Chapitre 02 : Douce chaleur.


Christophe arrêta le moteur de la voiture après l'avoir garée dans leur garage, Elizabeth et Anastasia sortit de la voiture, Christophe à leur suite. Anastasia put ainsi, revoir sa vieille maison et sourit en voyant la bâtisse de son enfance. C'était une petite maison de campagne, la pierre était rouge avec des pierres rondes d'asphalte mélanger, des racines décoratives ornaient les murs de la maison afin de la rendre plus authentique et plus vieille qu'elle ne l'était. Les murs de pierre étaient recouverts de fenêtre et le toit était en ardoise avec une cheminé sur le pignon, des lucarnes ornaient le toit. Elle paraissait petite, mais dans le souvenir de la jeune fille, l'intérieure de la maison était majestueux et plus lumineux que l'extérieur, le dicton : les apparences sont souvent trompeuses est parfaitement dédié à cette maison de campagne.

Le froid accabla la jeune rousse et elle entra dans la maison à la suite de ses parents. Une chaleur inoubliable traversa le corps de la jeune fille, les frissons qui parcourraient auparavant son corps s'arrêtaient et sa couleur de peau reprenait des couleurs. Elle ses ballerines et son manteau d'automne qu'elle avait optée pour cette visite laissant voir sa belle robe verte. Anastasia marcha vers la cuisine et le salon adjacent. C'était pareil qu'avant, rien n'avait changé. La cuisine était toujours dans les tons orangés, lumineux, petite et le salon était toujours aussi sombre, dans les tons verts et orné de grande bibliothèques. Les escaliers menant au deuxième étage étaient toujours à sa droite, à gauche un couloir menait à la salle de bain, aux pièces de rangement et à la chambre des maîtres. Anastasia, après un accord de ses parents, monta les escaliers grincheux de la maison et les monta quatre-par-quatre. Anastasia arriva bientôt en haut et put voir trois portes menant à trois pièces différentes : sa chambre à gauche, à droite celle de Logan et au milieu la deuxième salle de bain.

Elle sourit et marchant sur le parquet, Anastasia se dirigea vers la chambre de Logan. Elle colla son oreille droite à la porte et essayât d'entendre du bruit dans la chambre, en vain, la jeune rousse n'obtient aucun son et elle décida de frapper. Anastasia toqua au moins trois fois, mais aucune réponse retentit. La rousse soupira et l'étudiante alla à sa chambre d'un pas lent. Elle avait au moins espéré voir son frère ce soir et le remercier pour tout puisque c'était grâce à lui qu'elle avait pu rencontrer Valérian et vivre cette aventure fantastique bien qu'à chaque fois elle avait eu peur.

Anastasia sourit en voyant que la poussière n'était pas au rendez-vous. Ses parents adoptifs avaient toujours souhaité son retour et avait espérée à chaque fois que le ménage, même dans une pièce vide et inutilisée était toujours le bienvenu puisqu'elle peut être utile à tout moment. Sa chambre d'enfant était bien la preuve de ces propos. Anastasia put voir son petit bureau près de son miroir de chambre installé contre le mur droit, à gauche son lit baldaquin ornait le mur, en face une fenêtre à moitié usée menait la vue sur le jardin, près de sa porte en face de son bureau ornait une commande où elle rangeait ses vêtements d'enfant. Anastasia s'allongea dans son lit baldaquin, qui par miracle, était encore à sa taille et elle sourit. La jeune rousse mit ses mains derrière sa tête après s'être glisser sous les couvertures qui la réchauffa rapidement. La demoiselle regarda son plafond et souffla.

Que pouvait-elle faire maintenant ? Devait-elle dire ce qu'elle avait vécu en Corée à Logan ? Devait-elle retourner en Corée afin de revoir Valérian qui lui manquait horriblement ? Depuis son retour en France, après 6 mois passés en Corée du Sud à vivre des sensations fortes et incroyables qu'elle ne pensait pas vivre, son cœur lui faisait mal. Ses pensées étaient tournées vers un seul et unique homme : Valérian. Elle n'avait que ce mot à la bouche et à l'esprit. Dès qu'elle pensait à lui, elle pouvait sentir son cœur se réchauffer, battre rapidement lui manquant à plusieurs reprises de respirer et se sentait rougir en repensant à leurs deux premiers baisers. Elle sentait des papillons tournoyer dans son estomac et sa peau devenait de plus en plus chaude. Par la suite, elle se refroidissait en se rappelant des mauvais souvenirs en lien avec la femme de ses rêves qui lui ressemblait, l'ange noir et de Kylian, un des 7 péchés capitaux refaisaient surface. Où étaient-ils tous passé ? Lorsqu'elle s'était réveillée, l'endroit de la clarière était revenu comme auparavant, c'est-à-dire, les éboulements d'arbres et de boue que Shawn avait pu soulever de la Terre était retourné à leur place, des fleurs avaient fait leur apparition et la terre était moins boueuse. L'air était plus respirable et les rayons du soleil éclairait toute la lande. La grotte où ils s'étaient réfugiés avaient disparut et laissait place à une énorme falaise. Ses égratignures, son sang séché avait disparut et les jeunes sorciers à ses côtés n'avaient plus aucune blessure aussi, comme si rien ne s'était passé. Qu'avait-il bien pu se passer ? Elle ne s'en souvenait pas, si elle essayait tant bien que mal de s'en souvenir, un mal de tête lui prenait le crâne. Au bout d'un moment, elle avait réveillé les 5 jeunes hommes et ils se questionnaient. Shawn était ailleurs à ce moment-là et n'écoutait pas leur conversation. Puis, le sujet auquel tout le monde se posait était : Où était passé Bastian ? Était-il parti avec l'ange noir et les 7 péchés capitaux ?

Anastasia soupira en repensant à tous ça et lorsqu'elle avait retrouvée Astride, tout aussi inquiète de ne pas la voir ces derniers jours et de n'avoir pas pu croiser aucun des jeunes garçons les plus populaires du campus. Anastasia s'était pardonnée en racontant un mensonge et bien sûr, Astride la crue à moitié se demandant comment elle a fait pour rentrée à la faculté avec les hommes populaires avec un air sérieux scotché au visage. Anastasia soupira de nouveau et finit par s'endormir avec le visage de Valérian en tête. Allait-elle le revoir un jour ? Elle n'avait eu le temps de lui demander son numéro de téléphone puisqu'elle avait évité à tout prix les garçons durant les derniers mois de son séjour, passant ainsi le plus clair de son temps avec Astride. Anastasia le regrettait. Elle n'avait pas accepté le fait qu'elle était spéciale au point qu'un homme lui faisait perdre tout moyen et qu'elle ait des pouvoirs magiques. Anastasia laissa sa respiration se ralentir remplissant sa chambre et sentit ses yeux s'adoucir.

Le lendemain, Anastasia fut réveillée par les rayons du soleil qui pénétraient sa chambre et caressait mythiquement son visage pâle.

Anastasia se redressa et ébouriffa ses longs cheveux roux. Elle bailla et se leva. La demoiselle se dirigea vers la fenêtre et jeta son regard vers le grand jardin de la maison. Elle put voir que le vent fouettait les feuilles des arbres, faisant une douce danse mystérieuse et elle imagina une berceuse retentir dans la plaine pour faire danser encore les arbres et l'herbe dans une magnifique danse gracieuse. Anastasia put entendre les oiseaux faire retentir leur petit chant et les papillons de mille couleurs faire des battements d'ailes à travers le jardin. Anastasia sourit et sortit précipitamment de sa chambre avant d'y revenir sur ses pas. Elle se regarda dans le miroir de sa petite chambre et coiffa rapidement d'un geste évasif ses longs cheveux roux.

Ensuite, elle repartit et Anastasia descendit les escaliers en courant. Elle croisa rapidement Elizabeth qui l'appela avant de sortir de la maison et courir dans l'herbe du jardin. Anastasia à toujours aimé le jardin et regarder les habitants du jardin faire leur routine, comme observer les fourmis faire la queue-le-le avec une petite pincée de nourriture sur leur dos afin de rentrer chez eux, comme les escargots qui avançait lentement pour faire une petite promenade, comme regarder les papillons danser au grès du vent et se poser délicatement comme une fée sur les feuilles afin de montrer leur beauté magistrale aux yeux du monde. Anastasia aimait grandement ce jardin. Elle laissa ses yeux se promener et ancrée ce paysage paradisiaque s'imprégner dans son esprit. Enfin, ce moment de berceuse s'arrêta lorsqu'elle vit Christophe et Elizabeth l'appeler de la maison. Elle sourit et Anastasia se redressa afin de retourner auprès d'eux. Elle les vit souriant et ils entrèrent dans la maison où une bonne odeur de crêpe se fit sentir depuis la cuisine.

Anastasia sourit et s'assit sur une chaise autour du comptoir afin de prendre une assiette de crêpe pour commencer son petit déjeuner :

— Avez-vous vu Logan ? Je n'ai pas pu le voir hier soir, il ne m'a pas répondu. Dit-elle.

— Oh, il a dû dormir tôt alors. Il est souvent comme ça, depuis que tu es partie. Logan dort de bonheur et ne sort plus de sa chambre de la journée sauf pour le repas. Expliqua Elizabeth.

— Oh... Soupira la jeune rousse, déçue.

— Ne soit pas déçue, tu le croiseras bien avant que tu t'en ailles. Dit Christophe.

— Oui... je l'espère papa. Dit Anastasia.

Christophe sourit, il sentait une chaleur immense parcourir son corps et encore plus lorsqu'Anastasia l'avait appelé « papa ». Cela faisait longtemps que personne ne l'avait appelé comme ça, enfin Logan le faisait encore, mais ne parlait plus aussi souvent qu'auparavant. Au début, il s'inquiétait avec sa femme à propos du mutisme que s'enfermait Logan et il avait pu convaincre sa femme de laisser voir Logan un psychologue pour le « guérir », hélas, le psychologue n'avait rien pu faire disant que c'était un passage d'adolescence à l'âge adulte. Cela étant, les parents de Logan l'ont laissé faire et espéraient de tout cœur de revoir leur petit Logan enjoué et beau parleur.

Anastasia mangea ses crêpes et lorsqu'ils entendirent du bruit venant des escaliers, elle sut que c'était Logan qui descendait manger. Une chaleur entra dans son cœur et son estomac se rempli de papillon bien que ses sentiments n'étaient pas amoureux, ils étaient plus fraternels. Anastasia sourit et se tourna vers la porte de la cuisine d'un geste enfantin. Elle se leva et vit Logan se tenir à l'embrassure de la porte l'observer les yeux grands ouverts :

— Bonjour Logan, je suis rentrée. Dit-elle.

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