Chapitre 9
- Comment ce sont passé ces deux semaines ? questionne Oliver
- Elle a fait ce que je lui ai dit ! répond froidement Liza
Il l'observe du coin de l'œil comme si lui aussi voyait qu'elle n'est pas dans son état normal. Il la détaille et je me sens de trop dans cette pièce pendant qu'elle le détaille également.
- Ce n'est pas à vous que je parlais mais à Sophia. dit-il calmement toujours le regard rivé sur elle
- Ça été. réponds-je simplement
Il m'est difficile d'en dire plus. "Cette fille n'a pas été tendre avec moi et après avoir réorganisé tout son bordel je me suis fais chier" pensé-je avec amertume
- Hum. fait-il après quelques instants.
Il se tourne vers moi en fronçant les sourcils, il semble perplexe.
- Liza, vous pouvez nous laisser ! ordonne t-il toujours en me regardant .
Ses yeux fixés sur moi me mettent ml à l'aise. J'ai la sensation qu'il peut lire à travers moi et je n'aime pas du tout ça. Elle s'exécute sans un mot en me lançant un regard assassin, si jamais je suis prise je vais le payer cher, j'en ai la certitude.
- Bien maintenant qu'on est seul, pouvez-vous me dire comment c'est réellement déroulé votre stage ?
C'est un piège ? Je me méfie et reste sur mes garde et répond simplement :
- Bien, la première semaine Liza m'a fait réorganisé les dossiers en les mettant par adresse plutôt que par nom.
- Et la deuxième semaine ? me demande t-il
Que puis-je lui dire ? Que je suis resté assise comme une imbécile sur une chaise ? Ce n'est tout bonnement pas possible. Je décide d'esquiver le sujet et de lui dire :
- J'ai fait de l'observation.
- C'est à dire ?
- J'ai observé ce qu'il se passait à l'accueil.
- Elle vous a laissée répondre au téléphone ou accueillir une personne ?
Comme lui dire que je n'avais même pas le droit de me lever de cette foutue chaise ?
- Non, uniquement observer comment ça fonctionnait.
- Bien. Je souhaite changer le mode de fonctionnement de mon entreprise, et votre stage était non seulement un test pour vous mais également pour Liza.
- La changer dans quel sens ? demandé-je curieuse
- Les choses ne fonctionnent pas comme elles le devraient. Les dossiers ne sont pas mis à jour automatiquement. Je souhaite également développer un parc de logement sociaux et pour cela j'ai besoin de personnes vraiment bien organisés et votre travail m'a impressionné.
Il suivi ce que j'ai fait ? Donc il savait à l'avance que je n'avais rien fait de la deuxième semaine ? Je sentais que c'était un piège. Le comportement de Liza était peut-être un test pour savoir si j'étais du genre à parler sur le dos de mes collègues. J'ai bien fait de me taire, me félicité-je.
- C'est une projet ambitieux. répond-je simplement
- Oui, cela me tiens à cœur. Et je pars du principe où rien n'est le fruit du hasard, lorsque l'on s'en donne les moyens on peut réussir.
Je ne suis pas vraiment d'accord, si le sort s'acharne sur nous on aura beau essayer rien n'y fera. Je ne dis rien et acquiesce. Il est difficile de dire non à un homme comme lui.
Il est imposant et en même temps accessible. Son costume le moule parfaitement et on devine facilement les abdos dessinés sous cette chemise. Je me ressaisie, me rendant compte que je fantasme sur lui et mon regard semble me trahir, car il me regarde avec une leur amusé dans le regard.
Ses mains cessent de tapoter son bureau et se resserre, ses phalanges deviennent blanches. Je me mors l'intérieur de la joue, en ce moment ce dégage une chaleur érotique entre nous. Il doit le remarquer aussi car son regard est devenu sombre et je ne tiens plus.
Je romps notre contact visuel et baisse les yeux ne voulant pas laisser transparaitre mon trouble. Je triture mes doigts essayant de reprendre contenance, mais ce n'est pas simple, son odeur est partout autour de moi et me donne des idées pas très catholique comme dirait ma mère.
- Ça ne va pas ? demande t-il après quelques minutes de silence gênant
- Si, si. murmuré-je
Il ne relève pas et change de sujet pour alléger la tension qui nous anime.
- Et avec Liza vous vous êtes bien entendue ? questionne t-il d'une voix rauque.
je déglutis avant de répondre le regard toujours rivé au sol :
- Oui, elle fait bien son travail.
- Ce n'était pas ma question...
- Je sais... dis-je dans un murmure à peine audible
Je ne veux pas l'enfoncer Maria m'a expliqué qu'elle n'était pas comme ça en tant normal, et après tout elle n'était pas là pour faire amie-amie avec moi, si ?
- Concernant le travail dont je vous avait parlé... commence t-il
Voilà le moment de vérité approche, je vais savoir si j'ai ce boulot.
- Bien entendu vous l'avez. Vous avez fait un travail remarquable dans le classement. Vous allez avoir un post un peu à part des autres employés. Vous serez en quelques sortes mon bras droit. poursuit t-il
Pourquoi moi ? Je suis nouvelle et passer devant les autres ne va pas arranger les choses. Je pense que je ne dois pas espérer m'intégrer.
- Vous devrez assurer mon agenda, planifier les visites d'appartements, mettre à jour les dossiers des clients, et d'autres petites choses que je vous expliquerai petits à petits, d'accord ?
Bien sûr que je suis d'accord, je ne vais pas refuser un boulot en or, surtout si je ne suis pas sous les ordres de Liza, qui était ma seule appréhension. Je sors heureuse et rassurer de son bureau, et rentre chez moi avec un sourire aux lèvres qui ne veux pas s'effacer.
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