Chapitre 5
Je donnai à la dernière personne un câlin puis retournai vers Ryoken.
- Tu l'as mérité.
Il me tendit mon portable et je sentis des regards peser sur moi. Embarrassé, je sortis rapidement de la pièce et me dirigeai vers l'entrée. Je n'aimais pas du tout être au centre de l'attention. Il m'énervait. J'avais bien l'intention d'obtenir ma revanche.
- Hé.
Je reconnus cette voix et je n'étais pas d'humeur à l'écouter.
- Est-ce que je t'ai énervé ?
Je m'éloignai.
- Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise, mais j'ai fini par le faire, excuse-moi. Tiens, reprends-le.
Je me retournai et lui arrachai mon portable.
- Je vais faire de ta vie un véritable enfer.
- Hé, calme-toi. Je te l'ai dit, je suis désolé.
- Tu as été une épine dans mon pied depuis le jour où j'ai décidé de te laisser essayer de me convaincre.
- N'est-ce pas comme ça que c'est supposé être ? Je dois me mettre dans ta peau pour récupérer mon argent ?
Je marchai encore et décidai de rentrer chez moi. J'allai perdre mon sang-froid si je restais auprès de lui plus longtemps.Je sentis quelque chose attraper mon bras et me retenir.
- Ne pars pas. Tes amis ont organisé ça pour toi. Le moins que tu puisses faire est de rester jusqu'au bout. Je resterai loin de toi.
- Je vais rester, mais ce n'est pas parce que tu me l'as demandé.
Il sourit et j'avais naturellement détourné le regard. Je détestais quand il me souriait.
- Tu peux y aller en premier.
Il lâcha mon bras et se décala sur le côté.
- Tu es étrange.
- Et tu es un escroc.
Je levai les yeux tout en me dirigeant vers la porte d'entrée.
- - -
J'étais soulagé d'être de retour chez moi. Il avait tenu sa promesse et avait réussi à dissiper ce qui avait pu être dit sur nous comme quoi nous nous connaissions par exemple. Je n'arrivais pas à le comprendre et c'était l'une des chose que je n'aimais pas. Ne pas être capable de lire les gens me stressait. Il n'était pas trop tard pour le bloquer. Pourtant, à chaque fois que je pensais ardemment le faire, je ne le faisais jamais. Qu'est-ce qui m'en empêchait ? Je ne comprenais pas.
Je décidai de faire quelques recherches plus approfondies sur lui, ce que j'aurai dû faire depuis le début. Je cliquais sur l'écran de mon ordinateur pendant que les fenêtres apparaissaient.
- Kogami Ryoken... dix-neuf ans... ah, son école... Université de Matsu...
Je parcouru un peu plus ses informations et pris note de ce qui pourrait m'aider à l'avenir.
- Allons voir quelques uns de ses dossiers médicaux...
Tout me semblait normal.
- Oh ? Il a eu quelques crises de panique...
J'étais réticent à faire quelque chose pouvant provoquer une crise de panique. Je pourrais finir par le tuer. Je soupirai étant donné qu'il n'y avait rien que je pouvais faire. J'avais besoin de voir par moi-même à quoi ressemblait son université. Le moyen le plus simple était de prétendre que j'étais intéressé d'y aller l'an prochain lors des portes ouvertes.
- - -
Je me réveillai tôt le matin suivant, me sentant un peu plus maussade que d'habitude. Je m'allongeai de nouveau et me sentis encore partir dans les limbes du sommeil. Juste au moment où j'étais sur le point de me rendormir, mon téléphone sonna. J'eus une forte envie de maudire la personne qui voulait m'empêcher de dormir. Je décrochai paresseusement et fronçai les sourcils à la voix. Il n'avait vraiment rien de mieux à faire un dimanche que harceler les gens ?
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Mon remboursement.
- Laisse tomber. Tu ne l'auras pas.
- Tu me rembourseras d'une autre manière.
Je me renfrognai à cette réponse.
- Excuse-moi ? Et comment comptes-tu t'y prendre exactement ?
- J'ai les moyens. Au revoir maintenant.
Il raccrocha juste comme ça. Il avait juste ruiné ma matinée. Je me couvris avec ma couverture, espérant retourner à nouveau dans les bras de Morphée.
Lorsque je me réveillai à nouveau, je me sentis revigoré. Je jetai un œil à mon portable et vis que j'avais des messages de Takeru et de Aoi. Même eux ne voulaient pas me laisser vivre en paix le dimanche. J'ignorai leurs textos qui étaient probablement des invitations à quelque chose m'intéressant peu voire pas du tout. J'allai sur mon ordinateur et appuyai sur le bouton « ON » du moniteur. J'ouvris aussi mon ordinateur portable et le démarrai. Je prévus de passer le reste de mon dimanche à développer de nouveaux codes et à terminer le reste de mes devoirs. Ça ne me semblait pas être un mauvais dimanche du tout.
- - -
Je m'étirai et ce fut seulement à ce moment que je remarquai qu'il faisait nuit dehors.
- Comme le temps passe vite...
Je n'arrivais même plus à me rappeler la dernière fois que j'avais mangé ou bu quelque chose. Je pris mon temps avant de réparer quelque chose pendant que je sortis de ma zone de confort.Je revins dans ma chambre avec un sandwich à la main et regardai le moniteur.
- Je pense que tu vas bien réussir à te mettre à jour sans moi.
Juste au moment où je pris mon portable, Ryoken décida d'appeler.
Il est devin ou quoi...
Je débattis avec moi-même pour savoir si je devais répondre ou non. Je choisis finalement de ne pas le faire étant donné qu'il n'avait jamais rien à dire et que ce serait une perte de temps. Je m'attendis à ce qu'il rappelle par la suite mais il ne le fit pas.
Où veut-il en venir... ?
Je détestais ne pas pouvoir le comprendre.
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Histoire originale de @Driwed
Bonjour alors voilà le petit chapitre 5 et je n'ai pas grand-chose à dire dessus, il était vraiment sympa comme tout à traduire et je voulais dire que j'avais terminé de traduire l'entièreté de la fiction sur mon pc. Donc, je vais continuer de poster à ce rythme pour ne pas tout vous balancer d'un coup mais si quelqu'un me le demande, je peux poster plus tôt. Du coup, en attendant, je suis en train de vous traduire une autre fiction toute aussi adorable sur ce couple ;)
Bisous bisous
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