Chapitre 22

Il est cinq heures, enfin ! Je vais pouvoir rentrer chez moi et me faire couler un bon bain chaud. Après une journée comme celle-ci, j'en ai bien besoin. Depuis que je ne suis plus avec René, je ne supporte plus qu'une personne ai de l'emprise sur moi.

Pourtant, aujourd'hui, j'ai laissé mon patron en avoir en le laissant commander pour moi. Je ne peux pas recommencer. Ces huit dernières années m'ont totalement anéantie et je ne laisserai plus personne me détruire.

Sûre de moi, je me lève afin de prévenir Oliver que je rentre. Mais à peine ai-je frapper qu'il me dit d'entrer, ce que je fait. La porte franchie il me lance :

— Ça tombe bien, je voulais vous voir.

— Ah bon ? Pourquoi ? demandé-je surprise.

— Je vais avoir besoin de vous.

Bon je ne suis pas partie, mais je commence tout juste et ne peux décemment pas refuser. Et puis ça me fera toujours un peu d'heures supplémentaires. Je réponds donc :

— D'accord, de quoi avez-vous besoin ?

— De vous, dit-il immédiatement.

Je suis étonnée et il le remarque, il ajoute donc rapidement :

— Vous m'avez transférez un mail un peu plus tôt. Je suis à la recherche d'une personne. Et bien que l'on paie une fortune des gens pour trouver des choses sur elle et au final il faut faire leur boulot.

Je ne comprends pas bien sa phrase, il continue :

— Je dois vous faire signer un contrat de confidentialité avant de poursuivre.

Je ne vois pas trop bien pourquoi mais acquiesce et signe sans lire le papier qu'il me tend. Il reprend :

— Bien, bon je suis à la recherche de ma sœur. Mes parents ont eu un enfants lorsqu'ils étaient jeune. Je viens de l'apprendre, ils avaient laissé une lettre dans leur testament.

— Drôle de façon de vous l'annoncer ! ne puis-je m'empêcher de remarquer à voix haute

— En effet, mais ils étaient comme ça. Du coup j'aimerai la retrouver. Mais je sais juste qu'elle s'appelle Aurélia et est née le cinq juillet mille neuf cent soixante-treize.

Et je suis censé faire comment ? Je ne suis pas experte et si un détective privé n'a rien trouvé je ne vois pas ce que je vais dénicher .

— Je vous aiderai avec plaisir, mais je ne suis pas sûre de faire mieux que les personnes que vous avez engagé auparavant.

Il sourit tristement et me dit :

— Vous en ferez pas pire. J'aimerai juste la connaître, savoir la vie qu'elle a eu. Et lui donner ce qui lui revient. J'ai eu une enfance heureuse et mes deux parents, alors qu'ils ne lui ont laissée aucune chance. Elle a le droit de savoir qui elle est.

— À part son âge et son prénom vous savez autre chose ? Où elle est née par exemple ?

Il réfléchi un instant puis répond :

— Je ne suis pas sûr mais mes parents sont originaire d'ici. Et de ce que je sais ils n'ont jamais bougé donc elle doit être née ici, à Berlin.

Il sort son portefeuille et fouille dedans. Il sort une photo et me la tend.

On y vois une jeune femme avec un bébé. Elle est très belle mais semble triste. Je le regarde et hausse un sourcil. Il me donne une lettre :

« Oli, mon bébé,

Lorsque nous étions jeune, nous n'étions pas aussi aisé que maintenant. J'ai rencontré ton père alors que je n'avais que seize ans. Je suis tombée follement amoureuse de lui. Tu ne comprendras que le jour où tu trouvera la bonne. Celle qui fera vibrer ton cœur, si fort, que tu ne pourras cesser de penser à elle, même l'espace d'une seconde.

Enfin bon, je m'égare.

Quelques mois plus tard, j'ai appris que j'étais enceinte. Je ne pouvais pas avorter, cela était impensable. Et pourtant je savais que je ne pourrais pas l'élever. Ton père aussi le savait. Nous avons donc dû prendre la décision la plus dur, la faire adopter.

Car oui, nous avons eu une magnifique petite fille, tu peux voir sur la photo à quel point elle te ressemble.

Si tu lis ces lignes, c'est que ton père et moi ne sommes plus de ce monde. J'imagine que c'est dur pour toi mon ange, mais la vie continue.

Tu es devenu un superbe jeune homme. Ton père ne voulait pas que je cherche à la retrouver. Alors après quelques années j'ai essayé de ne plus trop y penser. Mais on ne peut pas renier notre propre chair.

Je ne sais pas ce que tu en feras mais je voulais que tu le sache. Elle s'appelle Aurélia et est née le 05/07/1973. Pour la reconnaître sache qu'elle a un grain de beauté en forme de papillons sur l'épaule.

Je t'aime

Maman »

Je lève les yeux, la lettre a des marques de gouttes. Je ne sais pas si c'est sa mère qui a pleuré en l'écrivant ou lui en la lisant. Nous discutons encore pendant plus d'une heure puis je rentre chez moi. Je vais devoir rechercher cette fille et je n'ai que trois informations.

Alors que je suis sur le point de partir et que je lui dis au revoir, il m'embrasse. Un baiser léger et furtif. Il ne dit pas un mot et retourne derrière son bureau.

J'effleure mes lèvres et sors également. Je rentre chez moi, bien décidé à retrouver sa sœur. Mais avant ça je vais avoir besoin d'une bonne nuit de sommeil.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top