Tout se précipite dans sa tête. Il pense à tout et à rien mais surtout à elle. Elle pour qui, il serait prêt à tout. Elle qui venait de tout briser, Briser sa vie qu'il essaye de stabiliser. Elle l'a rendue vulnérable et il déteste ça. Il déteste leurs disputes. Il déteste ça, la rendre en colère comme il l'a fait.

Il a joué à un jeu dangereux et elle l'a deviné. Il se souvient de sa voix si douce d'habitude. Cette voix qu'il adore lui crier dessus. Ses mots sont des coups de poignards pour lui. Il ne se laisse pas bercer par l'illusion qu'elle reviendra que tout reviendra normal. Nan rien ne redeviendra normal. Elle avait toutes les raisons de lui en vouloir. Il avait commis l'irréparable.

"TU AS JOUÉ AVEC MES SENTIMENTS ET TU CROIS QUE TU PEUX ME RAISONNER JE T'AI PARDONNÉ POUR TES ERREURS PRÉCÉDENTES MAIS CELLE-LÀ C'EST LA GOUTTE QUI FAIT DÉBORDER LE VASE!! VA CREVER EN ENFER !" Il entend pour la milliardième fois cette voix dans sa tête, SA voix celle qui l'apaise en tant normal. Il ne peut pas oublier les larmes qui dégoulinaient sur ses joues et le trémolo dans sa voix. Il se rappelle le rejet physique de sa part et qu'elle lui avait jeté tout un tas d'objets à la figure. Rien n'avait fait. Tout était sa faute. Comment il avait pu lui laisser découvrir que le début de leur relation n'est pas ce qu'elle croyait. Il en souffrait. Elle n'aurait jamais du découvrir Ça. Il s'en voulait tellement mais aussi pourquoi il avait été entraîner dans ce bordel. Il n'avait rien demandé. Il frappa contre les murs. Sa rage devait sortir. Il ne pouvait tenir plus longtemps. Il frappa jusqu'à ce que ses forces soient épuisées mais à force de taper avec ses poings, le mur d'ordinaire blanc avait des tâches rouges. Des tâches de la couleur de son sang. Il s'effondra par terre en tapant un dernier coup contre le mur. Il perdit connaissance.

Quelques heures plus tard dans un hôpital, il était allongé dans un lit avec un tas de perfusions, une machine pour ses battements de coeur. Une jeune femme d'un blond vénitien s'assit au chevet et parla tout en pleurant. Elle culpabilisait et s'en voulait. Comme si le jeune homme l'avait entendu et ne supportait plus cette mascarade, son coeur s'arrêta subitement. La jeune femme appela de l'aide mais les médecins et infirmiers ne put le ranimer. L'un d'eux prit la parole et dit "Heure du décès : 10:39". La jeune femme pleura tant qu'elle pouvait et criait. On la força à sortir mais elle se débattait, elle ne pouvait partir c'était plus fort qu'elle. Elle ne pouvait croire que cet homme qu'elle aimait, cet homme fort puisse mourir. Elle jugez qu'elle était la cause de son décès. Elle le regretta toute sa vie.