Chapitre 2

Le jour de rencontrer cette âme courageuse était enfin venu. Soudainement, je ne voulais aller nulle part. Je n'étais pas effrayé, je n'avais juste pas envie de sortir. Je m'étirai après avoir avec succès amassé davantage d'argent pour aujourd'hui. Je me convins moi-même d'y aller, espérant le faire taire. Je songeai au meurtre mais un joli visage tel que le mien n'avait pas sa place en prison.


J'arrivai au parc puis soupirai. C'était à mi-chemin entre là où il habitait et moi. Je m'assis sur un banc et attendu cette personne. Les minutes me semblèrent être des heures jusqu'à ce que mon portable sonne. Je décrochai et j'entendis une voix familière.

- Tu es déjà là ?

- Oui. Qu'est-ce que tu portes ?

- Sweat noir, baskets blanches.

Il raccrocha et je me retrouvai encore à attendre.

- Toi.

Je levai les yeux puis regardai sur le côté.Je le regardai de haut en bas avec une légère crainte. Il était bien bâti. J'espérais que les choses ne deviendront pas physique entre nous.

- Tu es juste un enfant.

- Et tu es un adulte idiot.

Il se moqua puis croisa les bras.

- Je veux un remboursement.

- Quelqu'un n'a apparemment pas lu les petites lignes.

- Je- !

Il devint silencieux. Je ris puis me levai.

- Je vais prétendre que cette conversation n'a jamais existé et nous allons retourner à nos vies respectives. Maintenant excuse-moi, je vais bloquer définitivement ton numéro.

Il m'attrapa par la capuche.

- Je ne vais pas te lâcher jusqu'à ce que j'obtienne mon remboursement.

Je ne pus m'empêcher de rire plus.

- Puisque tu es si déterminé, je veux bien te voir essayer.

- Je peux prendre ta photo et te signaler à la police.

- Sans preuve ? Je te l'ai dis, il fallait lire les petites lignes. Rien de ce que je fais n'est « illégal ».

Et je voulais aussi rentrer chez moi comme j'avais faim.

- Tu as faim ?

J'espérais qu'il n'avait pas entendu mon estomac gargouiller.

- Non.

- Tu veux quelque chose ? Il y a une épicerie pas très loin.

Je n'arrivais pas à le croire. Bien que je lui avais escroqué de l'argent, il était prêt à m'acheter de la nourriture.

- Même si tu es un sale gosse, je ne peux pas ignorer tes besoins physiques.

- Je suppose que je vais accepter puisque tu invites...

Il lâcha ma capuche et marcha devant.

- Viens.

Il était étrange mais je n'étais pas du genre à laisser passer de la nourriture gratuite.


Nous entrâmes et il alla vers la caisse.

- Un en-cas et une boisson.

J'allai parcourir les allées pendant qu'il parlait avec le caissier. Je pris un snack et une bouteille d'eau avant de revenir en marchant vers la caisse.

- Voici votre monnaie.

- Merci.J'ouvris le sac et commençai à manger tandis que nous partions.

- Maintenant, revenons au problème principal.

Je roulai des yeux puis fourrai le sac dans ma poche avant de décoller.

- Attends !

J'étais trop rapide pour lui.

- - -

J'étais allongé dans mon lit en étoile de mer en train de débattre si je devais le bloquer ou pas. J'étais intéressé de savoir comment il allait faire pour que je le rembourse. Faire cela me mettrait aussi en danger si je me faisais démasquer. J'avais déjà causé assez de dégâts juste en le rencontrant. Je décidai de laisser les choses comme elles étaient étant donné que ma vie était quelque peu ennuyeuse. Il pourrait être la chose dont j'avais besoin.

- Allô ?

- C'est Takeru. Tu es occupé ce week-end ?

- Non, pourquoi ? Ne t'avise pas de m'amener à une autre exposition d'art ridicule.

- Bien, maintenant que je sais que tu détestes ça, je vais devoir changer les plans de la semaine prochaine.

Je roulai des yeux pendant je mettais à jour la sécurité de mon site web.

- Qu'est-ce qui se passe ce week-end ?

- Ah, juste certaines choses concernant de la technologie informatique.

- Je vais venir. Je suis libre.

- Je savais que tu ne pourrais pas dire non.

Il parla un peu plus longtemps et raccrocha. C'était des choses comme ça qui me rendait heureux de l'avoir en ami. Cela me fit aussi me demander comment il avait de l'argent pour certains événements.

- - -

Je marchais dans l'école quand Aoi s'approcha de moi.

- Qu'y a-t-il encore ?

- Je ne peux pas emmener mon ami en classe. Est-ce que... ?

- Comme si nous n'étions pas dans la même classe.

Elle soupira puis me donna un léger coup d'épaule.

- Pourquoi cette tête ?

- Il est trop tôt pour être debout.

J'eus bientôt un autre pot-de-colle à mes côtés.

- Takeru...

- Dans le mille.

- Puis-je aller en cours en paix ?

Ils secouèrent leur tête avant de me harceler de sujets et questions dont je n'avais que faire.


Mon portable vibra alors que nous nous asseyons en classe. Je me décalai discrètement d'eux pour voir qui c'était.

Encore lui...

Je décidai de l'ajouter comme contact et de le nommer « Stupide Adulte Ennuyeux ». Ça lui allait bien. Je répondus à ses messages puis mon téléphone fut pris alors que je venais de le verrouiller.

- A qui étais-tu en train d'écrire ?

- Aoi, rends-le moi.

- Oh ? Qui est ce « Stupide Adulte Ennuyeux » ?

J'arrachai mon portable de ses mains sans pour autant lui donner de réponses.

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Histoire originale anglaise de @Driwed


Bonjour/Bonsoir, voici donc le second chapitre qui m'avait donné un peu de fil à retordre avec une expression signifiant littéralement "il est trop tôt pour être en vie" ce que j'ai traduit par "il est trop tôt pour être debout" pour que l'on soit dans un bon contexte. J'espère que la traduction vous convient mais aussi pour la globalité du chapitre et que c'est compréhensible. Après, j'avoue avoir travaillé dessus en pleine canicule donc je vous raconte pas comment ça fatigue ^^ mais l'orage est enfin là chez moi


Bisous bisous


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