J'arrivais devant mon école, quinze minutes à l'avance. Oui j'étais stressée et j'avais eu du mal à avalé quelque chose ce matin. Bon quinze minutes ça me laissais largement le temps de trouver ma classe et ma salle. J'étais dans une classe de 25 personnes et je devais monter au premier étage pour arriver dans ma salle. Il y avait déjà trois, quatre personnes assises. Des personnes s'en doutent plus stressés que moi. Je suis allée m'asseoir au deuxième rang et j'ai attendu que la salle se remplisse et que le ou la prof arrive. Ce qui fut une femme. Elle nous expliqua ce qui allait se passer cette année, nous donna nos programmes, distribua des feuilles qui sont juste "protocolaire" a-t-elle dit, puis nous a fait une visite du bâtiment pour ceux qui n'avait pas pu venir aux portes ouvertes. Elle finit par nous souhaiter une très bonne année et un bienvenu final. Le midi j'avais vite mangé au réfectoire qui d'ailleurs n'était pas mauvais, et j'avais 3h de cours cette après midi qui était sur l'économie.

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Quand je rentrai je vis qu'un homme un peu plus âgé que moi à peine attendait devant la porte de l'immeuble.

- Je peux vous aider ?

Il me regarda après avoir sursauté.

- Vous habitez ici ? Si oui, oui vous pouvez. Si non, vous pouvez dégagée.

- Vous êtes aimable avec quelqu'un qui vous propose de l'aide.

- Désolé mais je suis pressé et cet imbécile ne me répond pas.

- Imbécile ? {J'ouvri la porte en le laissant entré}

- J'ai une affaire à régler avec votre proprio.

Tous très aimable ici c'est génial.
Je pris mon courrier et monta accompagné de l'homme. Il arriva en haut plus vite que moi et tombourina sur la porte de mon voisin. Plusieurs fois en même pas une minute. C'est quand je passais à côté de l'homme que je vis Cameron en calçon mis surement à la va vite et je m'eclipsais vite à ma porte.

- Merci faire attendre en bas ? Sérieusement ?!

- Oh la femme je t'ai pas ouvert parce que tu me déranges.

Il y eu une voix plus lointaine venant de derrière Cameron.

- Baby.. On n'a pas finit, ça peut pas attendre ?

L'homme soupira et moi je fus gênée d'avoir compris. J'ouvri ma porte en faisant tombé mon courrier dont une lettre fuita vers la cage d'escalier et tomba.
Je pu sentir son regard se poser sur moi. Merde. J'allais essayé de descendre pour aller chercher cette maudite lettre quand une mains passa sur les marches avec ma lettre, puis sa tête, Kyo. Mon dieu je l'ai remercié infiniment mentalement. Il m'a rejoint en passant devant les deux hommes en les regardant un sourcil levé.

- Ma pauvre tu as un spectacle pareil. Cameron tu pourrais faire un effort quand tu ouvre une porte, tu bande encore. {Il sourit en coin et moi j'ai rougis encore plus}

- La ferme Kyo.

- Quoi ? Je ne dis que la vérité.

Kyo me pris la main pour que je me relever et ramassa les deux trois papiers qu'il restait.

- Tu offre un truc à boire à ton sauveur de lettre ? {Je sais qu'il essaie de me sauver de cette situation alors j'ai hoché la tête} Bon bah go alors.

Cameron fusilla du regarde Kyo qui parti en fou rire en me poussant doucement à l'intérieur la main sur mon bas du dos. Une fois à l'intérieur il ferma la porte en adressant un signe à Cameron que je n'ai pas vu.

- Gênant hein ?

- Très.

- Haha c'est vrai qu'il va falloir qu'on face gaffe à pas chercher le courrier en boxer.

- Oui très attention. C'est pas comme si j'allais me balader en sous vêtement devant vous, c'est un peu plus respectueux.

- J'aurai pas dit non {il a sourit en coin}

- Kyo.

- Quoi ? Je suis direct moi. Je sais que si t'étais en sous vêtement se serait magnifique à regarder.

- Arrête.

- Ok. J'ai compris. Pas d'humour.

- Si mais pas pervers. Je te sers vraiment quelque chose ?

- Pas sur qu'une petite chose comme toi à ce que je bois, mais un soda pourquoi pas.

- Et tu bois quoi ? {Je lui ai cherché un coca et lui est donné}

- Des boissons énergisante de type monster, redbull, ect..

- Ouais non tu trouveras pas ça chez moi.

- Encore moins d'alcool si j'ai bien compris ?

- Tout à fais.

- Ta première journée c'est bien passé ?

- Oui ça va. Beaucoup d'information mais c'est une rentrée banale si l'on veut sauf en niveau supérieur. Toi tu étudie encore ou tu as finis ?

- J'étudie encore à temps partielle. Je fais mi études mi travail.

- Dans quoi ?

- Je suis ébéniste. Mais bon j'aurais pu partir à l'étranger sauf que j'ai merdé alors je reste en France et je me professionnalise.

- C'est un beau métier. J'admire beaucoup. {Il me sourit d'une façon sincère et bu}

- Je te montrerais si tu veux une fois ce que je fais.

- Avec plaisir !

Je lui offri un pancake aux fruits de ce matin quand il s'asseya au bar de la cuisine. Quand il pencha sa tête je vis qu'il avait une petite queue de cheval qui attachait seulement une partie de ces cheveux et je trouvais que ça lui allait vraiment bien. Il releva la tête d'un coup en me regardant les yeux pétillants.

- C'est toi qui l'a fait ?

- Bien-sûr, pourquoi ?

- Aaann c'est tellement bon ! Et pourtant je suis pas fan des fruits ! {On aurait presque dit qu'il avait gemit juste en mangeant mon pancake et ça m'a troublée} Tu peux m'en faire ? Enfin pas forcément maintenant mais un de ces jours ? J'adore vraiment. Putain tu cuisine tout aussi bien ? {Je ris face à ces réactions}

- Ça c'est mon pêché mignon normal que je le réussisse aussi bien ! Le reste ce n'est pas si mauvais.

- T'es à épousé enfaite.

- Pardon ??

- Tu fais le ménage, tu cuisine super bien, t'es séduisante. Attend t'as tout ! Bon sauf l'humour mais ça ce travail.

Cet homme est fou. C'est décrété Kyo est un malade.

- Sérieusement, tu m'apprendrais ?

- A quoi ?

- A faire des pancakes pareils ?

- Si vraiment tu veux, oui pourquoi pas. Ça pourrais être drôle de te voir galérer.

- Je suis manuel moi ne l'oublie pas. Je vais encore réussir à te surprendre.

- Peut être bien, on verra ça.

Il reprit encore des pancakes le temps que j'aille mettre mon sac sur le canapé il était déjà entrain de mettre sur papier filme sur mes pancakes restant avec le pancake pendant de sa bouche. Je ris à cette image enfantine qu'il a renvoyé et il s'est stoppé net comme si on le prenait sur le fait d'une bêtise accompli. Il retira le pancake en mangeant sa bouché.

- Je pensais pouvoir partir sans que tu me vois voler tes pancakes mais c'est loupé apparemment  {il rit aussi} Bon je vais te laisser, tu as sûrement à faire et je t'ai assez retenu.

Il se diriga vers la porte toujours l'assiette de pancake restant en main. Je le suivis naturellement pour le raccompagner. Quand il se trouva devant ma porte dans le couloir il se tourna vers moi.

- Je te vole ça mais je te la rendrai promis.

Il se pencha et me fis un bisou sur la tempe. Je rougis et pile à cette instant la porte de Cameron s'ouvrit pour faire sortir l'homme de tout à l'heure. Cameron était maintenant habillé mais quand Kyo c'est écarté suite à l'entente des voix qui se sont arrêtés. Cameron nous a regardé tour à tour et sa mâchoire c'est serrée.

- Bon je te laisse. On se verra t'inquiète. J'oublie pas ce cours de cuisine et cette assiste à rendre.

Il parti donc et l'homme parti juste après.

- Tu t'acclimate vite on dirait.

- Oui. Ils sont tous formidable donc c'est agréable à vivre.

- Tu vas juste après foutre la merde entre nous c'est tout.

- Comment ça ?

- Prend pas trop tes aises ok ? {Il s'approcha} On était bien sans toi avant et j'aimerais pas que mes habitudes changes parce que tu es arrivée ici.

- Je te demande rien. Alors vie ta vie et laisse moi en paix si tu m'apprécie pas. {J'allais rentrer mais il m'a bloqué}

- Ce n'est pas que je ne t'apprécie pas, mais je sais que tu vas tout foutre en l'air si tu rentre trop dans nos vies. On a eu assez de merde pour que tu rajoute les tiennes. {Il me devisagea}

- C'est noté. Si j'ai un jour un problème je reste loin de vous.

- Bien.

Il m'ébouriffa les cheveux et rentra chez lui. Il a vraiment un problème c'est pas possible. Je fixais encore un peu sa porte puis rentrais. Je me sens vidée d'un coup. Kyo a trop d'énergie pour moi. Je repensais tout au long de ma soirée aux paroles de Cameron. Il pense vraiment que je peux leurs apporter des problèmes ? Je n'embarquerais plus jamais quelqu'un dans mes affaires. Ça ce fut ma promesse.