Chapitre 8
J'enfilai ma veste puis me regardai encore. Je m'étais seulement habillé de ce costume lors d'occasions spéciales qui n'étaient pas nombreuses.
- Tu es prêt ?
J'avais oublié que j'étais chez lui.
- Oui.
- Nous devons y aller. Nous allons être en retard.
J'ouvris la porte et remarquai qu'il était tout aussi bien habillé.
- Tu t'en vas après m'avoir déposé ?
- Je savais que tu allais dire ça.
Je le suivis jusqu'à la porte d'entrée et lui demandai si ses parents étaient là.
- Ils sont absents. Ils sont aller voir de la famille.
- Pourquoi as-tu-
Il me fit sortir par la porte.
- - -
J'étais assis tranquillement pendant qu'il conduisait sur la route.
- Tu veux qu'on allume la radio.
- Oui.
La musique démarra et se joignit aux bruits de la voiture.
- Ryoken ?
- Hm ?
- Comment as-tu su que j'avais été invité là-bas ?
- Dois-je te le dire tout de suite ?
- Qu'est-ce que ça signifie ?
Il avait toute mon attention. Je me tournai vers lui.
- J'ai été invité aussi. En plus, il ne fallait pas grand-chose pour faire deux plus deux.
Je fronçai les sourcils tout en regardant l'invitation.
- Pourquoi m'ont-ils invité quand même...
- Pour être honnête, je suis surpris aussi.
Je m'apprêtais à frapper son bras quand je me rappelai qu'il était en train de conduire.
- Je t'aurai plus tard.
Le trajet fut à nouveau silencieux et je lui en étais reconnaissant.
- Yusaku ?
- Quoi ?
- Ça ira tout seul ?
Je le regardai, confus.
- Bien sûr que ça ira.
- Alors une fois que nous rentrerons, tu ne viendras pas une seule fois me chercher ?
- Pas du tout.
- Et si on faisait un pari ?
- Je ne crois pas. Je sais exactement ce que tu veux.
Il redevint silencieux tandis qu'il prit une sortie d'autoroute.
- D'accord alors.
Il avait l'air un peu déçu mais je ne voulais pas entendre l'idée qu'il avait eu.
- Nous y sommes presque.
Je hochai la tête. Je lui jetai un œil puis soupirai.
- En quoi consiste le pari ?
J'aurai juré avoir vu son regard s'illuminer devant mon léger intérêt.
- Si tu passes avec succès l'entièreté de la soirée sans me chercher, je sortirai définitivement de ta vie. Plus d'appels, de messages, et autres. Dans le cas contraire, tu devras accepter de me faire une place dans ta vie. Et de me rembourser.
Je savais ce qu'il allait demander mais j'étais curieux de voir ce qu'il abandonnerait.
- Très bien, j'accepte. Prépare-toi à sortir de ma vie.
- - -
Nous marchâmes jusqu'à la porte et il la tenue ouverte pour moi.
- Rendez-vous à minuit, sauf si tu cèdes avant.
Je roulai des yeux puis rentrai. C'était rempli. Je me frayai un chemin et fini dans une autre pièce. Je regardai autour pour voir si cela valait la peine de parler à quelqu'un dans la pièce. Ils semblaient tous plus âgés que moi, et je n'aimais pas parler avec des adultes.
- Jeune homme.
Une femme vint vers moi avec un verre dans la main.
- Bonsoir.
Je regardai brièvement ailleurs si je ne trouvais pas une issue de secours.
- Vous êtes venu ici seul ou avec quelqu'un ?
- En quoi cela vous regarde ?
J'avançai petit à petit à ma façon à travers la foule, n'ayant guère envie de converser avec elle plus longtemps.
Je me retrouvai au deuxième étage, seul assis dans une pièce. J'avais réussi à éviter de faire la conversation avec des adultes et avais assez bien discuté avec des gens pour qui j'avais un léger intérêt. Je jetai un œil à ma montre et grognai lorsque je vis que cela ne faisait que depuis dix minutes que nous étions arrivés. Je regardai autour de moi la pièce dans laquelle j'étais et remarquai son design assez particulier bien que je ne pouvais pas très bien distinguer la couleurs des murs tant ils étaient foncés. Je décidai d'aller regarder à la fenêtre et vis que j'avais vu sur le jardin. Ce n'était pas grand-chose, mais je pouvais voir une fontaine, quelques buissons et quelques fleurs éparses.
J'entendis soudainement la porte s'ouvrir et me cachai rapidement dans une armoire. La porte fut alors verrouillée et j'avais un mauvais pressentiment sur ce qui allait suivre. A ma surprise, ce fut le contraire.
- Je vous le dis tout de suite, si vous ne me remettez pas les documents avant la nouvelle année, cet endroit sera détruit.
L'autre personne ne répondit pas et cela m'inquiéta au plus profond de moi. Je jetai un œil et vis qu'elle était au téléphone. La femme raccrocha et quitta la pièce dans un grognement de colère.
Je ne veux vraiment rester ici plus longtemps, mais que pensera-t-il...
Je pesai le pour et le contre de ceci puis arrivai à la conclusion que vivre était plus important qu'un simple pari. Je me précipitai hors de la pièce à la recherche de Ryoken. Je m'arrêtai en haut des escaliers, remarquant que la foule avait grossi depuis que nous étions là. Je passai outre et me frayai un chemin en bas pour localiser mon ticket de retour. Je fus constamment bousculé tout comme je jouais des coudes pour passer à travers la foule. Une partie de moi croyait que j'allais fini par mourir à ce rythme. Soit écrasé à mort soit piétiné. J'arrivai finalement dans une pièce familière et commençai à chercher une ennuyante chevelure argentée.
- - -
Je ne le trouvai nulle part. N'avais-pas vérifié partout ? J'étais sûr de l'avoir fait. Partout où j'avais accès en tout cas.
Peut-être qu'il est quelque part où je n'ai pas le droit d'aller...
Je questionnai quelques serveurs au sujet des aires dans lesquelles certaines personnes étaient invitées et demandai comment je pouvais y accéder.
- C'est indiqué dans votre invitation et vous avez juste à la montrer. Chaque invitation est différente, ainsi personne ne peut prétendre être quelqu'un d'autre.
- Merci...
Je regardai la mienne puis me renfrognai. J'avais seulement accès à un certain jardin secret. Je ne savais même pas où il pouvait se trouver tellement l'endroit était vaste. Etait-ce même un jardin ?
- Ah, le jardin. Je peux vous y emmener.
Je me retournai et vis le même serveur m'ayant répondu plus tôt.
- Ça me rendrait grandement service.
Il prit les devants et je le suivis de près avec l'espoir que Ryoken soit là-bas pour que nous puissions partir d'ici. Nous fîmes quelques détours et on fini par marcher en extérieur avant de s'arrêter devant une porte.
- C'est là-dedans ?
- Oui.
Au moins, ce n'était pas un vrai jardin avec des fleurs et d'autres plantes.
- Merci.
J'ouvris la porte et fus surpris par l'art décorant les murs et le plafond. Cela consistait en une variété de fleurs qui passer les unes sur les autres formant une grande fleur.
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Histoire originale de Driwed
Bonjour voici ce petit chapitre sur lequel je n'ai pas grand chose à dire à moins que vous ayez des prognostiques sur la réaction de Ryoken en voyant que Yusaku abandonne si tôt ^^
Normalement j'aurais dû poster hier mais je n'ai pas pu du fait qu'on m'a offert un chaton pour l'an prochain pour mon appart' quand je serais à la fac. Du coup j'ai dû m'en occuper alors pour me faire pardonner, la suite sera ici demain ;)
Bisous bisous
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