ses amis. Elle nous amène qu'Astride bien que cette dernière soit une gentille fille. Déclara la tante.
Valérian hocha la tête, comprenant très bien et attendant le signe, les jeunes se regardèrent, se questionnant mentalement entre eux. Puis, la femme leur pria de commencer à manger, ce qu'ils font. C'est dans un moment silencieux, qu'on peut entendre les ustensiles s'entrechoquer dans les assiettes et les respirations des jeunes hommes s'adoucir. Seulement, ce silence se brisa lorsque Shawn arrêta de manger et demanda :
— Excusez-moi, je ne veux pas paraître indiscret, mais comment vous vous appelez ?
— Oh, que suis-je bête, je n'ai pas fait les présentations. Dit la jeune femme blonde.
— Ce n'est pas grave chérie, laisse-moi le faire. Dit l'oncle d'Anastasia.
La jeune femme hocha la tête et souri aux jeunes hommes pendant que son mari faisait les présentations :
— Je m'appelle Lee Cael, quant à ma femme, elle s'appelle Lee Jasmyn.
— Mon mari et moi nous avons habités en Corée depuis notre plus jeune âge, c'est pour cela que nous n'avons pas quittés le pays comme ma sœur Elizabeth et son mari pour vivre en France à Montpellier. Puis, par la suite, ils ont adopté la petite Anastasia qui est arrivé dans leur orphelinat et m'a demandé d'être sa tante ce que j'ai accepté. Déclara Jasmyn, la tante d'Anastasia.
— Je comprends, merci. Dit Shawn.
Ils se sourirent et reprirent le dîner dans un silence plus léger qu'au début du repas. Pour ainsi dire, que les jeunes hommes ayant terminée de manger allèrent aider Cael à débarrasser la table tandis que Jasmyn les prièrent d'aller se doucher. C'est en riant qu'ils quittèrent la cuisine et qu'ils allèrent tous se régaler sous une douche chaude bien mérité après toute cette mésaventure. Les jeunes sorciers se retrouvèrent, par la suite, à dormir dans le salon sur des couvertures déposés sur le parquet, certains, se retrouvèrent à dormir dans les canapés et dans les fauteuils du salon, puisque la chambre libre en haut dans le côté gauche a été interdite aux garçons et que la chambre de droite était occupée par Anastasia ; et que le jeune couple dormait à l'étage dans le couloir de droite à côté du hall et entre la cuisine. On ne pouvait qu'entendre des soupirs de bien-être et des respirations lentes retentirent dans la maisonnée.
****
Des bruits de pas se faisait entendre dans le couloir et dans la noirceur. Le froid traversa le corps du jeune homme qui se promenait dans ce couloir en ébouriffant ses cheveux châtains. Bastian déboucha sur un couloir et vit une porte ancienne avec des ornements des Dieux Grecs.
Il tendit sa main gauche et attendit patiemment avant qu'un bruit sourd fît tomber de la poussière du plafond dur lui jusqu'au sol tandis que la porte s'ouvrit dans un grincement sonore. Bastian sourit et entra dans la salle pendant que la porte se referma à son passage. Le jeune sorcier put alors voir les quatre points cardinaux alignés au Nord, au Sud, à l'Est et à l'Ouest se retourner vers lui. Au centre, une bulle cristalline enraciné était placée au centre. À ses pieds, était allongé Logan le grand-frère d'Anastasia encore évanoui par les évènements qui l'avaient imbibé. Bastian regarda plus en détail la pièce froide, des flambeaux accrochés dans les murs faisaient offices de lumière qui éclairait l'ensemble de la pièce souterraine, des colonnes doriques étaient placées derrière chaque chef de tribu et des sphinx étaient entre eux : des gardiens. Bastian soupira et ferma les yeux. Il les rouvrit, s'avança vers le milieu, se mis devant le chef du Nord et mit un genoux à terre laissant l'autre à la hauteur de son menton puisqu'il avait baissé la tête ; il mit sa main droite à côté de sa jambe posé au sol, ferma les yeux et l'autre il la mit sur la cuisse gauche :
— Chers amis, nous accueillons un nouveau collègue. Déclara Braeden, l'homme du Nord.
— Que les ténèbres soient avec moi, que la force m'apporte le désir de volonté et que l'incontournable soit contournable. Chantonna les trois autres points cardinaux en chœurs.
Bastian releva la tête et rouvrit les yeux, un sourire ornait son visage. Il se releva et mit sa main gauche sur sa poitrine :
— Merci de m'accueillir parmi-vous. Que mon corps et mon âme soit convié à vous.
« — Je n'ai plus rien à perdre de toute façon. » Pensa Bastian tandis qu'il pouvait voir le sourire fier de Braeden se poser sur sa personne.
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