Chapitre 8: Réactions inattendues


Les jours passèrent, et les collègues de Ziva devenaient de plus en plus inquiets pour elle. Abby, en particulier, avait observé des signes croissants de détresse chez sa collègue. Ziva semblait de plus en plus fatiguée, et ses performances au laboratoire étaient en chute libre. Abby se souciait sincèrement du bien-être de Ziva, et cette inquiétude s'intensifiait à mesure que le comportement de Ziva se détériorait.

Un après-midi, alors qu'Abby était en train d'analyser des échantillons au laboratoire, elle remarqua que Ziva était de plus en plus agacée par la tâche qui l'attendait. Ziva se frottait les yeux, essayait de se concentrer sur les documents étalés devant elle, mais ses efforts semblaient vains. Abby ne pouvait ignorer que Ziva avait du mal à rester concentrée, et l'épuisement qui transparaissait dans ses gestes ne pouvait pas être ignoré davantage.

Abby décida de saisir l'occasion pour aborder le sujet. Elle s'approcha de Ziva, qui était penchée sur une pile de dossiers, son visage marqué par la fatigue. Abby tenta de faire preuve de délicatesse tout en exprimant ses préoccupations.

Abby : « Ziva, je sais que tu dis que tout va bien, mais tu as l'air de souffrir. Je ne peux pas m'empêcher de remarquer à quel point tu sembles épuisée en ce moment. Ce n'est pas normal de se sentir aussi fatiguée tout le temps. Peut-être qu'il y a quelque chose de plus grave en jeu. »

Ziva, surprise par l'intervention d'Abby, leva les yeux et tenta de sourire, mais le manque de sincérité dans son sourire était évident. Elle posa sa tasse de café à moitié vide et se redressa dans sa chaise, essayant de prendre une posture plus assurée malgré son épuisement visible.

Ziva : « Abby, je t'assure que c'est juste le stress lié au travail. Nous avons des cas complexes en ce moment, et cela me pèse. Je vais aller mieux, je te le promets. »

Abby, bien qu'elle ait écouté les paroles de Ziva, était loin d'être convaincue. Elle connaissait trop bien les signes de détresse pour les ignorer, et elle se demandait si elle devait parler de ses inquiétudes à Gibbs. Cependant, elle était consciente que Ziva tenait beaucoup à son indépendance et pouvait mal réagir si elle se sentait surveillée ou jugée. Abby choisit de ne pas franchir le pas immédiatement, préférant respecter la vie privée de Ziva tout en continuant à surveiller discrètement son état.

Au fil des jours, Abby remarqua que Ziva continuait à faire des efforts pour cacher ses symptômes. Elle semblait faire de plus en plus d'efforts pour masquer son épuisement, mais les signes étaient toujours là – les yeux cernés, les gestes hésitants, et la difficulté croissante à se concentrer. Les conversations informelles avec les autres membres de l'équipe révélaient également que chacun avait remarqué le changement chez Ziva, mais personne ne savait exactement ce qui se passait.

Abby, en dépit de son désir de protéger l'intimité de Ziva, ne pouvait plus ignorer ses propres inquiétudes croissantes. Chaque jour semblait apporter une nouvelle raison de s'inquiéter davantage pour sa collègue et amie. Elle savait qu'elle devait agir avec prudence, mais la situation ne pouvait pas continuer à évoluer sans qu'elle prenne une décision.

À la fin de la journée, alors que Ziva quittait le laboratoire, Abby la suivit discrètement. Elle espérait avoir une chance de parler à Ziva en dehors du cadre professionnel, peut-être dans un contexte plus détendu où elle pourrait ouvrir la conversation sans pression. Abby se demanda si elle pourrait enfin comprendre ce qui poussait Ziva à se refermer ainsi, et si elle pourrait l'aider avant que les choses n'empirent.

Ainsi, les heures passèrent avec Abby tourmentée par ses propres réflexions et préoccupations, cherchant le bon moment pour intervenir, tout en espérant que Ziva finirait par se confier. Les signes de détresse persistaient, et le silence entourant la situation continuait d'ajouter un poids supplémentaire à l'atmosphère déjà chargée de l'équipe.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top