4ème chapitre

La table est quittée depuis plusieurs dizaines de minutes alors que Lewis leur a servi le thé dans son salon. Il a naturellement pesté contre Valtteri et Daniel tournant au café alors qu'il pouvait leur proposer un formidable Earl Grey. Les discussions se font plus calmes alors que Sebastian semble enfin arrêter de chercher par qui les deux français du paddock sont intéressés. D'après lui, ils sont tous deux beaucoup plus sur leur téléphone qu'auparavant ce qui doit cacher quelque chose. Pour Valtteri, c'est plus lié au fait qu'ils cherchent à fuir leur équipe chaotique au plus vite. Qui ne passerait pas son temps à essayer de se trouver une porte de sortie dans leur situation ?

Parfois, l'anglais se demande à quel point Seb fait des recherches sur sa propre vie privée. Et puis il se rappelle qu'il ne lui cache jamais grand-chose. L'allemand est au courant d'une partie des personnes ayant partagé sa vie, sauf celles qui ne valaient pas le coup d'être abordées. Il se dit qu'il est peut-être le seul à ne pas être une victime de la curiosité mal placée de son ami quand il était question de vie de couple.

— Du coup, je vais vous proposer des dates, et vous me direz si elles vous vont !

La voix de l'australien résonne alors que leur futur repas doit avoir lieu chez lui. Comme toujours, c'est à celui qui invite de choisir la date et le plat. Il se demande déjà ce que va confectionner un de ceux les moins doués en cuisine.

— Et est-ce que Max peut être là ?

— Non.

— Mais, je vais pas le virer de chez nous pour ça ?

— Est-ce que ton copain à trente ans ? Je ne crois pas. Tu as donc ta réponse. T'avais qu'à sortir avec quelqu'un de ton âge et tu n'aurais pas eu ce soucis-là !

Une moue apparait sur le visage du brun qui boude faussement.

— Vous êtes sûrs ? Il pourrait vous faire des gaufres pour le dessert ? Il est très doué pour ça ! C'est son côté belge qui ressort.

— C'est non.

— S'il est là, on pourra bitcher ni sur lui, ni sur Charles, ni sur Lando, ça fait trop de personnes. Hors de question qu'il participe !

— Seb t'es sérieux ou pas ?

— Oui. J'ai pas envie qu'ils découvrent qu'on fait ces petites soirées, ni nos sujets de conversations et je suis sûr qu'il en parlera à son petit-ami officieux s'il vient et qu'on a le malheur de dire du mal du ressortissant monégasque.

Le visage défait du pilote Red Bull s'assombrit un peu mais il ne rajoute rien. Bientôt, un flash illumine la pièce alors qu'une photo est prise par Checo.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— J'essaie de convaincre Fernando de revenir.

L'écran est tourné une fois le court sms écrit. Sur la photo, on peut tous les voir attablés, leurs tasses à la main.

— Vous avez déjà fait votre cadeau pour le secret santa ?

— Non, mais j'ai l'idée et elle est TROP bien.

Le mexicain a le visage qui s'illumine. Il semble particulièrement fier de sa trouvaille.

— C'est tellement crétin de devoir y réfléchir en octobre juste parce qu'il faut filmer ça en novembre. Je déteste faire des cadeaux de Noël en dehors des périodes de froid, de neige et d'illuminations !

— Oh Seb, je savais que t'étais un amoureux de Noël.

Daniel se fait légèrement pousser par le blond qui rit malgré tout, peu inquiété de l'avis de son ami.

— Daniel, toi on te demande pas, tu vas encore te rabattre sur de la bouffe ou de l'alcool acheté dans l'aéroport.

— Non, cette année, j'ai Maxy pour m'aider, il a toujours des trop bonnes idées.

— Purée j'espère que c'est lui qui va me faire mon cadeau, y en a marre des cadeaux pouraves de Leclerc.

— Je sais qui il a mais je ne dirai rien même sous la contrainte. En tout cas, ça va être trop bien son cadeau.

Lewis ne se demande même pas qui l'a pioché alors qu'il s'est fait convaincre de reparticiper/ Il pense uniquement à George à qui il est censé faire un cadeau. Il se demande ce qu'il va pouvoir lui offrir. Il n'aime pas particulièrement l'idée d'avoir pioché son coéquipier. Parce que normalement, il lui fait déjà un cadeau. Il trouve donc un peu bête de ne pas pouvoir en offrir à deux personnes différentes. Il ne lui reste plus très longtemps pour trouver une idée et surtout l'acheter ou la confectionner et il sèche complètement.

— Ah Nando a répondu !

La voix heureuse du sud-américain résonne. Il tapote sur son écran pour ouvrir le message et s'esclaffe lorsqu'il apparait. L'écran est retourné et l'espagnol y apparait, une bouteille de champagne à la main et souriant à la caméra.

— Qu'est-ce que papy raconte ?

— Il dit « peut-être si vous vous excusez ».

— Pfff. Il peut toujours courir.

Immédiatement les doigts pianotent alors qu'une réponse est envoyée. Elle est accompagnée d'une seconde photo. Cette fois-ci, les visages sont malicieux alors que tous ont hâte de connaître la future réplique du double champion du monde. Elle ne se fait d'ailleurs pas attendre. Le téléphone vibre quelques secondes plus tard.

— « Faites-le ou je torture le félin que j'ai capturé. » Ça veut dire quoi ça ? Il a vraiment trop bu.

— Ce type est vraiment ravagé.

Lewis est plutôt d'accord avec la remarque. Cela fait bien longtemps qu'il n'essaie plus de comprendre ce qui traverse le cerveau de l'espagnol par moment. Un éclat de rire s'élève de l'autre côté de la table. Le visage du mexicain est amusé alors qu'il regarde quelque chose sur son téléphone qui parait particulièrement amusant.

— Il fait boire Max. C'est lui le félin, il s'est inversé avec le chaton.

— QUOI ?!!

L'australien bondit de son siège et se précipite vers le brun qui ricane devant ce que l'espagnol a dû lui envoyer. L'écran est retourné et le britannique peut voir le néerlandais affalé dans le canapé du plus vieux du paddock, un verre de champagne à la main et semblant écroulé de rire au milieu des coussins colorés tranchants avec le canapé crème. Le plus âgé des présents se pose énormément de questions sur comment il en est arrivé à cette situation, surtout qu'à voir l'air paniqué présent sur les traits de l'australien, son sourire s'étant subitement évanoui alors que les rires du mexicain résonnaient encore plus fort, il n'était pas prévu que Fernando se retrouve au contact du second pilote.

— Il a pas l'air conscient de sa future torture en tout cas.

Cela ne semble pas plaire à Daniel qui fronce les sourcils et quitte les lieux, son téléphone à la main en direction de la cuisine.

— Peut-être qu'il nous a remplacés et qu'il a réussi à s'incruster aux soirées des jeunes ?

Les épaules de l'hôte sont haussées. Il s'en moque un peu et s'inquiète des raisons pour lesquelles Daniel ignorerait que Max a une soirée avec Fernando. Mais à voir la photo, il est plutôt heureux d'être en sa compagnie, même s'il ignore les menaces de torture faite à son encontre. Un rire échappe aux lèvres de Seb qui observe une nouvelle fois la photographie.

— Il est vraiment complétement allumé. Réponds-lui que s'il le torture, on s'excusera encore moins.

— Daniel avait raison de s'inquiéter de son influence tout à l'heure en tout cas.

La voix résonne d'ailleurs dans la pièce d'à côté alors que le brun doit avoir l'espagnol ou le néerlandais au téléphone. C'est à ce moment-là que le finlandais se lève, récupérant sa veste.

— Bon, je vais y aller, j'ai un avion tôt demain matin.

L'annonce tranche avec la situation dans laquelle ils se trouvent tous, mais Lewis n'est pas étonné. Valtteri a toujours quitté les lieux à un moment précis sans s'en soucier de ce qu'il se passait autour de lui. C'est comme s'il avait une horloge interne lui indiquant qu'il est l'heure de quitter une soirée ou une conversation. Il est pris dans les bras de l'anglais qui le serre quelques secondes contre lui.

— Rentre bien.

Un léger hochement de tête lui répond. Bientôt Checo suit le mouvement, semblant tout d'un coup se rappeler avec un air horrifié qu'il avait dit qu'il ne rentrerait pas trop tard à sa compagne.

— Oh la la. Qué tonto, j'ai complètement laissé passer l'heure.

Un sourire amusé nait sur le visage de celui qui recevait ce soir-là. C'était toujours ainsi. Dès que l'un d'entre eux partait, les autres suivaient. Et voir les joues se mettre à rougir et le brun marmonner en espagnol et chercher désespérément sa veste lui arrache un rire ainsi qu'à Sebastian qui l'observe avec un visage amusé.

Quand il tourne la tête vers l'allemand quelques minutes plus tard alors que le mexicain enfin vêtu de son manteau les salue, celui-ci n'esquisse aucun mouvement. Il comprend alors à l'air légèrement sérieux qu'il arbore que leur début de conversation va ressortir. Et après la soirée à se détendre en leur compagnie, Lewis n'est plus vraiment certain d'avoir envie d'en parler.

— Bon à bientôt ! Encore merci pour la soirée, c'était vraiment très bon. Et je vous raconterai ce que papy répondra !

Il referme sa porte derrière le petit brun qui lui fait un signe de la main tout en disparaissant dans le couloir. Il retourne ensuite s'installer dans son canapé. En face de lui, Sebastian l'observe avec intérêt alors que dans la cuisine, la voix de Daniel continue de résonner à intervalles réguliers.

— Du coup, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Il s'enfonce dans le coussin bordant l'accoudoir de son canapé. Il cherche les mots pour expliquer sa situation sans trop en dire. Il hésite là où ce n'était pas vraiment le cas quelques heures plus tôt. De l'autre côté de sa table basse, le blond aux cheveux bouclés attrape un petit gâteau qu'il porte à sa bouche, ne faisant pas la moindre remarque et lui laissant tout le temps du monde pour se confier.

Il finit par prendre une grande inspiration et se lancer. Il sait qu'il n'y aura pas de retour en arrière. Que lorsqu'il aura confié ses soucis du moment, un de ses rivaux saura tout de son état d'esprit. Mais s'il y a bien une seule personne en qui il a confiance sur la grille pour ne pas s'en servir à de mauvais dessins, c'est bien l'allemand qui l'observe avec ses prunelles bleutées lui donnant bien trop envie de lui confier tout ce qu'il a sur le cœur.

— Est-ce que t'as déjà eu peur ?

Il comprend immédiatement que Sebastian ne saisit pas ce qu'il veut lui dire. Cela se lit dans ses yeux clairs qui s'agrandissent et dans son silence alors qu'il semble évident qu'il ne veut pas lui montrer qu'il n'a aucune idée de ce qu'il cherche à lui raconter.

— Je veux dire, peur de mourir sur la piste, ou d'avoir un grave accident. Enfin, des choses comme ça.

Le regard s'élargit alors que les mots qui lui échappent sont presque murmurés. C'est la première fois qu'il les prononce à l'oral et il se sent étrange une fois qu'ils lui ont échappés. Il a l'impression d'être plus léger alors qu'une autre personne a désormais connaissance des problèmes qui le taraudent à longueur de journée et surtout quand il rentre dans sa voiture. Si l'admettre lui faisait très peur, il est soulagé de pouvoir avoir un avis sur la question plutôt que de rester seul avec ses doutes sans savoir à qui en parler.

— C'est... C'est à cause de ça tes performances ?

Sa gorge se noue alors qu'il hoche la tête de bas en haut. Il n'ose même pas relever la tête pour voir ce qui transperce le regard bleuté de son ami. La honte de ne plus être capable de rouler le prenant au corps.

— Merde Lew. Mais depuis quand ?

Il finit par redresser la tête. Dans les iris claires, il note une grande inquiétude et de la compréhension. Et c'est tout ce dont il a besoin.

— Cet été. Il s'est passé quelque chose. Je peux pas trop dire tout de suite. Mais depuis je me pose plein de questions que je me posais jamais avant et voilà... Je sais pas. Tant que je suis seul en piste, ça va. Mais dès que je dois me battre pour une place, c'est comme si j'étais en autopilote dans le mauvais sens et je me bats pas de peur d'un crash. Même quand j'essaie, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui me retient, qui m'empêche de déborder, de dépasser, de jouer avec le feu comme je le faisais avant.

La tête qui lui fait face à des légers mouvements à chaque phrase ajoutée. Il lit dans le regard un intérêt et il voit sur les traits sérieux que l'allemand est à l'écoute de chacun des mots utilisés. Pourtant, Lewis comprend bien avant d'avoir la réponse que Sebastian ne lui sera d'aucune utilité. Parce qu'il est évident qu'il ne s'agit pas de quelque chose qu'il a vécu. Cela peut se voir à sa façon de ne pas lui avoir immédiatement dit que cela lui arrivait également mais de l'avoir fait parler sur son ressenti.

— Je sais pas quoi faire.

Ses pupilles se perdent sur son mur où est accrochée une œuvre d'art achetée aux enchères. Les couleurs multicolorent s'y mêlent attaquent un instant sa rétine, si bien qu'il finit par s'en détacher pour se focaliser sur son mur immaculé.

— Je sais pas quoi te dire. Ça m'est jamais arrivé. Bien sûr j'y pense parfois, on le fait tous, on connait les risques, mais jamais en course.

Le silence s'installe pendant quelques secondes.

— Et Toto, il en dit quoi ?

Une moue naît sur ses lèvres alors que son visage se crispe fortement lorsqu'il pense à son directeur d'écurie. Il revoit encore son regard énervé quand il avait compris qu'il lui avait menti. La colère grondant dans sa voix pas pour la situation mais parce qu'il avait été malhonnête envers lui.

— Il sait pas. Je sais pas comment lui en parler. Je préférais en parler avec quelqu'un qui comprendrait peut-être avant. Mais il sait que quelque chose cloche.

Les yeux bleus ne semblent pas vouloir le quitter alors qu'il peut presque voir les rouages tourner dans le cerveau de son ami.

— Et sur tes performances ?

Un lourd soupir lui échappe. Il a l'impression qu'une pierre est tombée au plus profond de son estomac. Il ne sait juste pas comment l'enlever.

— Rien pour l'instant, mais ça va pas durer. Il fait un peu tampon avec la presse, mais il veut comprendre et je sais pas comment lui dire.

— Parles-en à Max.

La voix au fort accent australien résonne à quelques mètres d'eux, les faisant tous les deux sursauter. Il tourne vivement la tête en direction de sa cuisine pour voir Daniel dans l'entrebâillement de la porte.

— Désolé, je venais de finir mon appel et j'ai entendu un bout de la conversation.

Il ne le quitte pas de ses yeux sombres alors qu'il vient se réinstaller dans l'un des fauteuils, glissant son téléphone dans sa poche.

— Il a peur de se crasher aussi depuis son accident, même s'il essaie de le cacher. Tu devrais lui en parler.

Les mots sont dits avec une relative légèreté. Il n'y a aucune animosité dans l'intonation de Daniel bien que les trois présents sachent qui était dans la seconde voiture ce jour-là. La culpabilité avait petit à petit disparu mais elle revient en vague alors qu'il se sent coupable de cette situation. Il se demande si leur crash d'il y a plusieurs années a eu d'autres conséquences sur la vie du néerlandais.

— Je pense que tu devrais aussi en parler à Toto. Il peut aussi comprendre. Et il l'a peut-être déjà vécu avec d'autres pilotes, il peut certainement aussi t'aider. C'est également son rôle, de te soutenir dans un moment comme ça.

Au plus profond de lui, le britannique a bien conscience que Seb a raison. Toto était également là pour lui donner des pistes sur le plan mental. Mais il détestait se sentir faible face à lui. Et en lui avouant ses peurs, il le serait indéniablement. Mais en fonction de ce qu'il apprendrait dans les prochains jours, tout rentrerait potentiellement dans l'ordre, alors il était inutile de l'alarmer pour rien.

— Ouais, je vais essayer de le faire. C'est juste que c'est pas simple. 

C'est certain, mais il a peut-être connaissance de personnes qui pourront t'aider à vaincre ta peur.  

Il n'aura de toute façon pas le choix. Après son mensonge, il ne voit pas comment il pourra lui cacher la vérité une seconde fois quand il se retrouvera dans son bureau à Brackley. Il lui faut juste profiter du temps le séparant de leurs retrouvailles pour réfléchir à ce qu'il lui dira et surtout comment.

— Bon, je vais vous laisser, il faut justement que j'aille récupérer Max chez Fernando avant qu'il s'endorme sur son canapé.

À côté de lui, Sebastian baille bruyamment dans son fauteuil.

— Je vais te suivre, il commence à se faire tard.

Ses prunelles se fixent sur sa grande horloge accrochée sur un mur juste au coin de l'entrée. La plus petite aiguille leur indique que l'on a changé de journée depuis un moment déjà. Il n'en veut donc pas aux deux derniers présents de le quitter. De toute façon, aucun d'eux ne semblaient avoir des réponses à ses problèmes.

— Du coup qu'est-ce qu'il faisait là-bas ?

— Max ?

— Ouep.

— Ils se sont croisés en soirée et quand il a vu plusieurs heures plus tard qu'il était relativement éméché et qu'il était tout seul parce que Charles s'était barré, il l'a rapatrié avec lui.

Les deux invités se lèvent à l'unisson à la suite de cette révélation. L'histoire est bien moins amusante que ce que le pilote Mercedes aurait imaginé. Il les accompagne jusqu'à la porte.

— Bonne nuit Lew. Tu peux m'appeler quand tu veux pour des conseils tu sais.

Il hoche la tête avant de serrer son ami contre lui.

— Je sais.

Il sait qu'il le fera certainement avant ou après sa discussion avec Toto, peut-être même les deux, pour savoir quoi dire et puis quoi faire en fonction du retour qu'il aura. Daniel lui lance un regard plein d'interrogations quand il voit qu'il fait un peu trainer suite au départ de Sebastian qui disparait quand il comprend que Lewis veut avoir une discussion uniquement avec l'australien.

— Tu penses qu'il voudra vraiment en parler avec moi ?

Un rire s'élève en retour. Les prunelles s'illuminent d'une lueur amusée. À la réaction de Daniel, il a l'impression qu'il vient de poser une question absolument ridicule.

— Bien sûr qu'il voudra bien. Je te dirai un jour où je suis sûr qu'il sera seul à la maison. Mais je vois pas pourquoi il ne voudrait pas en discuter avec toi. C'est Maxy.

Et le c'est Maxy n'est pas du tout un argument qui convint le multiple champion du monde. Si cela semblait être une évidence pour Daniel, le fait que ce soit Max est plutôt un contre-argument pour Lewis, une des raisons pour lesquelles il pourrait ne pas avoir cette conversation. Parce que lui et Max n'ont jamais été proches, pas au point de parler de ce type de sujet.

Lorsque la porte se reclaque derrière le brun et qu'il se retrouve seul chez lui, ce ne sont pas des petites pensées parasites qui l'assaillent, c'est l'intégralité de ses doutes et craintes. Des craintes non pas sur ses performances en course et sa peur de voir sa vie s'achever sur le revêtement du circuit, non, ses craintes du futur lorsque Toto comprendra qu'il a dans ses rangs un pilote désormais incapable de piloter. Parce que c'était certainement ce qu'il était désormais, aussi difficile que ce soit pour lui de l'assumer. 

fin de la soirée dans le sérieux avec peut-être quelqu'un qui aura des réponses à ses questions bientôt !

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