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L'échange de mots n'était pas très fourni. Sachant qu'il était inutile de poser ses questions maintenant, Leana accueillit les deux adultes avec un sourire doux et leur indiqua sa pièce de création comme elle l'appelait. En y entrant, Elliopée trouva cela bien organisé. Il y avait deux grandes tables en bois. Une était recouverte d'outils divers de couture et de tissus et l'autre bien dégagée avec une machine à coudre.
Kaziam s'assit sur le lit, soufflant lourdement. Sa grand-mère lui fit enlever sa veste.
- Ta chemise ne vaut même pas la peine d'être réparée. Commenta la vieille dame.
Kaziam eut un petit sourire et Elliopée comprit pourquoi. Même avec son petit-fils blessé devant elle, Leana trouvait toujours un commentaire à faire en terme de vêtement.
- Je l'aimais bien cette chemise. Rétorqua Kaziam en la regardant découper le tissu tâché de sang avec une paire de ciseaux aiguisé.
- Tu en aura une nouvelle après. Sourit elle.
Une fois débarrasser, l'homme se coucha lentement sur le dos. Utilisant les lambeaux de chemise, Elliopée nettoya doucement la plaie. La couturière revient près d'eux et s'assit sur une chaise pour être à hauteur. Kaziam refusa de montrer sa douleur mais il ne pût s'empêcher de serrer les dents et retenir de son mieux un gémissement quand les doigts de sa grand-mère examinèrent la profonde coupure. Connaissant bien son caractère, les deux femmes ne firent pas de commentaire là-dessus.
- Pas assez profond pour cautériser. Précisa t-elle en soulageant son petit-fils. Mais je dois suturer. Tu as sûrement déjà perdu beaucoup de sang.
Elle se tourna vers Elliopée. Leana n'eut pas le temps de prononcer un mot qu'elle se retrouva avec la flasque d'alcool de Kaziam dans la main. Elle adressa un regard interrogateur à la jeune femme qui sourit.
- Il vous faut de l'alcool pour nettoyer. Dit-elle en s'attirant un regard noir de Kaziam. Il ne quitte pas sa flasque.
- Et bien, voilà un défaut très utile. Reprit Leana en préparant un tissu propre.
Sentir l'alcool le brûler lors du contact avec sa blessure fit grogner Kaziam de douleur. Refusant de laisser entendre un son, il serra fort les dents. L'avantage d'avoir une grand-mère couturière était que la suture de sa plaie fut à la fois rapide et efficace. Ayant passé des années avec un fil et une aiguille entre les doigts, Leana n'avait pas une hésitation.
Quand ce fut finit, elle enroula une bande de tissus blanc pour faire office de bandage. L'homme put enfin laisser tomber sa tête sur l'oreiller, comprenant que c'était fini. Évidemment, il tenta de se redresser mais la main ferme d'Elliopée le força à se recoucher.
- Repose toi. Dit-elle à la fois avec douceur et fermeté. Nous n'avons pas besoin de fuir aujourd'hui.
- Réveille moi en cas de besoin. Souffla Kaziam en fermant les yeux, cédant à l'épuisement.
- Promis.
Leana prépara un verre d'eau et de quoi manger pour quand son petit-fils allait se réveiller. Elle resta juste un instant à côté du lit et passa sa main dans ses mèches brunes. La couturière quitta ensuite la petite pièce et le laissa dormir.
Quand elle retourna dans son magasin, elle sourit en voyant Elliopée regarder des vêtements. Constatant qu'elle n'était plus seule, elle lâcha le tissu bleu d'une robe et fit l'innocente.
- Je ne faisais que regarder. Dit-elle d'un ton rapide.
- Tu en as tout à fait le droit. Sourit Leana.
- Je ne voudrai pas les abîmer par mégarde.
- Ne t'inquiète pas avec cela.
Kaziam ne se réveilla que le lendemain à l'aube. Il aurait bien aimé avoir un réveil délicat avec des chants d'oiseaux. Les sons de cloches avaient eu un effet légèrement plus surprenant. Grognant sur ce réveil quelque peu brutal, il se redressa doucement pour ne pas risquer de faire sauter les points.
Remarquant une nouvelle chemise préparer sur une chaise, il l'enfila et sourit, trouvant le contact du tissu très agréable. Il alla ensuite vers le magasin, chercher après les deux femmes. Quelques éclats de rire lui indiquèrent la direction entre les étagères.
Il tomba donc sur sa grand-mère qui était en train d'arranger le tissu pourpre d'une robe. Kaziam trouva d'abord la robe très belle avant de se rendre compte que c'était Elliopée qui la portait.
- Ça te va très bien. Commenta t-il.
La jeune femme sursauta, ne s'attendant pas à entendre une voix autre que celle de Leana.
- Kaziam ! Dit-elle à la fois surprise et soulagée. Tu devrais te reposer.
- Je me sens bien. J'avais besoin de marcher un peu.
- Ce n'est quand même pas prudent.
- Arrête de paniquer pour si peu et regarde plutôt tes pieds, tu marche sur ta robe. Rit son frère en s'appuyant contre un bureau.
- Oh mince.
Elliopée ôta rapidement son pied avec un air gêné. Leana lui fit la remarque d'être plus attentive.
- Tu ne dansera pas avec si tu l'abîme. Précisa la couturière.
- Pour quelle genre de fête ? Demanda Kaziam qui n'avait rien suivit.
- Le solstice d'été. Répondit sa grand-mère. Tout le monde prend part aux festivités.
- Surtout le grand bal. Rajouta Elliopée. J'ai tellement hâte que nous puissions danser.
- Nous ? Répéta Kaziam.
Sa sœur et sa grand-mère le regardèrent d'un même mouvement. Mais c'était un fin sourire qui s'afficha sur leurs deux visages. Un sourire qui donna un mauvaise pressentiment à Kaziam. Alors qu'il s'était à peine redressé dans l'idée de s'en aller, Leana lui bloqua le passage avec une tenue d'un bleu profond.
- C'est tout prêt pour toi déjà. Sourit elle.
- Tu n'aurais pas dû. Dit-il avec un geste de la main. Et puis, ce n'est pas à ma taille certainement.
- Je me suis permise de prendre tes mesures pendant que tu dormais.
Leana eu un sourire de victoire et esquissa un rire devant la mine défaite de son petit-fils. C'était assez évident que la danse ne faisait pas partie de ses activités favorites.
- Vous ne pouvez pas me forcer à danser. J'aime pas ça. Tenta t-il de dire dans le dernier espoir d'échapper à ce bal. Même si le costume est très joli.
- S'il te plaît. Insista sa sœur.
- Non. Répéta son frère en croisant les bras.
- Allez. Fais le pour moi. Supplia t-elle avec un air de chien battu.
- Donne moi une bonne raison. Rétorqua le jeune homme.
- Ce sera mon cadeau d'anniversaire. Lâcha Elliopée avec un sourire.
- C'est dans deux mois. Se rappela Kaziam en haussant un sourcil.
- Je sais bien ça. Mais comme ça, tu n'auras pas besoin de chercher un cadeau. Et j'en serai très contente.
- Allez d'accord. Céda t-il finalement et assez rapidement. Si ça te rend heureuse.
Avec un large sourire collé sur ses lèvres, Elliopée laissa donc la robe à Leana. Cette dernière devait terminer plusieurs retouches.
Le soir du bal, Leana admira alors Kaziam et Elliopée. Vêtu d'une large robe pourpre, Elliopée ne trouvait pas cela dérangeant que les courbes féminines, comme le disait la couturière, soient mises en valeur. Son frère de cœur trouvait étrange mais après tout, Elliopée était libre de s'habiller comme elle l'entendait.
De son côté, le costume bleu profond lui allait comme un gant. Sa grand-mère avait simplement oublié quelques épingles. Il en fit la douloureuse expérience. Ces épingles lui étaient venues dans la peau quand il avait voulu baisser les bras. Leana s'était rapidement excusée avec un petit rire.
En terme de coiffure, elle avait rassemblé les cheveux bruns de la jeune femme en une belle tresse, cette dernière lui revenait sur l'épaule. Kaziam avait été beaucoup plus simpliste en utilisant une fine couche de gel, plaquant ses mèches en arrière. Ce qui lui donnait un petit air de noblesse.
Le bal du solstice d'été rassemblait plusieurs centaines de gens. Sur la grande place de Laenhert trônait une fontaine imposante décorée de sirènes et de créatures marines de légendes. C'est autour de cette fontaine de marbre que les gens se laissaient emporter dans la danse.
Buvant une pinte de bière à l'écart des danseurs, Kaziam vit arriver sa grand-mère dans sa direction. Elle portait une belle robe blanche et bleue légèrement usée et recousue à plusieurs endroits.
- Tu ne répare pas cette robe ? S'étonna Kaziam.
- Non. Répondit Leana avec calme. Je me suis promie de ne pas la changer.
- Un cadeau ?
- Hmm. Acquiesça t-elle d'un mouvement de tête. Mon père me l'avait offerte à mes seize ans.
- Elle est déchiré à ta manche gauche. Remarqua son petit-fils.
En relevant son bras pour regarder la fine déchirure, le tissu glissa de son bras droit et Kaziam y repéra une marque particulière. Il s'agissait d'une étoile noire à six branches. Un tatouage attribué à d'anciens prisonniers. En le reconnaissant, Kaziam ne sut plus quoi dire et Leana comprit qu'elle devait une explication.
- Tu as fait de la prison ?! S'exclama t-il avec incompréhension.
- Oui. Répondit-elle sans perdre de temps.
Dans son regard, Kaziam ne décela pas du regret ou de la tristesse. Sa grand-mère n'avait pas non plus de honte à l'avouer. Dans son esprit commença alors à s'assembler plein d'idées. Qu'est-ce que sa grand-mère avait pu faire pour se retrouver derrière les barreaux dans le passé ?
- Mais... Qu'est-ce que tu avais fait ? Demanda t-il finalement.
- Ce que j'ai fait ? Répéta Leana avec une dureté inhabituelle. J'ai obtenu justice par moi-même vu que Laenhert n'as rien fait.
Kaziam resta silencieux, n'osant pas demander plus. Ceci dit, la couturière préféra le lui dire et alla chercher deux verres de rhum au miel avant de revenir.
- Je vais te raconter ce qu'il s'est passé. Ne m'interrompt pas s'il te plaît.
- D'accord. Répondit simplement Kaziam avant de se montrer très attentif.
- J'allais avoir seize ans quand c'est arrivé.
Dans sa jeunesse, Leana Pitrym était une jeune fille très attentive à son apparence. Sa mère, Sostra, portait grande attention à sa garde-robe et son maquillage. Se tartiner le visage comme elle de milles et une couleur ne l'intéressant pas, Leana s'était tournée vers les vêtements et la couture. Associer ses vêtements et chaussures lui semblaient important.
Darim était plutôt fier de sa petite princesse comme il l'appelait. Elle lui était si précieuse qu'il pouvait se montrer trop protecteur. Ce qu'elle avait appris de son père était de se respecter. Il lui avait appris à ne jamais se laisser faire sans pour autant se montrer désagréable. Et que se faire plaisir n'était pas interdit, loin de là.
A trois mois à peine de son seizième anniversaire, Leana revenait justement de l'école quand un garçon bien connu dans la ville de Laenhert, deux fois plus vieux qu'elle, arriva près de la jeune fille.
Mal à l'aise, elle avait voulu s'éloigner. Lucas Vanert lui avait brutalement empoigner le bras. Elle avait tenté de se dégager en criant à l'aide mais personne ne l'avait vue disparaître dans une sombre maison de la rue.
Dans la maison familiale, ses parents étaient mort d'inquiétude. Cela faisait plus d'une heure que Leana aurait dû rentrer. Ils avaient alerté la patrouille du soir que leur fille avait disparu mais cette dernière était revenue les mains vides et sans nouvelle.
C'est à près de minuit que Darim tomba finalement sur sa petite princesse. Cédant à leurs paniques et inquiétudes, Darim et Sostra avaient pris une lanterne chacun et cherchait Leana.
Devant eux dans la pénombre, Sostra ralentit en voyant une petite silhouette marcher lentement vers eux. Darim courut lui et reconnut sa fille. Il était choquer devant ce qu'il voyait. Elle était marquée de coups sur les bras et le visage. Ses vêtements étaient déchirés et à travers les lambeaux de tissu, il avait pu discerner des marques sur ses jambes fines.
Aucun mot n'aurait pu passer ses lèvres. Il se laissa tomber à genoux et la serra contre lui. Leana fondit en sanglot dans l'étreinte de son père. Sa mère lui passa rapidement son lourd manteau pour la couvrir chaudement et la serrer à son tour.
Aucun des parents ne parla si ce n'est pour susurrer des mots rassurants à la jeune adolescente. Cependant, malgré leur apparence calme, la même colère, la même fureur et le même dégoût pulsaient dans leurs veines à l'égard de celui qui venait de violer leur fille unique.
Le lendemain matin, le médecin avait été appelé en urgence. Il avait soigné la fille au mieux. Il avait prévenu les parents que malheureusement, ses compétences étaient limitées en de tels cas. Un tel événement, un tel choc était avant tout mental.
Darim lui avait demandé à maintes reprises le nom de ce garçon. Quand il entendit le nom de Lucas Vanert, il était allé immédiatement se plaindre au responsable de la ville. Exigeant que son fils vienne s'excuser en personne et prenne conscience de ses actes.
Malheureusement pour eux, Olois Vanert tenait son fils en haute estime et le chassa aussitôt. Le maître de la ville lui avait dit que c'était certainement sa fille qui avait dû le charmer. Et que s'il s'en prenait à son fils comme Darim menaça ce dernier, il finira en prison jusqu'à la fin de ses jours.
Ce qui fut encore plus dur pour la famille, et surtout pour Leana fut la grossesse. Porter l'enfant d'un homme aussi abject la dégoûtait tellement. Au plus profond d'elle-même, elle nourrissait sa vengeance. Ses parents ignoraient son plan et il en était sans doute mieux ainsi.
Après neuf mois, c'est à un petit garçon en bonne santé qu'elle donna naissance. Quand il fut dans ses bras, Leana feinta un sourire heureux sur ses lèvres à l'égard de ses parents et des sages-femmes présente. Or, elle ne savait pas aimer cet enfant. La jeune femme, devenue mère contre sa volonté, n'en voulait pas. Elle ne savait pas aimer ce bébé. Une femme lui avait répétée qu'elle allait s'y attacher. Cependant, Leana savait qu'elle n'aurait jamais cet amour maternel pour un enfant né d'un viol.
Deux mois après la naissance de son bébé qu'elle nomma Teks, elle quitta la maison à minuit, une cape sur ses épaules, dissimulant son visage. Sans aucune peur, elle s'avança sur le chemin pour faire face à quatre chasseurs.
Ces derniers furent plutôt surpris et la chasseuse en chef du petit groupe lui fit découvrir son visage. Tournant autour d'elle avec leurs chevaux, les trois hommes s'assuraient qu'elle ne fasse aucun geste déplacé. La femme, vêtue lourdement, s'approcha de Leana jusqu'à n'être séparer que d'une vingtaine de centimètres.
- Qui es-tu et qu'est-ce que tu fais sur notre route ?
- Mon nom est Leana Pitrym. Répondit-elle sans peur. J'ai besoin de vous et de vos chasseurs.
Le groupe éclata de rire devant de tels paroles. C'était bien la première qu'on venait trouver les chasseurs pour leur aide.
- Pourquoi on ce qu'on t'aiderai gamine ? Lança un des chasseurs.
- J'ai besoin de vous pour faire disparaître un homme. Déclara t-elle en faisant tomber un silence sur le groupe. J'ai de quoi vous payer pour cela.
- C'est bien la première fois qu'on me demande de tuer un homme. Souffla la chef sans quitter Leana des yeux.
- Je n'ai pas dit tuer. Rectifia la jeune femme. J'ai dit disparaître et de préférence, entre les remparts de Druim.
- Qui ?
- Lucas Vanert. Répondit Leana. Et j'ai un enfant également, un bébé que vous prendrez avec vous.
- Ton bébé ? Demanda la chasseuse.
- Comment une mère peut-elle délibérément se débarrasser de son gamin ? Grogna un chasseur, décontenancé par cette situation.
- J'ai été violée par Lucas Vanert il y a de cela un peu plus d'un an. Je veux qu'il souffre pour ce qu'il m'a fait et cet enfant... cet enfant est à lui alors qu'il parte avec. Expliqua t-elle sans une once de remord ou de regret.
Après avoir payer les chasseurs, le marché fut donc conclu. Leana se sentit soulagé en les voyant quitter Laenhert avec Lucas Vanert. Et ce bébé, elle l'avait remis à un des hommes en précisant le prénom, Teks.
Pour avoir vendu son fils aux chasseurs, Leana fut jetée derrière les barreaux. A son procès, le maître de la ville était plus que furieux.
- Je veux qu'elle soit lapidée. Hurla t-il. A cause d'elle, j'ai perdu mon fils.
La sanction fut approuvée par ses hommes de main tandis que les citoyens se turent. Leana haussa alors la voix.
- Il n'a eu que ce qu'il méritait. Rétorqua Leana avec une voix si forte qu'elle jeta le silence sur l'assemblée. Cet homme était le pire qui soit et c'est uniquement de votre faute ! Égoïste, dégoûtant, et violeur ! Voilà les trois mots qui suffisent à décrire votre rejeton.
- Comment ose tu ? Tu as vendu ton propre enfant aux chasseurs. Tu es mal placée pour me faire une quelconque remarque. Rugit Olois Vanert.
- Oui j'ai vendu cet enfant. Répondit Leana en s'attirant les foudres de la foule l'espace d'une seconde tandis que ses parents lui faisaient signe de se taire. J'ai été violée par Lucas Vanert. Cria t-elle encore. Pendant des heures, il m'a prise pour son jouet. Pendant des heures ! J'ai... j'ai porté son enfant et pendant des mois, j'espérais justice. Mais rien ! Je me suis défendue comme j'ai pu et j'ai obtenu justice par moi-même.
- Vous avouez donc avoir consciemment vendu votre enfant ? Un innocent condamné à une vie de malheur et de souffrance. Rajouta le juge.
- Un innocent ?! Vous parlez d'un bébé qui n'aurait jamais dû naître. Vous parlez d'un innocent mais personne, personne à part mes parents ne s'est soucié de moi ! J'ai souffert pendant un an des moqueries et des jugements alors que j'étais innocente moi aussi. Dites ce que vous voulez. Pensez ce que vous voulez mais sachez une chose, je ne regrette pas ce que j'ai fait ! Je ne regrette pas de m'être défendue !
La foule la défendit finalement après sa tirade. Cela força le maître de la ville à alléger la punition et la mit derrière les barreaux pour dix ans. Quand bien même cela semblait long, les parents de Leana étaient soulagé de ne pas la voir mourir sur la place publique.
A la fin de son récit, Kaziam fut muet comme une carpe. Elliopée l'était également, les ayant rejoint au début de l'histoire. Que pouvaient-ils dire suite à tout cela ? Une chose était sûre. Ils étaient impressionné par ce courage dont Leana avait fait preuve.
-Sir-Galahad.
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