Chapitre 13: Strange sensation (Étrange sensation.)
Anastasia sentit une douce chaleur lui caresser le visage, elle souriait et rouvrit les yeux. La seule chose qu'elle vit est un beau ciel inondé d'étoile, rempli de constellation authentique et gorgé de cosmos. Anastasia se redressa et plongea son regard dans ses mains. Tremblotante par le froid qui se dégageait autour d'elle, Ana pu voir qu'il faisait nuit et sentir l''humidité ressortir, mouillant légèrement ses vêtements. Elle ne savait pas où elle était, mais ce qui était sûr, c'était qu'elle était déjà venue ici et ne sut exactement ce qu'elle faisait là alors qu'il y a un instant elle était dans les bras de Valérian en train de s'évanouir. Se levant et écarquillant les yeux en voyant qu'elle portait une robe émeraude, avec une veste blanche et un ruban noir dégradé de rouge accrochant la veste, le ruban pendouillant, ainsi, sur sa poitrine, Anastasia toucha ses cheveux et pu sentir que ses cheveux roux étaient coiffés en tresse qui était remonté en une couronne.
Quelques mèches de cheveux étaient restées détachés pour faire des mèches rebelles et certaines ondulaient son dos. Elle était différente, la jeune fille ne se sentait plus elle-même comme si quelqu'un l'avait possédée, changée...Elle n'était plus Anastasia. Fronçant les sourcils et commençant à marcher afin de savoir où elle se trouvait, elle parcourra la lande, quelques arbustes à peine fleuris étaient tranquillement ancrés dans la Terre glaciale et quelques feuilles étaient tombés. Elle soupira, ayant du mal à croire que des arbustes vivaient à travers la glace sous ses pieds. Elle avait mal au pied comme si elle s'était foulé la cheville en tombant sur quelque chose, son esprit était encore inondé des mêmes questions : comment elle a pu atterrir ici ? Il n'y avait rien. Rien du tout. Elle souffla. Où était Valérian ? Elle s'accroupie et regarda la glace fissurée devant ses yeux, son regard triste et inquiet traversa la patinoire. Ana n'arrivait pas à avoir le bout du chemin et le froid l'asseyait. Anastasia voulait que quelqu'un soit là pour l'aider à sortir d'ici.
— Que quelqu'un vient...Soupira-t-elle.
Elle croisa ses doigts entre eux et se mordit une lèvre inférieure, Ana détestait ne pas savoir où elle se trouvait et se retrouver seule. Ne rien savoir, elle détestait cela. Anastasia sentit sa respiration s'accéléré et l'inquiétude de ne plus jamais sortir d'ici l'envahir. Et si elle resterait ici à jamais ? Et si elle mourrait ici, seule et sans jamais avoir connu l'amour ? Sans jamais avoir vécu le grand amour avec un grand « A » ? Non, elle se refusait de penser à ça. Elle allait sortir de cet endroit, peu importe comment, elle allait retrouver les bras chaud et musclés de Valérian, elle allait le retrouver. Sure et certaine. Anastasia repensa à son odeur si enivrante et si douce, si rassurante qui lui faisait battre son cœur.
Elle se sentit rougir face à ces pensées absurdes et ses yeux se baissèrent vers le sol fissuré. Qu'allait-elle faire ? Comment le revoir ? Son cœur le réclamait bien qu'elle avait très peu de contact avec le jeune homme et elle repensa tout d'un coup, comme par magie, à la première rencontre qu'elle avait vécu avec Valérian. La sensation d'être en sécurité et sentir son cœur tambouriner dans sa cage thoracique l'avait frappé la première fois lorsqu'elle avait senti les bras de Valérian l'encercler pour empêcher son corps de rencontrer cette voiture noire de la route. Elle avait senti la gêne la frapper lorsqu'elle avait vu dans quelle position, rempli de sous-entendus, Valérian les avaient mis. La jeune fille en rougissait encore, n'étant pas habituée à ce genre de situation extrêmement perturbante.
Anastasia voulait en savoir plus sur Valérian et ce n'est pas en restant ici, seule, qu'elle arriverait à le connaître, soudainement, elle sentie une larme couler le long de ses joues et renifla. Relevant la tête en entendant une voix l'appeler, elle fronça les sourcils et se redressa, écoutant attentivement. Un souffle. Un murmure. Le vent qui soufflait. Une légère brise la fit frissonner et virevolter ses cheveux roux. Elle sentie une énergie étrange émaner d'elle, Anastasia regarda ses mains et sursauta en voyant des gouttes d'eau et de glace tournoyer autour d'elle. Ana entendait encore des murmures, la brise, la chaleur et la froideur se mélanger. Elle suivit d'un coup une goutte d'eau et de glace qui s'était éloigné des autres. Cette goutte particulière commençait alors à tracer un chemin sur la lande et Anastasia, sans se douter si c'était un piège ou non, la suivie. Son corps, elle ne le contrôlait plus, ses pas marchaient sur la glace comme bon lui semblait. Alors qu'elle suivait la goutte, Anastasia s'arrêta, la brise l'encercla et la fit avancer lorsqu'elle croisa son regard contre un grand arbre à peine fleuri et lumineux devant elle.
Anastasia sursauta lorsque des lucioles venues de nulle part l'encerclait, l'énergie était étrange presqu'imaginaire et unique. Anastasia se sentait apaisé, douce, complète et en même temps les sentiments contradictoires ressentis plus tôt se pesèrent dans son esprit, mais pas pour longtemps, évaporé par les doux murmures au creux de son oreille. Elle s'avança, laissant cette énergie la submergée et elle tendit la main pour la poser contre le tronc solide de l'arbre. Une lumière intense et glaciale s'en sortit. La jeune fille à la chevelure rousse sentit une deuxième brise la toucher et elle vit la goutte devant elle entrer dans son cœur. Reculant légèrement mais pas si loin que ça du tronc d'arbre, elle regarda cet arbre magistral et sentant ses cheveux roux se lever grâce à la brise de fraîcheur, Ana regarda derrière elle. Lorsqu'elle enleva la main du tronc d'arbre alors qu'une énergie différente et plus puissante traversait son corps, une toute nouvelle énergie traversait son corps. Elle regarda le ciel inondé d'étoile, les étoiles brillaient plus que d'habitude et elle pouvait voir alors, un spectacle inoubliable, les étoiles tombaient du ciel et l'entourait d'une lumière lunaire.
Voyant toutes les étoiles tournoyer autour d'elle, elle se sentit toute chose.
— Tu appartiens maintenant à la mer. Fille de la mer. Susurra une voix.
— Quoi ? Qu'est-ce que vous racontez ? Vous pouvez parler ? Comment cela peut être possible ? Vous êtes des étoiles ! S'extasia Anastasia, ne comprenant toujours pas ce qui lui arrivait.
— Nous sommes la mer, nous somme la vie, nous brillons grâce à l'arche de la mer. Ciel et Terre se convoite. Ciel et Terre est mer. Ciel et Terre est mère et père. Susurra la voix.
— Je ne comprends toujours pas. Dit-elle avec une moue triste.
— Tu comprendras bientôt. Dit la voix lunaire.
Et puis tout s'arrêta. L'énergie s'évapora, les lumières lunaires retrouvèrent leur place dans le ciel, les lucioles dans l'arbres, les gouttes d'eau et de glace retournèrent dans le corps de Anastasia tandis qu'elle regardait devant elle avant de s'évanouir complètement au pied de l'arbre à peine fleuri. Lorsqu'elle se réveilla, elle pouvait sentir un souffle se repentir dans tout son être, un souffle qui lui fit sourire et une odeur douce et vanillé lui titiller les narines. Ses oreilles revinrent peu à peu à la réalité et put entendre une voix claire et inquiète l'appeler. La jeune fille se sentit secouer de toute part et papillonna des yeux. Anastasia put entendre un soupir de soulagement retentir près d'elle tandis qu'elle gémissait de douleur.
— Anastasia, que s'est-il passé ? Demanda immédiatement son interlocuteur.
— J-je... Bégaya-t-elle.
— Humpf... repose-toi d'abord. On en rediscutera plus tard. Céda la voix masculine.
Anastasia hocha la tête, perdue et essaya de repenser à ce qu'il venait de lui arriver, mais aucun souvenir d'il y a quelques heures lui revinrent. Fronçant les sourcils, la jeune demoiselle regarda ses mains et joua avec, inquiète de la perte de mémoire qui s'offrait face à elle à chaque fois qu'elle était en compagnie de Valérian. Elle se releva avec l'aide de ce dernier et ils sortirent des toilettes des filles sous le regard surpris des autres étudiants qui allaient à leurs prochains cours, Ana se colla encore plus contre Valérian qui sourit face à sa réaction et elle croisa le sourire chaleureux de sa meilleure amie dans le couloir. Ana lui fit un petit salut timide et ils allèrent à l'infirmerie. Une fois arrivé, elle s'assit sur le lit blanc et attendit les soins de l'infirmière qui ne tarda pas trop.
— Merci Valérian, tu peux retourner en cours. Annonça-t-elle.
— Vous êtes sûr, madame ? Demanda Valérian en serrant la main de la jeune fille.
— Oui, vous pouvez disposer. Affirma l'infirmière.
Valérian hocha la tête et regarda Anastasia.
— Ça va aller pour toi ? Demanda Valérian en se tournant vers la jeune fille.
— O-oui, je pense. Répond Anastasia.
— Si tu as besoin d'aide, crie, je viendrais en courant. Dit Valérian, amusée et inquiet.
— D-d 'accord. Bégaya Anastasia en rougissant.
Valérian se baissa et lui embrassa la joue, d'un chaste baiser. Anastasia rougit et Valérian s'éloigna, sortant de l'infirmerie.
— Il a l'air de tenir à toi, jeune fille. Dit l'infirmière.
— O-oui... Dit Anastasia, timidement.
L'infirmière sourit à la jeune fille, alors que l'infirmière faisait les premiers soins à la jeune fille, celle-ci regardait la fenêtre. L'extérieur était beau. Les cerisiers qui entouraient l'université Yonsei étaient en fleur, le vent faisait éclater les pétales faisant un très beau tableau sur le chemin, alors qu'Ana regardait les pétales de fleur s'évader de leur prison, elle sentit une vive douleur au niveau de son bras droit, là où l'infirmière lui faisait une piqure.
Anastasia regarda l'infirmière qui lui souriait tranquillement, elle sentit un vertige la prendre, elle regarda l'extérieur, la beauté du paysage était à présent sombre, la couleuse rosée des pétales étant parties sur un ton noir, une pluie déferlante se fracassait contre les plantes botaniques qui faisait office de décoration dans la cour de l'université et elle vit au loin une forme noire qui se rapprochait de l'établissement. La forme était sombre, fluide et était comme la mort. Une cape l'enveloppait, rempli de trou et de fumée.
Une légère poussière la suivait, traçant son chemin, Anastasia l'observait et sentit son regard s'alourdir. Elle avait du mal à respirer, ne savant pas ce qui lui arrivait, elle essaya de porter sa main à son cœur ou à sa gorge pour essayer de reprendre une respiration claire et nette, mais cela fut difficile. La jeune fille pensa juste alors à la voix de Valérian, elle pensa à lui, à son odeur de vanille, elle pensa à ce qu'il avait dit et elle souffla son prénom avant de s'effondrer sur le lit blanc de l'infirmerie.
— Valérian...
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