𝟥𝟢 | 𝖢𝗈𝗇𝖿𝖾𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇𝗌.

🎵Sex, Drugs, Etc. - Beɑch Weɑther







ೃ⁀➷ 𝒥e retins un hoquet de surprise. Je continuais de lui caresser les cheveux comme si je n'avais rien remarqué, et cela ne parut pas le contrarier. Je passais prudemment un bras autour de ses épaules, en évitant de le brusquer et l'amenais vers moi, sa tête venant se poser contre ma poitrine.

— Liz... c'est toi ?

Son murmure à peine audible se faufila jusqu'à mes oreilles.

— Oui, c'est moi.

— Ah... Je croyais que tu m'en voulais.

Je le serrais un peu plus fort contre moi, lui montrant que cela n'avait pas d'importance. A ce moment-là, je voulais juste le rassurer et être là pour lui. Pourquoi agissais-je ainsi après tout ce qu'il m'avait fait ? Je n'en avais aucune idée et honnêtement, je n'en avais rien à faire non plus. Je me sentais bien avec lui, son corps chaud contre le mien, me délectant de l'odeur de ses douces mèches blondes. Je voulais que le temps s'arrête, juste là.

Lui aussi voulait profiter le plus possible de ce moment et je le compris lorsqu'il enfouit sa tête à l'intérieur de ma poitrine ce qui eut le don de faire battre mon cœur encore plus fort.

— T'es vraiment un sacré pervers, maugréai-je avec un petit sourire en coin.

— Dis-le-moi si ça te gêne, je m'en irai.

Une part de moi voulait le repousser parce que j'avais honte de mon corps, de ma poitrine, de mon ventre ; de presque tout en fait. Mais d'un autre côté, les petits fourmillements que son toucher me provoquait me permirent de me laisser faire.

— Bordel t'es parfaite... Tu me tuerais si tu savais ce que je m'imagine parfois quand je te vois sortir avec ta petite jupe blanche et ton nœud dans les cheveux, souffla-t-il alors qu'il caressait délicatement ma hanche.

— Intéressant, et ça se traduit comment ?

Ses doigts parcouraient ma cuisse dénudée de plus en plus vite, si bien que ma tête commença à tourner. Il faisait attention à ne pas aller plus loin et respectait une limite invisible sur mon corps. Ça ne l'empêchait toutefois pas de déposer quelques baisers à l'intérieur de mon décolleté.

— Je t'épargnerais bien les détails physiologiques.

— Tu es irrécupérable... soupirai-je en plaquant une main sur mon visage pour masquer ma gêne.

Ma phrase le fit rire puis il me mordilla l'oreille et me serra plus fort dans ses bras. Mon corps en voulait plus, mais mon cerveau luttait pour reprendre le contrôle de mes émotions. Jayden avait raison ; il avait déjà gagné à ce petit jeu, j'avais bel et bien succombé à ses yeux bleus et à son sourire charmeur.

— Est-ce que ça t'arrive souvent ? Les cauchemars, je veux dire, demandai-je en priant pour que mon esprit change de cap.

Il ne bougea pas de sa position, mais je sentais sa main agripper un peu plus fort ma chemise de nuit.

— Presque tous les soirs.

Pourtant, je ne l'avais jamais entendu, en dehors de cette nuit-là à New-York. Je me demandais comment c'était possible étant donné que ses cris avait la puissance nécessaire pour résonner à travers toute la villa.

— Je t'ai entendu, à New-York, lui avouai-je. Je... Je n'avais pas su comment agir sur le coup. Mais j'aurais aimé t'aider.

Peut-être aurais-je dû me taire, je l'avais sûrement mis mal à l'aise.

— Je sais, répondit-il après plusieurs instants. Et tu m'as aidé.

Je sentis mes joues s'empourprer à cause de la gêne, mais je fis comme s'il n'en était rien et continuai de passer ma main dans ses cheveux. Il changea de position et son souffle brûlant vint caresser le creux de mon cou. Mon cœur battait à vive allure alors que je tentais de garder mon calme et une sensation agréable parcourut le bas de mon ventre.

— Je pensais que je pourrais me contrôler, à New York. Et...J'aurais voulu que tu ne me vois pas comme ça.

Je comprenais qu'il pouvait avoir honte de ses « crises » même s'il n'avait pas à l'être.

— Ce n'est pas...

— Je dois être fort pour te protéger, Liz, me coupa-t-il. Sinon qui le fera ?

Me protéger. Jayden voulait me protéger ?

— Je ne t'avais jamais entendu avant.

C'était tout ce que j'avais trouvé à dire pour ne pas trahir mon cœur qui battait à un rythme effréné. Je le sentis émettre un faible rire. Il se dégagea un peu de moi et releva la tête en ma direction. Ses yeux d'une clarté hypnotique rencontrèrent les miens, m'empêchant de regarder ailleurs.

— J'ai fait insonoriser les chambres, celle d'ici et celle de New York. Comme ça, personne ne peut m'entendre. Ou nousentendre, dit-il avec un sourire charmeur.

— Jayden ! ris-je en lui donnant une petite tape sur la tête.

Tout s'expliquait maintenant. Je comprenais pourquoi Alvarez et Petit Gil n'étaient pas intervenus lorsque c'était arrivé à New-York alors qu'ils dormaient dans la chambre à côté.

Jayden passa sa main sur ma joue. Son pouce effleura ma lèvre inférieure, provoquant un frisson qui parcourut tout mon être. Je posais ma main sur la sienne. Il parut surpris par cette réaction et ses pupilles s'agitèrent, parcourant mon visage dans les moindres détails.

— De quoi as-tu rêvé ?

Il se détacha de moi et s'allongea sur le dos, les bras croisés derrière sa tête. Il semblait réfléchir à la manière dont il allait formuler sa réponse.

— J'ai vécu des choses... compliquées, commença-t-il lentement. Pendant trois ans, on a cherché à obtenir quelque chose de moi. Ce... Ça a été douloureux. Mais je m'en suis remis. Enfin, c'est ce que je croyais.

Je me demandais ce qu'on avait pu lui faire d'aussi traumatisant et surtout, pour quelles raisons. Mais j'étais heureuse qu'il se confie à moi, pour une fois. J'attendais cette conversation depuis trois mois.

— Je suis désolée.

C'était vrai. J'étais désolée d'apprendre tout ça sur lui. J'étais désolée d'avoir cru qu'il était dénué d'émotions alors qu'il souffrait depuis le début.

Jayden afficha un sourire sincère. Il ouvrit son bras, me faisant signe de venir contre lui, ce que je fis immédiatement. Je me blottis contre son corps brûlant et ses bras m'entourèrent. Son menton se posa sur le haut de ma tête puis, d'une main, il caressa doucement mon dos, faisant des allers-retours de ses doigts fins le long de ma colonne vertébrale.

— J'avais commencé la musique et à écrire des chansons peu de temps après ça. Je pensais que ça pouvait m'aider à évacuer mes émotions. Et ça a fonctionné.

— Excuse-moi d'être entrée dans ta chambre, je ne voulais pas...

— C'est rien, me chuchota-t-il.

Il me serra plus fort dans ses bras, et ma tête se retrouva collée à son torse. Je pouvais nettement percevoir les battements de son cœur, étonnamment rapides. Cette fois, il ne sentait pas le cigarillo, seulement son parfum habituel.

J'avais encore beaucoup d'interrogations en tête, mais je ne savais pas quand les poser. J'avais peur de le faire fuir une nouvelle fois.

— Je peux te poser une question ? Tu n'es pas obligé d'y répondre, si tu ne veux pas.

Il hocha la tête à mon grand soulagement.

— Pourquoi as-tu engagé mon père ? Pourquoi lui ?

Il prit une profonde inspiration. Cela signifiait que la réponse serait difficile à entendre. Je tentais alors de me préparer psychologiquement à un éventuel choc émotionnel. Il se racla d'abord la gorge avant de commencer.

— J'avais déjà envoyé quelqu'un espionner les Rebels avant ton père. Ce mec était très efficace et me rapportait toutes les informations essentielles. Je ne le connaissais pas vraiment, il ne faisait pas partie du Club, mais il était réputé pour ses incroyables capacités. Un jour, on a perdu sa trace, on n'a plus eu aucune de ses nouvelles. Quelque temps plus tard, on a retrouvé son corps démembré dans une forêt. J'ai alors cherché quelqu'un d'autre à embaucher pour ce sale boulot d'espion. L'idée de ton père m'est venue parce qu'il n'avait plus rien à perdre, sa carrière étant complètement détruite à ce moment-là. Il n'y avait donc pas de raison pour que je ne puisse pas lui faire confiance.

— C'était le père de Gil, non ?

— Comment tu le sais ?

— Il m'en a parlé à New York.

Mon père avait donc peut-être eu la même mort que le père de Gil ? Peut-être avait-il été démembré ?

Une forte nausée s'empara de moi, mais je la retins. Je ne savais toujours pas où se trouvait le corps de mon père, ni comment il était mort. Et j'avais l'impression que personne ne savait réellement.  Jayden ne paraissait pas avoir d'idée là-dessus non plus. Il fallait absolument que je trouve la personne qui avait découvert sa mort pour obtenir des réponses.

— Sais-tu pourquoi tout le monde pense que mon père avait un fils ?

Jayden se mit à rire, comme si ma question était ce qu'il y avait de plus stupide.

— Alors là, j'en ai aucune foutre idée, dit-il d'un ton faussement sincère.

Je compris qu'il n'était pas décidé à me donner toute la vérité. Ce n'était pas très grave, je la découvrirais moi-même.

— A mon tour maintenant.

Jayden sourit face à mon expression de surprise. Il savait retourner la situation en sa faveur dès que quelque chose le gênait.

— Combien de temps ça fait exactement depuis que tu as perdu la mémoire ?

— Huit ans.

— Et tu ne l'as jamais retrouvée ? Je veux dire, même pas des... des petits morceaux ?

— Non, jamais.

Il marqua une pause de plusieurs secondes durant laquelle il parut réfléchir. Je pouvais comprendre que cela était difficile à assimiler. Puis, il embrassa plusieurs fois mon front, comme pour me rassurer.

— Pourquoi veux-tu maigrir ?

— Quoi ?

— J'ai remarqué que tu ne mangeais plus beaucoup en ce moment.

Il déposa de nouveau un baiser sur mon front et je pouffai de rire.

— Depuis quand tu t'inquiètes pour moi ?

— Assez longtemps pour me sentir concerné.

Je lui souris puis enfouis ma tête dans son cou. Il sentait tellement bon.

— Liz ? chuchota-t-il au creux de mon oreille.

— Hmm.

— Dors avec moi cette nuit.

Je caressais lentement son torse d'une main et acquiesçai, sans un mot. Il éteignit la lampe de chevet et me serra plus fort contre lui.





Je me levais péniblement du lit de Jayden qui avait déjà disparu et atteignis la porte de la chambre avec difficulté. Je passais ma tête par-dessus le garde-corps et jetais un coup d'œil dans le hall. Personne. Encore une fois, tout le monde était parti, me laissant toute seule avec Greene et Owens à la villa.

La situation à Philadelphie, n'avait - d'un point de vue extérieur - pas vraiment changé. Lindsay et Josh partaient sans cesse en mission, Owens était toujours cloîtré entre ses quatre murs et Jayden allait s'entraîner toute la journée. Mais d'un point de vue interne, on s'apercevait que beaucoup de choses étaient différentes. Owens ne mangeait presque plus et je doutais que la raison soit de « maigrir ».

Quant à Jayden, celui-ci revenait le soir, couvert de blessures et d'hématomes. Son équipement était parfois taché de sang. Je savais que le hockey était un sport assez violent, mais je trouvais qu'il y avait certaines limites. L'état dans lequel Jayden revenait tous les soirs était affolant. Je me surprenais parfois à m'inquiéter pour lui durant son absence. Tout cela ne pouvait durer éternellement. Je n'avais fait aucun commentaire sur son état pour le moment. Je lui avais déjà posé assez de questions comme ça.

— Je vais essayer de lui apporter son plateau, me dit Greene me sortant de mes pensées.

— Il a beaucoup maigri en une semaine, tu ne penses pas qu'il faudrait appeler un médecin ? lui demandai-je.

L'état d'Owens se dégradait à vue d'œil et s'en était très inquiétant. De plus, il ne voulait pas se confier ce qui rendait la chose encore plus difficile.

— Ça ne sert à rien, il n'est pas malade, me répondit-il agacé. Il lui faudrait plutôt un psychologue ou un truc dans le genre.

Greene prit le plateau de nourriture sur l'îlot central de la cuisine pour l'emmener à la chambre d'Owens. A cet instant, je n'avais pas pensé à mon pied que j'avais posé juste devant moi et Greene trébucha dessus, laissant tomber le plateau par terre dans un fracas.

— Putain Evans, t'es dans le passage ! s'écria-t-il.

— Je... je suis vraiment désolée, bégayai-je en ramassant les morceaux de verre brisé sur le sol.

— Merde, fais chier !

Mon ami était au bord de la crise de nerfs. Il était déjà assez colérique par nature, et voir Owens mal en point le rendait encore plus irritable. Aujourd'hui, j'en avais fait les frais, mais je fis profil bas et de ne rien dire. S'énerver en retour ne servirait à rien.

— Excuse-moi, je ne voulais pas te...

— C'est rien, le coupai-je. Je vais lui emmener son plateau.

Greene me lança un regard désolé, mais je le contournais rapidement et montais les escaliers jusqu'à la chambre d'Owens.

Lorsque j'ouvris la porte, celui-ci dormait paisiblement. Je posais le plateau sur la table de chevet et m'approchais de lui. Son visage semblait apaisé, mais les marques sur ses poignets se voyaient de plus en plus. J'effleurais ses cicatrices du bout des doigts. Certaines paraissaient très anciennes tandis que d'autres étaient toutes fraîches.

— J'espère qu'un jour tu me parleras, chuchotai-je en lui prenant la main.

Owens remua dans son sommeil. Je ne savais pas vraiment quoi faire face à une personne brisée comme lui. La meilleure solution était sûrement de faire comme si de rien n'était, et que je ne remarquais pas les griffures sur ses poignets. Sinon cela le ferait culpabiliser encore plus. Je supposais que je devais juste être à son écoute en cas de besoin et ne pas forcer avec des questions. Je m'en voulais encore de lui avoir parlé de Cox, lequel semblait représenter un douloureux souvenir pour lui.

Une fois de retour dans ma chambre, je pris une feuille et un stylo et commençais à écrire une lettre à Moreno. Je devais le remercier pour son cadeau et lui exposer mes pensées. Le comportement de chaque personne dans la villa avait changé, excepté Palmer, Emerson et Petit Gil qui eux, passaient leur journée au Rusty Rye. Je commençais à croire que la villa nous envoyait de mauvaises ondes et que je ferais mieux de me rendre au bar à un moment donné. Tout cela rendait ma vie morose ces derniers temps. J'allais finir par péter un câble moi aussi.


𝒞𝒽𝑒𝓇 𝒩𝒾𝒸𝑜𝓁𝒶𝓈,

𝒥𝑒 𝓉𝑒 𝓇𝑒𝓂𝑒𝓇𝒸𝒾𝑒 𝑒𝓃𝒸𝑜𝓇𝑒 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓉𝑜𝓃 𝒶𝓉𝓉𝑒𝓃𝓉𝒾𝑜𝓃. 𝒞𝑒𝓁𝒶 𝒻𝒶𝒾𝓈𝒶𝒾𝓉 𝒹𝑒́𝒿𝒶̀ 𝓊𝓃 𝒸𝑒𝓇𝓉𝒶𝒾𝓃 𝓉𝑒𝓂𝓅𝓈 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓈𝑜𝓊𝒽𝒶𝒾𝓉𝒶𝒾𝓈 𝓁𝒾𝓇𝑒 « ℒ𝑒 ℳ𝒶𝓇𝒾𝒶𝑔𝑒 𝒹𝓊 𝒞𝒾𝑒𝓁 𝑒𝓉 𝒹𝑒 𝓁'ℰ𝓃𝒻𝑒𝓇 ». 𝒥𝑒 𝓁'𝒶𝓋𝒶𝒾𝓈 𝒹𝑒́𝒿𝒶̀ 𝒹𝑒𝓂𝒶𝓃𝒹𝑒́ 𝒶̀ 𝓂𝒶 𝓂𝑒̀𝓇𝑒 𝑒́𝓉𝒶𝓃𝓉 𝒹𝑜𝓃𝓃𝑒́ 𝓆𝓊𝑒 𝒸'𝑒𝓈𝓉 𝓊𝓃 𝒸𝓁𝒶𝓈𝓈𝒾𝓆𝓊𝑒 𝒹𝑒 𝓁𝒶 𝓁𝒾𝓉𝓉𝑒́𝓇𝒶𝓉𝓊𝓇𝑒. ℳ𝒶𝒾𝓈 𝑒𝓁𝓁𝑒 𝒶𝓋𝒶𝒾𝓉 𝓇𝑒𝒻𝓊𝓈𝑒́.

𝒟𝒶𝓃𝓈 𝓉𝒶 𝓁𝑒𝓉𝓉𝓇𝑒, 𝓉𝓊 𝓂'𝒶𝓈 𝒹𝒾𝓉 𝒹𝑒 𝓃𝑒 𝓅𝒶𝓈 𝓂𝑒𝓉𝓉𝓇𝑒 𝑒𝓃 𝓅𝑒́𝓇𝒾𝓁 𝓁𝑒𝓈 𝒶𝓂𝒾𝓉𝒾𝑒́𝓈 𝓆𝓊𝑒 𝒿'𝒶𝓋𝒶𝒾𝓈 𝒸𝓇𝑒́𝑒́𝑒𝓈 𝒾𝒸𝒾 𝑒𝓉 𝓉𝓊 𝒶𝓈 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓁𝑒̀𝓉𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉 𝓇𝒶𝒾𝓈𝑜𝓃. ℳ𝒶𝓁𝒽𝑒𝓊𝓇𝑒𝓊𝓈𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉, 𝒿'𝒶𝒾 𝓁𝓊 𝓉𝑒𝓈 𝓂𝑜𝓉𝓈 𝒶𝓅𝓇𝑒̀𝓈 𝒸𝑜𝓊𝓅. 𝒥𝑒 𝓂𝑒 𝓈𝓊𝒾𝓈 𝒹𝒾𝓈𝓅𝓊𝓉𝑒́𝑒 𝒶𝓋𝑒𝒸 𝒪𝓌𝑒𝓃𝓈, 𝒢𝓇𝑒𝑒𝓃𝑒 𝑒𝓉 𝓂𝑒̂𝓂𝑒 𝒥𝒶𝓎𝒹𝑒𝓃, 𝓉𝑜𝓊𝓉 𝒸̧𝒶 𝓅𝒶𝓇𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓃𝑒 𝓈𝒶𝒾𝓈 𝓅𝒶𝓈 𝒸𝒶𝓁𝓂𝑒𝓇 𝓂𝒶 𝒸𝓊𝓇𝒾𝑜𝓈𝒾𝓉𝑒́. 𝒥'𝒶𝒾 𝓉𝑒𝓁𝓁𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉 𝓅𝑒𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝓁𝑒𝓈 𝓅𝑒𝓇𝒹𝓇𝑒. 𝒜𝓊𝓈𝓈𝒾, ℒ𝒾𝓃𝒹𝓈𝒶𝓎 𝑒𝓉 𝒥𝑜𝓈𝒽 𝓈𝑜𝓃𝓉 𝓇𝒶𝓇𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉 𝒶̀ 𝒫𝒽𝒾𝓁𝒶𝒹𝑒𝓁𝓅𝒽𝒾𝑒, 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝒾 𝓂𝑒 𝓁𝒶𝒾𝓈𝓈𝑒 𝓊𝓃 𝑔𝓇𝒶𝓃𝒹 𝓋𝒾𝒹𝑒.

𝒞𝑒𝓈 𝒹𝑒𝓇𝓃𝒾𝑒𝓇𝓈 𝓉𝑒𝓂𝓅𝓈, 𝒿'𝒶𝒾 𝓁'𝒾𝓂𝓅𝓇𝑒𝓈𝓈𝒾𝑜𝓃 𝓆𝓊𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓉 𝓁𝑒 𝓂𝑜𝓃𝒹𝑒 𝒶𝑔𝒾𝓉 𝒹𝑒 𝓂𝒶𝓃𝒾𝑒̀𝓇𝑒 𝑒́𝓉𝓇𝒶𝓃𝑔𝑒 𝒶𝓊𝓉𝑜𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝓂𝑜𝒾, 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓈𝒾 𝑜𝓃 𝒶𝓁𝓁𝒶𝒾𝓉 𝓅𝒶𝓈𝓈𝑒𝓇 𝓊𝓃 𝓃𝑜𝓊𝓋𝑒𝒶𝓊 𝓉𝑜𝓊𝓇𝓃𝒶𝓃𝓉. ℒ𝑒 𝓅𝑜𝒾𝓃𝓉 𝓅𝑜𝓈𝒾𝓉𝒾𝒻, 𝒸'𝑒𝓈𝓉 𝓆𝓊𝑒 𝒥𝒶𝓎𝒹𝑒𝓃 𝓃𝑒 𝓂𝑒 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝓁𝒶 𝓂𝒾𝓈𝑒̀𝓇𝑒. 𝒥𝑒 𝓈𝓊𝒾𝓈 𝓈𝓊̂𝓇𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓈𝒾 𝓉𝓊 𝓁𝑒 𝓋𝑜𝓎𝒶𝒾𝓈, 𝓉𝓊 𝓈𝑒𝓇𝒶𝒾𝓈 𝓉𝓇𝑒̀𝓈 𝒻𝒾𝑒𝓇 𝒹𝑒 𝓁𝓊𝒾. ℐ𝓁 𝓈𝑒 𝒸𝑜𝓃𝒻𝒾𝑒 𝒶̀ 𝓂𝑜𝒾 𝑒𝓉 𝒿'𝒶𝓅𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹𝓈 𝒶̀ 𝒸𝑜𝓃𝓃𝒶𝒾̂𝓉𝓇𝑒 𝓆𝓊𝑒𝓁𝓆𝓊𝑒𝓈-𝓊𝓃𝑒𝓈 𝒹𝑒 𝓈𝑒𝓈 𝒻𝒶𝒸𝑒𝓉𝓉𝑒𝓈.

ℰ𝓃 𝒹𝑒𝒽𝑜𝓇𝓈 𝒹𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓉 𝒸̧𝒶, 𝒿𝑒 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒𝓃𝒸𝑒 𝒶̀ 𝓂𝑒 𝓅𝑜𝓈𝑒𝓇 𝒷𝑒𝒶𝓊𝒸𝑜𝓊𝓅 𝒹𝑒 𝓆𝓊𝑒𝓈𝓉𝒾𝑜𝓃𝓈 𝑒𝓃 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝒾 𝒸𝑜𝓃𝒸𝑒𝓇𝓃𝑒 𝓂𝑜𝓃 𝒶𝒸𝒸𝒾𝒹𝑒𝓃𝓉 𝒹'𝒾𝓁 𝓎 𝒶 𝒽𝓊𝒾𝓉 𝒶𝓃𝓈, 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓈𝒾 𝒿𝑒 𝓃'𝓎 𝒶𝓋𝒶𝒾𝓈 𝒿𝒶𝓂𝒶𝒾𝓈 𝓇𝑒́𝒻𝓁𝑒́𝒸𝒽𝒾 𝒶𝓋𝒶𝓃𝓉. 𝒞𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓉𝓇𝑜𝓊𝓋𝑒 𝓈𝓉𝓊𝓅𝒾𝒹𝑒, 𝓅𝑜𝓊𝓇𝓆𝓊𝑜𝒾 𝓃'𝒶𝒾-𝒿𝑒 𝒿𝒶𝓂𝒶𝒾𝓈 𝓅𝑜𝓈𝑒́ 𝒹𝑒 𝓆𝓊𝑒𝓈𝓉𝒾𝑜𝓃𝓈 𝓁𝒶̀-𝒹𝑒𝓈𝓈𝓊𝓈 ? 𝒫𝑒𝓊𝓉-𝑒̂𝓉𝓇𝑒 𝓅𝒶𝓇𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝒿'𝒶𝓋𝒶𝒾𝓈 𝓅𝑒𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝓈𝒶𝓋𝑜𝒾𝓇. 𝒬𝓊𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓉 𝓈'𝑒𝒻𝒻𝑜𝓃𝒹𝓇𝑒 𝒶𝓊𝓉𝑜𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝓂𝑜𝒾. ℱ𝒾𝓃𝒶𝓁𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉, 𝒿𝑒 𝓇𝑒𝓋𝒾𝑒𝓃𝓈 𝓉𝑜𝓊𝒿𝑜𝓊𝓇𝓈 𝒶̀ 𝓁𝒶 𝓂𝑒̂𝓂𝑒 𝒸𝒽𝑜𝓈𝑒. 𝒯𝓊 𝒶𝓋𝒶𝒾𝓈 𝓇𝒶𝒾𝓈𝑜𝓃 : 𝓁𝒶 𝓋𝑒́𝓇𝒾𝓉𝑒́ 𝓂𝑒 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝓅𝑒𝓊𝓇.

𝒫𝑜𝓊𝓇 𝓉𝑒𝓇𝓂𝒾𝓃𝑒𝓇, 𝒿𝑒 𝓉'𝒾𝓃𝒻𝑜𝓇𝓂𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝒸𝑒𝓉𝓉𝑒 𝓁𝑒𝓉𝓉𝓇𝑒 𝓈𝑒𝓇𝒶 𝓁𝒶 𝒹𝑒𝓇𝓃𝒾𝑒̀𝓇𝑒. ℒ𝑒 𝒟𝒶𝒾𝓁𝓎 𝒲𝒾𝓉𝓃𝑒𝓈𝓈 𝓂'𝒶 𝓅𝓇𝒾𝓈𝑒 𝑒𝓃 𝒸𝒽𝒶𝓈𝓈𝑒 𝑒𝓉 𝒿𝑒 𝓃𝑒 𝓋𝑒𝓊𝓍 𝓈𝓊𝓇𝓉𝑜𝓊𝓉 𝓅𝒶𝓈 𝓆𝓊𝑒 𝓉𝓊 𝒶𝒾𝑒𝓈 𝒹𝑒𝓈 𝓅𝓇𝑜𝒷𝓁𝑒̀𝓂𝑒𝓈 𝓅𝒶𝓇 𝓂𝒶 𝒻𝒶𝓊𝓉𝑒. 𝒜𝓁𝑜𝓇𝓈 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓁𝑒 𝒸𝒶𝓈 𝑜𝓊̀ 𝓁𝒶 𝓅𝓇𝑒𝓈𝓈𝑒 𝓅𝑜𝓊𝓇𝓇𝒶𝒾𝓉 𝒾𝓃𝓉𝑒𝓇𝒸𝑒𝓅𝓉𝑒𝓇 𝓃𝑜𝓈 𝓁𝑒𝓉𝓉𝓇𝑒𝓈, 𝒾𝓁 𝓋𝒶𝓊𝒹𝓇𝒶𝒾𝓉 𝓂𝒾𝑒𝓊𝓍 𝓆𝓊𝑒 𝓃𝑜𝓈 𝑒́𝒸𝒽𝒶𝓃𝑔𝑒𝓈 𝓈'𝒶𝓇𝓇𝑒̂𝓉𝑒𝓃𝓉 𝒾𝒸𝒾.

ℳ𝑒𝓈 𝒶𝓂𝒾𝓉𝒾𝑒́𝓈,

ℰ𝓁𝒾𝓏𝒶𝒷𝑒𝓉𝒽.


Connaissant Nicolas, il devait bien se douter que notre conversation ne durerait pas des années. Les lettres étaient une bonne idée au début, mais maintenant que nous savions grâce au journaliste de l'ombre que le Daily avait entamé de nombreuses recherches sur moi, je préférais éviter de prendre des risques bêtement.

Les autres Angels avaient eu des échos concernant nos récents différends avec le journal des Barry, qui devaient pourtant rester secrets. Et c'est ainsi que Petit Gil et Emerson m'avaient proposé de venir m'entraîner au tir avec eux lorsqu'ils ne bossaient pas au Rusty Rye. Ils disaient qu'à travers la presse je pouvais m'attirer les foudres de gangs ennemis et qu'il valait mieux que je prenne en force. Je n'avais que très peu d'expérience alors je devais compenser cela par de la technique.

Un soir, vers vingt-deux heures, alors que j'étais sur le point de m'endormir, j'entendis la porte d'entrée claquer. Je me précipitais hors de ma chambre et accourus rejoindre Jayden au salon. Comme je l'imaginais, des hématomes recouvraient son torse et j'aperçus quelques taches rouges sur son t-shirt. Il était dans un état bien pire que celui de la veille, ce qui me fit quelque peu paniquer sur le coup. J'avais pensé à appeler le Docteur Belloni mais Jayden l'aurait probablement renvoyé aussitôt.

Ce dernier se jeta en arrière sur le canapé dans un gémissement de douleur. Il fuyait mon regard comme la peste mais cette fois, je ne le laisserais pas tranquille.

— Il faut que tu te soignes.

— Je suis au courant.

— Mais tu ne vas pas le faire.

— Je suis grand, je gère.

— Visiblement, non.

Il me lança un regard noir qui ne me fit pas le moindre effet. J'en avais assez de voir tout le monde se faire du mal autour de moi, cette fois je voulais l'aider et il n'allait pas m'en empêcher.

— Viens avec moi, ordonnai-je.

— C'est hors de question, Elidiote, grinça-t-il.

— Dépêche-toi.

Il secoua négativement la tête comme un enfant de six ans l'aurait fait. Je lui attrapai alors le bras et l'attirai vers moi.

— Tu commences sérieusement à m'énerver, Clark.






꧁•❅──────✧ℕ𝔻𝔸✧──────❅•꧂


Salut mes pommes sautées !

Voici LE chapitre que j'attendais de poster avec impatience parce que oh là là Mamma Mia comme ils sont trop mims tous les deux.

Un petit peu de douceur et de tension entre ces deux-là ne leur fera pas de mal !

Eli s'est rendue compte qu'elle tenait beaucoup à ses amis et qu'elle devait donc surveiller son caractère pas toujours facile !

J'ai vraiment merdé aujourd'hui encore.

C'est pas grave Eli, ça arrive à tout le monde.

On se retrouve à la NDA du chapitre 23 les amis !

Bisous les loustics !

Lily ♡

Instagram : @lilygreybooks

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