|Chapitre 2|

Le lendemain matin, Tobio était partie super tôt pour s’entrainer avec son nouveau « coéquipier ». Ça m’a fait bizarre en me levant de me dire qu’il était pas là. Mais bon, de toute façon, on se voit pas longtemps le matin alors ça change pas tant que ça.

Pour ce qui est du reste de ma journée, elle s’était passée comme la précédente. Le premier entrainement a lieu la semaine prochaine alors du coup, pour le moment, je suis la seule à me servir du gymnase. Alors, je me contente de travailler mon service ou alors je fais des passes ou des attaques contre le mur. En vrai, dans ces moments-là, je me sens un peu seule. Au collège, Tobio restait avec moi alors on s’entrainait ensemble mais là, je n’ai plus personne. Je pourrais aller voir Iwaizumi-san mais c’est que le deuxième jour, je veux pas déjà aller l’embêter juste parce que je me sens seule. Alors je me contente du mur pour réceptionner mes attaques. Mais après une heure à faire ça, ça m’a soulé alors j’ai décidé de rentrer. 

Et ça a été comme ça pendant toute la semaine. Puis, comme Tobio partait tôt et revenait tard, même lui je ne le voyais pas beaucoup. Après une seule semaine de cours, j’en avais déjà marre, et j’étais pas au bout de mes peines. Parce qu’une chose est sûre, quand les entrainements vont commencer, je vais vivre un enfer à cause de Lia. 

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Le week-end est vite arrivé. Le samedi, Tobio avait son match. Je lui ai souhaité bonne chance quand il est parti mais il avait l’air confiant alors je ne m’inquiètais pas de trop. Quant à moi, je ne savais pas trop quoi faire de ma journée. J’ai commencé par un footing, mais en rentrant, je savais que si je restais à la maison j’allais m’ennuyer. Alors j’ai préparé mon sac et je me suis rendu au lycée en priant pour que le gymnase soit ouvert.

Malheureusement, ma prière n’a pas suffi, le gymnase était fermé. J’étais un peu dépitée mais j’ai décidé d’aller voir si celui des garçons était ouvert, je ne voulais pas avoir fait le trajet pour rien. Je me suis approchée et j’ai entendu du bruit, j’espère qu’il n’y a pas grand monde. Je passe ma tête à travers la porte et regarde. Il n’y a pas énormément de monde, et il n’y a pas l’air d’avoir l’entraineur alors ça ne doit pas être un entrainement. Je regarde les personnes présentent, je ne connais qu’Iwaizumi-san. Il n’y a ni Kindaichi, ni Kunimi, ni Oikawa-san. J’étais tellement absorbée par le fait de voir qui il y avait dans le gymnase que je n’ai même pas senti la personne qui venait de se pointer derrière moi.

Oikawa : C’est pas bien de faire du voyeurisme Akane-chan.

J’ai sursauté.

Moi : Et c’est pas bien de faire peur aux gens.

Oikawa : Qu’est-ce qui t’amènes ? Encore le hasard ?

Moi : Très drôle vraiment…

Je n’avais même pas envie de lui répondre, mais d’un autre côté, j’avais envie de jouer avec d’autres gens, j’en avais marre de jouer toute seule.

Moi : Je…

Oikawa : Tu ?

Moi : J’en ai marre de m’entrainer seule alors je voulais voir si il y avait du monde ici pour s’entrainer…

Oikawa : Je m’en doutais. Je voulais juste que tu l’avoues.

Moi : Je te déteste.

Oikawa : Tu verras, à la fin de l’année je serais ton senpai préféré.

Moi : Tant qu’Iwaizumi-san sera là, y’a aucune chance.

Oikawa : On verra bien. Aller vient avec moi.

Il est entré dans le gymnase et je l’ai suivi. Il m’a présenté vite fait aux joueurs présents et ils m’ont accepté parmi eux. On était assez pour faire des petits matchs alors on a fait des 3 contre 3. C’était trop bien de s’entrainer avec d’autres joueurs pour une fois. Si seulement je pouvais jouer avec les mecs, ça serait tellement bien. En plus, j’étais pas dans le même équipe qu’Iwaizumi-san alors c’était encore mieux, parce que je pouvais me mesurer à lui. Mais, pour une fois, Oikawa-san ne participait pas, d’habitude c’est le premier à vouloir s’entrainer. Pendant une pause, j’ai été lui demander.

Moi : Pourquoi tu joues pas ? Ça te ressemble pas.

Oikawa : C’est pas que j’ai pas envie mais je me suis légèrement fait mal à la cheville alors je préfère faire attention.

Moi : Depuis quand t’es quelqu’un de raisonnable ?

Oikawa : Je ne te permets pas ! Le respect des ainés tu connais pas toi !

Moi : Si, juste pas avec toi.

Il m’avait regardé, épuisé. Ça fait deux ans qu’on ne s’est pas vu, il devait avoir perdu l’habitude pourtant j’adore le clasher comme ça. En même temps, comme je l’ai dit, au collège, la plupart du temps j’étais avec Iwaizumi-san alors j’ai fini par me comporter comme lui par moment, surtout avec Oikawa-san. Mais j’ai beau être désagréable avec lui, il continue de me parler, de me dire qu’il m’aime bien et même de m’aider parfois. J’avoue que des fois j’ai du mal à le comprendre mais bon. 

Après avoir passer un peu plus d’une heure à m’entrainer avec les garçons, ils ont décidé de ranger pour rentrer. Je les ai donc aidés à tout ranger puis je suis retournée me changer. En sortant, Oikawa-san voulait me raccompagner mais j’ai refusé direct, flemme de rester avec lui jusqu’à chez moi. Je suis donc repartie à l’arrêt de bus tranquillement.

Une fois chez moi, j’ai pris une douche puis comme toujours, je suis partie préparer le diner pour nous deux. Puis, mon frère est rentré un peu après. En rentrant, il est parti se doucher direct. Il a pas l’air spécialement en colère alors je pense que ça a dû bien se passer son match tout à l’heure.

Quand il sort de la douche, il vient s’assoir à table. J’avais pas totalement fini mais c’était quasiment prêt.

Moi : Alors ce match ce matin ?

Tobio : Ça va c’était tranquille.

Moi : Vous avez gagné je suppose ?

Tobio : Oui.

Moi : Et tu veux pas développer un peu plus ?

Il faut toujours que je le pousse un peu sinon il parle pas trop. Du coup, il m’a raconté ce qu’il s’était passé pendant son match. Il m’a même raconté qu’il avait réussi à faire une courte avec le nouveau mec avec qui il s’était embrouillé à la base. J’étais choquée d’apprendre ça, lui qui ne voulait plus faire de courte, il a réussi à en faire une avec un mec qu’il vient de rencontrer et qu’il ne peut pas blairer. Et bizarrement, quand il m’a raconté ça, j’avais l’impression qu’il était comme… apaisé. Comme si, il venait de se libérer de ce qu’il s’était passé au collège. Ça me fait plaisir de voir ça, je l’envie presque un peu. Il a continué de me raconter tout son match et même ce qui s’est passé après.

Tobio : Et après, on nous a donné nos survêtements de l’équipe et on a voulu s’entrainer encore mais y’a un prof qui est arrivé. C’est le superviseur du club et il nous a annoncé qu’on allait jouer un match amical contre Aoba Josai mardi.

Moi : Sérieux ?!

Tobio : Oui. La seule condition c’était que je sois titulaire.

Moi : Mais j’ai passé l’après-midi avec les garçons et j’en ai pas entendu parler. Pourtant, le connaissant, Oikawa-san aurait dû me le dire direct.

Tobio : Peut-être que y’a juste leur coach qui le sait pour le moment.

Moi : Peut-être. De toute façon, je risque d’en entendre parler lundi.

Tobio : Tu viendras voir ?

Moi : Je crois que j’ai entrainement. Sinon, je viendrais oui.

Tobio : Ok.

Ça pourrait être intéressant de voir ce que vaut le nouveau coéquipier de mon frère mais je pense que je serai encore à l’entrainement. C’est dommage mais au pire, j’aurai juste à demander à Oikawa-san et Iwaizumi-san de me donner leur avis sur ce match. Eh, mais attend, Oikawa-san m’a dit qu’il était blessé tout à l’heure, je me demande si il pourra jouer du coup.

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Le lendemain, Tobio était allé à son lycée pour préparer son match amical contre Seijo. Moi, j’avais pas la foi d’aller jusqu’au lycée, alors je suis juste allée courir un peu puis je suis rentrée. C’est dans ces moments-là que je me rends que compte que quand je suis pas avec mon frère, je m'ennuie beaucoup plus. Surtout qu’il a l’air de se plaire dans son équipe, alors il va forcément passer pas mal de temps à s’entrainer avec eux donc je risque d’être plus souvent seule. Enfin, je dis ça mais si ça se trouve ça va bien se passer dans mon équipe aussi… Non, en vrai j’y crois pas.

Si Lia est là, c’est impossible que ça se passe bien.

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C'est la fin de ce chapitre. On continue doucement d'avancer dans le début de l'histoire.

Dites moi ce que vous en avez pensé !

:)

1469 mots.

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