Chapitre 3

J'ouvre lentement les yeux. Autour de moi, du blanc. Lorsque mes yeux s'habituent à la lumière je me rends compte que je suis dans une pièce blanche sentant le désinfectant. Puis tout d'un coup tout me revient. Les cris, les coups de feu, le sang, et plus rien. Je comprends alors, je suis à l'hôpital ! Je me redresse d'un coup et tout ce met à tourner autour de moi. Une fois que ma vision se stabilise j'aperçois un homme assis sur une chaise dans un coin de la pièce. Je sursaute, effrayée. Ses yeux jusqu'à présent fermés s'ouvre d'un coup et se posent sur moi. L'homme se lève et s'approche de mon lit.
- Ne t'inquiète pas tu ne risques plus rien. Dit il d'une voix calme est grave.
- Vous êtes qui ? Murmurai-je d'une voix rauque en repensant aux hommes qui nous avez attaqués.
- Ce n'est pas encore l'heure des questions, repose toi Samira, le reste attendra.
Mon cœur fit un bon dans ma poitrine lorsque j'entendit mon nom prononcé par cette hommes mais je ne pouvais rien faire. L'effort de parler m'avait déjà épuisé et je me sentais prête a dormir pendant des années...

Je me sentais beaucoup mieux lorsque j'ouvris les yeux pour la seconde fois. L'homme était toujours là mais cette fois ci il était debout et regardé d'un air pensif par la fenêtre. J'en profite qu'il ne m'est pas vu pour l'analyser. Il est grand avec un corps musclé et athlétique. Il a des cheveux d'une couleur assez foncés complètement décoiffés ( personnellement je trouve que cela lui rajoute du charme ) et des yeux marrons scrutateur.
- Bonjour, fis-je d'une petite voix.
- Oh...Bonjour. Dit il en se tournant vers moi.
- Pourriez vous me dire qui vous êtes maintenant ?
- Je m'appelle Ethan.
- Ethan...Répète-ai-je.
- C'est exact.
- Euh...Ok, bien et ...Vous voulez quoi .
Il se pencha vers moi.
- Je ne peux pas t'en parler ici, dès que tu sera en état nous partirons, et là je t'expliquerais.
- Vous voulez que je vous fasse confiance, alors que je ne vous connais même pas !
- C'est cela l'idée.
C'est comme ça que 2h plus tard je me retrouve à sortir de l'hôpital accompagné d'un homme que je ne connais pas.
- Où allons nous ? Demandé-ai-je.
- Au centre.
- Au centre ? Et de quoi s'agit il ?
- Tu le verras en temps voulu.
Je fronça les sourcils.
- Et si je dis non ?
- Pardon ?
- Et si je refuse de vous suivre ?
- Tu ferai une grave erreur. Et je ne te laisserai pas faire.
- Dite moi qui vous êtes !
- Tu le sera en temps...
- Ho non mais ça j'ai compris ! Soit vous me dites qui vous êtes et qu'est ce que vous me voulez ! Soit je ne vous suis nul part !
Il poussa un long soupir et me lança un regard qui laissai entendre qu'il avait très envie de m'arracher la tête.
- Très bien. Allons dans ce bar et je t'expliquerai...Ce que tu peux savoir.
Nous étions assis dans le bar. Je remarqué que Ethan étais assis au bord de sa chaise, comme prêt à partir à tout instant. Nous restons quelques minutes silencieux nos yeux n'osant pas se croiser.
- Bon, commença Ethan.
Je levai les yeux et mon regard croisa le sien ou je vis une grande tristesse.
- Te souviens tu de ce qu'il s'est passé dans ton appartement ?
- Oui...
- Les gens venu vous attaquer sont des agents secrets travaillant pour le gouvernement.
Je ne dis rien.
- Ils travaillent pour la SS, Société Secrète.
- Je n'en ai jamais entendu parler.
- Oui c'est normal...Ils travaillent dans les secteurs les plus sombres... Et les civils ne doivent pas en être informés.
- Vous semblez savoir beaucoup de choses sur eux. Et si vous êtes informé, c'est que vous n'êtes pas un civil ?
- Effectivement. Dit il en riant jaune. Mais tu n'as pas à savoir qui je suis.
- Sans blague.
- Vous désirez quelque chose ?
Une serveuse s'était approché de nous en lançant des regards éloquents à Ethan.
- Euh, une bouteille d'eau s'il vous plaît. Dit celui ci en lui souriant
- Parfait.
La jeune fille repartit ravis, en sautillant.
- Et qu'est ce que s'est le « centre » ? Repris-je.
- Un endroit où j'ai des amis...Qui pourront nous venir en aide.
- Et pourquoi tu m'aides au juste ?
- Par ce que ton père me l'avait fait promettre.
J'en resta sans voix.
- Mon père ! Vous le connaissais ?
- Oui, nous nous battions pour la même cause.
Je remarquai alors quelque chose qui me fit frémir.
- Pourquoi parlez vous de lui au passé ?
Un silence me répondit.
- Ho ! Ethan ! Dite moi POURQUOI vous parlez de lui comme si...
- Samira ...
- Non !
- Écoute moi.
- NON ! Papa...
- Il est mort.
Je me lève si vite que je renverse ma chaise.
- Non.
- Rassis toi je t'en supplie.
- Pour que vous me racontiez d'autre merde ?
- Je suis désolée mais tu l'acceptera mieux si je t'explique ...
- C'est hors de question ! Cris-ai-je sentant les larmes m'aveugler.
- Tu vas faire une bêtise...
- Je n'ai plus de papa ni de maman ... Je suis SEUL...Ho merde ...SEUL tu comprends ça ?
Je me retourne et part vers la sorti du bar. La serveuse qui se rapprocher de nous avec notre bouteille d'eau se cogna à moi et renversa la bouteille sur mon tee-shirts.
- Excusez moi mademoiselle, voulez vous une serviette ?
- NAN ! Cris-ai-je hors de moi. JE VEUX MES PARENTS !!
La jeune fille recula choquée.
Je continua ma route déterminée à m'éloigner le plus vite possible de cet endroit. D'Ethan. De cette terrible réalité.

Je sorti du bar et une fois dehors, l'air frais m'apaisa. Je m'assis sur le sol de gravier et posa ma tête sur mes genoux. Un long sanglot s'échappa de moi, comme retenu trop longtemps prisonnier. Une main douce se posa sur mon épaule et quelqu'un s'assis à mes côtés. Je levai les yeux. Bien sûr, il s'agissait de Ethan. Il me fit un sourire timide et murmura :
- Tu veux que je te racontes ?
- Oui. Dis-je en reniflant.
- Lorsqu'ils ont tiré sur ta mère, ton père n'a pas perdu son calme. Il nous a appelé a l'aide, nous avons fait comme nous avons pu pour arriver le plus tôt possible. Malheureusement il était trop tard. Ton père possédait quelque chose qu'ils voulaient, et ils n'ont pas l'habitude qu'on leur résiste.
- Qu'est-ce qu'ils voulaient à mon père ?
- Je ne le sais pas, d'où l'intérêt de ce rendre au centre. Eux le savent et nous pourrons le venger comme ils ce doit.
- Mais...mais pourquoi l'ont ils tué ? Je veux dire... -reniflement- Ils n'avaient pas besoin de lui ?
- Si, le tuer n'était pas prévu. Et ... - il soupira - Ils n'ont pas trouvé ce qu'il chercher dans votre appartement. C'est là où tu intervient. Ils pensent qu'étant ça descendante, tu sais où ce qu'ils cherchent ce trouve.
- Quoi ? Mais pas du tout ! Je ne savais même pas que mon père est...était un agent secret ou quelque chose comme ça !
- Et bien on va dire qu'ils sont poussés par l'énergie du désespoir, pour eux tu es leur dernière chance de trouvé ce que ton père possédait.

Voilà pour ce chapitre 3, j'espère qu'il vous a plu ❤️ n'hésitez pas à me dire votre avis !
Biz les comètes

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