𝟣𝟦 | 𝖠̀ 𝗅'𝗂𝗇𝖿𝗂𝗇𝗂 𝗌𝗎𝗋 𝖼𝖾𝗇𝗍.
🎶Suggestion : Crush - Cigarettes After Sex
Aucun gang connu ne portait un symbole pareil, ce qui était d'autant plus terrifiant. Mon sang se figea à l'intérieur de mes veines. Nous avions tous les trois le souffle coupé.
Face à nous se tenait un ennemi bien plus dangereux que tout ce qu'on pouvait imaginer, je le sentais au plus profond de moi. Leur identité, la raison de leur présence sur ces lieux, tout m'échappait et pourtant, une chose était sûre : nous devions nous enfuir.
Cependant, l'homme posté juste devant nous n'avait pas l'intention de bouger alors décamper signifierait attirer son attention.
- On va se séparer, soufflai-je d'un ton peu assuré. Zia, toi d'abord.
La jeune blonde se coucha sur le sol afin de se confondre dans le décor nocturne. Elle rampa vers le Sud, en direction des arbres.
Lorsqu'elle disparut de mon champ de vision, j'indiquai à Todi de partir dans la direction opposée. Il se glissa agilement le long du muret, prêtant attention à chacun de ses mouvements.
Malgré cela, son pied trébucha sur une pierre, provoquant un crissement aigü. L'homme au blouson papillon fit brusquement volte-face, alarmé par le bruit.
- Cours ! m'exclamai-je tout bas en poussant mon ami vers la seule issue possible.
Todi ne se fit pas prier ; il détala à la vitesse de l'éclair hors de notre cachette.
- Hé ! Qui va là ?!
Il ne restait plus que Volver et moi. Le husky ne laissa pas échapper un seul aboiement, il se tenait immobile entre mes bras, osant à peine bouger la queue.
L'inconnu s'approcha du muret à pas lents, son arme pointée devant lui, prêt à tirer au moindre mouvement.
Respirer devint dangereux, le moindre souffle me trahirait. Je sentais Volver trembler contre moi, tout aussi apeuré.
Un, deux, trois, quatre, cinq...
Compter les secondes, c'était tout ce que je pouvais faire pour calmer le rythme acharné de mon cœur. Je craignais même que l'inconnu puisse l'entendre tambouriner.
Ça va aller, ça va aller...
Fuis, fuis, fuis, fuis, fuis.
Seuls quelques courageux petits centimètres me protégeaient encore de l'inconnu, piétinés un instant plus tard par de lourdes bottes argentées.
Ensuite, les bruits de pas s'interrompirent. Soulagée, je relevais les yeux.
Et mon sang se glaça.
L'inconnu pointa le canon de son arme face à mon front, le visage dénué de toute expression.
Je plissais les paupières aussi fort que je le pouvais, mes membres tremblants de terreur. Encore une manière ridicule de mourir. Volver se mit à gémir en tentant de se défaire de mon étreinte.
Soudain, le coup de feu fatal retentit dans les ténèbres...
Mais j'étais toujours vivante.
Je n'eus pas le temps de me demander ce qu'il se passait qu'une main me couvrit fermement la bouche, me projetant brusquement en arrière par la même occasion. Je me retrouvai à rouler sur le côté, le corps écrasé par quelque chose de plus lourd.
A peine la chute terminée, j'ouvris les yeux et poussai brutalement l'assaillant qui se trouvait au-dessus de moi. Celui-ci ne bougea pas d'un poil. Sa capuche noire couvrait peut-être tout le haut de son visage... mais je reconnus ses lèvres.
- Lâche-moi. Tout de suite, lui ordonnai-je sèchement.
- T'es vraiment qu'une inconsciente, cracha-t-il en maintenant mes poignets plaqués contre le sol.
Cette position m'oppressait, comme s'il me serrait de nouveau la gorge. J'étais enfermée, prisonnière de mes mouvements, incapable de bouger, ou même d'inspirer le peu d'air qui venait à moi.
- Jayden, haletai-je alors que les spasmes commencèrent à s'immiscer en moi. S'il te plaît, lâche-moi.
Susciter la pitié était pathétique mais à cet instant, je n'avais pas le choix. Heureusement, je pus vite retrouver ma liberté. Je m'assis dans l'herbe sèche, cherchant des indices autour de moi pour comprendre ce qu'il s'était passé.
- Je l'ai tué.
Je me retournai vers Jayden, la capuche noire de son sweat toujours rabattue sur ses yeux.
- Et où est Volver ?
- Derrière-toi, soupira-t-il les coudes sur les genoux.
Le husky jouait comme si de rien était avec une pomme de pin trouvée sur le bord de la route. Ou du moins, j'espérais que c'était une pomme de pin et non un rat mort. Seul problème, il n'y avait pas de pin dans les alentours.
- Eli !
Cette voix...
- Gil ?
Le jeune rouquin apparût derrière l'une des maisons et se jeta dans mes bras.
S'il y avait bien une personne que je souhaitais revoir depuis que j'avais quitté le Palace de Moreno, c'était bien lui. Ce garçon m'avait terriblement manqué.
- J'en reviens pas, murmurai-je en le serrant contre moi. Tu as beaucoup... changé.
En effet, il n'était plus le petit adolescent de dix-sept ans que j'avais connu deux mois en arrière.
Pendant ce laps de temps, il avait grandi, s'était laissé pousser les cheveux et je devinais qu'il s'était mis à la musculation. Sa voix se faisait plus grave et quelque chose dans son attitude était significativement différent.
Il agissait moins comme... un enfant.
- Je suis tellement content de te revoir, me dit-il d'un ton enjoué.
- Je ne t'ai pas oublié tu sais, lui assurai-je en lui montrant le bracelet rouge et blanc qu'il avait fabriqué pour moi.
Il ne me répondit pas et il n'en avait pas besoin. Parce qu'à l'intérieur de ses iris flamboyants, tout m'indiquait à quel point cela le touchait.
- Barnett, on saute pas sur les demoiselles comme ça, sauf si c'est dans une maison close ! cria quelqu'un avant de lui frotter sauvagement la tête.
- Tais-toi Palmer, grommela Gil d'un air dédaigneux que je ne lui connaissais pas.
- Personnellement, j'ai pas besoin d'être dans une maison close pour le faire, marmonna Jayden, occupé depuis plusieurs minutes à arracher des brins d'herbe.
- Ca c'est clair, maugréai-je en levant les yeux au ciel.
Palmer et Gil nous inspectèrent tour à tour, la bouche grande ouverte, passant de moi à Jayden puis de Jayden à moi.
- Ne me dîtes pas que... vous n'avez pas..., bégaya Palmer comme s'il faisait face à un film d'horreur.
Jayden se mit à pouffer de rire sous sa capuche, et je compris.
- Non ! C'est pas ce que vous croyez ! m'exclamai-je écoeurée par cette simple pensée. C'est juste que tout à l'heure, il s'est jeté sur moi...
- Pour t'éviter une balle, me coupa Jayden d'un ton impatient. Bon, maintenant que vous avez fait vos petites retrouvailles, dépêchez-vous de rejoindre les autres.
J'ignorais où se trouvaient Zia et Todi, j'espérais simplement qu'ils s'en étaient sortis. Ou peut-être avaient-ils déjà rejoint le reste du groupe.
L'aube se levait sur Manhattan, recouvrant la ville d'une lueur orangée, comme si les flammes de l'incendie s'en prenaient au pays entier.
Le QG continuait de brûler sous nos yeux, s'écroulant peu à peu dans un craquement sourd. Cette vision me ramena à la réalité, effaçant toute trace du bonheur que j'avais éprouvé en retrouvant Petit Gil.
Nous étions désormais seuls dans la ruelle, il ne restait plus que le corps de l'homme que Jayden avait tué pour me sauver.
- Vous trouvez pas que la toiture fait un bruit vachement bizarre quand elle tombe ? s'inquiéta Palmer qui sursautait presque au moindre éclatement.
- Chochotte, lui balança Petit Gil avec un sourire moqueur.
En tête de marche, Jayden s'arrêta soudainement, nous faisant barrage avec son bras.
- Taisez-vous, chuchota-t-il.
Je fis signe à Volver de ne pas faire de bruit. Je n'en revenais pas du calme que le husky gardait en toutes circonstances.
- Palm' a raison, ce sont des coups de feu.
Cela signifiait qu'en ce moment même avait lieu une bataille à proximité, sûrement dans laquelle les Hell's Angels ainsi que Josh, Matthis et Kelyan étaient impliqués, sans compter que je n'avais toujours aucune nouvelle de Zia et Todi.
- Merde... On fait quoi ? demanda Palmer.
- Oublie le moment où j'ai dit que t'étais une chochotte, bredouilla Petit Gil.
- On pourrait les prendre par surprise, suggérai-je aux trois hommes. Personne ne nous a encore repéré.
- Et c'est pas grâce à toi, râla Jayden pour la énième fois en dix minutes.
Je ne supportais pas de ne pas voir son expression, ni ses yeux. Avant, c'était un moyen pour moi de le comprendre sans qu'il n'ait à parler.
Il haïssait par-dessus tout évoquer ses sentiments, ses émotions, toutes ces choses sur lesquelles il n'avait aucun contrôle.
Pourtant, j'aurais aimé qu'il relève sa capuche noire, qu'il me laisse plonger à l'intérieur de ses iris glaciaux, quitte à me noyer ; je prendrais le risque.
- J'ai l'impression que ça se passe de l'autre côté du QG, indiqua Petit Gil en pointant son doigt en direction des flammes.
- OK mais comment tu comptes passer cette rangée de baraques collées les unes aux autres sans qu'on se fasse remarquer ? le questionna Palmer en lui secouant son t-shirt. Non parce que d'habitude on passe par le QG, mais comme tu peux le constater, y'en a plus !
- T'énerve pas, on y va par les toits, répliqua Jayden les mains dans les poches.
- Par les toits, répétai-je sceptique. Quelle excellente idée.
- T'en as une meilleure peut-être ? grinça-t-il d'un ton menaçant.
A vrai dire, j'aurais préféré opter pour une solution moins dangereuse, seulement, il n'en existait pas d'autre.
Voyant que je n'avais rien à répondre, Jayden nous attira au coin de la ruelle, là où une échelle en fer relativement étroite était plus ou moins fixée sur le mur de briques.
Seul le dernier des abrutis aurait confiance en ce tas de ferraille.
- Allez-y, je monterai en dernier, nous intima-t-il.
- Et moi en premier ! s'exclama Petit Gil alors qu'il n'y avait pas vraiment de quoi se réjouir.
Il grimpa sur l'échelle qui se mit à vaciller sous son poids. Il ne ralentit pas pour autant et un pied après l'autre, se hissa sans encombre jusqu'au toit.
Palmer attacha le haut de ses cheveux blonds en un petit chignon puis à son tour, s'agrippa aux barreaux de fer aussi épais et fragiles qu'une allumette.
Plus je le voyais s'élever au-dessus du sol, plus la peur me rongeait les membres. La règle d'or était de ne jamais regarder en bas, surtout lorsqu'on se situait sur une échelle aussi instable.
Pied droit, main droite, pied gauche, main gauche.
- Evans ! C'est ton tour ! me cria Palmer depuis le toit.
Je peux le faire.
J'enroulai mes doigts autour d'un premier barreau, puis posai mon pied droit sur le bas de l'échelle. Celle-ci émit un bruit métallique à en faire pâlir plus d'un.
En posant un deuxième pied, je sentis la structure se déplacer légèrement sur le côté. Je pris une grande inspiration afin de calmer mes tremblements et me propulsai au niveau supérieur.
Je fermai les yeux, inspirai une nouvelle l'air chaud, me concentrant uniquement sur mes sensations.
Je ne me trouvais absolument pas sur une échelle de dix mètres de haut qui tanguait de tous les côtés et qui pouvait s'écrouler d'une minute à l'autre. Non, bien sûr, tout cela n'était que pure hallucination. Très réaliste, cela dit.
Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux, deux bras se trouvaient juste sous mes chevilles, accrochés aux extrémités de l'échelle.
- Ne me-
- Non je ne te toucherai pas sauf si c'est extrêmement nécessaire, je te le promets, m'assura Jayden un peu plus bas.
Les coups de feu ne cessaient de résonner dans tout le quartier, ne faisant qu'augmenter ma tension déjà élevée. En revanche, je devais l'avouer, la présence de Jayden pour veiller sur mes arrières me rassurait grandement.
Je repris mon élan, sous les encouragements de Petit Gil et Palmer. J'avais enfin atteint la moitié, le but était maintenant proche.
Cependant, l'échelle n'était pas du même avis. Il ne me fallut qu'un instant d'inattention pour que l'un des barreaux se brise sous mes semelles.
Je glissai en poussant un cri, m'attendant à embrasser violemment le sol. Par chance, Jayden me rattrapa fermement par la taille et me pressa contre lui, tout en se cramponnant à la structure de l'autre main.
- Je te tiens, souffla-t-il au creux de mon cou.
Il mêla mes doigts tremblants aux siens, afin de me calmer. Je n'avais jamais failli mourir autant de fois en si peu de temps. Pourtant, cela risquait de devenir mon quotidien.
- Ça va Eli ? me demanda Petit Gil penché en avant.
Je ne me sentais pas capable d'aller plus haut. Je tentai de me rappeler la raison pour laquelle j'étais venue à New York ; venger Garcia, innocenter Palmer, sauver les Hell's Angels.
Hors de question qu'un vieux tas de ferraille pourri ne me barre la route.
- Je... Je vais y aller, balbutiai-je à mi-voix.
Jayden me serra encore plus fort contre lui.
- Tu ne craindras rien tant que je serai avec toi, OK ? murmura-t-il avec conviction.
Son souffle chaud se posa délicatement contre ma nuque, me rappelant un tas de souvenirs brûlants.
- Promis ?
- Je te le promets à l'infini sur cent.
Cette dernière phrase me fit sourire et me redonna juste assez d'espoir pour que je puisse repartir.
Je finis par arriver sur le toit aux côtés de Petit Gil et Palmer qui me prirent dans leurs bras. Néanmoins, notre calvaire était loin d'être terminé.
En bas, du côté opposé, la guerre faisait rage. Les blousons noirs contre les blousons argentés. Je n'avais plus qu'à prier les Trois Archanges pour qu'on ait une chance de s'en sortir.
Les Trois Archanges ?
Devant la chaleur des flammes, mes compagnons se battaient contre ces ennemis encore inconnus de tous. Du coin de l'œil, j'aperçus Zia cogner délibérément la mâchoire d'un homme bien plus imposant qu'elle.
Dire qu'elle m'avait demandé de ne pas m'approcher de Jayden au cas où mes souvenirs faisaient de nouveau surface, et bien c'était raté.
- Chef, c'est quoi la suite ? s'enquit Palmer. Nos Frères se font tuer juste là au cas où tu ne l'avais pas encore remarqué.
- J'aurais dû piquer des bières au Rusty Rye, au moins tu parles pas quand t'es occupé à boire, répliqua Petit Gil agenouillé près de moi.
Depuis quand Petit Gil avait-il autant de répartie ?
- Vous allez être contents, on va jouer les tireurs d'élite, annonça Jayden les mains dans les poches de son sweat.
- Tu veux dire qu'on va attaquer d'ici ? demanda Palmer perplexe.
- C'est la meilleure chose à faire, admis-je après réflexion.
- Du moment que je reste avec Eli, tout me va, déclara Petit Gil en me faisant un clin d'œil que je lui rendis immédiatement.
- Juste un conseil, nous interpella Jayden. Évitez de viser les Frères.
- Et c'est à ce moment que je peux m'applaudir pour ne pas avoir bu ce soir, se félicita Palmer.
Sans prononcer un mot de plus, nous nous mîmes en position. Couchés sur le ventre, nous étions à la fois invisibles et parfaitement situés pour obtenir une vue d'ensemble du champ de bataille. De ce côté-là, nous avions l'avantage.
Toujours était-il qu'une fois notre premier coup de feu tiré, nous serions directement repérés, ce qui signifiait agir vite pour ne pas se faire prendre.
- Pourquoi les pompiers ne sont toujours pas là ? demandai-je à Petit Gil tandis que le brasier grandissait à vue d'œil.
- Ici c'est notre territoire, m'expliqua-t-il en chuchotant. Personne ne viendra tant qu'aucun Angel n'aura donné d'alerte.
Très rassurant.
De toute manière, il n'y avait plus rien à sauver alors autant le laisser se consumer.
Malgré tout, je trépignais d'impatience à l'idée d'ouvrir le feu depuis les toits, même si c'était extrêmement risqué. Tous les quatre avions le total contrôle sur ce qui allait se produire.
- A mon signal, ordonna Jayden. Trois, deux, un... maintenant !
Je ne réfléchis pas et pressai la détente vers l'un des blousons argentés. Mes trois acolytes firent de même, tout en évitant les Hell's Angels.
Ma première balle atterrit dans l'épaule d'un homme trapu qui allait s'acharner sur Greene. Manque de bol, un autre ennemi s'approcha de lui, une lourde hache à la main. Cette fois-ci, je décidai de viser son avant-bras qui tenait l'arme.
Soudain, une détonation me fit sursauter.
Et ma deuxième balle se logea au beau milieu de son front.
Aussitôt, je lâchai mon arme qui tomba sur le toit.
Non, je n'ai pas fait ça, ce n'est pas moi.
Tu devais sauver Greene, Eli.
C'est pas possible, je ne l'ai pas tué.
Tu n'avais pas d'autre choix.
Je suis un monstre, un putain de monstre.
Je n'ai rien fait de mal, je suis quelqu'un de bien, je ne ferais jamais une chose pareille.
Je me l'étais promis.
jamais jamais jamais jamais jamais
- Les gars, continuez sans nous ! cria Jayden par-dessus les rafales de balles.
Une fois de plus, celui-ci me tira en arrière avant que je puisse faire une connerie. Ces dernières secondes n'existaient pas, elles n'avaient jamais existé.
- Liz, t'as fait ce qu'il fallait, tenta-t-il de me rassurer.
- Je l'ai vraiment...? demandai-je ébranlée par mon acte.
Jayden m'adressa un sourire fugace.
- T'aurais préféré qu'il bute Greene ?
- Non ! m'exclamai-je comme si ce n'était pas évident.
- Alors mets ta bonne conscience et ta morale de côté, rétorqua-t-il, parce que dans ce monde elles ne te seront d'aucune utilité. A toi de voir si tu préfères vivre ou mourir.
A l'évidence, il n'avait pas tort. Finalement, ma "bonne conscience" mise à part, ça ne m'avait pas déplu.
En fait, ce qui se produisait à l'intérieur de mon corps enfreignait toute morale. Une montée d'adrénaline souhaitait plus que tout me voir recommencer.
Et si j'avais laissé tomber mon arme, c'était parce qu'au fond de moi, je voulais continuer à tirer et les voir basculer comme de vulgaires quilles happées par les flammes de l'Enfer.
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COUCOUUU LES LOUSTIQUES
ÇA VA BIEN ?
Je sais pas pourquoi j'écris en majuscules ça n'a aucun sens.
Bon, une fois de plus nous pouvons saluer le retour de Jaychoupinou qui malheureusement ne nous quittera plus puisqu'il restera collé à nos basques jusqu'à la fin de ce tome.
Désolée Eli mais tu vas devoir le supporter bien longtemps hehehe
Sinon les dons pour le #jaysdf sont toujours d'actualité en attendant que je leurs trouve un nouveau QG.
Ce qui est génial quand on est auteur c'est qu'on joue les agents immobiliers pour nos personnages, un vrai bonheur.
Bref, perso j'ai hâte d'arriver au moment où ils vont ENFIN se rapprocher pour de bon 🥱
Pour finir, souhaitons un bon retour à Petit Gil parmi nous ! Je vous avoue que c'est mon chouchou de la saga.
OHHH ET J'AVAIS OUBLIÉ ! Il y'a déjà presque un mois, j'ai réalisé la Cover du futur tome 3... elle est magistrale. Je suis amoureuse carrément, c'est pour moi la meilleure des trois.
Bon je vous laisse, gros bisous les loustiques !😘
Lily 💜
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