Chapitre 2

Je suis réveillée à 5h30 par mon père ouvrant mes volets et disant que si je continuait à faire la marmotte je ne serai jamais prête. Sauf que mon réveil sonna pile quand il me dit ça. J'avais calculé le temps dont j'aurai besoin et avais donc décidé la veille que me lèverai à 5h30 pour bien me préparer. J'allais à ma chaise sur laquelle mes vêtements déjà choisi hier y reposaient. Un tailleur blanc avec une jupe noir collante allant à peine au dessus de mes genoux. Je me fis juste un petit chignon et mis mes petits talons, ne faisant ni trop quiche ni trop sexy. Un parfait mélange de moi. Je descendis donc prendre mon petit déjeuné et à l'odeur je dirais que mon père m'a fait le plaisir de me préparer de la fougassette qui est une sorte de brioche à la fleur d'oranger. Quitte, au Québec c'est le sirop d'érable et les pancakes qui on gagné mon amour, quitte, ici c'est les fougassettes. Ceux qui n'en ont jamais mangés ont loupés quelque chose.

- Alors bien dormi ma chérie ?

- Oui papa merci {je lui fais un bisou sur la joue} Je t'adore !

- Ahah je savais que tu n'y résisterais pas {il me sourit}

- Et tu avais raison c'est juste un régale déjà rien qu'avec les yeux !

- Mange avant qu'ils ne deviennent froid.

Je me suis exécutée sans me faire prier et bon dieu ce qu'ils étaient bon. Mon jus d'orange n'était qu'un vulgaire accompagnement de ces délicieuses merveilles. Le temps de discuter encore un peu en même temps avec mon père nous à appris qu'il étais déjà 6h15. Je suis donc remontée. J'ai marqué sur chacun de mes cartons une petite crois pour montrer que c'est ceux là dont j'aurai besoin arrivé là bas et descendu ma valise. Vérifier encore une fois que je n'ai rien oublié qui soit important et regarder mon téléphone pour voir si j'avais un message. Bien-sûr j'avais un message de ma mère "Ma puce ? Tu es bien arrivé ? Tu ne m'as pas mis de message. Je t'aime" c'est vrai que j'ai oublié de lui envoyer que j'avais bien atterri sans problème. Elle a dut s'inquiéter. Je lui ai donc répondu "Oui bien arrivée rassure toi maman. Papa m'a averti qu'il m'avait trouvé un appartement à Paris et donc j'ai préparé mes cartons, je pars dans 30 minutes à l'aéroport puis mes cartons seront envoyés après. Bisous je t'aime aussi". Bon ça c'est fait. Je vais mettre ma valise dans la voiture et finalement au bout des 30 minutes nous sommes partis à l'aéroport.

******
Le voyage était cours mais ennuyeux. Vous allez me dire que forcément un voyage en avions n'est pas des plus passionnant, ce qui est vrai. Il était un peu moins de 10h quand nous sommes arrivés. Le temps de récupérer ma grosse valise nous avons attendu une bonne trentaine de minutes et finalement nous l'avons eu. En sortant de l'aéroport Royssi Charles de Gaules mon père a appelé un taxi. Une fois à l'intérieur mon père donna l'adresse et le taxi nous enmena. Je regardais les paysages de la ville, plutôt des immeubles presque collé les uns aux autres mais pour certain cela avait du charme alors je m'abstiendrais de dire que je trouve que ça ressemble à des legos. Même si je vais travailler surement dans une entreprise étant dans un immeuble, enfin ça c'est mon rêve, et bien je n'apprécie pas forcément des les voir les uns contre les autres. Je sais c'est bizarre. Nous avons eu quand même quelques bouchons digne de Paris. Nous arrivons dans le 13 ème arrondissement de Paris, et franchement, c'est encore l'un des arrondissements que j'aime bien. J'ai fais quelque recherche tout de même et rien que son nom "gobelins" me fais me dire que ça paraît un peu irréel, alors si ça peux m'évader je prend sans soucis. On sait arrêter devant un immeuble qui a l'aire d'avoir d'avoir 8 résidents seulement dedans. Enfin seulement, 8 c'est déjà beaucoup. Mon père et moi sommes sorti du taxi, il a payé et remercié notre chauffeur pendant que je prenais ma valise. Une fois seul nous avons regardé un instant l'immeuble.

- Voilà. Nous y sommes. Déjà la vue de dehors qu'en penses tu ?

- J'aime bien puis ça n'a pas l'air si loin que ça de mon école, je vérifierais. Maintenant à voir si l'intérieur est bon mais tu sais que ça ne me dérangera pas quoi qu'il arrive.

- Je sais mais je veux que tu sois bien.

- Une fois que j'aurais un boulot à côté, lors de mes stage ou autre, ne t'inquiète pas je pourrais m'acheter plein de petites choses inutiles mais qui ferons que je suis chez moi.

Il rit puis me serra dans ces bras. Nous avons avancés devant les portes et il a sonné. Une voix grave fit échos dans l'interphone.

- Qui est ce ?

- Bonjour c'est monsieur McFiata. Je vous avais téléphoné pour l'appartement du dernière étage il y a deux semaines.

- Oh biensûr, je vous ouvre vous pouvez monter.

On entendit un *clic* et la porte s'ouvrit quand nous la poussons. Je restais quelques secondes à regarder l'escalier qui était vraiment splendide. Assez sobre mais bien sculpté. Mon père me tira de ma contemplation en commençant à monter et je le suivi en traînant ma valise avec moi en essayant de ne pas trop faire de bruit. Au moment où nous allions arriver en haut un jeune homme sorti de la porte de gauche les cheveux ébouriffés, court et en remettant correctement son teeshirt.

- Bonjour je suis Cameron Keller. {Lui et mon père se sont serrés la main} Je ne vous attendais pas si tôt pour être franc.

- Ahah je suis désolé si je vous dérange.

- Non non pas de soucis {il a sourit à mon père}

- Je suis venu maintenant car je voulais montrer l'appartement au plus vite à ma fille. Je le prend pour elle donc j'aimerais qu'elle se sente bien avant, vous comprenez je pense ?

Il posa ses yeux sur moi avec un peu de surprise. Semble t-il qu'il ne m'avait pas remarqué. Ses yeux me firent me redresser un peu. Je n'aime pas ce genre d'homme. Pourquoi ? Parce que c'est typiquement le genre d'homme qui crois que les femmes sont à ses pieds. Musculature parfaite, grand, cheveux ébènes, yeux d'un vert de pierre précieuse et il me semble y voir un tatouage sur son bras droit. Le genre de personne que je ne veux pas avoir dans ma vie car je sais trop bien que ça n'attire que des ennuies. Mon père reprit la parole.

- Voici donc ma fille Mickelangela.

Je m'avança et lui tendi la main, qu'il serra. Je du me faire violence pour ne pas frissonner à son contact.

- Juste Angel s'il vous plaît. {j'ai fais l'effort de sourire}

- Très bien. {Il me sourit en retour} Et bien je vais vous faire visitez du coup. Suivez moi.

Il ouvrit l'appartement de droite et nous fit entrer. Il y avait déjà des meubles, le strict nécessaire, mais c'étais plutôt sobre et élégant. Toute les pièces étaient vraiment belles et avaient un charme que je ne serais dire pourquoi mais ça m'attirais. Je pense que mon père la compris car il se tourna vers l'homme dit "Cameron" et parla avec lui le temps que je finisse la visite.

- Bon ma chérie je viens de signé les papiers et déjà payé le premier loyer. Je n'ai même pas besoin de te demander que je sais déjà que cet appartement te plaît.

- Papa. Je ne sais même pas le prix de cet appartement ni les closes du contrat.

- Je vous laisserai les closes du contrat sur la table du salon et pour le loyer c'est de 900 par mois. Ce qui n'est pas si cher pour un 66m carré à Paris. Une grande chambre, une salle de bain privée, un grand salon avec cuisine ouverte plus un balcon. Franchement ça en vaut le coût.

- Merci mais je savais que cela en vaut le coût, vous n'étiez pas obligé de tout me redire.

Ma réflexion la vraisemblablement amusé.

- Bon ma chérie tu m'excuseras mais j'ai un rendez vous qui m'attend avec une vielle connaissance. Alors je te laisse bien t'installer. {Il m'a prise dans ces bras et fait un bisou sur le front} Ah et promis tes affaires arriverons dans la semaine sauf la voiture qui risque de prendre la semaine supplémentaire comme je te l'ai déjà dit.

- D'a-d'accord bon rendez-vous papa.

- Je t'aime ma chérie à bientôt. Au revoir jeune homme. {Ils se firent une poignée de mains et mon père disparu}

- Au revoir monsieur.

Une fois mon père sorti, le jeune homme donc nommé Cameron se tourna vers moi et me lança les clés de l'appartement que j'attrapais surprise.

- Ne les perds pas je te ferai pas de double. Ensuite suit les règles de l'immeuble sans faire d'histoire et tout ira bien.

- Bien.

Ce fus tout ce que je pus répondre. Je le regardais sortir en fermant la porte et poussa un long soupire de soulagement. Je me demandais plus que deux choses; la première, si j'allais bien m'acclimater, et la deuxième, quels étaient ces fameuses règles ?

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