|Chapitre 25|

Après plusieurs journées entières de révision, c'est enfin le jour des examens. Et franchement, je pense que je m'en suis super bien sortie. Après, vu comment j'ai révisé ces derniers jours, j'espère bien que j'ai tout déchiré. Et avec tout ça, j'étais de bonne humeur aujourd'hui, comme si je venais d'être libéré d'un poids. Quand les examens sont finis ça fait du bien.

Quand je suis rentrée le soir, j'étais vachement de bonne humeur. Mais comme j'ai passé mes examens avant Tobio, il ne faudra pas que je le gène de trop dans ses révisions. Mais, on peut toujours discuter au repas avant qu'il se mette à réviser.

Tobio : Alors tes exams ?

Moi : Franchement, c'était tranquille. Je pense que je suis large. Et toi ? T'as révisé tout le weekend j'espère que t'es prêt.

Tobio : On verra. D'ailleurs, je t'ai pas dit mais avec Hinata, on a rencontré Ushijima.

Moi : Ah ouais ? Comment ça se fait ?

Tobio : Yachi habite pas loin de Shiratorizawa. Et en sortant de chez elle samedi on est tombé par hasard sur Ushijima. Et il a accepté qu'on le suive jusqu'à son lycée.

Moi : Il a dû te sortir un truc du genre « le fait que vous m'observiez ne me rendra pas faible ».

Tobio : Ouais, à peu près. Je savais pas que tu le connaissais.

Moi : J'ai surtout beaucoup entendu parler de lui par Oikawa-san. Et de ce qu'il m'a dit de lui, ça lui ressemblait bien de dire un truc comme ça.

Tobio : On lui a assuré qu'on le battra.

Moi : Faudrait déjà que vous réussissiez à nous battre.

Tobio : T'inquiète pas pour ça. On va vous battre au prochain match.

Moi : Si tu le dis. Commence par réussir tes exams pour aller à Tokyo avec tes amis.

Tobio : D'ailleurs, pour mon autorisation ?

Moi : Papa et maman ne peuvent pas rentrer d'ici là. Faudra que t'aille la faire signer par Miwa. Au moins, elle sera contente de te voir et d'avoir de tes nouvelles.

Tobio : Ok, j'irai.

Faudrait que je passe la voir moi aussi un jour. J'avoue que j'y pense pas beaucoup en ce moment. Avec le club, je suis débordée un peu.

**

Maintenant que mes examens sont passés, je peux de nouveau me concentrer à fond sur le club. En plus, comme c'est bientôt les vacances, le coach nous fait enchainer les matchs amicaux. Les garçons sont à fond. Ça fait plaisirs à voir.

A la fin de la semaine, Tobio a eu les résultats de ses examens et quand il est rentré et qu'il m'a dit qu'il avait raté qu'une matière, il était à la fois abattu et à la fois ça avait l'air d'aller. Il m'a expliqué que comme lui et Hinata n'ont qu'une matière à rattraper, l'un de leur coéquipier à demander à sa sœur de passer les chercher à la fin de leur rattrapage pour les emmener à Tokyo. Donc il était quand même content de pouvoir aller à son déplacement à Tokyo. Bon, en contrepartie, je vais être toute seule ce weekend mais je vais bien trouver un moyen de m'occuper.

L'avantage, c'est que le samedi on a entrainement. Alors je me suis dit que j'allais rester un peu plus longtemps au lycée comme ça j'aurai moins l'impression d'être seule. Alors après l'entrainement, alors que les garçons étaient repartis au vestiaire, je suis restée dans le gymnase. Mais alors que je pensais que le coach était reparti, il est venu me voir.

M. Irihata : Tu as deux minutes Akane ?

Moi : Oh, j'ai même toute l'après-midi si vous voulez.

M. Irihata : Ahah, ça ne va pas prendre autant de temps ne t'inquiètes pas.

Moi : Et donc, je peux faire quoi pour vous ?

M. Irihata : Je voulais savoir si tu t'y connaissais un minimum en beach-volley ?

Moi : Oui un peu. Je vais pas souvent à la plage mais quand j'y vais je fais que ça. Pourquoi ?

M. Irihata : C'est pour le camp d'entrainement des vacances. Nous allons tous les ans dans la même auberge au bord de la mer. Je connais le propriétaire et il y a un gymnase attitré à cette auberge. Et cette année, j'aimerais que les garçons travaillent leur cardio et leur appui sur le sable alors j'aimerais leur faire faire du beach-volley.

Moi : Et vous aimeriez que je m'en occupe ?

M. Irihata : Oui. Lors de ce stage, je m'occupe d'un atelier d'exercice service-réception et Mizoguchi s'occupe de gérer des matchs en 3 contre 3. Donc le mieux serait que tu t'occupes du beach-volley.

Moi : Aucun soucis, je m'en occuperais. A partir du moment où vous me dites ce que vous attendez des joueurs sur du beach-volley, je gèrerais.

M. Irihata : Oui, ne t'en fais pas. On va finir de finaliser le camp avec Mizoguchi et je te ferais parvenir tout ce que nous attendons des garçons lors de ce camp. Comme ça tu pourras t'occuper de ton atelier comme bon te semble en fonction de nos attentes.

Moi : Pas de soucis, ça me va.

M. Irihata : Merci. Je ne te dérange pas plus Akane. Ne rentre pas trop tard.

Moi : Oui coach !

Puis il est reparti. Un camp d'entrainement... ça va être cool en vrai, j'ai assez hâte d'y être. Surtout si en plus on fait du beach-volley, ça promet.

Au final, le weekend est passé vite, j'ai passé mon samedi au lycée pour faire des services et le dimanche j'ai forcé Oikawa-san à aller faire du volley avec moi et il en profité pour me donner une affiche pour un cours de volley pour enfant. Je pensais qu'il se moquait de moi mais il a fini par me dire qu'il allait y aller avec son neveu. Il m'a donc supplié de venir avec lui. Je verrais si j'ai rien d'autre à faire. Donc bon ça va, je ne me suis pas ennuyée.

Le dimanche soir, j'attendais mon frère. Mais je trouvais ça bizarre, il a mis vachement de temps à rentrer. Je sais qu'ils devaient rentrer tard, vu que Tokyo c'est loin, mais quand même, là il était vraiment tard. Et mon boulet de frère ne répond jamais à son téléphone, on se demande littéralement à quoi il lui sert.

J'étais allongée dans le canapé, à deux doigts de dormir, quand j'ai entendu la porte s'ouvrir et se refermer. Ça m'a réveillé et je me suis rendue dans l'entrée.

Moi : Je commençais à m'inquié-

Quand j'ai vu son état, j'ai bugué.

Moi : Il t'est arrivé quoi ? T'as quoi au visage ?

Tobio : Je préfère pas en parler pour le moment. Je suis fatigué. Bonne nuit.

Et il est parti dans sa chambre. Donc il rentre légèrement blessé, comme si il s'était battu, et en plus il me dit rien. Pour le coup, il m'inquiète vraiment. Je me demande ce qu'il s'est passé.

Le lendemain, je n'ai pas pu croiser Tobio. Il s'est levé tard. Je ne sais donc toujours pas ce qu'il s'est passé. Et j'avoue que ça m'a un peu préoccupé toute la journée. J'en ai même parler avec Kunimi et Kindaichi mais ils ont pas beaucoup de compassion quand il s'agit de mon frère alors ils m'ont juste que ça devait pas être grave et que je devais surement m'inquiéter pour rien. C'est possible mais bon, j'espère quand même qu'il acceptera de me parler ce soir.

Comme on est lundi, y'avait pas entrainement. Et comme je savais que mon frère allait pas rentrer tout de suite, plutôt que de cogiter comme une débile seule chez moi, j'ai accepté d'accompagner Oikawa-san et son neveu. Bon, j'ai eu le droit au pire accueille possible mais tranquille.

Takeru : C'est qui ? Ça peut pas être ta copine tu t'es fait larguer.

Moi : Plutôt mourir que sortir avec lui.

Oikawa-san m'a regardé outré et là, j'ai tilté.

Moi : Attend, tu t'es fait larguer ?!

Oikawa : Je préfère ne pas en parler.

Moi : C'est pour ça que t'avais autant de temps de libre ce weekend.

Oikawa : Peut-être.

Moi : En vrai je vais pas me moquer, j'essaye de récupérer mon ex c'est pas mieux.

Oikawa : Pas faux.

Takeru : Et du coup t'es qui ?

Moi : Juste une de ses amies je suppose. Je m'appelle Akane.

Takeru : Ok.

J'étais assise dans les tribunes pendant tout le long. Je savais même pas pourquoi j'étais là. J'ai juste pris Oikawa-san et son neveu en photo. J'étais là pour jouer les photographes. J'étais ravie. Mais je dois avouer que, malgré tous ses défauts, Oikawa-san à l'air de bien s'occuper de son neveu. C'était sympa de les voir ensemble, même si je me suis un peu ennuyée par moment. Au moins ça m'aura occupé cette aprèm.

Ce cours pour enfant a duré une petite heure. Alors on a vite fini par partir. Et j'avoue que je m'attendais pas trop à cette suite d'évènement. Il se trouve quand sortant, on est tombé nez à nez avec mon frère.

Tobio : Oikawa-san ?! Akane ?!

Oikawa : Tobio ?!

Tobio : Qu'est-ce que vous faites ici ?

Oikawa : J'accompagne mon neveu.

Takeru : Salut !

Moi : J'accompagne Oikawa-san.

Tobio : Mais, vous avez pas entrainement ?

Oikawa : A Seijo, on n'a pas entrainement le lundi.

Tobio : Vous vous reposez un jour par semaine ? Quel gâchis !

Oikawa : Tu devrais apprendre à faire la différence entre « se reposer » et « tirer au flanc ». Sur ce...

Tobio : Attends ! Oikawa-san, je voulais te...

Oikawa : Même pas en rêve pauv naze !

Je lui ai donné un coup de coude dans les côtes.

Moi : Parle mieux à mon frère toi !

Oikawa : Aie !

Et là, Tobio s'est carrément incliner devant Oikawa-san. J'aurai jamais cru voir ça un jour.

Tobio : S'il te plait. Ecoute ce que j'ai à te dire.

Oikawa : Non ça me soule. Pourquoi est-ce que je devrais prêter l'oreille aux histoires de l'adversaire, hein ?

Moi : Et si c'est moi qui te le demande, tu l'écoute ?

Mais il a continué de partir. Mais Tobio s'est placé devant lui pour l'empêcher de partir. Il était toujours incliné et il l'a supplié.

Oikawa : Takeru.

Takeru : Quoi ?

Oikawa : Tiens mon portable comme ça et prends une photo. Toi, ne bouge pas Tobio.

Et il s'est mis en place, en mode victorieux. J'en peux plus de lui.

Oikawa : Yeah ! « Tobio qui ne peut relever la tête face au grand Oikawa » !

Takeru : Toru. Tu kiffes ce genre de photo ? Sérieux ça craint.

Moi : Vraiment. Tu me fais pitié.

Oikawa : Comment osez-vous ?! Bref, abrège. J'ai pas que ça à faire moi.

Takeru : Oh le menteur ! Tu viens juste de me dire que t'étais super dispo depuis que ta copine t'as largué.

Moi : Vraiment, quel mytho.

Oikawa : Mais vous allez vous taire tous les deux ?!

Tobio a fait abstraction de nos bêtises et il a fini par parler. Ça va surement m'aider à comprendre ce qui lui arrive.

Tobio : Donc, euh... si, par exemple, à l'approche d'un tournoi, Iwaizumi-san te sortait tout à coup qu'il veut mettre au point une attaque complètement folle...

Oikawa : Stop. Si t'as quelque chose à me demander, évite les détours alambiqués et accouche.

Tobio : Jusqu'à aujourd'hui, Hinata frappait les courtes que je lui passais en fermant les yeux. Mais là, il veut tout à coup les voir puis choisir comment les frapper avec un maximum de lucidité.

Oikawa : Et alors ? C'est génial si il y arrive. Vous avez qu'à essayer.

Tobio : Ce n'est pas si simple. Hinata a d'énormes lacunes en ce qui concerne la technique !

Oikawa : C'est pourquoi tu veux qu'il t'obéisse au doigt et à l'œil, n'est-ce pas ? Une véritable attitude de dictateur dis-moi. Et toi, de ton côté, as-tu essayé de te remettre en question ? Tes passes correspondent-elles exactement à ce que désire le minus ? Fais-tu au moins l'effort de lui donner les ballons qu'il souhaite ? Tu es sur tes gardes parce que tu es persuadé que la situation actuelle est la meilleure. Si tu veux mon avis, c'est la preuve que t'as la trouille ! Que les choses soient bien claires, au moment d'attaquer, ce n'est pas à toi de prendre l'initiative, mais au minus. Tant que tu n'auras pas compris ça... tu demeureras un dictateur esseulé.

Il est cru dans ses paroles mais il a raison. Et je sais que Tobio finira par l'écouter parce qu'il le respecte.

Moi : On en rediscutera calmement à la maison Tobio. Mais prends le temps de réfléchir à ce que cet abruti vient de te dire.

Tobio : Oui.

Moi : Je rentrerai dans pas longtemps, il m'a promis de m'accompagner faire des courses en échanges.

Tobio : Ok.

Je sens que ça l'a perturbé, il se demande quoi faire. Mais il finira par trouver la réponse à ses questions. Ils avaient pris de l'avance alors je les ai rattraper.

Takeru : C'était ton frère le monsieur ?

Moi : Oui.

Takeru : Et Toru est toujours aussi désagréable avec lui ?

Moi : Et oui.

Takeru : Pourquoi t'es amie avec lui ?

Moi : Je me pose sans cesse la question.

Oikawa : Je vous entends je vous signale !

Takeru et moi on a rigolé mais bizarrement ça ne faisait pas trop rire Oikawa-san. Je l'aime bien son neveu, il est adorable en vrai. Plus que son oncle en tout cas. Mais bon, au moins, cette rencontre inattendue m'a permis de comprendre un peu ce qu'il arrivait à Tobio. Mais je ne sais pas si je vais pouvoir l'aider. C'est un problème qu'il doit surmonter avec son équipe.

En espérant qu'il y arrive.

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C'est la fin de ce chapitre. Chapitre chill avec quelques scènes un peu drôle histoire de passer le temps.

Dites moi ce que vous en avez pensé !

:)

2230 mots.

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