Harry laissa échapper un petit souffle et se déplaça légèrement, tirant sur les coussins sur lesquels il était allongé un peu plus bas et se tortilla pour essayer de se faire confortable alors qu'il était allongé sur le côté devant la cheminée du salon qu'il fréquente beaucoup.

Cela faisait presque trois semaines qu'il était arrivé dans la nuit au manoir. Les choses se remettaient en place après la nouvelle choquante selon laquelle Harry échangeait les deux côtés et le fait qu'il portait le bébé du Seigneur des Ténèbres. Il était maintenant prudent pour lui de flâner dans les jardins, bien que plus souvent qu'autrement, Rabastan, Rodolphus, Severus ou quand il en aurait le temps, Tom l'accompagnerait. Il se trouva à l'écart des ombres presque constantes, quand ils étaient dans le manoir alors qu'ils étaient dans la même pièce que lui, ils ne l'étouffèrent pas. Ils discutaient, jouaient aux échecs ou aux cartes, ou restaient assis et lui permettaient de lire pendant qu'ils discutaient ou se divertissaient.

Tom venait toujours le chercher pour le déjeuner et le dîner. Après chaque repas, il accompagnait Harry partout où il allait et passait environ une heure avec lui après le déjeuner. Après le dîner, ils venaient dans le salon où Tom finissait les documents qu'il devait fait, rédiger ou écrire des lettres, ou discuter de choses avec les autres quand ils revenaient aussi. La plupart du temps, à présent, si Harry était dans le salon, Tom promenait dans ses papiers pour s'asseoir avec Harry pendant qu'il le faisait. Quelque chose qui rendit Harry heureux.

Jusqu'ici, tous les matins, Harry s'était réveillé pour trouver Tom endormi sur le canapé de sa chambre. Tom l'avait transfiguré pour qu'il soit un peu plus large et plus confortable, mais il semblait n'avoir aucune envie de dormir dans sa propre chambre à un moment donné. Pas ça qui dérangeait Harry. C'est follement le contraire, maintenant qu'il n'était plus aussi fatigué après la course folle à Tom, il se réveillerait lorsque Tom se glisserait dans sa chambre vers minuit et se dirigeait vers le canapé. bon sommeil, se sentir en sécurité sachant que Tom était dans la même pièce que lui et le protégerait ainsi que le bébé. Il avait cessé de se coucher toute la nuit dans sa couette et dormait beaucoup plus confortablement. Aucun d'entre eux n'avait mentionné les arrangements de sommeil de Tom l'un pour l'autre.

En ce moment, il était dix heures du soir, c'était l'une des nuits où il n'y avait que lui et Tom. Tom travaillait au bureau, Harry pensait écrire des missives diplomatiques sur le baiser de vampire qui résidait à Londres à la suite des conversations qu'il avait eues ce jour-là et de ce que Tom murmurait tout haut en écrivant.

Harry était parti sur le canapé, assis, appuyé contre le bras, couché sur le dos, allongé sur le côté, assis, les pieds relevés. Puis il s'était installé dans le fauteuil, puis il avait mis des coussins sur le sol et avait essayé de s'y mettre à l'aise, mais rien ne semblait fonctionner, même s'il avait essayé, il ne pouvait pas se mettre à l'aise!

"Harry?" La douce voix l'empêcha de battre les coussins pour les rendre plus confortables et il leva les yeux pour voir Tom le regarder. "Est-ce que tout va bien? Vous semblez... inquiet ce soir,"

"Je suis désolé, je ne voulais pas vous déranger," soupira Harry, se sentant bel et bien décontenancé, c'était ce qu'il avait essayé d'éviter de faire.

"Tu ne me déranges pas, qu'est-ce qui ne va pas?" Demanda Tom se tenant derrière son bureau et marchant vers la cheminée.

"Ce n'est rien vraiment," souffla Harry en s'asseyant et en regardant ses genoux.

"Harry, si quelque chose te dérange, j'aimerais savoir. Peut-être que je peux t'aider?" Tom suggéra de marcher vers Harry et s'agenouillant devant lui.

"Ce n'est rien de majeur, c'est juste que ..." Harry hésita.

"Allez," l'encouragea Tom.

"Mon dos me fait un peu mal, je n'arrive pas à trouver une position confortable", grommela Harry en fermant son livre légèrement frustré.

"Le guérisseur Burns a dit que surtout jusqu'à ce que les potions nutritives commencent à casser, cela pourrait être inconfortable pour vous... .Je... voudrais-vous que je vous masse le dos? Cela pourrait le soulager suffisamment pour que vous deveniez confortable", offrit Tom.

"Je ne veux pas ..."

"Harry, tu ne me rejettes pas, je t'offre. Si tu n'es pas à l'aise avec ça, dis-le moi simplement, mais je veux t'aider à te mettre à l'aise aussi longtemps que je peux, tu portes notre enfant", donna Tom lui un de ces petits sourires honnêtes qui devenaient de plus en plus fréquents et qu'Harry, pour lui-même, admit qu'il devenait un peu accro au regard et à la provocation.

"Si tu es sûr?" Harry se mordit la lèvre levant les yeux vers Tom avec hésitation.

"Je le faisais. J'avais l'habitude de faire beaucoup de potions, donc j'ai des doigts agiles. Missy, tu peux me procurer le baume relaxant pour les muscles, s'il te plaît," demanda Tom à l'elfe de maison, tout près à présent. "Tourne-toi," dit Tom en appuyant doucement sur le bras de Harry pour le faire tourner.

Toujours pas sûr de cela, Harry se tourna face à la cheminée et s'installa sur ses coussins, grimaçant alors que son dos donnait un autre battement de douleur lorsque Missy revint à l'intérieur et tendit le baume à Tom. Harry laissa échapper un souffle délibéré quand il sentit Tom bouger derrière lui, sa chaleur corporelle faisant prendre conscience à Harry de sa proximité, son souffle ébouriffa légèrement les cheveux de Harry et se frotta le dos de sa peau de manière à le rendre avoir à retenir un frisson.

"Tu vas devoir enlever ton ... mon haut," dit Tom avec une pointe d'amusement quand il regarda de plus près et reconnut la chemise que portait Harry.

"Tes chemises sont plus confortables, et Missy n'arrête pas de me les apporter," murmura Harry, se tournant avec un petit sourire alors qu'il déboutonnait sa chemise et la laissait tomber de ses épaules.

"Ça ne me dérange pas, tant que ce n'est pas parce que tu n'aimes pas les choses qui ont été achetées pour toi", demanda Tom en prenant une bonne quantité de baume dans le pot et en le réchauffant un peu entre ses mains.

"Oh non, c'est tout... incroyable! Trop," Harry rougit alors que les mains de Tom se tenaient fermement dans son dos, parcourant une ligne allant de l'omoplate à la ligne du pantalon.

"Ce n'est pas trop. Le bébé et vous allez avoir envie de rien, je veux prendre soin de vous", dit Tom fermement, même si une partie de son esprit était distraite. L'étendue pâle du dos de Harry qui lui avait été révélée avait laissé son esprit en demi-tour. Harry n'était musclé à aucun égard, mais il était tonique, la peau pâle qui brillait légèrement à la lumière du feu attrapa le souffle de Tom dans sa poitrine et, pour une raison quelconque, sa bouche s'assèche. La vue des cicatrices argentées qui tapissaient légèrement la peau blanche montait légèrement en colère, sachant ce que ces animaux avaient fait à Harry, et c'était probablement le moindre de ses rêves. Il devait parler à celui qui était de service demain, les animaux avaient besoin de voir plus de leur hospitalité.

Harry laissa échapper un léger soupir alors qu'il se penchait un peu plus en avant, plaçant un oreiller sur ses genoux pour pouvoir se pencher en avant plus confortablement, alors que les mains de Tom travaillaient sur ses muscles, les relaxant pour la première fois depuis des heures.

"Je ne veux pas que vous dépensiez beaucoup d'argent pour moi, je n'ai pas besoin de beaucoup de choses," marmonna Harry, embarrassé.

"Je sais que tu n'en as pas besoin, mais tu le mérites" Le ton de Tom était à la fois simple et incertain, alors même que ses mains maintenaient une pression incroyable sur le dos de Harry, éliminant la douleur qui y persistait. . Harry ne savait cependant pas comment répondre à la déclaration. "Je souhaite te gâter, toi et le bébé. Donne-moi ce que tu mérites d'avoir, de jolies choses. Mais ça ne me dérange pas que tu portes ma chemise,"

"C'est bon, ils sont plus à l'aise," Harry sourit timidement par-dessus son épaule, le fait ajouté que le parfum de l'après-rasage de Tom et le parfum des chemises lui donnait également un sentiment de sécurité. "Mais nous discuterons de la partie gâterie,"

"Permettez-moi de vous gâter, je n'ai encore jamais eu quelqu'un que je veuille gâter," sourit Tom en sentant que Harry cédait à ses mots. Harry soupira sachant que Tom le manipulait mais sachant que ça allait marcher.

"Ce n'est pas juste", grommela Harry avant de rougir devant le gémissement qui tombait de ses lèvres alors que Tom frappait un groupe de muscles particulièrement douloureux et serré qui se relâchait rapidement sous ses doigts agiles.

"Je suis un Seigneur des Ténèbres, je ne joue pas loyalement. Est-ce que ça va mieux?" Tom demanda concerné.

"Merci beaucoup, cela rendait vraiment difficile d'être à l'aise," soupira Harry, sentant la douleur s'apaiser.

"C'est toi qui porte le bébé. Tout ce que je peux faire pour que cela soit plus confortable pour toi," le rassura Tom.

"Qu'en est-il de vos missives diplomatiques?" Demanda Harry avec inquiétude.

"Ils peuvent attendre, tu es plus important," dit Tom factuellement, mais cela assomma complètement Harry. Tom venait de lui dire que lui, lui, était plus important que la guerre. Et il le pensait complètement. "Harry?"

"Hmm?" Harry cligna des yeux pour pouvoir voir Tom du coin de l'œil.

"Vous vous êtes crispé, est-ce que j'ai dit quelque chose de mal?" Tom semblait préoccupé maintenant.

"Non, non! Tu n'as rien dit de mal. C'est juste que ..." Harry se retourna pour regarder le feu, ne sachant pas comment le formuler.

"Juste?" Demanda Tom.

"Ce sont vraiment deux choses. Je pensais juste à quel point j'étais inquiet au sujet de mon arrivée au début. Je savais dans mon instinct que c'était la bonne chose à faire, que c'était la meilleure chose pour le bébé. Mais je n'étais vraiment pas sûr ce que tu ferais avec moi et je ne savais pas à quel point tu serais investi émotionnellement dans le bébé. Cela semble tellement ridicule maintenant. sinon... »Harry s'interrompit soudainement, réalisant ce qu'il était en train de dire et à quel point il révélait et exposait les sentiments grandissants qu'il gardait près de sa poitrine.

"Toi et le bébé sont mes priorités, vous venez tous les deux en premier dans tous les choix que je fais", promit Tom.

"Pourquoi?" Demanda Harry doucement.

"Pourquoi?" Demanda Tom confus, ses mains s'arrêtant au milieu du dos de Harry.

"Pourquoi moi? Je peux comprendre le bébé, mais je ne comprends pas pourquoi vous vous occupez de moi et vous me protégez. Je vous ai même donné la possibilité de ne pas vous dire que je voulais avoir le bébé, ma propre sécurité était seconde mais inattendue , "Harry parla doucement en regardant dans le feu, pas sûr de bien faire les choses en regardant ça." Et si Tom changeait d'avis? Et si Tom réalisait ce qu'il faisait et commençait à le maltraiter?

"Je ne comprends pas, je ne peux pas l'expliquer, je ne peux pas... Je ne comprends pas pourquoi je me comporte comme je le suis, pourquoi je veux prendre soin de toi, te protéger et te gâter. Je veux tu es heureux. Je ne sais pas pourquoi pour le moment, je ne suis pas doué pour comprendre beaucoup mes sentiments, je suis juste, il me semble naturel, d'agir et de te traiter comme je suis, "expliqua Tom, peu sûr.

"Qu'est-ce que tu veux de moi?" Demanda doucement Harry, prenant le dos pour capturer le poignet de Tom, le tirant doucement vers l'avant afin qu'il puisse le tenir confortablement.

"Il est temps de comprendre ce qui se passe, de comprendre pourquoi je ressens ce que je suis. Et dis-moi si je te mets mal à l'aise, dis-moi ce que tu veux de moi", demanda doucement Tom.

"Je peux faire ça", sourit Harry en plaçant la main de Tom sur le ventre, alors qu'il sentait un mouvement de mouvement. Tom poussa un soupir de contentement, de sorte que ses longues jambes encadraient le corps de Harry, sa main toujours appuyée sur la bosse de Harry. Avec précaution, incertain si cela allait trop loin, Harry se pencha en arrière pour se reposer contre le corps plus large de Tom, la chaleur et l'odeur de Tom qui le relaxait. Il enfila leurs doigts ensemble là où ils se reposaient sur sa bosse, le bébé bougeant de temps en temps sous leur contact.

Ils restèrent tous deux assis devant le feu pendant une bonne quinzaine de minutes de silence, observant simplement les flammes crépitantes absorbant la chaleur et la proximité des présences des uns et des autres, profitant du contact chaud entre eux tout en sentant leur bébé réunis dans un pur miracle sous leurs mains.

"Harry... avant tout... avant de faire un pas, dans n'importe quelle direction, j'ai besoin de vous demander quelque chose," la voix de Tom brisa le calme satisfait du moment, Harry pouvait sentir l'inquiétude et les nerfs de l'homme normalement composé. Se battre pour rester détendu contre Tom ayant une bonne idée de l'endroit où cela se passerait.

"Vas-y", encouragea-t-il.

"Comment peux-tu vouloir être proche de moi comme ça? Comment peux-tu même envisager où cela pourrait aller après notre histoire ensemble?" Tom posa la question qu'Harry savait sur le point d'arriver. Soupirant, il tendit la main et prit l'autre main de Tom, l'attira autour de lui et se blottit dans son dos pour se mettre à l'aise tout en rassurant Tom.

"C'est difficile, je n'ai pas simplement oublié, je ne peux pas oublier. Mais à l'exception du fait que vous m'ayez kidnappé pour récupérer votre corps, depuis que je suis bébé, vous ne vous êtes jamais carrément attaqué, par Dumbledore dans nos confrontations. Et je suppose que vous n'aviez pas tout à fait raison la nuit de votre retour? " Harry pencha la tête pour la poser sur l'épaule de Tom afin qu'il puisse voir ces yeux rouges brillants.

"Vous avez raison, Wormtail a un peu foiré la potion. Je ne me sentais pas bien dans ma tête et je me suis un peu... énervé. Severus a travaillé pendant près de deux semaines pour m'empêcher de mourir et pour me remettre à plat. Tout le truc du serpent n'était évidemment pas correct non plus, il a dû laisser quelques écailles de Nagini dans la potion, "soupira Tom.

"C'est ce que je pensais. La question la plus évidente et le problème ici sont mes parents, n'est-ce pas?" Demanda Harry. À Tom, il se tint si fort qu'il aurait dû entendre qu'il commença à frotter des cercles apaisants sur le poignet de Tom. "Oui, d'accord, vous les avez tués, vous avez pris le risque que je les connaisse et que je grandisse avec une enfance normale. Mais vous avez fait ce que vous avez fait pour survivre. comprendre combattre et tuer pour protéger ce en quoi vous croyez, pour vous protéger Oui, vous les avez tués, mais vous protégez mon bébé, notre bébé, vous me protégez, vous vous occupez de moi et vous m'offrez sécurité Personne, personne qui m'a proposé de m'aimer ou de prendre soin de moi ne m'a jamais vraiment offert cela auparavant.Vous avez fait ce que vous avez fait pour survivre, je peux le comprendre. Et même si j'aime leur identité et le fait qu'ils étaient mes parents, ce n'est pas la même chose que de les aimer comme si je les connaissais vraiment, comme si je pouvais me souvenir d'eux. Cela n'a pas vraiment de sens dans ma tête, je ne l'explique pas correctement mais... depuis le jour où je suis entré dans votre bureau, à chaque heure qui passe... je vous ai déjà pardonné, Tom, et tout ce qui se passe entre nous , peu importe ce qui se développe, je veux voir où ça va. Pour le bébé, pour moi et pour vous, "soupira Harry en baissant les yeux vers leurs mains jointes au-dessus de la bosse maintenant tout à fait visible que son estomac avait faite. Je ne l'explique pas correctement mais... à partir du jour où je suis entré dans votre bureau, chaque heure qui passe... je vous ai déjà pardonné, Tom, et peu importe ce qui se passe entre nous, quel que soit l'évolution, je veux voir où cela se passera. Pour le bébé, pour moi et pour vous, "soupira Harry en baissant les yeux vers leurs mains jointes au-dessus de la bosse maintenant tout à fait visible que son estomac avait faite. Je ne l'explique pas correctement mais... à partir du jour où je suis entré dans votre bureau, chaque heure qui passe... je vous ai déjà pardonné, Tom, et peu importe ce qui se passe entre nous, quel que soit l'évolution, je veux voir où cela se passera. Pour le bébé, pour moi et pour vous, "soupira Harry en baissant les yeux vers leurs mains jointes au-dessus de la bosse maintenant tout à fait visible que son estomac avait faite.

"Je ne mérite pas ton pardon," soupira Tom.

"Non, pas vraiment. Mais tu l'as quand même," Harry haussa les épaules et regarda vers le feu, mais gardant sa tête sur l'épaule de Tom, il était mignon, assis comme ça, décida-t-il.

"Tu es très direct, tu le sais. Péniblement," souffla Tom amusé.

"Je prends ça comme un compliment. Est-ce que ça va?" Demanda Harry inquiet, levant les yeux vers Tom.

"Je ne sais pas ce que je ressens," dit Tom, l'air frustré. "Je suis trop endommagé!"

"Chut, chut," apaisa Harry en sentant l'enflure de Tom. "Êtes-vous à l'aise avec nous assis comme ça?" Il a demandé.

"Oui... je me sens... satisfait... et il y a quelque chose... dans ma poitrine... dans mon estomac... je... je ne sais pas!" S'exclama Tom en commençant à essayer de s'éloigner. Harry cependant attacha ses mains autour de Tom.

"Tom, calme-toi, c'est bon. Nous pouvons travailler ensemble. Tu es content d'être assis comme ça alors c'est bon, on peut s'asseoir comme ça. Et la sensation dans la poitrine et le ventre, est-ce le bonheur?" Demanda Harry alors que Tom s'arrêtait et, avec précaution, resserrait ses bras autour de Harry.

"En partie mais pas complètement. Je ne l'ai pas ressenti avant", fronça les sourcils. Harry avait de plus en plus conscience de ce que pouvait être cette émotion illusoire, mais il se rendit compte que Tom n'était pas encore prêt à faire face à cela, alors il sourit et frotta la chair sensible du poignet intérieur de Tom.

"Nous trouverons cela à temps. Pour l'instant, agissons simplement avec ce qui nous convient, oui?" Demanda Harry.

"Ça ... ça a l'air juste," Tom acquiesça après un moment de réflexion.

"Pensez-vous que peut-être que demain nous pourrions faire des courses pour quelques trucs de bébé?" Demanda Harry avec espoir. Il savait que Tom avait des mirages lourds qu'il utilisait lorsqu'il voulait traverser le monde sorcier sans être reconnu. Ils étaient si forts et superposés. Harry était à peu près sûr que même Maugrey aurait du mal à se battre avec eux.

"Je ne sais pas. L'Ordre est toujours à Aberdeen pour te chercher, mais ça pourrait être dangereux," Tom fronça les sourcils.

«Nous ne serons pas longs, juste quelques heures, j'aimerais commencer à faire entrer des choses pour le bébé. Je suis sûr que Rabastan, Rudolphus, Severus et probablement Greyback viendraient avec nous en tant que garde» regardant d'un air suppliant Tom.

"Ils le feraient probablement, et Fenrir serait capable de sentir tous les membres de l'Ordre, il les connaît tous par parfum après que vous nous ayez donné leurs noms," accepta Tom en se sentant lui-même abandonné.

"Pourquoi donc?" Harry savait qu'il risquait de perdre son argument mais il était curieux du loup-garou depuis le jour où il avait écarté Harry du chemin après que Bellatrix l'ait attaqué.

"Eh bien, pour un, il respecte ce que vous avez fait pour protéger notre bébé et pour le protéger. Les enfants de loups-garous sont si rares que tout enfant leur est précieux, plus que dans le monde sorcier, en particulier en ce qui concerne la persécution depuis près de quarante ans maintenant, il est resté à mes côtés beaucoup, je pense qu'il vous voit, vous et le bébé, comme une chance pour moi d'être heureux, alors il fera tout ce qui est en son pouvoir pour vous protéger, " Tom a expliqué.

"Les rumeurs selon lesquelles il attaque des enfants ne sont pas vraies, n'est-ce pas?" Demanda Harry.

"Non, ils ne le sont pas, plus du nom de Dumbledore souillant la propagande. Comme je l'ai dit, Fenrir a été à mes côtés tout au long de ma campagne. les autres créatures et êtres acceptent les pourparlers et les négociations avec moi beaucoup plus facilement. Dumbledore a donc lancé ces rumeurs selon lesquelles Fenrir avait un faible pour les enfants et aimait les attaquer dans la nuit. ou non, et comme un Alpha Fenrir ne serait jamais enfreindre ces lois ",

"Et pour Remus?" Demanda Harry doucement.

"Mais son frère pensait qu'il devrait être l'Alpha, malgré le fait que Fenrir était celui qui avait vaincu leur père et qu'il revendiquait le titre. Il a essayé de se battre avec Fenrir mais il a perdu et a été chassé du peloton, il affichait déjà un appétit malsain. Fenrir demanda aux gens de le surveiller et quinze ans plus tard, il apprit qu'il avait commencé à attaquer n'importe quoi et n'importe qui, enfants, femmes, hommes, vieux, jeunes, peu lui importait. Fenrir quitta le peloton sous la charge de son second et alla retrouver son frère, il se croyait sous sa responsabilité. Remus Lupin a été attaqué par le maréchal Greyback, pas par Fenrir. Fenrir a rattrapé Marshall deux mois après avoir attaqué Lupin et l'avoir tué. Mais ils se ressemblaient assez, et pas assez de gens avaient clairement vu Fenrir, que Dumbledore était capable d'utiliser Lupin."

"Merci de me l'avoir dit," sourit Harry en se tenant à la mâchoire de Tom. Blinking Tom baissa les yeux et Harry fut confortablement incliné topless contre lui et lui donna un de ses petits sourires.

"Alors tu veux sortir?" Il a demandé amusé.

"Je veux faire entrer les choses les plus importantes. C'est mieux de les avoir pendant que je suis encore capable de bouger librement que de risquer de sortir une fois que je suis très enceinte. Lucius viendrait probablement avec une baguette supplémentaire si vous et Severus harceliez lui assez, et vous avez ce regard que vous donnez, "Raya Harry.

"Nous pourrions les amener à aller simplement chercher les choses dont nous avons besoin et ainsi, il n'y a aucun risque pour..."

"Non! Je veux le faire nous-mêmes, choisir le berceau, le portable, le berceau, des vêtements, des jouets et d'autres choses du même genre. C'est notre premier bébé, je ne veux pas que tout soit choisi par d'autres personnes," grimaça Harry l'interrompant. Le rire amusé alors qu'il pensait que seul Harry oserait l'interrompre, il essayait de trouver un moyen de le faire, c'était évidemment important pour Harry.

"L'Irlande devrait être en sécurité", pensa Tom à voix haute.

"Hmm?"

"Si nous allions faire les magasins en Irlande, nous devrions être en sécurité. Il y a un petit centre commercial sorcier à Dublin, mais il est suffisamment grand pour avoir quelques magasins pour bébés. Et la révélation est suffisamment courte pour que je puisse vous apparate là-bas, "

"Et je doute sérieusement que l'Ordre ou le Ministère nous cherche dans les magasins pour bébés, ensemble en Irlande", acquiesça Harry.

"Si vous écrivez à Mme Granger et lui dites de se trouver au coin de Knockturn Alley, je demanderai à quelqu'un de la prendre et de la transplaner en Irlande pour nous rencontrer", offrit Tom avec un sourire.

"Rodolphus ou Rabastan?" Dit Harry pensivement.

"Ils seront ravis d'apprendre qu'ils sont ceux en qui vous avez confiance avec quelqu'un que vous considérez comme une sœur. Ils vous aiment bien", remarqua Tom, bien que sa voix fût un peu serrée.

"Je pense qu'ils pensent de moi comme un petit frère. Nous devrons avoir des couleurs neutres et des trucs comme ça," dit Harry distraitement, son esprit déjà concentré sur ce qu'ils pourraient obtenir.

"Écris à Mme Granger, dis-lui d'être là-bas à onze heures et demie", dit Tom amusé, en appelant un parchemin, une plume et de l'encre. Harry écrivit rapidement la lettre et ils appelèrent Missy pour la porter à Hermione. Harry avait eu l'idée d'utiliser Missy pour prendre des lettres à Hermione chez elle où elle était surveillée, l'Ordre négligeant complètement le fait que les elfes de maison pourraient passer à travers les protections qu'ils avaient mises en place. "Êtes vous fatigué?" Demanda Tom inquiet alors que Harry bâillait.

"Un peu, je suis simplement à l'aise," sourit Harry.

"Allez, je t'escorterai dans ta chambre puis je reviendrai pour finir." Tom se leva et aida Harry à se mettre sur ses pieds avec précaution avant de remettre sa chemise sur les épaules de Harry.

"Tu reviens, n'est-ce pas?" Demanda Harry une fois qu'ils eurent atteint sa chambre, la main de Tom sur son emplacement désormais familier au pied du dos de Harry.

"Tu me veux aussi?" Demanda Tom avec incertitude.

"Je ne suis pas prêt à partager un lit, mais j'aime bien te voir dans la chambre. Cela me fait me sentir en sécurité", admit Harry, se retournant pour jouer avec le bas de la chemise que Tom portait, incapable de le regarder.

"Je pense que tu es la seule personne qui se sent en sécurité pour dormir dans la même pièce que moi, la plupart des gens ne tournent pas le dos", Tom secoua la tête alors qu'il passait son doigt sous le menton de Harry pour l'incliner en arrière. "Si c'est ce que tu veux, je serai bien sûr de retour, j'attendais que tu l'apportes, bien que j'avoue que je m'attendais à ce qu'on me dise d'aller dormir dans ma propre chambre,"

"J'aime savoir que tu es là," Harry haussa les épaules. Mordillant sa lèvre, il y réfléchit une seconde avant de lancer la prudence au vent et, s'étirant sur ses orteils, il pressa légèrement leurs lèvres l'une contre l'autre, c'était à peine un effleurement de leur chair, mais juste assez. "Bonne nuit, je te vois dans un instant," dit-il légèrement à bout de souffle avant de se dépêcher de rentrer dans sa chambre.

Tom regarda choqué la porte fermée, ses lèvres picotaient comme une folle et cette sensation dans son estomac et sa poitrine était un peu plus forte, surtout quand il se souvint de ce rougissement qui avait illuminé les joues de Harry avant qu'il ne soit rentré dans la pièce. Et il y avait quelque chose d'autre, quelque chose qu'il connaissait. La convoitise faisait son chemin dans son corps et l'allumait d'une manière qu'il n'avait pas ressentie depuis presque dix-sept ans. Laissant une respiration apaisante, il commença à regagner le salon, mais il doutait qu'il serait capable de terminer la missive ce soir avec la tête qui tournait. Il avait cependant raison, il l'avait toujours été, Harry allait être sa mort. Mais pas comme il le pensait depuis si longtemps.