Chapitre trois
Le lendemain matin elle se réveilla difficilement. Quelque part ou ce n'était visiblement pas chez elle. Ah oui la fête de Chifuyu. Un mal de crâne horrible venait de faire son arrivé. Malgré qu'elle tenait bien l'alcool, les lendemain c'était toujours compliqué. Mais elle remarqua qu'elle n'était pas seule dans ce lit, Chifuyu était également présent. Comment ils en sont venus à dormir ensemble ? Elle n'en avait aucune idée mais c'était déjà arrivé alors elle ne se posa pas plus de questions que ça et se leva tranquillement pour tenter de ne pas le réveiller.
« Hm. »
Sauf que le blond avait décidé de la prendre pour son doudou.
« Chif' laisse moi me lever. »
« Hm. »
« Pourquoi on a dormi ensemble d'ailleurs ? »
« Pourquoi autant de question un lendemain de cuite ? »
Elle ricane.
« Répond Chif' »
« Baji l'a exigé car tu t'es endormie dans les bras de Mitsuya et il voulait pas que vous dormiez ensemble. »
« Mais de quoi il se mêle ? »
« Sérieusement ? »
Elle le regarda avec insistance car elle ne comprenait pas. Il se contente seulement de soupirer et de la lâcher.
« Va voir si y a des survivants au salon. »
Elle se leva et parti à la recherche de son téléphone. Elle n'était pas rentré, ses frères allaient s'inquiétaient, elle allait probablement se faire tuer. L'état de l'appartement de son ami était déplorable. Elle fut surprise de voir Draken réveiller.
« Kennychou. »
« Rah Mia, j'ai mal à la tête, pourquoi je bois autant. »
« Va savoir... »
Il ricane car il savait très bien que c'était probablement de sa faute. Elle lui demanda s'il avait regarder son téléphone. Pris de panique il le fit et il se sentit rougir. La jeune fille éclata de rire mais elle regretta assez vite étant donner ses maux de tête.
« Je ne dois plus boire. »
« Oui, jusqu'à la prochaine fête Kennychou ! »
« Ta gueule arrête de m'appeler comme ça. »
«Non j'aime bien, puis tu fais pareil. »
Il soupire en posant une main sur son front.
« Keisuke, il est parti ? »
« Mia, je me souviens de rien du tout alors pour Baji, compte pas sur moi. »
Elle continua de chercher son téléphone et le trouva dans sa veste qui se trouver à l'entrée. Des tas d'appels de ses frères, elle va mourir. Elle se mit dans une pièce calme et appela son frère Rindo.
« All.... »
« PUTAIN DE MERDE MIA JE VAIS TE TUER SALE CONNASSE ! »
Bon celle là, elle l'avait pas voler...
« Pardon Rin je... »
« ON TE LAISSE SORTIR ET TOI TU NOUS PRÉVIENS PAS QUE TU DORS LÀ-BAS ? ON S'EST INQUIÉTÉ ! »
« Rin, cris pas j'ai mal à la tête.. »
« RIEN À FOUTRE ! »
Soudain, elle n'entendait plus son frère Rin, un bonheur pour ses oreilles.
« Mia, c'est Ran. Rentre immédiatement. »
« Ran.. »
« S'il te plaît. »
« D'accord.. »
Il avait raccroché, elle savait qu'elle allait passer un sale quart d'heure... elle sortit de la pièce pour chercher Draken du regard, elle lui expliqua la situation et lui demande de le dire à Chifuyu, si elle ne partait pas sa vie en dépendait. En dix minutes elle fut devant chez elle, elle avait la boule au ventre mais elle rentre tout de même. Elle avança doucement mais une gifle magistrale venait de se déposer sur sa joue. Elle en avait perdue l'équilibre.
« Rindo putain, je t'avais dit de te contrôler sale débile ! »
Il s'abaissa près de sa sœur mais quand il voulu l'aider à se relever, elle sursauta, bien malgré elle. Elle était sous le choc, ça ressemblait tellement pas à Rindo.
« Je ne te ferais rien petite sœur. Relève toi. »
Elle accepta de se relever avec son aide mais son regard était vide.
« Je vais dans ma chambre. »
Rindo ne prononçait aucun mot. Son inquiétude avait pris le dessus. Une fois elle avait était agresser par un mec bourré, c'est bien pour ça qu'ils lui ont appris à se battre. Depuis ça, Rindo s'inquiétait constamment quand elle sortait et encore plus quand il n'avait pas de nouvelle. Il soupira sentant le regard insistant de son frère sur lui.
« Tu as merdé. »
« J'ai eu peur ok. »
« Ne lève plus la main sur elle Rindo. »
Ce dernier ne répondit pas. Pire, il était parti en claquant la porte. Mia était sur son lit, les jambes ramenées contre sa poitrine. Sa joue la chauffait encore, elle n'avais jamais Rindo si énervé. Elle pris son téléphone à l'entente d'une notification. C'était Baji.
Conversation sms
« Yo Haitani, j'ai pas pu te raccompagner hier, j'étais avec Emi. »
« Pas de problème. »
« Ça va pas ? »
« Très bien. »
« J'arrive. »
« Quoi ? »
Fin de conversation sms
Dix minutes plus tard elle entendit Ran l'appeler en précisant qu'elle avait de la visite mais elle n'avait pas répondue, en espérant qu'il le fasse partir mais c'est en voyant la porte de sa chambre s'ouvrir qu'elle compris qu'il l'avait fait entrer.
« Bon Haitani, qu'est-ce qui y a ? Quelqu'un t'a emmerder à la soirée ? »
Aucune réponse, son regard était toujours aussi vide. Il s'approcha d'elle et une fois face à elle, il vit l'énorme trace sur sa joue. Il toucha doucement ce qui l'a fit tiquer de douleur. Ça brûlait toujours.
« Qui t'a fais ça ? »
Rien.
« Putain Mia magne toi de me répondre, je vais devenir fou !. »
« C'est Rindo. »
Il était abasourdi, Rindo avait fait ça ? Il pensait à une mauvaise blague mais devant le mutisme de son amie ça devait être bel et bien vrai. Il s'était approché de son amie et la prit dans ses bras.
« Pourquoi. »
« Car j'ai dormi chez Chifuyu et que j'ai pas prévenu. Il a eu peur. »
« Ça va aller, il a sûrement sur réagi. »
« Je veux pas lui reparler pour l'instant. »
Il l'incita à s'allonger, elle était toujours dans ses bras, collé à lui.
« Dort un peu, tu dois te reposer. »
« Keisuke.. Emi elle aime pas quand tu fais ça.. »
« On s'en fou, t'es plus importante, tu as besoin de moi. Repose toi. »
En effet, en l'espace de quelques minutes la jeune fille s'était déjà rendormi et le jeune garçon également. Quand Ran vint voir si tout allait bien il était tombé sur cette scène. Il ne savait pas s'il devait s'énerver ou non mais il avait réussi à apaiser sa sœur donc sa mort n'était que repoussée. En retournant dans le salon, Rindo fit son retour.
« Comment elle va ? »
« Elle dort. Laisse la un peu, y a moyen qu'elle te fasse un peu la gueule. Tu y es aller fort Rindo. »
« C'est pas facile ! J'ai constamment peur pour elle. »
« Je sais. Mais on va y arriver frangin, t'en fais pas. »
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