Chapitre 18: Le réveil


Après des semaines d'angoisse et de suspense insoutenable, Ziva avait enfin commencé à montrer les premiers signes d'un réveil. Les jours avaient semblé interminables, chaque minute passée à l'hôpital se déroulant dans un mélange de peur et d'espoir. Les médecins, tout en demeurant prudents, avaient commencé à exprimer un optimisme mesuré quant à sa récupération. Ils savaient que le processus serait long et difficile, mais la lueur d'amélioration avait suffi à raviver l'espoir au sein de l'équipe du NCIS.

Tony avait été le premier à recevoir la nouvelle. Il était en train de relire des dossiers dans les bureaux du NCIS lorsque son téléphone avait vibré sur le bureau. Le message du médecin était bref mais porteur de promesse : Ziva montrait des signes de réveil. Son cœur avait manqué un battement. Sans perdre une seconde, il avait attrapé sa veste et s'était précipité hors du bâtiment, ignorant les regards curieux de ses collègues. La route vers l'hôpital lui avait paru interminable, chaque feu rouge, chaque virage accentuant son impatience.

En arrivant à l'hôpital, Tony avait presque couru jusqu'à la chambre de Ziva, ses pensées s'entrechoquant dans sa tête. Il s'était arrêté un instant devant la porte, prenant une profonde inspiration pour calmer ses nerfs, avant de l'ouvrir doucement. Là, allongée sur le lit, Ziva paraissait encore fragile, mais pour la première fois depuis des semaines, il avait remarqué un changement : ses paupières frémissaient légèrement, comme si elle luttait pour émerger de l'obscurité dans laquelle elle avait été plongée.

Tony s'était avancé lentement vers elle, son cœur battant à tout rompre. Il s'était assis à côté du lit, sa main trouvant instinctivement celle de Ziva. Il s'était penché vers elle, l'appelant doucement.

« Ziva ? Tu m'entends ? » Sa voix avait été tremblante, une combinaison de peur et d'espoir.

Ziva avait réagi. Lentement, très lentement, elle avait ouvert les yeux, ses prunelles se mouvant faiblement pour s'adapter à la lumière tamisée de la chambre. Pendant un moment, elle semblait désorientée, mais ses yeux avaient finalement trouvé Tony. Elle l'avait regardé, son regard se focalisant sur lui alors qu'elle semblait reconnaître sa présence. Ce moment, si simple et pourtant si significatif, avait fait naître une vague d'émotions en Tony. Il avait senti les larmes monter, mais il les avait retenues, ne voulant pas troubler ce moment de connexion retrouvée.

« Tony... » avait murmuré Ziva, sa voix rauque et faible, comme si parler demandait un effort immense. Ses yeux s'étaient emplis de larmes, la reconnaissance et la fatigue se mêlant dans son regard.

« Je suis là, Ziva. » Tony avait serré un peu plus fort sa main. « Tu es de retour parmi nous, et je ne te quitterai pas. Pas une seule seconde. »

Pendant ce temps, l'équipe avait reçu la nouvelle du réveil de Ziva et s'était précipitée à l'hôpital. Gibbs, Abby, McGee, et Ducky étaient arrivés peu après, trouvant Tony assis près du lit de Ziva, sa main toujours serrée dans la sienne. Le soulagement avait été palpable parmi eux, chacun prenant un instant pour absorber la scène qui se déroulait devant eux. Ziva, bien qu'encore faible, était enfin revenue parmi eux.

Abby avait été la première à s'avancer, ses yeux remplis de larmes de joie. « Ziva, tu nous as tellement manqué, » avait-elle murmuré, sa voix étouffée par l'émotion. Elle s'était approchée pour embrasser doucement Ziva sur la joue, un sourire tremblant aux lèvres. « Tu es une battante, comme toujours. On savait que tu reviendrais. »

Gibbs, fidèle à lui-même, était resté en arrière, observant la scène avec une émotion contenue. Mais même lui n'avait pas pu cacher le soulagement qui l'avait envahi. Il s'était approché du lit et, dans un geste rare mais chargé de signification, avait doucement posé sa main sur l'épaule de Ziva.

« C'est bon de te revoir, Ziva, » avait-il dit, sa voix grave marquée par l'émotion qu'il tentait de maîtriser. « On est tous là, et on ne te laissera pas tomber. »

McGee, quant à lui, était resté légèrement en retrait, touché par la scène. « Tu nous as fait une sacrée peur, Ziva, » avait-il avoué, ses yeux trahissant le soulagement profond qu'il ressentait. « Mais je savais que tu te battrais pour revenir. »

Les médecins étaient entrés peu après pour vérifier les signes vitaux de Ziva et évaluer sa condition. Bien que la route vers une guérison complète soit encore longue, ils étaient optimistes. La résilience de Ziva, qui avait toujours été une force indomptable, semblait la guider à travers cette épreuve également.

« Le réveil est un bon signe, » avait expliqué l'un des médecins à l'équipe. « Mais il faudra du temps avant qu'elle soit complètement rétablie. Elle va avoir besoin de beaucoup de repos et de soutien. »

Tony n'avait pas quitté Ziva des yeux, ses doigts entrelacés avec les siens. « On sera là pour toi, » avait-il affirmé avec une détermination qui n'admettait aucun doute. « Prends ton temps, Ziva. Nous ne sommes pas pressés. »

Ziva avait fermé les yeux un instant, comme pour savourer la présence de ses amis autour d'elle. Puis, dans un souffle faible mais chargé de sincérité, elle avait murmuré : « Merci... à vous tous... Vous êtes ma famille. »

Les jours suivants avaient été marqués par un mélange de vigilance et d'espoir. Ziva avait commencé à retrouver peu à peu sa force, et bien que ses mouvements soient encore lents et qu'elle se fatigue rapidement, chaque jour apportait une amélioration, aussi minime soit-elle. L'équipe, ravie et soulagée de la voir enfin se réveiller, était consciente que la route vers la guérison serait longue et semée d'embûches. Mais ils étaient tous déterminés à marcher à ses côtés, à chaque étape du chemin.

Et ainsi, dans cette petite chambre d'hôpital, entourée de ceux qu'elle considérait comme sa famille, Ziva avait commencé le long chemin vers la guérison, sachant qu'elle n'était pas seule.

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