UNE RENCONTRE INNATTENDUE
Meredith Lestrange était furieuse. Elle avait passé la journée à se disputer. D'abord avec son ex, Sirius Black,, son ex mari, le père de ses deux enfant, Leo, six ans, et Cassandra dix-sept ans, avait débarque chez elle tôt, dans la matinée. Encore mal remise d'une rencontre inopportune avec des mangemorts, elle n'avait sans doute pas eu la force de lui répondre, tandis, qu'il lui hurlait dessus.
La raison ? Leur fille était enceinte.
Leur fury de dix sept ans à peine, vivait en couple, avec Ethan Mckay, un orphelin du même âge qu'ils avaient recueilli après la mort de ses parents. C'était avant leur séparation.
Et pour lui, elle était fautive.
Elle s'était ensuite disputé avec sa fille, qui refusait d'avorter, en dépit du fait, qu'elle n'était pas prête à être mère. Elle était trop jeune, trop immature, mais elle n'avait rien voulu savoir... Et puis Régulus, son ex beau frère, avec lequel elle était resté très proche, s'en était mêlé, et Cassandra, avait quitté la maison avec Ethan, furieuse.
Meredith, avait besoin de se défouler.
Bien que mal remise de ses blessures récentes, elle arpentait les ruelles sombres et sales de l'allée des embrumes, à la recherche d'un mangemort ou d'une racaille quelconque à arrêter.
Elle avait cessé de travailler pour l'ordre du Phoenix. Ce groupuscule. Luttait contre Voldemort, le mage noir de sinistre réputation et sa bande de tueurs psychopathes, dont ses frères et sa belle sœur faisaient activement partis.
Mais de temps en temps, elle venait au secours de ses amis, James Potter, Régulus, ou Andromeda Tonks. Cette dernière, cousine de Régulus, avait fui sa famille pour épouser un né moldu, declanchant la fureur de sa sœur. Bellatrix Lestrange.
Et Rodolphus l'epoux de cette dernier, l'avait prit pour cible.
Et bien sûr, il y avait Sirius. Bien que séparés depuis cinq ans, ils étaient restés en bons termes, du moins, jusqu'à ce matin.
Elle ne décolerait pas. Qu'est ce que cette gamine avait dans la tête ? Un bébé ? A dix sept ans ? Elle qui ne supportait pas son frère et sa sœur ?
Elle n'était pas prête pour avoir un enfant. Elle ne savait déjà pas s' occuper d'elle.
Toute à ses pensées, elle ne voit pas les deux hommes en noir, lui emboîter le pas.
Ce n'est que lorsque deux hommes encapuchonnés, s'avancent dans sa direction, qu'elle comprend qu'elle a trouvé ses cibles. À mois que ce soit elles qui l'aient trouvée.
Elle fronce les, sourcils, et une vision fugace lui révéla la présence des deux autres derrière elle.
Elle sortit sa baguette, et se mit dos, au mur.
- Tiens tiens, la traitresse !
Elle leva les yeux au ciel, et les reposa sur eux.
- Tiens tiens,, Rody. Répliqua t'elle sur le même ton.
- On fréquente les endroits mal famés, maintenant ?
- Et Rab. Les deux font la pair, décidément.
- Ne perdez pas, de temps en bavardage. Tuez la, qu'on en finisse une bonne fois pour toute, avec cette chienne.
- Moi aussi je suis contente de te voir Bella. Cette rencontre prend la tournure d' une reunion de famille.
- Tu n'as jamais fait partie de cette famille. Replique Bellatrix Lestrange.
- Plus que toi, en tout cas.
Elle évite un sortilège, lancé par le quatrième mangemort.
- Dolohov, bien sûr. Le masque, c'est pour cacher ta laideur ?
- Ta gueule la traitresse. Réplique ce dernier.
Aussitôt, les Maléfices pleuvent.
Meredith se protège, et riposte.
Dolohov est le premier à tomber, victime d'un maléfice d'assommoir.
Mais la sorcière n'est pas au mieux de sa forme, et ses trois adversaires, sont redoutables.
Elle blesse Rabastan à la jambe, et il lui jette un Avada kedavra qui la manque de peu.
Comprenant qu'elle n'aura pas le dessus, elle tente de transplaner pour leur échapper, mais ils ont jeté un sort antitransplanage sur la zone.
Elle fait face, et parvient à jeter à Rodolphus un maléfice d'étranglement. Mais Bellatrix riposte par un Sectumsempra.
Meredith s'écroule. Et des plaies multiples s'ouvrent sur son corps.
Elle perd connaissance..
Lorsqu'elle reprend conscience, elle ignore ou elle se trouve,, mais à son vif soulagement ce n'est pas une cellule, mais un lit confortable dans une chambre à la décoration neutre.
Soulagée, elle fouille en pensée, les autres pièces de la maison,
C'est difficile, et douloureux. Sa tête lui fait atrocement mal, elle se sent aussi faible qu'un nouveau né.
Elle renonce. Et tente de se souvenir de ce qui s'est passé. Elle se souvient du Sectumsempra. Mais elle ignore qui l'a sauvé, ou elle se trouve, et pourquoi, on l'a sauvé et amené ici..
Son instinct lui recommande de s'enfuir, mais lorsqu'elle repousse les draps, elle réalise qu'elle est entièrement nue.
Stupéfaite, elle observe son corps cherche des traces de violence. Mais n'en trouve pas.
Elle se souvient vaguement, d'une voix masculine, au timbre chaud, et grave, de mains douce et puissante, sur sa peau, de gestes doux.
La porte s'ouvre, et elle se recouvre aussitôt.
Les yeux fermés, elle attend..
Il entre,, et sourit.
- Je sais que vous ne dormez pas.
Elle ouvre les yeux, et ses yeux bruns rencontrent des yeux verts émeraude, qui la contemplent, un léger sourire moqueur sur les lèvres.
- Je commençais à croire que vous ne vous reveilleriez jamais.
- Vous vous m'avez déshabillée ! Accuse t'elle d'un ton dur.
- Hum, d'habitude, on dit bonjour. Comment allez vous ?
Mais le regard de Meredith est glacial et son ton coupant comme une lame de rasoir.
- Qui estes vous, et que m'avez vous fait ?
L'homme soupire. Il est grand, un mètre quatre vingt cinq, au moins, mince et athlétique, bruns, des cheveux courts, un visage carrés, aux traits fins, et réguliers, c'est assurément un bel homme.
- Je m'appelle Rayan Lockwood. Et vous êtes ici chez moi. Et tout ce que j'ai fait, c'est de vous sauver la vie.
Meredith s'insinue dans ses pensées, et n'y voit rien qui lui fasse penser qu'il ment.
- Pourquoi ? Demande t' elle ? Pourquoi m'avez vous sauvée ? Qu'est ce que vous attendez de moi ?
- vous etes toujours aussi méfiante ?
- Je ne vous connais pas, et je me retrouve nue, dans un lit, alors il y a de quoi être méfiante.
Il soupire de nouveau.
- Je sortais d'un pub, quand j'ai vu ces gens vous attaquer. La femme allait vous jeter un Avada. Je l'ai stupefixée.
Les deux autres m'ont attaqués, j'en ai neutralisé un par un sort d'entrave, et le second a tenté de me tuer, je l'ai assommé,, je vous ai attrapé, et conduite hors de la zone antitransplanage et je vous ai amené ici. Mais j'ai pas été assez rapide. Le mec que j'ai assommé a reprit ses esprits, et vous a jeté un autre maléfice, pendant que je vous portais.
Heureusement,, je connaissais l'antidote.
- L'antidote ? De quel sort s'agit il ?
- Un malefice de magie noire, particulièrement vicieux, et mortel.
Meredith déglutit.
- Lequel ? Ils en utilisent beaucoup.
- Un Serpentum mors Attra.
Meredith blémit.
- Le serpent de la mort noire.
- Vous le connaissez ?
Elle lui adresse un regard suspicieux..
- La question est, comment vous, vous connaissez ce sortilège.
- Vous répondez toujours à une question par une autre question ?
- Qui êtes vous, exactement ?
Il soupire.
- Je vous l 'ai dit, je m' appelle...
- Non, je veux savoir ce que vous êtes. Vous parvenez à maîtriser trois des plus dangereux partisans de Voldemort, et vous connaissez la magie noire. Je trouve ça plus que suspect.
- Je suis juste un sorcier de passage dans la pluvieuse et perfide Albion, et avant de vous croiser, je pensais même repartir.
- Vous êtes américain ?
- Ça se voit tant que ça ?
- "Vous avez l'accent, et le toupet des Américains.
- Vous en connaissez beaucoup ?
- Suffisemment pour savoir que vous avez tous de grande gueules, et de sales manières.
- Vous ne croyez pas que vous généralisez un peu ? C'est comme si je disais que tous les anglais sont guindés et coincés.
Elle sourit. Il a marqué un point.
- Pourquoi m'avez vous déshabillée !
- Je n'avais pas le choix. Vous pissiez le sang. Ces gens voulaient vraiment vous tuer.
Elle soupire.
- Oui, ils sont assez obsessionnels. Vous étiez obligé de retirer mes sous vêtements ?
- Il fallait bien que je vous lave. Vous étiez couverte de sang et de boue.
Meredith deglutit.
- Vous.. Vous m'avez lavé ?
Il grimace..
- Oui, j'aurais peut être pas du vous dire ça.
- VOUS M'AVEZ LAVE ?
- Qu'est ce que je pouvais faire d'autre ?
- Me laissez mes sous vêtement pour commencer !
- "Je vois bien que vous êtes, en colère, mais vous n'êtes pas encore remise, et ces accès de mauvaise humeur vontc faire remonter votre fièvre.
Meredith sent la colère la submerger.
Comment a t'il osé ? Que lui a t'il fait d'autres ?
Elle se sent confuse, et terriblement faible.
Elle n'a qu'une envie, rentrer chez elle.
- Donnez moi mes vêtements, il faut que je rentre.
- Je les ai jetés.
Les yeux de Meredith lancent des éclairs, ses traits se crispent sous la colère.
- Vous avez fait quoi ? Son ton calme cache la rage qui bouillonne en elle.
- Ils étaient fichus. Déchirés, couverts de sang et de boue.
Meredith ferme les yeux. S'exorte au calme.
- Et donc, je fais quoi, moi ? Je reste toute nue ?
- Et bien,, au point où nous en sommes, ce ne serait pas dérangeant.
Je veux dire. Ça fait une semaine que je m'occupe de vous et votre nudité ne me dérange absolument pas..
Meredith serre les poings..
- Si vous tenez à vos bijoux de famille, et à vos yeux, je vous conseille vivement de me trouver des vêtements.
- C'est bon, je plaisantais. Je n'ai pas, de vêtements de femme, mais j'ai un jean et une chemise propre. Et j'ai lavé vos sous vetements. Je vais vous les chercher, mais avant, tenez, buvez ça, va vous aider à reprendre des forces
Il lui tend un verre contenant une Potion verdâtre.
Elle fronce les sourcils.
- Qu'est ce que c'est que ça ?
Il soupire.
- Une Potion de mon invention, ça va vous redonner des forces.
Comme elle hésite, il soupire de nouveau.
- Si j'avais voulu vous faire du mal, ou abusez de vous, je l'aurais, fais pendant que vous étiez inconsciente.
Il n'a pas tort. Et elle ne voit rien dans ses pensées, qui lui donne à croire qu'il est mauvais. Elle avale la boisson. Et grimace, le goût est atroce.
Et l'effet immédiat. Elle sombre dans le sommeil..
Lorsqu'elle se réveille, quelques heures plus tard, elle découvre le visage de Rayan, penché sur elle, l'air soucieux..
Elle froncé les, sourcils. Elle ne se sent pas mieux, bien au contraire.
- Je croyais que votre Potion devait me remettre sur pied ?
- Depuis combien de temps, avez vous ces tâches ?
- "Quoi, quelles tâches ?
-Il lui montre son avant bras. Elle se raidit lorsqu'il pose ses doigts longs et fins, sur la peau délicate de son bras.
- Ces taches..
En effet, des plaques brunes recouvre ses avant bras.
- Je suppose que c'était pendant le combat. Répond t'elle
- Oui, sans aucun doute. C'est du à un sortilège de magie noire. Le Letale Contagium.
- Le quoi ?
- c'est un sortilège particulièrement vicieux. Il vous implante un maléfice mortel contagieux. Vous ne savez pas que vous en êtres atteinte, et vous contaminez tout votre entourage, qui décéde, dans d'atroces, souffrances
Meredith deglutit..
- Vous voulez dire que je vous ai contaminé !
Il lui sourit.
+ Oui, on le dirait bien..
Ses yeux s'arrondissent.
- Et c'est tout l'effet que ça vous fait ?
- Oui, parce que je connais, l'antidote.
- Oh. Tout va bien, alors.
- Oui. Mais en ce qui vous concerne, c'est différent. Le temps, de l'incubation est terminé. Vous allez avoir de la fièvre. Beaucoup de fièvre.
Et pour ne rien vous cacher, ce sera douloureux et difficile. Mais vous ne mourrez pas.
- J'en ai vu d'autres.
- "C'est ce que j'ai cru comprendre en voyant vos cicatrices.
Meredith deglutit, et rabat le drap sur ses épaules,, dans un geste vain, pour cacher les horribles boursouflures qui jonchent son corps.
Il surprend son geste, et sourit.
- Inutile de vous cacher. J'ai eu tout le temps de les observer.
Elle lui adressa un regard noir.
- Ça vous amuse de m'humilier ? Rendez, moi ma baguette que je sorte d'ici.
- Non. Vous ne pouvez pas partir.
Ses yeux lancèrent des éclairs..
- Si vous croyez que vous pouvez me retenir contre mon gré, permettez moi de vous dire, que vous vous fourrée la baguette dans l'oeil.
- Je ne cherche pas à vous retenir contre votre gré, mais je vous l'ai dis, vous êtes contagieuse. Vous mettriez tous vos proches en danger, si je vous laissais partir.
- Et moi, je crois que vous mentez. Après tout, vous pouvez parfaitement m'avoir fait ces tâches vous même. Je n'ai jamais entendu parler d' un tel sort, pourtant, je suis littéralement tombée dans la magie noire dès ma naissance.
- Il faut croire que vous ne connaissez pas, tout.
- "Et vous oui ?
- J'ai un doctorat en magie noire.
- Vous mentez !
Pourtant, dans l'esprit du sorcier, elle ne percevait aucun mensonge. Seulement une grande douleur.
- Je vous assure que je dis vrai.
Mais Meredith n'était pas prête à se rendre aussi facilement.
- Pourquoi est ce que je vous croirais ?
- Parce que je n'ai aucune raison de vous mentir. Vous voulez prendre le risque ? Allez y.
Elle hésitait...
- Très bien. Je reste. Mais, si vous m'avez menti...
- Je ne vous ai pas menti.
Elle plongea ses yeux bruns dans les prunelles vertes du sorcier, et y lut une vive inquiétude.
Elle tenta de se lever. Mais à peine était elle debout sur ses jambes, que sa tête se mit à tourner. Un voile noir s'abattit sur ses, yeux, ses jambes fléchirent, sous son poids. Et elle serait tombée, s'il ne l'avait pas, retenu.
Il la souleva, et la déposa sur le lit.
- Je vous l'avais, dit que vous n'étiez pas en état. Je vais m'occuper de vous.
Si vous pouvez vous tenir tranquille quelques minutes.
Dans les jours qui suivirent, l'état de Meredith ne fit qu'empirer.
Une fièvre délirante, la dévorait.
Inlassablement, Rayan lui épongeait le front, la lavait, changeait les draps souillés de sueur. Il la veillait jour et nuit, profitant se ses, rares moments de lucidité pour lui faire avaler une Potion au goût infect.
La jolie brune ne cessait de murmurer le prénom de Sirius, et Rayan se demandait qui pouvait être cet homme, qui hantait la jeune femme.
Rayan n'était pas dans cette rue par hasard. S'il avait quitté les États Unis, c'était pour retrouver les monstres qui avaient assassiné sa jeune sœur, et son mari.
Le couple était en lune de miel à Londres. Mais deux mangemorts, dont une femme brune, les avaient sauvagement attaqués et tué. N'étant pas sorcier, ni l'un ni l'autre, ils n'avaient eu aucune chance.
Leur parents étaient décédés dans un accident de voiture, lorsque Angie, sa sœur, avait à peine dix ans, lui, venait d'en avoir dix neuf, il l'avait élevé, et son décès, l'avait rendu fou.
Rayan était Auror, spécialisé dans la magie noire. Tout ce qu'il savait des mangemorts, et de leur maître, il l'avait appris dans la presse. Il n'avait jamais, mis les pieds en Angleterre.
Mais animé par son désir de vengeance, il avait sauté dans le premier avion.
Il n'avait pas été long à apprendre que ceux qu'ils cherchaient faisaient partis des personnes les plus recherchés du Royaume Uni.
Il avait découvert qu'ils traînaient souvent dans l'allée des embrumes.
Il avait compris, que c'était eux, lorsqu'ils avaient attaqué la jeune femme. Il avait agi très vite, sans, reflechir, mis de côté son désir de vengeance, et il l'avait sauvé, profitant de l'effet de surprise.
Il l'avait ramené dans ce cottage qu'il louait au mois.
Elle était inconsciente.
Ce n'était qu'une fois qu'il l'avait allongé sur son lit, qu'il avait remarqué à quel point elle était belle.
Il avait d'abord soigné le sectumsempra, refermant les plaies, ensanglantées.
Il l'avait déshabillé, afin de vérifier que les blessures, étaient refermées, et il avait été choqué, de découvrir les cicatrices qui couvraient le corps de la jeune femme, qui a ses yeux, n'enlevaient rien à sa beauté.
Il avait pris soin d'elle.
Se demandant qui elle était, jaloux, déjà, de ce prénom masculin, qu'elle murmurait en une longue litanie, Sirius.
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