De retour au Studio Sunrise, une actrice blonde du nom de Sarah Darling arrive en voiture décapotable bleue. Elle est vêtue d'un haut violet et d'un pantalon couleur crème. En sortant de sa voiture, elle prend son sac et pénètre dans le bâtiment.

Elle a rendez-vous avec son metteur en scène Roman Bridger, mais personne n'a l'air d'être sur les lieux, elle prononce son prénom pour savoir s'il est sur les lieux mais personnes ne répond.

Elle déambule dans les couloirs pour trouver son metteur en scène. Elle entend le bruit de la porte qui s'ouvre, elle décide donc de revenir sur ses pas. Elle demande s'il y a quelqu'un mais personne ne répond. Soudain, le maquilleur et un des acteurs du nom de Tyson fait peur à Sarah (alias Candy)  puisqu'il a un accessoire qui donne illusion que son crâne est transpercé par un ciseau. Lui et le maquilleur rigolent de cette blague, ce qui ne fait pas rire Sarah. Avant qu'ils ne partent, elle leurs demandent s'ils n'auraient pas vu Roman, mais malheureusement la réponse est non.

Puisqu'au téléphone il lui a dit que c'était important, elle prend la décision de l'attendre dans son bureau. En attendant, elle prend un prix ( meilleur directeur) qui appartient à Roman. Elle le tient dans ses mains mais lorsque le téléphone sur le bureau se met à sonner, elle prend peur et le lâche par ses gardes ce qui décroche la tête de la statue.

Elle déclenche le haut-parleur du téléphone et essaye en même temps de scotcher la tête sur sa statue. 

- "Stab3" j'écoute !

- Sarah, c'est Roman, désolé je suis à la bourre, je suis sur l'autoroute, je serai là dans dix minutes.

- Ok ne tant fait pas, il n'y a pas de mal ! Je regarde tes prix pour tes vidéos.

- Heu...écoute le temps que je t'ai en ligne, parlons de ton personnage okay !

- Pourquoi faire ? C'est moi Candy, qui se fait tuer en second ! Tu m'as donné que deux scènes !

- Ton rôle ne te plaîs pas ?

- Ce qui me déplais c'est que je me paye un rôle de minette alors que j'ai bientôt trente ans. Ce qui me déplais c'est de creuver toute nue. Ce qui me déplais c'est que mon personnage soit trop stupide pour avoir une arme alors que son petit-copain vient de se faire éventrer !

- Hum. D'accord je comprends. Bon, faisons une lecture. 

- Bien.

- Page 28, okay, la grande scène de Candy.

- "Dring dring, allo ?"

- "Allo ?"

- "Qui-est ce ?" Parle t-elle avec une voix sexy.

- "Qui-est ce ?"

- "C'est Candy, un instant je prend une serviette". Elle jette toutes ses feuilles en colère. Il n'y a aucune raison de commencer la scène sous la douche, c'est pas nouveau, vertigo salut ! Nan mais enfin, mon copain vient de crever et moi je suis sous la douche !

- Oh ! Contentons-nous de lire la scène: "Candy, quel joli nom, c'est comme le sucre ou le dessin-animé !"

- Peu importe ! "Vous êtes qui ? Je crois que vous vous trompez."

- "Mais vous savez quel est mon nom préféré ?"

- "Je vais raccrocher ce n'est plus drôle maintenant."

- "C'est Sarah !"

- Romane, où tu lis ça ?

- C'est dans mon script.

- Tu es en train de me dire que ça a encore été remanié ! À quoi ça sert d'apprendre notre texte, s'il y a un nouveau script toute les cinq minutes Roman !

- Ce n'est pas qu'un nouveau script. C'est un nouveau film.

- Hein...quoi ? Quel film ?

- Mon film. La voix change. Il s'appelle Sarah embrochée comme une grosse truie ! Toujours dans le personnage ?

À cette annonce Sarah se lève et coupe l'appel. Elle attrape vite son sac et sort dans le couloir. Elle cherche un moyen de s'enfuir, mais en arrivant devant la porte de sortie elle voit une ombre, elle décide donc de faire demi-tour en courant.

Elle se cache dans l'une des pièces. C'est la salle des costumes, elle avance à reculons mais lorsqu'elle se retourne elle voit plusieurs costumes représentant le tueur au masque accrochés à des portants, ce qui la fait sursauter de peur. Elle décide donc de se cacher au milieu de ces costumes.

Elle s'accroupit et commence à composer le numéro du Studio Sunrise, mais elle tombe sur la boite vocale. 

Au même moment, un agent se ballade dans les couloirs pour éteindre toutes les lumières et fermer la porte à clé.

En plein appel, Sarah ne se rend pas compte que le tueur s'était dissimulé également dans les costumes juste derrière elle. Il commence à sortir sa lame et descendre un pied puis le deuxième puis pousse le portant à roulette en défonçant une double porte. 

La jeune femme chute au sol et tente de s'armer d'un couteau sauf qu'il est en plastique. 

Le tueur renverse une grande étagère mais elle réussie à l'éviter, elle tente de se défendre comme elle peut mais l'assaillant lui inflige un coup de poing ce qui lui fait traverser la vitre de la porte. Puis le tueur en profite pour planter sa lame dans son dos ce qui la tue sur le coup.

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Le lendemain matin, Gale se trouve dans un petit café avec Dewey en train de converser au sujet de l'affaire:

- Écoute, que les choses soient claires, si je suis venue c'est seulement parce que la police a demandé mon aide. 

- Pourquoi la police a fait ça ?

- Tu sais, mon livre fait autorité à propos des meurtres de Woodsboro.

- Eh bien sûre tu es impatiente d'en faire un autre très vite !

- Parlons plutôt de toi ! 

- Quoi parlons de moi ?! 

- Toi qui ne devait jamais quitter Woodsboro, le seul paradis sur terre. Et je te retrouve ici ! Et pas avec moi ! Je me suis occupée de toi, j'ai attendu que tu ailles mieux, mais j'étouffais à force ! C'était des vraies années de chien, un an à Woodsboro c'est comme sept ans ailleurs.

- Alors t'es parti à Paris pour une semaine, à New York pour un mois et à Los Angeles pour toujours !

- C'était pour "60minutes de ..."  Dewey ! Qui aurait refusé d'être la futur Diane Sawyer !

- Et pourquoi pas rester dans la peau de Gale Weathers ! Je la préférais !

- Ça ne marchait pas Dewey, on le voulait mais on est différent.

- Tu disais que c'était notre force.

Une serveuse arrive pour apporter deux cafés.

- Dis-moi, tu n'es pas là seulement pour cette affligeante, attirante, terrifiante copie vidéo de moi n'est-ce pas ?

- Accroche-toi bien Gale, toute cette affaire n'a strictement rien à faire avec toi !

- Toute cette affaire Dewey ! Tu sais quelque chose c'est ça ?!

- Ça reste entre nous ?

- Promis !

- Il y a deux mois une femme a appelé les flics de Woodsboro en prétendant bosser sur "Stab3", elle voulait consulter le dossier de Sid pour des recherches.

- Et ?

- Les mecs ont dit non, et elle a refusé de laisser son nom. Un mois après on a cambriolé le commissariat, fallait voir ! Une vrai mise à sac ! 

- Et on a prit le dossier de Sid !

- J'avais déjà prit les devants ! Je crois qu'une personne du film essaie de trouver Sid. 

- Oh c'est pas croyable ! Elle commence à prendre son téléphone.

- Eh, j'ai dit entre toi et moi !

- Bien. Elle range son téléphone.

Le bipper de Dewey sonne.

- C'est Jennifer, elle m'appelle.

- Jennifer !

- J'y vais. Dit-il en se levant en laissant un billet.

- Attend ! Dewey, où est-ce que tu vas ?

- Je suis en service !