Chapitre 3

Un rire presque dément secoua l'homme. Il laissa ensuite retomber sa tête dans un angle inquiétant avant de répondre à la question de Rin :

- Ton paternel nous a ordonné de te ramener à la maison et c'est moi, Furyou Kahei, qui aura l'honneur de te ramener à lui !

- Tu crois ça ? vilipenda-t-elle, il faudra d'abord m'attraper.

Pour appuyer ses dires, elle désactiva la sécurité de son fusil d'assaut et le pointa lentement vers le crétin qui osait jouer au plus malin avec elle. Comme en réponse à son action, plusieurs armes s'activèrent, prêtes à l'emploi.

Une curieuse lueur effrayée passa dans les iris de Kahei. Il plaça aussitôt ses mains devant lui et beugla à ses troupes :

- Non, bande d'abrutis ! Il nous la faut vivante ! Vivante ! Pas trouée de balles ! Si on l'amoche, c'est nous qu'on va descendre en rentrant !

- Furyou, elle a abattu un des nôtres ! s'opposa une voix dans la foule, on peut pas rester sans rien faire ! Il faut au moins qu'on lui fasse payer ça ! Hein les gars ?

Une clameur s'éleva suite à ses paroles. Rin jeta un léger coup d'œil à leur chef. Il fulminait de voir qu'on contestait son autorité. Le pauvre petit chou n'arrivait même pas à tenir une vingtaine de gamins en plus... Ils avaient tiré à la courte paille pour savoir qui commanderait ?

- Ecoutez, on doit ramener la traînée intacte au boss ! Alors arrêtez de discuter mes ordres et capturez la !

C'était maintenant au tour du Lieutenant de fulminer. Comment l'avait-il appelée, ce chien galeux ? Il n'allait pas faire long feu s'il continuait dans cette voie !

- A ta place, Furyou, je ferais attention à mes arrières... on ne sait jamais, une balle perdue ou autre... dans une ruelle sombre, on ne voit pas très bien sur qui on tire...

- Tu oses me menacer, s'étrangla Kahei, toi ? Un sous-fifre ? Comment peux-tu même penser à me tuer ? Tu m'es inférieur, alors revois un peu tes paroles avant de finir avec un trou entre les deux yeux !

Rin grimaça en remarquant que de l'écume sortait de sa bouche. C'était qu'il était fou à lier, en plus ! Son père avait de drôle de critères de sélection, quand même...

- Et vous autres, attrapez-moi cette salope sur le champ ou je vous trucide !

Ça, c'était l'insulte de trop. Avec une lenteur exagérée, Rin appuya sur la gâchette de son arme. La balle sortit du canon et décrivit une ligne parfaite avant de venir se loger dans le torse de Kahei, qui avait eu le temps d'écarquiller les yeux de terreur en voyant arriver sa mort prochaine.

La balle le transperça de part et d'autres, déchirant ses vêtements comme s'ils eussent été du papier de soie. Il ouvrit la bouche pour parler mais seul du sang en sorti, accompagné de son dernier souffle.

- Maintenant que je vous ai débarrassé de votre problème principal, vous me laisserez gentiment partir, n'est-ce pas ?

Légèrement effrayés par le sang-froid dont la jeune femme faisait preuve, les hommes reculèrent d'un pas, malgré le fait qu'ils la surpassaient largement en nombre. Ils se regardèrent tous, se concertant avant d'agir.

Durant ce laps de temps, Rin ramassa son sac à dos ainsi que son bagage contenant son matériel, toujours en gardant un œil sur les actions de ses apprentis mafieux. Ce serait bête qu'elle se retrouve étendue par terre après tout ce qu'elle venait de faire, quand même !

Alors qu'elle rechargeait son fusil, se préparant à une nouvelle attaque pour causer une brèche dans le groupe l'entourant, une sirène de police retentit. Elle sursauta violemment alors que ses agresseurs se dispersaient jusqu'à disparaître dans l'ombre, ne lui laissant pas le temps de réagir.

Qui avait appelé la police ? Sûrement pas ces peureux qui venaient de s'enfuir, alors qui ? Mon dieu... le chauffeur... Elle jura. Elle n'aura jamais dû le laisser seul ! Par sa faute, elle allait devoir revoir ses plans !

En plus, ces salauds venaient de la laisser dans une impasse, en plein milieu d'un des quartiers les plus craints de la banlieue de Séoul, avec pour seul compagnie deux cadavres encore chauds. Vraiment, elle adorait cette gentille intention...

Il fallait qu'elle prenne la fuite, et vite. Elle entendait déjà clairement les pas des policiers dans les rues adjacentes et pouvait presque sentir le souffle des chiens qui les accompagnaient. En temps normal, elle aurait plutôt été du côté des chasseurs... et pas de la proie.

Rin considéra quelques secondes son fusil d'assaut avant de le jeter en vrac dans l'énorme sac comportant son matériel.

- Fais chier ! cracha-t-elle.

Elle empoigna un Beretta 9mm qu'elle coinça à l'arrière de son jean avant de remettre sa veste en cuir pour le dissimuler. Réajustant son sac sur ses épaules, elle se mit à courir, abandonnant au passage le champ de bataille, ainsi que son précieux matériel. Tant pis, elle arriverait bien à en retrouver ailleurs...

Alors qu'elle courait toujours pour échapper à ses poursuivants, une voix féminine rugit juste derrière elle :

- Police de Nowon ! Arrêtez-vous ! Au nom de la Loi, je vous arrête !

Accélérant sa course, Rin rit dans sa tête. Oh ma petite cocotte, si elle croyait qu'elle allait gentiment coopérer, elle se trompait au plus haut niveau ! Comme si elle allait se rendre en déposant ses armes à leurs pieds. Mais oui, et pourquoi ne pas révéler que les deux bouffons étendus quelques kilomètres plus loin étaient, en fait, son œuvre ! N'oublions pas de rajouter le paquet d'armes totalement illégales et à peine caché sur la scène de crime !

Dommage pour cette gentille fonctionnaire, ce n'était pas le jour de sa bonne action.

Rin sortit son pistolet et fit volte-face avant de tirer en direction de la policière qui, par réflexe, plongea vers le sol pour éviter la balle, ce qui lui permit de prendre une considérable avance sur ses poursuivants. Et puis, elle n'avait jamais voulu toucher cette femme, juste l'intimider pour ne pas qu'il lui prenne l'envie de sortir son propre pistolet.

Malheureusement pour la japonaise, les forces de l'ordre étaient beaucoup plus nombreuses qu'elle, et elle ne tarda pas à se faire complètement encerclée. Cherchant une issue, elle entreprit d'escalader un immeuble et ainsi, poursuivre la course-poursuite sur les toits.

L'homme qui la trouva ne semblait pas être féru d'escalade, puisqu'il stoppa rapidement la jeune femme araignée en visant à deux centimètres de sa main. D'un mouvement vif, elle lui envoya un regard meurtrier tout en continuant son ascension. Si elle arrivait à monter assez haut, elle serait hors de portée de leurs balles.

- Maintenant ça suffit ! s'égosilla un homme au pied de l'immeuble, vous allez tout de suite descendre d'ici ou c'est nous qui vous descendrons !

Mais c'était qu'ils aimaient rêver dans cette brigade !

- Allumez-moi-la.

Rin jeta un coup d'œil vers le sol et se rendit compte qu'elle n'était pas assez loin pour éviter leurs tirs. Elle grimaça et choisit de se laisser tomber. Elle fit glisser ses doigts et ses pieds, tout en faisant le nécessaire pour rester le plus près du mur. Elle se raccrocha à un câble abîmé au dernier moment et descendit en douceur sur la terre ferme. Là, elle passa en revue sa tenue et se frotta les mains pour enlever la poussière accumulée, avant de relever la tête vers le chef de police.

Pendant toute la durée de sa descente, aucun n'était intervenu, la laissant tranquillement effectuer son petit numéro d'intimidation. Leurs bouches ouvertes et leurs yeux écarquillés pouvaient clairement témoigner de la réussite de son opération.

- Attrapez-la, ordonna le chef après avoir repris ses esprits, le premier qui la laisse s'échapper aura affaire à moi !

Ils se précipitèrent d'un même mouvement sur elle, telle une marée humaine, avant qu'elle ne les arrête avec son Beretta. Son rictus les mettant au défi de faire un pas de plus vers elle.

D'un coup d'épaule, elle fit descendre son sac de son dos et l'ouvrit brusquement. Elle en sortit son ordre de mission ainsi qu'un briquet et entreprit de brûler le document sous les yeux de la police. Qu'est-ce qu'elle adorait la provocation gratuite !

- Ne la laissez pas faire ! C'est un indice ! s'époumona l'homme en la montrant du doigt, complètement impuissant.

Le papier s'embrassa au bout de la main de Rin qui ne pouvait s'empêcher de se réjouir.

Elle ne frémit pas quand le feu lui lécha les doigts mais lâcha les quelques morceaux à moitié consumés sur le sol. Son pistolet toujours pointé vers les forces de l'ordre, elle le laisser aussi tomber et il effectua un bruit sourd en rencontrant la terre. Elle l'envoya vers eux à l'aide d'un coup de pied bien placé. Puis, lentement, finit par poser ses mains sur sa tête avant d'adresser son plus beau sourire au chef qui enrageait de voir partir en fumée de telles pièces à convictions.

- Emmenez-la... et ne lui faites pas de cadeau ! ordonna-t-il, dépité.

A la plus grande surprise de la brigade, la jeune femme fut très docile et les suivit sans effectuer un seul mouvement brusque ou suspect. Jusqu'au moment où on l'obligea à monter dans le van en la poussant violemment à l'intérieur.

Rin réagit au quart de tour et envoya sa jambe dans la figure de l'importun qui avait osé la toucher. Elle jeta un regard noir autour d'elle et siffla :

- Le prochain qui m'effleure, je lui fais manger ses dents et mon pied avec. Je marche seule et sans aide, est-ce clair ?

- Vous n'avez pas d'ordres à donner à mes hommes ! releva le chef.

- Vous souhaitez peut-être que je m'évade, Capitaine ? susurra-t-elle, à votre place, je m'abstiendrai d'essayer... ce serait bête que vous vous retrouviez à l'hôpital pour une durée indéterminée – et sans doute très longue ?

L'homme grommela quelque chose et fit un signe à ses troupes, leur interdisant de toucher la japonaise. Cette dernière le remercia dans une courbette hautement moqueuse et monta finalement à bord du van, sans aucune aide.

Une fois arrivés au poste de police de l'arrondissement de Nowon, le chef la jeta dans une cellule et referma les barreaux dans un grincement sinistre.

- Je fais de ton cas une affaire personnelle, ma mignonne ! Tu ne sortiras pas d'ici sans écoper d'une quinzaine années de prison, ça, je peux te le jurer ! la menaça-t-il, ses yeux sortants de leurs orbites.

Rin se remit sur ses deux pieds et s'approcha lentement de la porte en fer. Elle enroula ses doigts autour des barreaux avant d'ancrer son regard dans celui de l'homme en face d'elle. Son visage resta de marbre alors qu'elle s'appuyait entièrement sur le métal.

- Je veux un avocat, je reste une citoyenne libre et je possède encore des droits. Vous connaissez bien la Loi, n'est-ce pas, Capitaine ?

Croisant ses mains derrière son dos, son geôlier lui renvoya une mimique moqueuse, la narguant plus que nécessaire en se penchant vers elle.

- Ici, je fais la Loi, et je t'offre un entretien musclé en compagnie des Forces Spéciales.

La japonaise écarquilla les yeux de surprise sous cette révélation. Reprenant bien assez vite son masque inexpressif, elle ne répondit pas.

- Tu ne croyais quand même pas que j'allais t'accorder un avocat, alors que tu as commis deux meurtres de sang-froid et amené des armes illégales et opérationnelles ?

- Ne risquez pas votre vie de cette façon, Capitaine. Vous ne savez rien, l'avertit-elle d'une voix blanche.

- C'est bien pour ça que je vais tout découvrir ! s'exclama-t-il, en commençant par ton sac, puis tu seras interrogée et fouillée avant d'être jetée en prison, comme la criminelle que tu es !

Alors qu'il ne cessait de se réjouir, Rin lui cracha au visage avant de s'éloigner d'un bond de la porte, mettant le plus de distance possible entre elle et cet homme qu'elle exécrait.

Le chef de police mit quelques temps avant de se rendre compte de ce qu'elle venait de faire. Il essuya la salive présente sur son visage et s'apprêtait à l'invectiver quand un appel provenant de l'accueil le stoppa dans son élan.

- Chef ! Les « Flying Tiger » !

L'homme grogna et lança un regard meurtrier à sa prisonnière qui ne réagit pas plus que ça. Avant de partir, il ordonna qu'on la surveille étroitement. Un garde vint aussitôt se placer devant les barreaux, lui montrant son dos.

Au bout d'un moment, Rin se contorsionna avant de sortir une dague de ses vêtements et de commencer à jouer avec. Ses pupilles suivaient la lame qui dansait entre ses doigts, juste avant qu'elle ne tombe sur le sol, émettant un tintement délicieusement métallique.

Elle redressa aussitôt la tête pour observer le comportement du policier devant sa cellule. L'homme s'était légèrement retourné pour identifier le bruit suspect. Quand il découvrit l'arme blanche aux pieds de la jeune femme, il ouvrit aussitôt la porte, son arme de service pointée vers elle.

- Pas un geste ! hurla-t-il, à moitié paniqué, pas un geste ! Les mains au-dessus de la tête, restez au fond de la pièce, face au mur ! Exécution !

Sans se presser plus que ça, Rin obéit et fit tout ce qu'il lui demandait. Ce dernier ramassa la dague et sortit rapidement de la cellule, refermant la barrière au passage. Il alla déposer la pièce à conviction dans un casier prévu à cet effet avant de revenir la surveiller. Là, il la retrouva de nouveau avec une lame dans les mains, assise par terre, hypnotisée par les reflets argentés.

- Yah ! s'exclama-t-il, enragé, vous vous moquez de moi ! Laissez tomber votre arme ! Tout de suite !

Comme la première fois, elle s'exécuta et il revint dans sa cellule. Cette fois-ci, il se mit en tête de la fouiller, pour vérifier qu'elle ne possédait pas d'autres armes de ce type sur elle. Malheureusement pour lui, Rin n'était pas d'humeur à se laisser tripoter en cellule. Alors qu'il entreprenait de lui tâter les chevilles, elle lui envoya son pied en pleine figure.

La japonaise fit volte-face et se mit en garde pendant que le policier se relevait, tant bien que mal, sa main compressant son nez. Le sang qui coulait entre ses doigts laissait sous-entendre qu'elle le lui avait explosé. Il tenta de prendre son arme mais elle le désarma d'un coup de poignet bien placé. Devenu sans défense, il choisit de quitter la cellule pour plus de sureté, sous les deux orbes charbonneuses de la jeune femme.

Après cette petite intervention, Rin se réinstalla sur le sol de sa cellule et ressortit un énième couteau de la poche de sa veste.

Non, elle n'était pas du tout en train de se foutre de la gueule du monde, mais alors, pas du tout !

Une heure plus tard, Rin entendit des pas dans le couloir menant à sa cellule. Complètement désintéressée par les nouveaux arrivants, elle ne prit pas la peine de se relever, ni même de lever les yeux vers eux.

- La voici, soldat Kang.

- Vous n'allez quand même pas me dire que vous l'avez laissée avec une arme blanche, dans sa cellule, tout ce temps ? interrogea calmement le dénommé soldat Kang.

Un minimum intriguée par le porteur de cette voix inconnue, Rin se permit de le dévisager de haut en bas. Il était grand – même très grand – il dépassait largement d'une tête le chef de police, déjà d'une taille raisonnable du point de vue de la jeune femme.

Son béret noir comportant l'emblème en argent des Forces Spéciales lui confirmait son appartenance à cette branche de l'armée. Alors qu'elle scannait son uniforme de service, elle captura l'image de son badge : un tigre volant. Ressassant ses souvenirs des principales unités sud-coréennes, elle se rappela soudainement d'un nom : la troisième brigade des Forces Spéciales « Flying Tiger ».

Elle laissa glisser son regard vers ses grades. A son plus grand étonnement, il n'était que soldat. Elle en fut extrêmement offusquée.

Comment osaient-ils lui envoyer un simple soldat ? Après ce qu'elle avait fait ? N'avaient-ils donc aucune conscience professionnelle ? Un débutant ! Elle n'en revenait toujours pas !

- Hum... pour tout vous dire... c'est déjà la troisième qu'elle a sur elle... bredouilla le chef de police, soudain gêné.

- Pardon ? Vous êtes en train de me dire que personne ne l'a fouillée avant son incarcération ? C'est une faute grave, Capitaine Huh ! lui fit remarquer le soldat.

- Mais... c'est-à-dire qu'elle a salement amoché un de mes hommes et... personne ne voulait retourner dans sa cellule... je... elle est le diable en personne, elle...

- J'ai compris, l'interrompit-t-il d'un signe, vous avez commis une erreur, Capitaine Huh. Assumez-la entièrement. Cette femme n'est pas responsable de votre incompétence.

Sur ces mots, l'homme se soucia enfin de la japonaise enfermée. Tout comme elle quelques secondes auparavant, il l'étudia de haut en bas, comme une vulgaire expérience de laboratoire.

Rin ne l'aima pas.

- Quel est votre nom ? lui demanda-t-il, presque poliment.

- Tu n'as pas besoin de le savoir, riposta-t-elle en se remettant debout, et puis, même si tu le découvres, tu ne vivras pas assez longtemps pour avoir besoin de cette information. P'tit bleu...

Il se tourna de nouveau vers le chef de police, réclamant son aide.

- Nous comprend-t-elle ?

- Bien sûr que oui ! Elle parle couramment le coréen ! assura le policier, se tordant les mains d'inquiétude.

Le soldat Kang s'écarta alors des barreaux pour lui faire une place et l'invita à intervenir. Pas rassuré, il s'approcha lentement de Rin et lui ordonna de se faire comprendre :

- Parle ! Arrête de jouer à la plus maligne, tu as perdu maintenant !

Cette dernière lui présenta un masque froid avant de feuler :

- Eloigne-toi de moi, sale porc ! Le blanc-bec que tu m'as apporté peux toujours courir pour que je lui révèle un centième de mon identité ! Ils pourront m'interroger pendant des heures et des heures, je ne leur dirai rien !

Resté en arrière, le soldat ne put empêcher à ses lèvres de s'étirer au niveau de ses commissures. Reprenant le contrôle de la discussion, il écarta pour de bon le chef de police avant de prendre les barreaux à pleines mains et de s'approcher de la jeune femme.

- Le blanc-bec sera ravi de vous interroger pendant des heures et des heures.

Seuls les yeux écarquillés de Rin trahirent son état de surprise. Elle ne fit pas un geste quand le soldat Kang s'éloigna de sa cellule, un rictus sur les lèvres – le même qu'elle.


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Hihihihi

J'aime ce chapitre 8D

Rin s'est donc faite capturée par la police et ce n'est que le plus petit de ses soucis ! Elle vient de rencontrer le mystérieux soldat Kang des "Flying Tiger", unité des Forces Spéciales. Que va-t-il donc se passer par la suite ?

J'espère que vous avez aimé !

Bisous à vous mes tigrous en sucre <3

Sweety ~


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