<<-Toutes mes actions sont guidées par mon amour pour toi. Même mes plus grosses conneries.>>

Il est vrai que l'amour peut faire faire n'importe quoi, mais qui suis-je pour parler ainsi d'une émotion qui m'est inconnue et que je n'aimerai jamais connaître je ne peux que me contenter de contempler l'amour que à travers les pages de romans et je ne m'en plains pas.
Il n'y a que Hardin pour lâcher ce genre de réplique lorsqu'il est entrain de faire l'amour à Tessa parfois ça me fait rire. J'en suis au tome cinq de leur histoire. Il faut dire que je me suis attachée à ces personnages et à cette histoire. Elle ne nous montre pas que les bons côtés d'une relation comme tout le monde aimerait le voir mais, la vérité qui est l'amour peut faire revivre une personne comme la détruire, elle peut te faire sourire comme te faire pleurer, il peut y'avoir une fin heurese ou une fin des plus triste. Cette histoire nous exhibe les deux côtés de la chose et c'est ce genre de roman qui m'intéresse.
J'attrape mon téléphone pour regarder l'heure, quatre heures trente du matin je n'ai rien prévu pour aujourd'hui donc je vais rester cloîtrer dans mon lit. Il y'a deux heures j'observais des filles entrain de faire des statuts visés sur whatsapp j'étais dans l'incompréhension totale je n'ai toujours pas capté l'intérêt de faire ce genre de chose pourquoi ne pas directement aller en privé lui dire ce que tu penses au lieu de t'afficher comme une personne qui recherche de l'attention mais, en tout cas elles font ce qu'elles veulent et en plus je devrais déjà y être habituée puisque ça se produit fréquemment. Deux chapitres plus tard, je ferme le roman et m'allonge pour observer le plafond que je ne discerne même pas car il fait noir donc, je fixe vide. L'inconvénient quand je suis comme ça c'est que je pense trop okay, d'habitude je pense déjà trop mais dans cette position je suis obligée d'affronter les songes que j'aurais préféré éloigner de mon esprit.
Tyron à fait des efforts pour être sympa hier des efforts fin il était quand même toujours aussi chiant mais un chiant limite supportable cette fois. Je ne comprends toujours pas ce qu'il me veut mon amitié? J'en doute il faut savoir que pour arrivée à ce stade dans mon estime il faut vraiment avoir ramé fort je n'ai confiance en personne je ne suis pas le genre de fille avec qui tu vas passer un mois à discuter avec puis, devenir ami.
Ce n'est pas de ma faute si je suis comme ça c'est le monde qui m'a forgée les gens ne sont pas des bisounours.
Jusqu'à neuf heures, je ne peux m'empêcher de repenser au rire que j'ai laissé échapper hier au Mcdo. J'ai ri sincèrement, moi qui même devant les plus grands humoristes reste de marbre. C'est une faiblesse je n'ai pas le droit de rire avec lui avec une personne que je ne connais même pas, il n'est plus question que ça se reproduise.
Après un bain chaud j'enroule ma serviette au dessus de ma poitrine et je me mire devant le miroir de ma salle de bain je ne comprends pas pourquoi je n'ai toujours pas détruit celui-ci. On dit que la beauté est subjective, que l'on ne peut pas plaire à tout le monde mais que faire quand à nos propres yeux on ne se plait pas. Quand je me toise dans ce miroir je ne vois que de la merde, une personne qui ne mérite même pas de vivre, je ne vois qu'une pauvre fille détruite à l'intérieur, complètement perdue. J'ai essayé, pourtant j'ai essayé de chercher le peu de confiance en moi qu'il y avait au fond de moi en regardant des vidéos de développement de l'amour pour soi-même mais cela n'a durée que deux jours puis je me suis retrouvée assise par terre devant les morceaux d'un petit miroir qui avant était posé sur le chevet de mon lit, je suis pathétique. D'un coup je suis prise d'une envie de brisé l'objet dans lequel j'aperçois mon reflet alors, je mets fin à mes souffrances et m'oriente vers ma chambre.
J'enfile un t-shirt noir avec un short noir. Je porte presque que du noir je trouve que certaines tenues colorées sont belles mais, moi je suis plus à l'aise avec des couleurs telles que: le rouge, le noir et le blanc ou juste des couleurs sombres. Non je ne suis pas gothique.
Habillée, je m'assois sur mon lit et prends mon téléphone il est onze heures dix minutes j'envoie un message à Emma qui doit déjà être réveillée c'est l'une des rares personnes que j'apprécie sincèrement. Trois cents contacts mais aucun qui me connaissent vraiment. Si on me demande comment j'ai fait pour en avoir autant je ne saurai quoi répondre. C'est une liste de connaisances d'enfance? de rencontres et de camarades à qui je ne parle presque jamais mais bon. Mon téléphone vibre, une notification de Emma.

Emma: Coucou ça va?
J'ai la preuve que les amitiés virtuelles peuvent être plus précieuses que des relations qu'on entretient avec des gens qu'on côtoie le plus souvent.

-Ouai et toi?
Je ne suis pas entrain de pleurer donc on peut dire que ça va.

Emma: Bien. Devine quoi.

-Vas-y raconte.

Emma: Je vais passer à Seattle dans quelques semaines!

C'est une superbe nouvelle, ce n'est pas que on ne s'est jamais vu c'est juste que comme elle habite en Floride, on n'a pas la chance de souvent se rencontrer.

-C'est super! Quel jour précisément?

Emma: Je ne sais pas encore.

-Okay j'ai hâte.

Emma: J'imagine déjà tout ce qu'on va pouvoir faire ikiii.

Nous voilà comme des gamines à imaginer ce qu'on va faire tout le long de son futur séjour. Elle et moi ne sommes pas meilleures amies malgré le fait que je la considère, elle ne me connait que à quarante-cinq pourcents c'est la seule qui est arrivée jusqu'à là.
Le reste de la journée je dors mange et dessine ma mère ne m'a pas repéré jusqu'au dîner en gros une journée des plus banale.