𝟣𝟥 | 𝖧𝗈𝗍 𝖼𝗁𝗈𝖼𝗈𝗅𝖺𝗍𝖾.

╔═════ ✸ 𝐖𝐀𝐑𝐍𝐈𝐍𝐆 ✸ ═════╗
Ce chapitre évoque l'utilisation des armes à feu.






🎵 I Wɑs Never There - The Weeknd, Gesɑffelstein

❝𝐈 𝐟𝐞𝐞𝐥 𝐦𝐲 𝐦𝐢𝐧𝐝 𝐢𝐬 𝐬𝐥𝐨𝐰𝐥𝐲 𝐟𝐚𝐝𝐢𝐧❞






ೃ⁀➷ — ℬien Evans, ça tu vois, c'est une moto.

Je dévisageais l'homme qui me prenait pour une idiote depuis bientôt deux heures. Ses énormes avant-bras tatoués dépassant de son blouson en cuir aux couleurs des Hell's, tiraient l'un de ces engins du garage. Son crâne chauve recouvert d'encre, dégoulinait de sueur malgré la fraîcheur de ce début de mars.

— Je crois que j'aurais pu le deviner toute seule, Emerson, dis-je d'un ton sarcastique.

Emerson était quelqu'un de foncièrement gentil mais profondément stupide, ou du moins, c'était ce qu'il en était ressorti durant cette interminable « formation ». La première fois que je l'avais vu, c'était à Allentown puis à la réunion que Jayden avait organisée il y avait un peu plus de deux semaines pour me parler des Rebels et du Châtiment.

D'ailleurs, celui-ci m'avait réveillée à six heures ce matin-même car je devais me « former » sous les directives de son bras droit, c'est-à-dire Emerson. Je n'avais toujours pas récupéré depuis la cérémonie du Gouverneur qui avait eu lieu quatre jours plus tôt alors j'étais complètement exténuée. Mais pour faire court, il fallait que je m'intègre au Club et que j'apprenne les bases d'attaque et de défense au plus vite pour ne pas ralentir les autres membres. Et le plus important chez les Hell's Angels, c'était évidemment... La moto.

Oh oui, j'aurais voulu éviter ça. Vraiment. Conduire une moto n'était définitivement pas dans mes capacités. Certes je n'avais jamais essayé, mais je le savais par avance.

Emerson s'approcha de moi avec des équipements sur les bras.

— Je vais te prêter celle-là pour le moment. C'est un vieux débris qui traîne ici depuis des années, c'est pas très grave si tu la bousilles. Évite juste de te foutre en l'air sinon le Chef va me raccourcir.

Emerson était très rassurant. Vraiment, très rassurant.

— Enfile ça Evans, ça vaut mieux pour que tu restes en vie, me conseilla-t-il en me tendant un casque avec une tête de mort ailée, le fameux emblème du Club.

Il me montra comment démarrer la bécane avant de me laisser monter dessus. La moto était un vrai tas de ferraille dont les pièces peinaient à se maintenir en place.

— Je ne suis pas sûre de pouvoir le faire, murmurai-je d'une voix peu assurée.

— Si, tu peux. Faut savoir bouger ton cul Evans si tu veux que les autres gars te respectent. T'sais, c'est pas facile d'être une fille dans notre milieu alors tu vas devoir y mettre du tien.

Je hochai la tête. Lindsay et moi étions les seules filles ici, et c'était par exception. Autrement, les présences féminines au sein du Club étaient interdites.

Mon cœur battait la chamade et des sueurs froides s'emparèrent de mon visage. Mes mains tremblaient de chaque côté du guidon et je ne cessais de gesticuler tant mon dos me faisait mal. Je constatais que Typhon et Hydra étaient bien plus confortables même si je n'étais montée dessus qu'une ou deux fois.

Je pris une profonde respiration pour tenter de me calmer. Ça va aller, Eli. Tu peux le faire.

            Tu vas rater.

Je pris mon courage à deux mains et démarrai sans laisser mon cerveau réfléchir une seconde de plus. Je m'élançai et la moto roula d'elle-même sur une dizaine de mètres, juste avant que mon corps ne s'écrase contre le béton. La carrure baraquée d'Emerson accourut vers moi sans pour autant s'inquiéter.

—   Ça va Evans, t'es pas blessée ?

—   Non, je ne crois pas.

Je n'avais presque aucune égratignure étant donné que j'avais roulé à la vitesse d'un escargot. A mon avis, même un escargot aurait été plus rapide.

Je passais le reste de la journée à tenter quelques tours à moto sous l'œil intransigeant d'Emerson qui me rappelait constamment que ma position n'était pas bonne, que mes mains étaient trop par ci, trop par là et qu'il fallait que j'évalue un peu mieux mes distances de freinages ou je ferais des morts.

Je n'étais pas découragée pour autant car j'avais fait beaucoup de progrès en seulement quelques heures et Emerson avait même dit qu'il était fier de moi.

Josh et Lindsay étaient partis en mission depuis plusieurs jours tandis que Greene, Palmer et Owens s'occupaient du plan concernant l'attaque des Rebels. Cela me laissait donc seule avec Emerson à la villa.

Plus je repensais à Orlando et ses Rebels, plus j'avais l'impression que le temps m'échappait. Toutes ces secondes qui s'évaporaient sous mes yeux, j'aurais dû les garder dans mes mains. Je voulais pouvoir attraper le temps, le conserver avec moi autant que je voulais et le relâcher une fois que j'étais prête à l'affronter.

— La moto a l'air de t'enchanter.

Apparemment, Emerson et moi n'étions pas vraiment les seuls à la villa. Je me retournai sur ma chaise et aperçus une paire d'yeux d'un bleu brillant sous les néons rouges de la cuisine.

—   Jayden...

— Je ne me lasserai jamais d'entendre mon nom de la bouche d'une femme, siffla-t-il en s'approchant dangereusement de moi. Mais je préfère quand elles le gémissent.

Un sourire malicieux s'afficha sur ses lèvres et il grimpa près de moi sur l'îlot central, provoquant l'agitation des poissons argentés. J'étais à la fois gênée et agacée par ce qu'il venait de dire. Et mon cœur, mon cœur battait très fort. Trop fort. Il ne devrait pas battre aussi vite. La nervosité grandissait en moi et je ne pus retenir un gloussement.

— On verra si tu riras toujours, Gamine...chuchota-t-il à mon oreille. Quand c'est moi qui te le ferai crier.

Je levai au ciel et terminai mon chocolat chaud d'une traite. Ses paroles ne m'atteignaient pas le moins du monde.

            Il fait trop chaud.

Gamine. Je pensais qu'il allait mettre un terme à ce surnom, mais j'avais eu tort.

— Tu en as sur le coin de la bouche, m'indiqua-t-il en se touchant la sienne.

— Hein ?

— Là.

Il se glissa doucement jusqu'à moi et passa son doigt sur mes lèvres gercées à cause du froid avant de se lécher le pouce. Un frisson parcourut mon échine au même moment et je sentis mes joues chauffer. Boum.

Il était trop proche. Trop proche, trop proche, trop proche. Il était penché en avant au-dessus de moi, et j'avais une vue imprenable sur le col entrouvert de sa chemise noire, me laissant apercevoir le tracé de ses muscles sur son torse tatoué. Je pouvais admirer ses milliers d'étoiles jusqu'à ce qu'elles disparaissent et qu'elles laissent place à ses - magnifiques - horribles yeux bleus, trop bleus.

Il s'approcha davantage de mon visage et passa le bout de ses doigts sous mon menton, me forçant à relever la tête. Son parfum emplissait mes narines et je frémis lorsque quelques-unes de ses mèches blondes vinrent se déposer sur mon front.

J'étais terrorisée - et ses lèvres, ses lèvres étaient trop proches - je voulais qu'il s'éloigne - je voulais qu'il les pose sur les miennes. Je ne respirais presque plus. Peut-être même plus du tout. Et il faisait chaud, beaucoup trop chaud. Mes jambes tremblaient sous la table, et j'essayais de les arrêter mais je n'y arrivais pas, je ne pouvais pas.

Jayden, lui, était toujours impassible. Son rythme cardiaque n'avait pas changé d'un battement. Son souffle non plus. Seul un sourire machiavélique était collé à son visage. D'un mouvement brusque, il se releva et reprit son ton froid habituel.

— Assez bavardé, Gamine. Va te coucher, t'as une dure semaine qui t'attend.

Puis, il alluma l'un de ses cigarillos avec son briquet doré et quitta la pièce sans me jeter le moindre regard.

Je plaquai une main contre mon thorax pour me calmer. Être sûre que tout était bien réel. Il allait - m'embrasser - me faire du mal. Je commençais à voir flou. Je ne voulais plus penser à lui ni à quoi que ce soit qui venait de se passer - ses lèvres - parce que c'était une horrible personne. Il ne méritait pas mon attention - et ses yeux bleus, si bleus - et de toute façon, je ne voulais pas de la sienne non plus.

Mon corps se comportait de façon étrange.

Non. J'avais déjà ressenti ça. Une fois.

Je devais être malade.

            Dans cette même cuisine. Il s'était approché de moi avec ce même calme, me faisant perdre tous mes moyens.

Oui, j'étais malade.

Je redescendis peu à peu sur Terre et une fois mon esprit en place, je sortis de la cuisine et regagnai ma chambre. Il me fallait un bouquin pour penser à autre chose. Je me plongeais dans l'un de mes romans favoris : l'Attrape-Cœur de Salinger. Holden Caulfield, le personnage principal menait exactement la vie dont je rêvais. Bon, c'était peut-être un peu extrême car c'était un débauché. Mais j'appréciais ses réflexions et le recul qu'il prenait sur la vie.

Dans un sens, il me faisait penser à Owens, le genre de personne à vivre sa vie en solitaire, avec ses seules pensées et un joint pour compagnie. D'ailleurs, je me demandais si celui-ci avait déjà lu ce livre. J'étais sûre qu'il pouvait s'y reconnaître.

Mes parents auraient détesté que je lise ce genre de chose. Ils qualifieraient ça de sordide et scandaleux mais j'aurais probablement ignoré leurs commentaires et continué ma petite lecture.

Tout cela me manquait. J'aurais tout donné pour les revoir ensemble et retrouver notre petite vie d'avant, même si cela signifiait que je ne devais plus sortir.

Attends-moi Papa, je viendrai bientôt te chercher.

Mon esprit ne faisait que divaguer et il m'était impossible de me concentrer. Je ne faisais que penser - à son toucher contre ma peau gelée - à la future attaque qui se préparait contre les Rebels. Je ne savais pas quel allait être mon rôle ce jour-là, ni quel était le plan exact. Je souhaitais juste en finir avec ces criminels et les voir croupir en prison pour avoir enlevé mon père. Ils avaient gâché ma vie, le futur que je me construisais. Ils n'avaient pas le droit de me retirer tout cela.

Je fixais les étoiles dessinées au plafond. Ma mère avait eu la chance les rejoindre et j'espérais qu'elle me dirait si elles étaient aussi belles que dans mes rêves. Je me demandais qui avait choisi de dessiner ses étoiles et pour quelle raison. Jayden, peut-être. Il en avait bien encrées sur son corps. Ces étoiles.





La semaine suivante, Emerson me refit monter sur une moto afin que je puisse la piloter le plus convenablement possible.

La moto, c'est comme dans la vie. Si t'as pas confiance en toi, tu te fracasseras la gueule, m'avait-il dit.

J'avais connu plus poétique mais je pris tout de même son conseil en considération. Lindsay et Josh étaient enfin rentrés à la villa et me soutenaient beaucoup durant cette formation. Enfin surtout Lindsay parce que depuis leur retour, Josh ne cessait de faire la tête. Déjà qu'il parlait peu, là il était devenu complètement muet.

Qu'est-ce qu'il lui arrive ? avais-je demandé à la jeune brune.

Aucune idée, il est comme ça depuis la soirée chez Moreno.

J'avais tout de suite saisi. Pas besoin d'être devin pour savoir que Josh avait dû apprendre d'une manière ou d'une autre que Lindsay avait un petit ami. Cela devait arriver un jour ou l'autre, mais au fond, j'étais un peu triste pour lui.

Lindsay et moi nous étions beaucoup rapprochées ces derniers temps et j'avais eu le droit au titre officiel d'amie. J'étais l'amie de Lindsay. C'était la première fois que cela m'arrivait, ou du moins, depuis mon accident. Je me demandais si j'avais eu des amis avant.

Avant que la voiture blanche au phare cassé de me rentre dedans.

Avant que le conducteur au visage flou ne me percute.

Je savais que les amis partageaient tous leurs secrets. Et même si Lindsay donnait l'impression de tout me dire, en vérité, elle me cachait encore beaucoup de choses. Après tout, cela faisait à peine un mois que nous nous connaissions.

Son petit ami secret s'appelait donc Noah Barry. Il était le fils d'une riche famille qui était à la tête du plus gros journal de Pennsylvanie, le Daily Witness, et avait donc tout le monopole sur Philadelphie. Les Barry étaient les seuls à contrôler les informations qui circulaient parmi les habitants. Lindsay devait probablement rêver d'être à la place du fils qui hériterait de cette entreprise familiale. Noah Barry. Du moment que Lindsay était heureuse, c'était tout ce qui comptait.

            Quant à moi, mon emploi du temps me laissait peu de place pour le repos et c'était une très bonne chose. Parce que quand j'étais seule, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui aux Rebels. Je voulais à tout prix me les sortir de la tête alors je m'occupais comme je le pouvais. Je faisais le ménage, la cuisine et le soir je me mettais à lire. Tout ça pour ne pas laisser le temps à mon cerveau de penser ne serait-ce qu'une seule seconde à cette future bataille.

Lorsque mon niveau à moto fut à peu près correct, Emerson me confia à Josh pour la suite de ma formation. Lui qui n'avait adressé la parole à personne depuis qu'il était revenu avait décidé d'adopter un ton grincheux avec moi. Cela me ramena quelques semaines en arrière, à l'époque où il me haïssait. Je le vis foncer vers moi sur Typhon avant de s'arrêter dans un dérapage poussiéreux.

— Je vais t'apprendre les bases du tir. T'as déjà tenu un flingue ?

— Euh... je...

— Évidemment que non, je ne sais même pas pourquoi je te pose la question. Tiens-moi ça s'il te plaît.

Il me tendit une arme que je saisis en tremblant. Elle était plus lourde que je ne le pensais.

J'avais un flingue entre les mains. J'avais un flingue entre les mains.

           Tu vas tuer.

Je n'allais tuer personne, je n'étais pas comme lui. Josh me l'avait donné uniquement pour me défendre. Oui, c'était uniquement de la légitime défense.

— Tu vas probablement être amenée à en tuer un ou deux là-bas, il ne faudra pas que tu aies peur de tirer. Question de survie.

Les Rebels avaient peut-être enlevé mon père mais jamais je ne pourrais faire du mal à quelqu'un et encore moins commettre... un meurtre ! Pourtant je savais à quoi m'attendre. Je me doutais bien que les guerres entre gang de motards ne se résumaient pas à de petites bastonnades à mains nues qui ne causaient presque aucun dégât.

— Joshua, je suis désolée mais je ne peux pas faire une chose pareille.

— Il va bien falloir pourtant.

— Mais tu ne te rends pas compte ! Personne ne mérite de mourir peu importe ce qu'il a fait ! C'est hors de question, je refuse, répliquai-je en lui rendant son arme.

Il me fusilla du regard et me saisit brutalement par le col. Ses cheveux gris vinrent me fouetter le visage mais je ne restais immobile.

— Tu ne dois pas bien comprendre, grinça-t-il en serrant les dents. Le Chef a demandé à ce que je t'enseigne les bases donc tu exécutes. De toute façon, on verra bien quand tu constateras l'état de ton père, si t'as toujours envie de tuer personne.

J'ouvris la bouche abasourdie par ce qu'il venait de me dire. Gifle-le. Josh n'était pas d'humeur aujourd'hui, ce n'était donc pas la peine d'en rajouter.

— On est tous passé par là, murmura-t-il sûrement après avoir pris conscience de ce qu'il venait de me cracher au visage. Au début, on a l'impression de faire quelque chose de mal, on se sent sale, on n'en dort pas de la nuit. Et puis, on se souvient de nos objectifs, la raison pour laquelle on a fait tout ça. On apprend à ne plus avoir pitié parce que c'est ça qui nous ralentit. Certaines raclures ne méritent pas de vivre mais tu ne pourras pas le comprendre tant que tu ne l'auras pas vécu.

Je le regardais droit dans les yeux sans prononcer un mot. Toute vie méritait d'être vécue. Les malfaiteurs devaient être enfermés derrière les barreaux mais sûrement pas condamnés à mort. Aucun être humain n'avait le droit de vie ou de mort sur un autre. Peu importe les actes commis. Cependant, je ne connaissais pas le passé de Josh ; il avait forcément vécu quelque chose d'atroce pour penser de cette façon. Et cela me faisait mal au cœur.

— Alors tu as déjà du sang sur les mains, c'est ça ?

— Tout le monde ici en a.

Je ne pouvais pas le croire. Toutes les personnes autour de moi avaient mis un terme à la vie de quelqu'un.

Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas faire ça.

— Je veux bien apprendre à utiliser ce truc. Mais je m'en servirais seulement pour me défendre.

— C'est déjà un bon début. On va se mettre au fond du garage, il y a un endroit où on peut s'entraîner.

Je suivis Josh jusqu'à l'intérieur une grande salle mal éclairée et remplie de mannequins transpercés de tous les côtés. Des cibles de différentes tailles étaient accrochées sur tous les murs, portant les traces d'impact de balles. Une forte odeur de poudre émanait de la pièce. C'était l'endroit où Josh passait ses journées à s'entraîner. Au début, je n'y avais pas vraiment cru lorsque j'avais appris qu'il avait une passion pour les armes à feu. Comment quelqu'un pouvait-il aimer un objet aussi diabolique ? Aujourd'hui, je comprenais que Josh avait ses raisons et un passé sûrement plus difficile que le mien. Alors je n'avais pas le droit de le juger.

— Je te conseille de mettre ça sur tes oreilles sinon tes tympans vont siffler, me conseilla-t-il en me tendant un casque auditif.

— Je m'en occupe, Griffin.

Je reconnus sa voix grave et rauque derrière moi ainsi que ce même parfum qu'il portait tout le temps. Que voulait-il cette fois ?

Il s'approcha de moi, son torse s'appuyant contre mon dos et ses bras passant de chaque côté de ma taille, rejoignant mes paumes. Je sentais son souffle chaud se déposer sur mon cou, faisant de mon corps un brasier tout entier. Il plaça l'arme entre mes doigts et ses mains emprisonnèrent les miennes, les transportant devant moi dans une position de tir. Puis il se pencha vers mon oreille et lorsque ses lèvres l'effleurèrent, il chuchota :

— Laisse-moi te montrer ce que c'est que d'avoir le contrôle.






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Hello mes p'tits choux à la crème !

Je vous avoue que j'ai pris un énorme plaisir à écrire ce chapitre haha.

La tension monte... et elle n'est pas prête de redescendre.

Si jamais vous avez besoin d'oxygène ou d'un défibrillateur au cours de votre lecture, n'hésitez pas à m'en faire part !

Ou bien demandez le directement à Jay...

Je suis sûre qu'il sera ravi de vous aider.

- Ne l'écoutez pas, elle ne dit que des conneries.

J'en connais un qui va subir les conséquences de ses paroles dans les prochains chapitres.


Bref, je vous fais des énormes bisous d'amour, je vous aime fort !

On se retrouve au chapitre 11 !

Bisous les loustiques !

ℒ𝒾𝓁𝓎 ♡

Instagram et Twitter : @lilygreybooks

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