Day-dream-fever sur tumblr, son art est sublime.

Au final, Katsuki s'était installé plus loin, et avait finit par faire une petite sieste au pied d'un arbre, satisfait de s'être éloigné des autres imbéciles.
Lorsqu'il se réveilla, il sentait une sorte de poids sur son ventre, baissant les yeux, il devait avouer qu'il ne s'était pas attendu à trouver une touffe de cheveux verte blottie contre lui, dormant encore.
Mon dieu, c'était tellement adorable. Le cœur de Katsuki ne fit que s'emballer après ça, alors il porta une main dans les cheveux d'Izuku, passant délicatement ses doigts entre ses mèches vertes. Elles étaient douces, tout comme le petit fleuriste. Ce geste occasionna un petit grognement de bonheur chez ce dernier, qui bougea légèrement avant d'ouvrir les yeux, rencontrant directement ceux du blond.

« Mmh..

- Ça va, t'es assez bien là, ou il te faut un oreiller en plus ? Rit le blond, n'arrêtant cependant pas ses caresses.

- Pas besoin, t'es trop confortable..

- Tch, t'es un peu lourd. Plaisanta-t-il, inspectant la réaction du vert qui, lui, sembla offusqué.

- Moi, lourd ? C-C'est faux !

- Je rigole Deku. Il est quelle heure ? Il ne savait pas combien de temps il était resté là, à dormir avec Izuku contre lui, mais une chose était sûre, il n'avait pas envie de bouger. Izuku grogna de nouveau, et bon sang, c'était si adorable sortant de lui, que Katsuki aurait pu lui faire l'amour là maintenant pour entendre de nouveau ces adorables grognements.

- Je sais pas.. Répondit simplement le vert en frottant sa joue contre le pectoral droit du blond, occasionnant quelques rougeurs chez lui.

- Il est bientôt six heures du soir, les amoureux. La voix de Hanta se fit entendre, alors Katsuki tourna la tête vers lui, regardant son air malicieux. Qu'est-ce qu'il cachait celui là ?
- Ah.

- On va y aller, je venais juste vous réveiller. Vous étiez tellement mignons comme ça, Midoriya blotti contre toi. Ces paroles provoquèrent la gêne chez les deux autres, et le vert se redressa immédiatement, les joues rouges, voulant rétorquer.

- La ferme. Fit Katsuki, avant le fleuriste. Il n'avait vraiment pas envie de batailler avec le brun, et puis de toute manière, il était assez dégoûté de devoir partir et de se séparer d'Izuku, ils étaient si bien là, alors le fait de se détacher de lui ne lui plaisait guère.

- Ouais ouais ok, allez on remballe les gars, on attend plus que vous ! Et Hanta s'éloigna, signe qu'ils s'en allaient là maintenant, ne laissant aucun des deux « amoureux » profiter l'un de l'autre.

- On doit vraiment bouger là ? Demanda le blond en s'étirant, tandis qu'Izuku baillait de manière adorable, une main devant la bouche.

- Il faut croire que oui, Kacchan. Bon au moins, le vert semblait tout aussi déçu que lui. Quand est-ce qu'ils auraient un moment rien que tout les deux, dans l'intimité la plus totale, merde ?!

- Fait chier. Dit-il en se levant, le fleuriste en fit de même en s'étirant à son tour, avant de faire glisser sa main dans celle de Katsuki, timidement. Le blond rougit tout autant, mais ne dit rien, entrelaçant leurs doigts ensemble. Tout deux, sans rien ajouter de plus, se dirigèrent à l'endroit où la voiture que le blond et Eijirou se partageaient était garée, à côté de celle d'Hanta, qui était venu avec Izuku.

- Bon, on décolle, du coup ? Demanda Katsuki, lâchant la main d'Izuku, ce qui ne manqua à personne. Eijirou et Hanta s'échangèrent un regard complice, et le colocataire du livreur finit par répondre.

- En fait je dois aller voir quelque chose chez Denki avec Hanta, apparemment y'a un problème avec la plomberie, donc je te laisse raccompagner Midoriya chez lui !

- J'ai pas de problème de pl— Aïe ! Fit Denki, tandis que le brun avait appuyé sur son pied pour l'intimer de se taire, le faisant comprendre de la mascarade. Ah oui c'est vrai, une horreur, ça fuit partout ! Son improvisation était.. Pitoyable, et le blond leva les yeux au ciel, ne croyant pas un seul instant à leur histoire. Il avait bien compris qu'il s'agissait d'un prétexte pour qu'il passe plus de temps avec le vert, alors d'un côté, Katsuki lui était redevable.

- J'espère que ce n'est pas trop grave ? Fit remarquer le vert, qui lui, n'avait pas compris le mensonge, et c'était tant mieux. C'était affreusement gênant de voir ses amis absolument vouloir le foutre avec le vert, il pouvait gérer sans aucune aide !

- Nan ça ira bien, ne t'inquiète pas Midoriya ! Avec nous, Denki pourra dire au revoir à son problème d'électricité ! Rit Eijirou, provoquant le doute chez Izuku.

- Tu ne viens pas de dire qu'il s'agissait d'un problème de plomberie ?

- Ah euh, c'est vr—

- Allez Deku on décolle, le soleil a tapé trop fort sur son crâne aujourd'hui, il sait même plus ce qu'il dit. Katsuki sauva la mise en tirant Izuku à lui, l'incitant à le suivre pour qu'il puisse le ramener chez lui. Quel imbécile ce roux ! Putain, pas capable de paraître crédible. Izuku dit au revoir à tout le monde, et Katsuki leur fit juste un signe de la main, regardant Eijirou d'un air blasé de loin, qui lui sourit bêtement en faisant mine de s'excuser. Ils prirent place dans la voiture, et Katsuki démarra, fit marche arrière, puis ils quittèrent ce petit endroit sympathique pour regagner la ville.

Sur la route, on voyait le soleil se coucher derrière ce paysage de campagne. C'était beau, le ciel était rose, et les rayons du soleil éclairaient encore la peau légèrement plus mate d'Izuku, le rendant encore plus magnifique qu'il ne l'était déjà. Katsuki avait bien du mal à se concentrer avec cette vue là, il luttait pour ne pas tourner la tête vers le fleuriste qui fredonnait les paroles de cette chanson passant à la radio. Il avait tant envie de s'arrêter sur le bas côté de la route et de se mettre à l'embrasser, à lui déclarer cet amour grandissant de jour en jour pour lui, bordel, il le rendait tellement fou, il ne se doutait pas qu'il en était de même du côté d'Izuku qui lui, bien qu'il gardait son regard fixé sur le paysage, jetait quelques coups d'œil au blond conduisant à ses côtés. Il était beau. Il était magnifique, et son cœur battant la chamade le lui rappelait un peu plus.
Bientôt, ils regagnèrent la ville, et c'est de manière trop rapide au goût des deux amis qu'ils arrivèrent devant l'immeuble d'Izuku, Katsuki ayant insisté pour le raccompagner jusque devant sa porte.

« Ah, combien de fois je passe poster du courrier ici, et que je vois ton nom sur la boîte aux lettres. Fit Katsuki en regardant le nom de « Midoriya » sur une boîte aux lettres parmi tant d'autres.

- Et combien de fois je te vois arriver de la fenêtre de ma chambre et te regarde faire.. Avoua Izuku, les joues rougies, le regard rivé vers le sol, n'osant pas croiser celui du blond.

- Et tu descends même pas me dire bonjour ? J'suis déçu. Dit le livreur, d'une mine faussement offusquée, tandis qu'il se rapprochait doucement du fleuriste.

- Je ne voulais pas te déranger dans ton travail, Kacchan..

- Qui a dit que ça me dérangerait moi ? Répondit-il en posant sa main contre la joue d'Izuku, pour venir la faire glisser jusqu'à son menton, où il lui releva la tête de manière à faire se rencontrer leurs regards. Il y avait de nouveau cette chose qui planait dans l'air, cette tension électrique, là où l'un et l'autre pouvait presque entendre les battements affolés de leurs cœurs, tant ils s'emballaient, à cause de cette proximité, de cette ambiance, de ce moment qui semblait presque irréel tant il était beau.

- Personne.. Répondit Izuku, se mordillant la lèvre alors que celles du blond se rapprochaient doucement des siennes, provoquant un sentiment de panique et de désir chez le vert. Ça allait se passer, ils allaient s'embrasser ! Oh bon sang, cela faisait si longtemps qu'il attendait—

- EXIT LIGHT
ENTER NIGHT
TAAAAKE MY HAAAND
WE'RE OFF TO NEVER-NEVER LAND !

Qu'est-ce que... C'était que ça ? On dirait une musique de metal américain ?
Il s'agissait en fait de la sonnerie du blond, qui, venait de foutre en l'air leur moment, venant en même temps énerver ce dernier. Bordel de merde, pourquoi est-ce que ça arrivait À CHAQUE FOIS ?! Il soupira, vraiment gêné sans oser le montrer, et le vert prit la parole.

- Je vais y aller, du coup..

- Et puis merde. Rétorqua Katsuki avant de finalement sceller ses lèvres contre celles d'Izuku, l'embrassant de manière passionnée, le surprenant sur le coup, avant qu'il ne passe ses bras autour de sa nuque, répondant avec la même passion à son baiser.

Et ils restèrent là, à s'embrasser pour la première fois, devant l'entrée de l'immeuble d'Izuku, laissant leurs lèvres se découvrir, leurs sentiments se partager.

~~~~~~~~

En vrai j'avais grave pas envie de les faire s'embrasser maintenant mais déjà avec le coup de la semaine dernière y'en a qui allaient franchement mal le prendre j'crois xD
Enfin bref, merci d'avoir lu et, à la prochaine !

Au fait, le prochain chapitre sera sûrement le dernier.