Chapitre 25
Deux semaines s'étaient écoulées depuis qu'Enzo avait été emporté par la déesse Sina. Malgré la tristesse qui envahissait la prétendante à chaque fois qu'elle évoquait le directeur, elle avait tout de même trouvé le courage, après être restée un long moment aux côtés de Ruby, d'aller voir le roi et de lui expliquer tout ce qui s'était passé.
Devoir raconter cette histoire en sachant à présent ce qu'impliquait d'utiliser les pouvoirs d'une dernière larme lui déchirait le cœur, cependant, elle tint bon et révéla ainsi que les trois dirigeants de la fédération d'Istram étaient morts. Grâce à ces informations et à leur victoire lors de la bataille qui avait eu lieu sur la plaine au sud de leur position, les généraux en avaient conclu que la fin de la guerre était imminente. Il ne restait plus qu'à chasser les soldats qui s'étaient enfui et les ramener jusqu'à leur frontière.
Dans ses rangs, la fédération avait perdu presque toutes les créatures non-humaines, une bonne moitié des soldats qui étaient restés pour combattre l'armée de morts-vivants de Scyllia n'était plus en mesure de combattre et l'autre avait été faite prisonnière. Enfin, l'armada d'aéronef avait été détruit, que ce soit ceux engagés dans les combats où bien ceux qui étaient stationnés près de la capitale d'Istram, il n'en restait plus.
En somme, le reste de leur armée était en déroute. Ils décidèrent donc d'envoyer l'armée régulière à leur poursuite pour reprendre leurs terres et de ramener à la capitale les volontaires qui étaient là depuis le début. Ceux qui devaient rester purent d'ailleurs compter sur les frères de Sin qui les épauleraient dans cette tache pendant que leur père se chargeait de ramener les créatures enrôlées par la fédération d'Istram chez elles.
Le lendemain, alors que la prétendante rejoignait le premier cortège prêt à partir, elle fut étonnée de retrouver au milieu des volontaires la compagnie de Ruby. Celle-ci lui expliqua rapidement qu'ils avaient été chargés d'accompagner ce premier départ, mais l'adolescente savait que la raison était tout autre. Dame Elisabeth avait dû demander à la capitaine de rester auprès de son élève et de veiller sur elle. Au moins, cela lui permit d'être avec son mari et de ne plus rien avoir à craindre pour elle et l'enfant qu'elle portait.
Il leur avait fallu une semaine entière pour rejoindre la capitale et annoncer aux dirigeants que la fédération d'Istram était en déroute. À peine quelques heures après qu'ils eurent passé les portes de la ville, le conseil magique reçut une lettre de la fédération annonçant le retrait de leurs troupes et la reddition totale de leur nation. La guerre était officiellement terminée.
Suite à cette nouvelle confirmée par le retour d'une partie des troupes, la levée du sort d'anti-téléportation fut décidée et tous les soldats encore sur la ligne de front purent rentrer sans avoir à faire le chemin en sens inverse. La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre dans la ville et, en moins de temps qu'il n'en avait fallu pour le dire, une grande fête fut organisée pour célébrer le retour triomphal des défenseurs de Trémiss.
Même si elle avait joué un rôle important lors de la dernière bataille, Scyllia ne participa pas à ces réjouissances et retourna directement à l'académie où elle s'enferma dans sa chambre sans même chercher à revoir ses amis. La blessure causée par la mort d'Enzo ainsi que sa propre culpabilité dans ce qui lui était arrivé l'empêchait de penser à la fête et de participer aux réjouissances.
Les jours qui suivirent, la nouvelle de la mort du directeur fit le tour de l'académie. Si tout le monde était attristé, la personne que cela avait le plus touché, outre Scyllia, était sans aucun doute Zoé. De sa classe, la pyromancienne était celle qui l'avait le plus côtoyé. Leur caractère presque similaire les avaient beaucoup rapprochés et il avait fait beaucoup pour elle, surtout concernant la maîtrise de ses pouvoirs.
Son sentiment de culpabilité l'emportant sur le reste, la prétendante s'était sentie obligée de raconter à son amie les circonstances de la mort du directeur. S'attendant à ce qu'elle lui en veuille, elle fut d'autant plus étonnée de voir que Zoé ne lui en tenait pas rigueur. Savoir qu'il s'était consciemment sacrifié pour elle avait d'ailleurs décuplé l'admiration que la furie avait pour lui.
Deux semaines s'étaient donc écoulés depuis la mort d'Enzo et Scyllia, assise sur son lit, fixait les fragments d'orbe qui reposaient dans le coffre en face d'elle. Si elle se référait à ce que lui avait révélé Ouros, il ne lui en restait plus qu'un à retrouver pour enfin reconstituer l'orbe. Cependant, ceux qu'elle avait déjà rassemblés ne semblaient pas s'emboîter pour former une sphère. Ils étaient tous taillés et aucun n'avait de bord bombé faisant penser au fragment d'un orbe.
— Ça n'est pas leur forme originelle. Je pense qu'ils la reprendront le moment venu, supposa le démon.
— J'espère que tu as raison, souffla la prétendante. Je n'ai pas envie de courir toute ma vie après chaque petit fragment aussi gros qu'un grain de poussière.
— Ouros non plus.
— Maintenant que les autres dieux sont au courant de ce qu'il a fait, j'espère qu'il sera sanctionné pour tout le malheur qu'il a apporté à ce monde.
— Ouros est un dieu à part. Même si Sina t'a assurée qu'il allait répondre de ses actes, je ne pense pas qu'ils fassent quoi que ce soit.
— Alors ça sera à nous de lui faire payer, décida-t-elle, déterminée.
— Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir qu'en disant ça.
Tandis qu'elle réfléchissait déjà à un moyen de faire payer au dieu de la mort ce qu'il avait fait, le bruit de quelqu'un qui frappait à la porte la fit sortir de ses pensées.
— Entrez ! invita-t-elle tout en refermant le coffre.
Les yeux rivés sur la porte de sa chambre, Scyllia vit Alex entrer. En la voyant, il lui offrit un demi-sourire qui signifiait autant qu'il était content de la voir, mais aussi qu'il compatissait à sa peine. Le jeune noble alla se poser à côté d'elle et passa ses bras autour de ses épaules avant de l'embrasser.
Depuis qu'elle était rentrée, c'était la première fois qu'ils se retrouvaient seuls et rien que le fait de se trouver à côté de lui faisait un bien fou à la prétendante. Après un long baiser, Alex s'écarta, puis contempla le visage de Scyllia tout en lui replaçant une mèche qui tombait devant ses yeux.
— Ça va ?
— Oui, souffla-t-elle. Il est déjà l'heure ?
— Oui. On devrait y aller.
Comme si elle n'avait pas assez de force pour se lever, Alex lui tendit la main et l'aida à se mettre debout. De ses deux mains, la prétendante saisit le bras du jeune noble et se colla à lui. Tout deux sortirent ensuite de la chambre, puis du dortoir. Sur le chemin qui menait au bâtiment principal, tous les élèves, enseignants et membres de l'académie en général se rendaient au même endroit qu'eux.
Une estrade avait été montée juste devant le bâtiment principal et tout le monde se massait devant pour assister à la commémoration donnée en l'honneur d'Enzo. La foule était compacte et les deux amoureux ne cherchèrent même pas à atteindre le premier rang. Ils se contentèrent de s'arrêter lorsqu'ils ne purent plus avancer.
Avec ce monde, il était difficile de trouver qui que ce soit. Leurs autres amis devaient être partis bien avant eux et la prétendante n'arrivait pas à les distinguer à travers la foule. Finalement, avant qu'elle n'ait pu reconnaître qui que ce soit de familier, tout le monde se tut et Elisabeth monta les marches pour se positionner sur l'estrade. En tant qu'amie et nouvelle directrice de l'académie, c'était à elle de prononcer le discours en l'honneur de son prédécesseur.
— Mes chers amis. Nous sommes tous réunis aujourd'hui pour honorer la mémoire d'un grand homme qui nous a quitté. Même s'il disait à qui voulait l'entendre qu'il resterait directeur jusqu'à mourir de vieillesse, il est en réalité parti en ayant la mort qu'il voulait véritablement avoir. Enzo s'est sacrifié à la fois pour sauver l'un de ses élèves, mais aussi pour que cette guerre prenne fin. Il connaissait les risques et n'a pas hésité une seule seconde pour échanger sa vie contre la paix. Certains considèrent qu'il était une plaie pour l'académie et qu'il n'avait pas sa place en tant que directeur. Ils se trompent. Jamais l'académie ne s'était aussi bien portée que lorsqu'il la dirigeait. Ses blagues incessantes en exaspéraient certains, moi la première, mais ce côté décontracté lui donnait un air accessible qui n'existait pas chez ses prédécesseurs. Il connaissait tout le monde ici et aidait tout le monde. Chacun d'entre vous a reçu, un jour ou l'autre, un petit coup de pouce de sa part pour réussir quelque chose ou résoudre un problème. Même si l'on exclut la magie, il était là. Si on trouvait parfois difficile de se confier à lui vu qu'il ne cessait de répéter à tout le monde ce qu'on lui disait, il était néanmoins capable de garder pour lui les sujets sensibles qui nous tiraillaient. Même si nous ne lui disions rien, il comprenait que quelque chose n'allait pas et venait vers nous. Si Enzo avait été un dieu, beaucoup de personnes diraient qu'il aurait été le dieu de la fourberie. Personnellement, je le vois plus comme une divinité locale et bienveillante. Pour nous, il était le dieu protecteur de ces lieux. Une entité qui faisait vivre cette académie et qui rythmait ses journées avec de petites farces inoffensives. Aujourd'hui, Enzo, nous te rendons hommage et nous te souhaitons tout le bonheur que tu mérites en échange de ce que tu nous as apporté. Tu faisais partie de l'académie au même titre que tous ces bâtiments et, pour que personne ne t'oublie, nous t'avons fait ceci.
Levant le bras en l'air, la nouvelle directrice de l'académie fit apparaître à côté d'elle une statue de six mètres. La première partie, haute de deux mètres, était un socle sur lequel une plaque dorée avait été installée et la seconde partie représentait Enzo, son bâton dans une main et un épais grimoire dans l'autre.
— Repose en paix auprès de ta famille, et continue à veiller sur nous depuis le plan des dieux.
Son discours terminé, Elisabeth pencha la tête en avant, ferma les yeux et joignit ses mains devant elle pour prier. En à peine quelques secondes, elle fut imitée par toute l'assemblée qui se joignit à elle pour lui communiquer tous leurs vœux de bonheur dans l'autre monde.
Après plusieurs minutes de recueillement, la duchesse invita quiconque le voulait à monter sur l'estrade pour témoigner de ce qu'avait fait Enzo pour eux. D'abord timides, les élèves n'en firent rien et ce fut les enseignants qui passèrent en premier, puis, petit à petit, voyant que même les adultes n'hésitaient pas à parler d'expériences où le directeur avait été fourbe avec eux, mais qu'avec du recul et malgré le fait qu'ils étaient la cible de ses farces ils en riaient aujourd'hui, les élèves se mirent à témoigner.
Dans ceux que la prétendante connaissait, il y avait des élèves qu'elle suivait en tant qu'assistante dans les cours de magie blanche, mais aussi celui qu'il aimait surnommer Strophi, qui avoua devant tout le monde qu'il n'avait normalement pas le niveau pour intégrer l'académie, mais que grâce à tout ce que le directeur lui avait apporté, il avait à présent sa place parmi les autres élèves.
Vint peu de temps après Zoé qui se remémora tous les coups fourrés qu'il avait faits avec elle en tant que complice. Son témoignage avait apporté autant de rires que de larmes et était l'un de ceux qui devait le plus représenter le directeur. Même Margaux avait tenue à parler de lui et de la gentillesse dont il lui avait fait preuve.
Plus étonnant, Sin finit lui aussi par monter sur l'estrade et révéla ses origines ainsi que le fait que, même en sachant cela, Enzo n'avait pas hésité à le prendre comme élève de l'académie. Si certains furent surpris d'apprendre la véritable nature du demi-dragon, tous savaient à présent, avec les récits de la guerre qui avait tourné dans la ville cette dernière semaine, que les dragons étaient des alliés du royaume et personne ne sembla effrayé.
— Tu veux y aller ? proposa Alex à la prétendante.
— Non... Pas après ce que je lui ai fait. Et surtout pas après ce que j'ai failli lui faire.
— Je comprends. Mais si tu as quand même envie de te confier, je suis là.
— Merci. Tu es le meilleur.
— Et moi ? Je peux me confier à lui ?
Surprise, Scyllia ne sut pas si c'était un trait d'humour ou s'il était véritablement sérieux et transmit donc sa demande à Alex.
— Désolé Shed, mais ce privilège est réservé à une seule personne, sourit-il avant d'embrasser la prétendante.
— C'est pas juste, s'exclama-t-il, un peu trop fort et de façon trop enfantine pour être pris au sérieux.
Après que les dernières personnes soient passées pour témoigner, la foule commença à se disperser. Cela permit à Scyllia de retrouver Margaux qu'elle avait perdu de vu après son intervention. Sa petite sœur se trouvait devant la statue d'Enzo dont elle n'arrivait pas à décrocher le regard.
— Je pense que tu devrais aller la voir, proposa Alex. Elle est très sensible et il comptait sans doute autant pour elle que pour toi.
— Oui, tu as raison. Je te rejoindrais un peu plus tard.
Après s'être embrassés, Scyllia lâcha la main d'Alex et alla se placer à côté de sa protégée. Avec la foule qui se trouvait devant pendant la cérémonie, Scyllia n'avait pas pu voir ce qui était inscrit sur la plaque descriptive et le découvrit donc à cet instant. « Archimage Enzo Lars, directeur de l'académie et protecteur du royaume ».
En voyant cet écriteau, la prétendante ne put retenir un léger sourire. Depuis qu'elle le connaissait, jamais son nom n'avait été prononcé. Tout le monde l'appelait Enzo et utilisait son prénom pour faire référence à lui, si bien qu'elle ne découvrit son nom qu'à cet instant.
— J'espère qu'elle lui plaît, dit Margaux sans lâcher la statue des yeux.
— Il y a peu de chance, répondit Elisabeth en venant vers elles. J'ai fait partie des personnes qui devaient s'occuper de son testament et on peut dire qu'il était à son image.
— C'est-à-dire ? questionna la prétendante.
— Dedans, il n'y avait plus ou moins que deux choses sérieuses. La première était que quoi qu'il arrive son corps repose auprès de ceux de sa femme et de sa fille et la seconde était que sa voix compte tout de même pour nommer la personne qui le remplacerait au conseil. Scyllia, il me semble d'ailleurs que tu aides le fils de celui qu'il a nommé dans ses études, il a témoigné tout à l'heure.
— Strophi, confirma-t-elle. Enzo m'avait parlé de son père lorsque j'avais rencontré Strophi pour la première fois. Apparemment, c'est quelqu'un de gentil.
— J'ai refusé de siéger au conseil il y a bien longtemps vu que je n'avais pas le temps à cause de mon rôle de conseillère du roi, donc je ne le connais pas, mais je pense que nous pouvons lui faire confiance.
— Cela ne va pas être trop difficile de concilier votre rôle d'enseignante, de conseillère et de directrice ? s'interrogea Margaux.
— En tant qu'enseignante, il ne me reste que cette année à passer. Après, la classe de Scyllia devra choisir le projet qu'ils présenteront en travail de fin d'étude et n'auront plus cours. Quant à mon rôle de conseillère, j'ai fini par déléguer ce travail à la reine Céline qui se débrouille parfaitement bien.
— Et donc, pourquoi cette statue ne lui plairait pas ? demanda la prétendante.
— Parce qu'il avait demandé à ce qu'elle soit deux fois plus grande et que l'inscription dise « qu'est-ce que vous avez à me regarder ? Retournez au travail bande de sales garnements ! ». Nous savions que cela allait faire rire ceux qui l'ont connu, mais les générations futures ne comprendraient pas et se méprendraient sur lui. Nous avons donc changé pour lui rendre véritablement honneur. Nous allons la placer dans le jardin de plaisance de l'académie. Ainsi, tout le monde pourra le voir et se recueillir dans un lieu paisible.
— Il va me manquer, annonça Margaux, une larme roulant sur sa joue.
— À nous tous... souffla Scyllia en la prenant dans ses bras. À nous tous.
— Vous avez vu son testament. Que va-t-il advenir de ses biens ?
— En vérité, il était sérieux aussi sur ce plan-là. Tout ce qui concerne la magie a été légué à l'académie et pour le reste, ses affaires serviront à aider les plus démunis. Sûr ce, je vous laisse. Je n'avais pas prévu que Sin révèle sa nature et je dois m'entretenir avec lui. Vu que Senca s'est révélé au monde entier, il est possible que les choses évoluent du côté du sanctuaire et il se pourrait qu'il y ait besoin d'un ambassadeur.
À ces mots, Elisabeth salua les deux étudiantes, puis repartit en direction des dortoirs. Scyllia, elle, resta auprès de Margaux, la serrant dans ses bras dans l'espoir de la faire aller mieux. C'était à elle, à présent, de consoler quelqu'un.
— Tu crois qu'il nous voit de là où il est ?
— Je pense qu'il va continuer à veiller sur nous encore un temps, mais qu'il veut aussi rattraper le temps perdu avec sa famille. J'ai assisté à son départ, et même s'il était triste de nous quitter, il voyait ce moment comme une récompense. D'un certain côté, il sera toujours auprès de nous et inspirera beaucoup de jeunes mages qui voudront lui ressembler.
— Si c'est le cas, Dame Elisabeth a beaucoup de soucis à se faire, rit Margaux.
— Oui, tu as raison, admit Scyllia. Lui qui ne venait d'aucune famille noble a su se démarquer à force de travail et est parvenu à devenir à la fois un puissant archimage, membre du conseil, directeur et ami du roi tout en gardant les pieds sur terre. Nous ne l'oublierons jamais.
Avec un hochement de tête, Margaux acquiesça. Les deux sœurs restèrent encore un temps devant la statue d'Enzo, puis repartirent ensemble en direction des dortoirs pour rejoindre leurs amis.
Dans cette guerre qui avait opposé le royaume de Trémiss à la fédération d'Istram, beaucoup de héros étaient morts en défendant leur patrie, mais de tous, l'un d'eux s'était élevé au rang de légende. Son nom était Enzo Lars.
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Et voici donc arrivé la fin du tome 5 de Scyllia. J'espère que vous avez aimé le lire autant que j'ai aimé l'écrire, même si ces derniers chapitres ont été rédigés les yeux embués de larmes à tel point que je devais faire des pauses à chaque paragraphe.
Comme d'habitude, merci d'avoir été jusque là et n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.
Pour la suite... (C'est là que ça se complique ^^ ')
Au moment où je publie ce chapitre, je n'en suis qu'à l'écriture du chapitre 10. Je vais cependant prendre le risque de continuer à publier comme si j'avais une bonne avance, mais il se peut qu'une pause survienne à un moment dans ce dernier tome afin que je refasse mon stock :s .
Si vous pensez que c'est une mauvaise idée, que cette pause hypothétique serait bien plus frustrante en milieu de tome qu'au début, dites le moi. Sinon, le premier chapitre de "Scyllia Tome 6: Shed", la partie finale de cette saga sortira vendredi prochain.
Je pense que j'en ai fini avec le mot de la fin. Comme le dirai une certaine légende de ce monde: Que je vous connaisse ou non, je vous souhaite à tous une vie heureuse et bien remplie.
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