Chapitre 01: The Awakening (L'éveil).
Année 2017. Lundi, 8h30. Corée du Sud, Séoul.
*DRING DRING DRING*
Des grognements se firent entendre dans la chambre illuminée par les rayons du soleil traversant les fins rideaux blancs accrochés sur les pommeaux des fenêtres. Des froissements de draps remplissaient la chambre, une jeune fille rousse se redressa dans son lit laissant apercevoir son haut de pyjama de couleur noir et blanc en forme de panda. Ses longs cheveux en bataille par sa nuit agitée entouraient son visage endormi. La fille souffla d'exaspération en voyant l'heure et se leva du lit, mais trébucha. Tout en tombant, elle grogna en s'étalant sur le sol, elle se rassit sur ses fesses afin de regarder les dégâts causés par la chute inattendue et elle se tient le genou en grimaçant. Elle le frotta de temps à autres de ses mains et balança l'objet qui la fait tomber, c'est-à-dire ses draps qui étaient à moitié tomber du lit durant son sommeil, à l'autre bout de la pièce.
La fille se releva et se dirigea vers son grand miroir qui surplombait la moitié d'un mur sur son socle. La jeune demoiselle se regarda et sourit. Elle essaya alors d'arranger ses cheveux et soupira. Sans douche, cela n'arrivera à rien comme d'habitude ! Elle prit ses vêtements pour la journée soit une robe bleu marine et se dirigea vers la salle de bain. Une fois arrivé dans la salle d'eau, Anastasia mit l'eau chaude en route, enleva son ensemble de nuit et fila sous l'eau chaude de la douche. La cadette ressortit trentes minutes plus tard, se sécha et s'habilla de sa robe marine. Elle se dirigea vers sa chambre, souffla encore en voyant l'état désastreuse de sa chambre et déposa son pyjama panda sur le tabouret près de son grand miroir non loin de la porte de sa chambre. Anastasia remit ses draps blancs sur son lit et rangea rapidement sa chambre. Après 15 minutes de rangement plus tard, elle sourit et regarda l'heure : 10h30 AM.
Elle souffla une fois de plus et se regarda de nouveau dans le miroir. Elle était jolie. La demoiselle s'approcha et se coiffa devant le miroir, arrangeant facilement, cette fois, ses longs cheveux roux. Elle regarda le réveil qui se reflétait dans le miroir : 11h02 AM. Anastasia prit son sac qui contenait ses affaires personnelles et sortit de sa chambre. Elle se dirigea vers la cuisine après avoir déposée son sac contre le mur, près de la porte d'entrée de son appartement. La jeune femme commença à cuisiner des gâteaux au fromage en chantonnant et commença, enfin, à déjeuner une fois prêt pour arrêter le cri de famine que son ventre lui criait depuis son éveil.
Anastasia est une jeune fille très ravissante, elle avait un visage sans bouton, fin et doux. Une longue chevelure rousse et bouclé sur les pointes qui ondulait son dos. Elle était de taille moyenne, avait ses yeux verts qui capturaient le monde avec confiance et douceur.
Il était presque midi et c'est enfin, avec la cheville encore un peu boiteuse qu'elle sortit de la maison avec un sourire franc. Dès la porte fermée, elle pouvait sentir le vent frais de la journée fouetter son visage, faisant virevolter ses bouclettes au grès du vent et elle ferma les yeux pour apprécier le moment. Elle inspira l'air et l'expira. Anastasia rouvrit les yeux et ancra l'univers qui s'offrait à elle avec un grand intérêt. La vie était si précieuse qu'un petit accident pouvait tout faire écrouler, alors elle préférait profiter des paysages époustouflants qui surplombaient ce monde que de se morfondre et croquer le monde à pleine dent afin d'en profiter au maximum. L'adolescente sourit, s'étira de tout son corps et oubliant sa blessure, elle se mit à courir. Pourtant, trente centimètres plus loin, elle s'arrêta et souffla de douleur. Sa blessure reprenait le dessus par sa course et jeune fille s'accroupit afin de frotter sa cheville.
Elle râla et se releva. Anastasia fit des cercles avec sa cheville afin d'éliminer la douleur et tranquillement se dirigea vers le passage piéton pour commencer à traverser après avoir regardé de gauche à droite. La jeune femme sortit son téléphone et sourit en voyant les publications de sa seule meilleure amie nommée Astride sur son compte internet. La rousse s'arrêta en plein milieu du passage piéton pour répondre à l'un d'entre eux. Tout à coup, un klaxon se fit entendre à travers ses oreilles la faisant relever la tête, la tourna vers la gauche en plissant les yeux par les fortes lumières de la voiture noire qui roulait à gauche la fit mettre sa main droite devant ses yeux pour mieux observer la situation et regarda, figée, la voiture foncé droit sur elle.
Sa respiration se coupa et des tremblements de frayeur prit place, la paralysant. Elle était prise de panique. Alors que la voiture continuait de klaxonner afin qu'elle puisse sortir du passage piéton, elle essaya de bouger mais ses jambes ne lui répondaient pas, son corps avait arrêter de lui répondre tout simplement. Elle était pétrifiée ! Que pouvait-elle faire dans ce genre de situation ? Un souvenir lui frappa au cerveau et elle ferma les yeux attendant son châtiment qui lui mettrait fin à sa vie. Cependant, Anastasia se sentit pousser et sentit son corps être attiré vers le sol de la Terre.
Elle ne comprenait pas comment cela a pu arriver aussi vite, elle n'avait rien sentit comme pouvait le dire certaines victimes d'accident de voiture, la jeune femme ne sentait aucune articulation douloureuse la posséder et ni du sang couler de ses tempes. La voiture avait passé tellement vite qu'elle n'avait sentie que le vent lui virevolter les cheveux et elle se l'était pris de plein fouet. Elle était morte ? C'était ça mourir ? Ne rien ressentir et avoir des flashs de sa vie lui remonter au cerveau ? Anastasia ferma les yeux et attendit que sa respiration s'éteigne jusqu'au bout, n'essayant même plus de faire bouger ses articulations.
Enfin, c'est ce qu'elle pensait jusqu'à ce qu'elle entendît une voix retentir près d'elle.
— Non, mais vous êtes folle ??! Comme ça, dès le matin, ... vous auriez pu vous faire tuer !! Je n'en reviens pas !! Heureusement, que je passais par-là ! S'exclama cette voix.
N'était-elle pas morte ? Pourquoi entendre cette voix lui crier dessus ? La vie ne l'avait pas quitté ? Serait-elle une de ces rares personnes qui survivaient à un accident avec miracle alors qu'il y avait que très peu de chance ? Anastasia continuait d'entendre cette voix floue dans sa tête, des cris se mélangeaient, des pleurs par ses souvenirs remplissaient ses pensées, la perdant et elle voyait le feu autour d'elle. Elle grimaça et la voix de l'inconnu se faisait moins assourdissante, moins criard. Anastasia pouvait sentir ses yeux se poser sur elle avec insistance et inquiétude.
— ... vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessé ? Demanda, enfin, l'inconnu dans une voix plus adoucie et inquiet.
— Je...j-je vais bien... Répondit Anastasia.
Elle était sous le choc, elle releva la tête pour croiser le visage de l'homme devant elle, elle n'avait pas encore vu leur position assez gênante qui ne perturbait pas encore leur vision.
— Vous êtes sûrs ? Vous ne disiez rien, vous aviez l'air perdu. Vous êtes toute blanche. Déclara le jeune adolescent.
Anastasia regarda l'homme et hocha la tête. Elle voulue se relever, mais ne le pouvait pas. La jeune femme fronça les sourcils et pencha sa tête. Elle se mit alors à rougir et sa voix se bloqua dans sa gorge. L'inconnu était complètement allongé sur elle, les deux mains de l'étranger entourant sa tête sur le trottoir et elle était complètement allongé sur le pavé. L'homme l'enlaçait de son corps la surplombant de tout son être et son visage était tellement proche que leurs respirations se mélangeaient. L'individu se releva en voyant l'embarras de la jeune fille et s'excusa avec maladresse après avoir remarqué leur position assez gênante qui pouvait faire croire à autrui ce qui n'est pas réel. Il aida la jeune fille à se relever et un silence s'installa. Le silence se brisa par le téléphone de l'inconnu qui se mit à sonner et celui-ci y répondit. Il râla en voyant qui l'appelait et passa, frustement, une main dans ses cheveux châtains. Anastasia en profita pour le regarder. Il était grand, mince, beau brun et on voyait bien sa musculature donnée par un quelconque sports. Alors, l'adolescente pensa qu'il devait être sportif et assez populaire auprès des filles comme des garçons pour sa beauté extérieure. La peau du jeune homme était beige et peu rougit par le soleil. Il avait un visage fin, il avait un petit nez, une fine bouche et des yeux noisette.
— Il ne doit pas sortir souvent. Pensa-elle comme constatation.
Elle l'observa toujours en rougissant et se tritura les doigts timidement.
— Oui ? Demanda alors le jeune homme.
— ...
— Hum...
— ...
— Ouais, j'arrive, j'ai eu un imprévu, déclara-t-il, en soupirant et un rictus se forma sur son visage.
— ...
Il ne répondit rien, écoutant son interlocuteur au bout du fil et il jeta un regard à Anastasia qui détourna rapidement la tête.
— QUOI ? C'est comme ça que vous me voyez ? Un Don Juan ? Non mais vous divaguez-là, ce n'est pas ce que vous croyez ! je ne drague pas les filles à chaque fois que j'en vois une !! Rétorqua le jeune homme vexé par les propos de ses amis.
— ....
— Croyez ce que vous pensez, mais moi je ne crois ce que je vois, renchérit l'inconnu.
Anastasia plissa les yeux et serra ses mains devant la conversation douteuse de son sauveur du matin.
— ... Oui je sais, j'arrive dans deux minutes à la salle, je ne veux pas rater l'entraînement. Répond l'inconnu.
— ...
— Ok, à tout à l'heure. J'arrive tout de suite, promis jurée crachée.
L'inconnu soupira et raccrocha. Il releva les yeux vers la jeune demoiselle qui l'observait avec une certaine quiétude et sourit niaisement.
— Ne crois pas ce que tu as entendue, s'il te plait, je ne suis pas un dragueur comme peuvent penser mes amis. Se défendit le jeune homme.
— Hum... comme tu l'as bien dit à ton ami, je ne crois ce que j'entends et ce que je vois, mais pas ce que tu penses. Modifia-t-elle.
— Hey !! Ria-t-il.
— Bon... merci de m'avoir sauvée, je suis vraiment idiote pour ce point... euh, comment puis-je me faire pardonner pour votre « imprévu » ? Dit-elle en appuyant bien sur le dernier mot.
— Ah, euh... bégaya le jeune homme incertain.
Le jeune homme ne savait pas quoi répondre face à ce que la demoiselle proposait. Que faire ? Il n'avait pas le temps et son employeur n'allait pas apprécier cette rencontre. L'apollon s'inquiétait alors de son avenir. Il devait refuser, il n'avait pas le choix.
— Permettez-moi de vous payer un verre alors... Proposa Anastasia.
— Euh, désolé, je ne peux pas maintenant... je dois y aller. J'ai un entraînement très important. Se pressa l'inconnu.
— Oh...
— À bientôt. Dit le jeune garçon.
— A-a-ttendez !! Cria Anastasia.
Cependant, Anastasia vit que le jeune garçon était déjà parti loin et elle failli trébucher à cause de sa cheville auquel la douleur s'était empirer face à l'accident. Elle grimaça et regarda sa main qui était devant son visage en direction du jeune homme.
— ...Votre prénom... Soupira Anastasia, déçue.
Elle baissa la tête et mit sa main le long de son corps. Anastasia se pencha et ramassa son sac à main ainsi que son téléphone tombé dans le feu de l'action. Elle le regarda et souffla de frustration en le voyant cassé sur la publication de son amie.
— Raah, il faut que je me rachète un nouveau téléphone, il est bon à rien celui-là !! Stupide accident ! Pourquoi je ne pouvais pas bouger ?! Râla Anastasia en le secouant de partout afin de le faire fonctionner.
En vain. Fâchée, elle se releva et se dirigea vers un petit hôpital pour soigner sa cheville auquel elle devra faire face à une entorse.
J'espère que je reverrais ce jeune inconnu, ... il ne m'a même pas dit son prénom et ne m'a pas donné son numéro de téléphone... en même temps je n'ai pas eu le temps de le lui demander. Comment le remercier à l'avenir ? Pourrais-je, juste, le revoir au moins une seconde fois ?
C'est sur ce genre de pensée, qu'Anastasia se dirigea vers l'hôpital du coin.
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