Chapitre 16
Le souffle erratique et le cœur battant à cent à l'heure, Rin observa un à un les visages de son unité. Certains ne semblaient pas vouloir la regarder dans les yeux, alors que d'autres ne se gênaient pas pour la dévisager ouvertement.
D'un mouvement brusque, elle fit de nouveau volte-face vers Isamu et plongea son regard dans celui de son ami – et subordonné – le plus proche. Elle voulut qu'il baisse les yeux, qu'il lui dise que tout ceci n'était qu'une mauvaise blague, qu'il lui confie qu'ils allaient la sortir de là, qu'il lui assure que personne ne l'avait oubliée.
A la place, le Lieutenant Seijitsu soutient son regard suppliant avec un flegme peu commun, lui qui était si émotif auparavant. Lui qui, auparavant, n'aurait pas hésité une seule seconde à lui porter secours et à l'aider. Mais que voyait-elle maintenant ? Juste un soldat qui faisait son travail ingrat, juste un soldat qui oubliait une camarade, juste un soldat qu'elle ne connaissait pas.
En dernier recours, elle lui adressa la parole une dernière fois, la voix plus aigüe qu'à l'ordinaire, peinant à garder un masque impassible :
- Isamu... dis-moi que tout ceci est faux. Dis-moi que tu n'es pas Lieutenant. Dis-moi que je ne suis pas morte dans mon propre pays...
Il ne prit même pas la peine de lui répondre et c'est dans un coréen rudimentaire qu'il s'adressa aux soldats derrière elle, le ton de la voix quelque peu agacé :
- Je ne crois pas que cette femme soit le sujet de notre entrevue, je vous prierai d'y remédier le plus rapidement possible. Nous n'avons pas beaucoup de temps devant nous et mon supérieur ne tient pas à ce que nous restons trop longtemps ici, surtout si vous n'avez rien à nous dire.
Ce dernier affront fit réagir la jeune femme qui traversa le peu de distance qu'il y avait entre elle et son soldat d'un pas enragé. Elle leva son bras et le frappa violemment au visage. Seul le claquement de la gifle retentit dans la pièce et, peu de temps après, des canons se pointèrent sur la japonaise.
Rin resta là, la paume de la main brûlante, ses yeux figés sur le visage de Seijitsu et la marque écarlate qui s'étalait sur sa joue. Elle était ivre de colère. Peu lui importait les armes chargées dans sa direction, peu lui importait les tensions politiques qu'elle allait créer par ce simple geste.
Elle était vivante. Il n'allait pas la faire disparaître de cette façon. Elle allait se battre, seule s'il le fallait, mais elle n'allait pas abandonner sa vie d'une si pitoyable manière.
- De quel droit me fais-tu ça ? cracha-t-elle à Isamu, tu te crois supérieur à moi, c'est ça ? Tu n'attendais que ça pour monter en grade ? Tu dois être heureux maintenant ! Lieutenant Seijistu, quel honneur vraiment ! Tu m'as poignardé dans le dos, sale hypocrite !
La japonaise se retourna et, d'un geste ample du bras, lui montra son unité qui les entourait, les regards belliqueux des soldats dirigés vers elle. Dans un sourire dément, elle continua sa tirade, le rire amer :
- C'était ça que tu voulais, Isamu ? Une vulgaire petite unité qui t'obéit au doigt et à l'œil ? Ces hommes et ces femmes que j'ai sortis de la misère, que j'ai considérés comme ma propre famille, mes propres frères et sœurs !
Hors d'elle, Rin hurlait en pointant du doigt les soldats qu'elle connaissait, les accablant des pires appellations possibles :
- Vous ! Sales traîtres ! Sales chiens ! Comment osez-vous me faire ça ? J'avais confiance en vous ! Je vous aurai donné ma vie sans réfléchir ! J'aurai tout fait pour ne sauver qu'un seul d'entre vous ! Et c'est comme ça que vous me le rendez ? En me menaçant avec vos joujoux de métal ! Enfoirés !
- Lieutenant Uchiyama, intervint soudainement le Capitaine Cha, je vous demanderai de sortir de la salle afin de vous calmer.
L'homme tenta de l'approcher et de lui prendre le bras mais la jeune femme se dégagea avec violence. Son visage n'était presque plus humain ; il n'était que rage et haine. Elle siffla dans sa direction, répandant tout son venin depuis trop longtemps contenu :
- Ne me touchez pas, Capitaine. Et ne jouez pas non plus au plus gentil avec moi, je ne suis pas dupe. Dans cette pièce, la seule personne en qui je peux avoir totalement confiance n'est autre que moi-même ! Vous n'êtes rien que des pourris, tous autant que vous êtes ! Je vous déteste ! Je vous hais ! Je vais tous vous détruire !
Ses paroles n'étaient plus que des cris d'hystéries purs. Elle qui était si insensible auparavant...
Ne voyant personne agir, Jong Suk leva les yeux au ciel et s'interposa entre les deux groupes. Il ceintura brusquement la japonaise par la taille et la tira de force par la sortie alors qu'elle se débattait comme une belle diablesse, insultant toutes les personnes présentes d'une voix brisée. L'homme peina à ouvrir la porte et lança un dernier regard à Soo Hyun, accompagné d'un hochement de tête. Son ami lui répondit de la même manière et la porte se referma sur les deux soldats.
Tae Hwan voulut les suivre mais la main de Mark sur son épaule l'en dissuada. Il posa ses yeux sur le visage du plus jeune qui nia lentement de la tête. S'il partait d'ici, cela allait empirer les choses, ce n'était pas ce qu'ils souhaitaient.
Du côté des deux déserteurs, Jong Suk décida d'emmener Rin à l'extérieur du bâtiment. Ce qu'il fit, toujours en lui serrant fortement le bras. Une fois dans la cour principale, il lui jeta un regard entendu et relâcha doucement sa poigne. Si elle essayait de s'enfuir, il n'aurait aucun mal à la rattraper.
Quelques minutes passèrent sans que l'un des deux ne parle. Encore choquée et offensée par ce qui venait de se passer, Rin passa sa main dans sa chevelure noire, ébouriffant sa frange et ses cheveux déjà désordonnés. Que s'était-il passé pour qu'elle réagisse de cette façon ?
- Que... je... que... bredouilla-t-elle, légèrement perdue.
Le soldat la regarda avant de lâcher d'une voix morne :
- Tu as frappé leur Lieutenant. Un truc de bien en plus, je peux te jurer qu'il va s'en souvenir de celle-là !
En entendant cela, Rin poussa un énorme soupir et se prit la tête entre ses mains. Pourquoi était-elle aussi conne ? Que lui avait-il pris ? Avait-elle seulement réfléchi avant d'agir de cette façon ?
- Enfin, heureusement que le Capitaine Cha sait parler japonais... tu ne nous aurais pas servi à grand-chose, à part peut-être créer une nouvelle guerre entre la Corée et le Japon...
- Je suis Japonaise... comment veux-tu que cela créé une guerre ? répliqua-t-elle en le prenant clairement pour un imbécile.
Jong Suk ne répondit pas à cette question qui semblait presque évidente. Il se pencha vers Rin, et un sourire naquit au coin de ses lèvres.
- Faux, Uchiyama. Tu n'es pas plus Japonaise que moi maintenant. Sois la bienvenue en Corée du Sud, ton nouveau pays !
Cette constatation lui fit écarquiller les yeux. Il avait raison. Elle n'était plus rien. Sa propre patrie venait de la déclarer morte. Sans vraiment contrôler son corps et ses émotions, Rin sentit ses yeux s'humidifier et des larmes coulèrent sur ses joues. Pourquoi pleurait-elle ? Elle ne le faisait jamais, même pas devant sa mère.
- Je suis morte... souffla-t-elle.
Jong Suk mit du temps avant de se rendre compte qu'elle pleurait. Sur le coup de la surprise, il lui prit le visage entre ses paumes et sécha ses sillons humides. Rin ferma ses paupières et se laissa aller à ses sanglots, la bouche déformée par ses pleurs et le corps tressautant.
Elle n'en pouvait plus. Elle était fatiguée. Elle voulait rentrer chez elle. Elle souhaitait que tout redevienne comme avant. Elle devait arrêter de pleurer. Elle n'était pas faible.
- Chut... chut, Uchiyama... tu es bien vivante, je peux te l'assurer, lui chuchota Jong Suk pour la réconforter.
Rin secoua mollement la tête de droite à gauche, toujours dans les mains du soldat. Non, elle était morte. Elle avait perdu son identité. Elle n'était plus rien.
- Je... je n'existe plus, Kang... même pour ma propre famille... je ne suis plus rien... je suis sûre qu'ils n'ont même pas cherchés à découvrir ce que je suis devenue...
- Mais non... calme-toi, Uchiyama. Ce n'est rien, ça va passer...
La jeune femme se détacha brusquement de l'étreinte de l'homme. Elle essuya les dernières larmes sur ses joues et renifla pour reprendre contenance.
- Tu ne sais rien, Kang, dit-elle, des trémolos encore présent dans la voix, tu ne sais pas ce que ça fait de disparaître de sa propre vie.
A ces mots, les traits de Jong Suk se fermèrent et ses pupilles s'assombrirent.
- Je sais beaucoup plus de choses que tu ne le crois. Rentrons à l'intérieur, ils doivent nous attendre.
Le soldat Kang n'attendit pas qu'elle acquiesce et rentra dans le bâtiment d'un pas pressé, comme contrarié. La jeune femme ne tarda pas à le suivre mais hésita devant la porte de la salle de réunion. Elle décida de ne pas y refaire son retour et s'adossa au mur derrière elle, les bras croisés, fixant la porte et attendant qu'ils sortent de la pièce.
Rin n'avait pas envie de revoir les visages sans émotion de son ancienne équipe. Ils en avaient bien assez fait aujourd'hui, cela ne servait à rien de se faire du mal de cette façon.
Quand Jong Suk rentra dans la salle, les discussions cessèrent jusqu'à ce qu'il s'assoit, faisant grincer les pieds de sa chaise sur le sol. Une fois assis, il croisa les bras sur son torse et adressa un regard dissuasif à l'assemblé. Le premier qui lui faisait une réflexion, il lui explosait la tête contre la table.
- Je vous en prie, Lieutenant Seijistu, poursuivez, l'invita le Capitaine Cha, ramenant l'attention sur le sujet de leur réunion.
L'interpellé hocha sèchement la tête et continua son discours :
- Et c'est pourquoi nous souhaitons la meilleure entente possible entre nos deux armées, et surtout entre les Forces Spéciales. Ce que nous vous proposons est un entraînement commun pendant une durée déterminée, nous permettant de nous rapprocher et de nouer des liens qui nous serons bénéfiques dans le futur. Cela éviterait aussi un bon nombre de tensions inutiles entre nos deux nations.
Soo Hyun hocha la tête et traduit sommairement les paroles du japonais. Tae Hwan se pencha alors vers lui et lui chuchota quelques mots à l'oreille, mots que le Capitaine s'empressa de restituer :
- Nous entendons votre proposition, mais n'est-ce pas un peu inutile ? Quand nos soldats partent en mission en tant que Casques Bleus, ils se doivent de tisser des liens avec les soldats des autres nations. Cela revient au même. De plus, pourquoi vouloir une telle chose maintenant ? Quel est donc le véritable but de tout ceci ?
Une imperceptible grimace effleura le masque d'indifférence du Lieutenant Seijitsu qui croisa ses mains sur la table. Son attitude fit pouffer Jong Suk et un sourire en coin hautain se dessina sur ses lèvres. Voilà qu'il venait de contrarier le pauvre petit japonais, quel dommage...
- Je ne peux pas vous parler de ce projet plus en détails si vous n'acceptez pas l'idée. Nous avons des ordres stricts, sur ce, nous allons vous laisser, nous avons à faire à l'Ambassade.
A ces mots, toute son unité se leva et s'inclina respectueusement devant les coréens. Ces derniers firent de même avant de se rasseoir le temps qu'ils quittent la pièce. Une fois seuls, Mark posa une question à son Capitaine :
- Hyung, je peux savoir pourquoi les japonais n'ont pas reconnu Rin Noona ? Tu nous avais dit qu'ils faisaient partie de son unité...
Tae Hwan acquiesça :
- Mark a raison. Ne trouvez-vous pas suspect que le quatrième régiment de la première compagnie des Forces Spéciales du Japon, ne bouge pas, ne serait-ce que le petit doigt, en découvrant leur Lieutenant en présence des « Flying Tigers » de la République de Corée du Sud ? Personnellement, tout cela me paraît très étrange...
Soo Hyun se frotta le menton, soudain pensif. Devait-il dire ce qu'il savait à son unité, ou se taire ? Il soupira légèrement avant de choisir de leur en parler, après tout, ils devraient bien l'apprendre un jour ou l'autre.
- Le Général m'avait prévenu. Il savait que les japonais ne reconnaitraient pas Rin, tout comme l'a fait son Général, il y a de ça quelques mois.
Intéressé par la discussion, Jong Suk se repositionna sur sa chaise et prit la parole :
- Mais alors, à quoi servait-elle aujourd'hui ? Elle n'était même pas avec nous lors de la rencontre. Au final, elle ne nous a été d'aucune utilité !
Son ami nia de la tête.
- Au contraire, elle a découvert qu'elle n'aurait aucune aide venant de son pays, qu'elle était maintenant seule et qu'elle n'avait plus que nous. Grâce à ça, nous allons pouvoir en découvrir plus sur elle et sur les intentions de notre voisin. Qui, d'après cette petite entrevue, nous laisse supposer des choses assez étranges...
- Hyung... on va vraiment faire ça ? s'inquiéta Mark qui s'était pris d'affection pour la jeune femme.
Sans regarder son équipe et se parlant plus à lui-même, Soo Hyun avoua à mi-voix qu'il n'en avait aucune idée :
- Ce n'est pas moi qui veut ça, mais le Général... Ce sont ses ordres et je n'ai pas le droit de m'y opposer, je vous demanderai donc de faire pareil. Pour ce qui est d'obtenir des informations, nous ne sommes pas obligés de lui faire du mal. Elle n'aura pas besoin d'être au courant de notre plan. Faites ça le plus discrètement possible et le plus rapidement.... Elle ne doit pas s'attacher, ni nous d'ailleurs...
- C'est bien beau tout ça, mais comment veux-tu que l'on fasse ? lui fit remarquer le Sergent Major Lee, elle est beaucoup trop méfiante, on n'y arrivera jamais.
- Faux, le coupa Jong Suk en se mettant debout, je crois que je suis en bonne voie. Je me charge d'elle alors n'intervenez pas.
Ses paroles firent réagir Tae Hwan qui lui lança un regard noir, ne souhaitant pas abandonner la japonaise aux mains de son camarade.
- Je ne crois pas que cela soit une bonne idée, le contredit-t-il d'une voix dure, tu n'es pas assez responsable pour t'occuper tout seul d'une telle mission. Je ne suis pas d'accord pour te laisser faire ça sans notre aide.
Il se tourna vers le Capitaine Cha et le soldat Kim qui acquiescèrent à ses mots.
- Jong Suk Hyung, je crois que Noona nous fait un peu plus confiance à nous aussi. Il ne faut pas que nous nous éloignons d'elle, ou elle va tout de suite soupçonner un truc !
Jong Suk hésita quelques secondes avant d'hocher la tête, vaincu. D'accord, ils ne changeraient pas leur plan d'origine et continueraient à essayer de l'approcher tous les quatre.
- En revanche, les prévint-il, je vous interdis de vous mettre en travers de mon chemin ou d'essayer de m'arrêter. Peu importe ce que je ferais, vous devez me promettre que vous n'interviendrez pas.
Tae Hwan allait renchérir quand un signe de Soo Hyun l'en empêcha. Il fronça les sourcils et s'apprêtait tout de même à répliquer mais l'air autoritaire de son Capitaine l'en dissuada. Il lâcha seulement un soupir, seul signe de son mécontentement.
Malgré le fait qu'il avait été interdit d'exprimer son opinion sur le sujet « Uchiyama Rin », il n'en pensait pas moins. Et ce n'était pas quelques menaces de Jong Suk qui allait le faire céder !
- Bien, maintenant que tout est réglé, rejoignons le Lieutenant Uchiyama. Elle doit s'impatienter depuis le temps.
Le soldat Kang grimaça et marmonna quelque chose entre ses lèvres :
- Vous allez voir, on va encore en prendre pour notre grade.
Sa remarque acerbe se révéla exacte puisque la japonaise les incendia aussitôt qu'ils passèrent la porte. Ne se gênant pas pour leur rappeler que c'était à cause d'eux qu'elle était ici et donc qu'il avait l'entière responsabilité de sa personne. Tout comme elle leur transmit le temps précis qu'elle était restée à poiroter devant la porte close, ainsi que la durée exacte de leur petite réunion imprévue alors que l'unité japonaise était déjà partie depuis longtemps.
Alors qu'ils repartaient de l'hôtel, Rin en tête avec le Capitaine Cha et Mark, le Sergent Major Lee se recula pour parvenir à la hauteur de Jong Suk et lui chuchoter, ironique :
- Et sinon... tu crois encore pouvoir y parvenir seul ?
Son ami grogna et fourra ses mains dans les poches de son treillis, admettant à contrecœur qu'il aurait besoin de conseils. Mais pas non plus d'une aide omniprésente ! Il savait tout de même se débrouiller !
Une heure plus tard, ils se trouvaient tous au Quartier Général. La plupart des membres de l'unité du Capitaine Cha étaient retournés à leur occupation, laissant Rin avec les seuls soldats qu'elle connaissait.
- Vous saviez, n'est-ce pas ? leur demanda-t-elle sans préambule.
Etonnés par cette question, les quatre hommes se regardèrent avant que Mark ne réponde, un peu angoissé :
- De quoi tu parles, Noona ?
Les bras le long de son corps, Rin contracta ses avant-bras et ses veines ressortirent sur sa peau pâle. Elle pinça ses lèvres et continua d'une voix acerbe :
- Vous saviez qu'ils faisaient tous partis de mon unité. Vous aviez prévu cette rencontre à l'avance. Vous saviez que je n'allais pas rester indifférente en les voyant, mais...
Au fur et à mesure de ses mots, ses interlocuteurs se crispaient, les traits du visage tirés. Comment allaient-ils s'en sortir ?
- Mais... tenta Jong Suk du bout des lèvres.
- Mais vous ne pouviez pas savoir qu'ils réagiraient comme cela. Je n'ai plus rien à voir avec eux maintenant, je ne suis plus une soldate du Japon, lâcha-t-elle finalement en baissant la tête, laissant sa frange devenue trop longue lui caresser les paupières.
Abasourdis par ses aveux, ils ne surent que répondre. La jeune femme leur avait-elle réellement révéler tout cela ou étaient-ils en train de rêver ? Etait-ce seulement possible ?
- Sur ce, je vais me retirer. Capitaine, Sergent, soldats, les salua-t-elle en s'inclinant.
Rin fit aussitôt volte-face, n'attendant pas qu'ils réagissent à ces propos. Les poings fermés, elle alla jusqu'à sa chambre. Une fois devant sa porte, elle jeta un regard à gauche et à droite et ne trouva personne. Quelque peu rassurée, elle entra dans sa chambre et referma à clé derrière. Elle desserra ses doigts et déposa un petit bout de papier griffonné sur sa commode.
- Que me veux-tu, Isamu ? se chuchota-t-elle à elle-même.
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Bonne année mes tigrous en sucre ! Que cette année vous soit bénéfique ! Profitez-en surtout !
Voilà donc mon tout premier chapitre de 2017 !
Qu'en pensez-vous ? Des avis sur ce qu'il va se passer ?
J'espère que vous appréciez toujours autant ! En attendant, je vous fais d'énormes bisous <3
Sweety ~
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