Je suis debout dans une salle qui me semble inconnue. Elle me semble inconnue pourtant c'est une pièce lambda. Elle n'a rien de spéciale. Elle est blanche. Je regarde autour moi mais je ne vois pas de porte.

Comment je suis entrée dans cette pièce alors ? Ah moins qu'il y est un mécanisme caché. Je me baisse pour tâter le sol pour trouver une sortie possible. Quand j'effleure des doigts le sol blanc, je reçois une petite décharge électrique. Ça fait mal. Je ne pensais pas que ça pouvais faire aussi mal. C'est vraiment surprenant, on dirait que quelqu'un veut m'empêcher de sortir ou de trouver une réponse à mes questions. C'est tellement étrange.

Je ferme deux secondes les yeux pour mieux réfléchir. Inconsciemment, j'avance les yeux fermés comme si je savais parfaitement quoi faire. Cependant je me cogne contre quelque chose de dur comme un mur ou une vitre. Je n'ai pas de chance aujourd'hui. J'ouvre les yeux et je remarque que je suis dans une sorte de cage en verre. Ce serait cette décharge qui aurait fait ça. Quelqu'un tient donc à ce point pour me garder enfermer. Je me demande ce qu'il se passe. Pourquoi je suis là ? Qu'ai-je fait pour être dans cette «cage».

Des caméras sortent de partout et elles fixent le même objectif, la même cible. Je comprends très vite que cette cible c'est moi. Qu'est ce que ça pourrait être d'autre dans une pièce qui est blanche de partout et complètement nue. Je n'ai pas le temps de dire ouf que je suis balancée de tous les côtés comme si une personne tirant sur des cordes invisibles pour faire bouger mon corps en haut puis sur la gauche, sur la droite et encore à gauche puis en bas et ainsi de suite. Après un bon nombre de fois de ces mouvements dans des directions aléatoires, je retomba comme une vielle chaussette sur le sol sur mon postérieur. Ce dernier ne fut pas très joyeux suite à cette situation. Cependant, aucune décharge ne fut présente.

Un écran sortir de nul part. Il s'alluma. Une personne avec un masque comme un loup cependant ça ne lui recouvrait pas une partie du visage mais tous le visage. Je me demandais si je connaissais cette personne ce qui pourrait expliquer le masque. La personne me demanda si je pouvais lui parler d'un dossier secret d'État. L'inconnu voyant que je ne répondais pas, poursuivit son interrogatoire. Il voulait que je parle de quelque chose qui m'était complètement inconnue. J'avais beau lui répéter que je ne voyais pas de quoi il parlait, il persistait. J'essayai de deviner qui c'était mais sa voix était trafiquée. Cela me paraissait tellement bizarre. J'avais l'étrange sentiment de connaître la personne ou du moins de l'avoir déjà vu. Plus je ne donnais pas la réponse demandée par mon bourreau, plus je recevais de décharges électriques. Des jours s'ensuivaient ainsi, des semaines peut-être des mois. Je ne le sus jamais. Le dernier jour que je me souvenais dans ce lieu maudit était un jour comme les autres. Il était rempli de questions et de décharges. J'avais fini par comprendre ce que voulait mon adversaire mais on m'avait appris à ne pas flancher devant l'adversaire. Il voulait des informations dont j'étais une des rares personnes au courant. Il ne les aura pas. Je les emmènerai dans ma tombe. Suite à une énième question, je reçus une décharge. Il me semblait que ce fut la dernière car je fus comme aspirée par un trou noir. Peut-être était-ce la fin de mon calvaire. Mais je savais que la fin ne pouvait être que La Mort. Je ne voulais pas mourir maintenant. J'étais trop jeune pour mourir. Nan pas maintenant. Nan ça ne pouvait être possible. Je luttai donc pour ne pas fermer mes paupières. C'était pourtant tellement tentant. Ma lutte fut vaine parce que mes yeux finirent par se fermer. Je savais que le Faon venait de disparaître. Le Faon était mort.