Chapitre 3 : Retrouvailles particulières
Yuri sentit un frisson lui parcourir l’échine. Une silhouette, familière mais troublante, se dessina dans la pénombre de la rue. Il s’immobilisa, incertain de ce qu’il voyait. Était-ce une hallucination, un tour de son esprit brisé.
Sa main trembla violemment, mais il la força à se refermer en un poing crispé. Déterminé, il suivit la silhouette qu'il connaissais que trop bien, qui glissait dans une ruelle sombre. La tension monta lorsqu’elle s’arrêta net, restant de dos à Yuri.
Le silence était pesant, et chaque battement de son cœur résonnait dans sa poitrine comme un tambour.
-Bonsoir, Yuri Yukan, Yuri se figea sa respiration s'accélère Soudainement, Yuri n'en croyais pas ses yeux étais ce de la folie ?
-Tu as sacrément grandi dit moi, lâche la personne en se retournant Yuri afficha une mine surpris ce qui avais du mal a s'estomper une fois la personne retourné, cette personne portai un masque couvrant la totalité de son visage, malgré cela Yuri reconnaissais qur trop bien la voix. Sa main se mis a trembloter plus violement, il serra son poing pour évité que cette dernière ne tremble, l'homme remarqua directement sa main il lâcha ainsi un rire sourd
-Je vois que ta mains tremble encore, Dit moi Yuri surpris de me voir encore en vie n'est ce pas ?, lâche la personne assez mystérieusement Yuri fit un pas pour s'approcher
-Stop, tonna l'homme masqué, Yuri s'arrêta net, il se méfia tout de même malgré ses émotions qui n'arrivais pas très bien a dissimuler
-Retirez votre masque pour que je puisse voir votre visage, lâche le jeune Yuri en serrant sa mâchoire
-Pourquoi me voir alors que tu sais déjà qui je suis ?, voyons Yuri tant de questions te font réfléchir n'est ce pas ?, fit la personne dangereusement quelque chose se dégageait de cette personne, quelque chose de monstrueux
-Pour un cadavre vous vous êtes bien conserver....., Le jeune homme resta figé, incapable de prononcer un mot de plus, étouffée par un mélange de peur et de surprise. Il resta silencieux, se contenant, son regard sombre reflétant une lutte intérieure déchirante. Il revis les images..les briques de souvenirs défiler devant ses yeux perdant l'équilibre il se tenais au mur pour ne pas s'écraser au sol.
-Je sais, tu te demande sûrement Pourquoi je suis revenu que maintenant, ou pourquoi je ne suis pas mort ? laisse moi te dire un secret Yuri Yukan, l'homme s'approcha dangereusement de Yuri pour lui chuchoter quelque chose mais Yuri recula d'un pas, Moins tu en sais, plus longtemps tu resteras en vie. Déclara l’homme d’un ton assez particulier cela sonna comme une mise en garde
Yuri fronça les sourcils, troublé par ces paroles. De quoi parlait-il, et surtout, comment était-il encore en vie ?
Ces questions tournaient en boucle dans l’esprit de Yuri, alimentant une frustration grandissante. Chacune de ses pensées se heurtait au silence, incapable de trouver une réponse. Les zones d’ombre semblaient s’épaissir autour de lui, le laissant seul face à un puzzle qu’il ne parvenait pas à assembler.
-De quoi parlez vous ? Père ?, lâche Yuri perdu sa respiration s'accélérait de plus en plus, l'homme retira son masque il avais un sourire qui cachais quelque chose mais quoi ?, Yuri n'étais pas en mesure de le savoir. On ne perçu pas très bien son visage cacher par le noir de la nuit
-Gros balèze, ça t’évoque quelque chose ? lâcha l’homme avec un sourire en coin.
Ces mots résonnèrent comme un coup de tonnerre dans l’esprit de Yuri. Il se figea, son souffle se coupant brutalement. Une panique viscérale le saisit, et il plaqua une main tremblante contre sa bouche. Son corps tout entier tremblait, son regard se chargeant d’une terreur qu’il ne maîtrisait plus.
Une vague d’angoisse déferla en lui, mêlée à une haine brûlante et une douleur lancinante. Les souvenirs, enfouis mais jamais disparus, commencèrent à refaire surface, brutaux et incontrôlables. Yuri écarquilla les yeux, pris au piège de sa propre mémoire.
L’homme, observant sa proie avec une satisfaction malsaine, esquissa un sourire avant de disparaître tel un nuage de fumée noire.
À peine fut-il parti que Yuri s’effondra contre un mur, glissant au sol. Sa respiration devint erratique, presque haletante. Il était en pleine crise de panique, sa peur le paralysant, ses pensées s’éparpillant dans un chaos incontrôlable. Les souvenirs, fragmentés et oppressants, tournaient en boucle dans sa tête, l’assiégeant sans relâche.
Prenant une inspiration laborieuse, il se redressa. Sans réfléchir, il décida de rentrer immédiatement chez lui, s’isolant pour échapper à cette tourmente.
Une fois arrivé à son immeuble, il passa plusieurs minutes à essayer d'enfoncer la clé dans la serrure, ses mains tremblantes l’en empêchant. Enfin, au bout de dix longues minutes d’efforts désespérés, il parvint à ouvrir la porte. Une fois à l’intérieur, il s’adossa à la porte, ses jambes faiblissant, et tenta de calmer sa respiration saccadée. Le silence de l’appartement n’apaisait pas ses pensées. Yuri, brisé, ne voulait plus sortir de cet espace refuge.
Des questions lui vint a l'esprit comment son père connaissais "Gros balèze" comment as t'il pu connaître ce nom que Yuri lui donnais,le jeune garçon étais totalement perdu la Personne qui étais son modèle avais changer, Yuri resta complètement perdu, a peine rentré il pris une douche froide se mettant en tête que ce n'étais qu'une illusion mais une partie de lui y croyais et l'autre craignait le pire.
Yuri, les cheveux encore humides, passa une main dans sa chevelure pour les ordonner. Il s’observa un instant dans le miroir, lâchant un soupir lourd de frustration. Malgré les frissons qui parcouraient encore son corps à chaque pensée des récents événements, il prit la décision ferme de les ignorer.
Pour s’occuper l’esprit, il décida de chercher un travail. Une distraction lui semblait être le seul moyen de repousser l’obscurité qui menaçait de l’envahir. Après avoir rassemblé ses affaires, il quitta son appartement, déterminé à trouver une nouvelle occupation.
Après plusieurs heures à errer sans succès, Yuri finit par s’asseoir sur un banc dans un parc. Ses épaules affaissées trahissaient son épuisement mental. Il poussa un soupir, exaspéré, et enfouit son visage dans ses mains.
Il fouilla dans ses poches, en sortant un paquet de cigarettes et un briquet. Il en tira une qu’il porta à ses lèvres, puis l’alluma avec la flamme de sa boîte à feu. Après une première bouffée, il la glissa entre ses doigts. La fumée s’échappa lentement de ses narines, dessinant dans l’air des volutes pâles qui se dissipaient aussitôt.
Il semblait fatigué, massant l’arête de son nez d’un geste las. Le ciel, peu à peu, s’assombrissait, cédant la place à la nuit naissante.
Soudain, il releva la tête vers une ruelle sombre où il aperçut une jeune femme crier au loin. Un homme, plutôt grand, était en train de l’agresser, mais elle ne semblait pas surprise. Yuri se redressa et s’avança vers eux d'un pas rapide après avoir éteint la clope au sol
-Eh qu'es-tu fais la ,demanda Yuri d'un ton glacial. L'homme répondit en frappant violemment la jeune femme, la faisant chuter au sol, probableme assommée.
-Eh c'est ce qui t'attend alors dégage !, tonna l'homme familièrement
-Enfaîte je voudrais bien la même
-Quoi ?
-Je voudrais bien la même, tiens attrape, il lui jeta le briquet pour détourner son attention avant de lui infligée un énorme coup au nez le faisant basculer au sol. L'homme gémis au sol crachant du sang
Yuri se précipita vers la jeune fille en portant d'à main derrière sa nuque pour la redresser
-Madame ça va ?, demanda t'il tandis que les cris des sirènes de police retenti, l'homme se releva prenant la fuite, Je vais vous emmener à l'hôpital, continua Yuri alors qu'il entend derrière lui les voitures s'arrêter et des policiers y sortir le pointant avec leurs armes
-Police les mains sur la tête ?!
-Doucement ! Les mains sur la tête ?!, en tonna un autre
-D'accord ! C'est bon je suis pas sourd, S'écria Yuri énervé, il lâcha la jeune femme en mettant ses mains sur la tête lentement tandis que les policier lui passèrent les menottes avant de l'emmener en garde à vu pour la nuit.
Le lendemain après une nuit passée en cellule, un homme arriva en ouvrant cette dernière
-Allez, venez avec moi, Atsushi m'a demandé de vous sortir de là, tonna un policier au nom de Itaru Suzuki, sa voix froide résonnant dans l'air.
-Ok, répondit Yuri, se levant avant de suivre le policier.
-Le commissaire Atsushi est en réunion avec le préfet, expliqua Itaru sans se retourner, avançant d'un pas mesuré.
-Vous avez retrouvé l'homme qui a agressé cette femme ?, demanda Yuri en le suivant
-Ah... d'après elle, c'est vous qui l'avez agressée et elle a même porté plainte. Yuri haussait les sourcils, incrédule s'arrêta brusquement
-Vous rigolez, là ?
-Moi jamais, répondit Itaru, les yeux pleins de fermeté. Et d'après sa déposition, il n'y avait personne d'autre que vous.
Yuri le regarda, un éclat de colère dans les yeux.
-Qu'elle menteuse Réinterrogez-la elle mens, , sans trop comprendre, Itaru fit une pause, semblant mesurer ses mots.
-Ça va aller. On va gérer ça. On vous ramène à l'hôpital ?, demanda t'il, Yuri se tourna alors vers lui levant les yeux au ciel, agacé et froid.
-Sûrement pas. C'est bon, je peux y aller ?, déclara-t-il en jetant un regard désabusé.
-Euh... oui, acquiesça Itaru, avant de se tourner vers un autre policier. Takeshi, vous remettez ses effets personnels à monsieur.
-Oui, suivez-moi, répondit Takeshi, en ouvrant la porte. Yuri le suivit en silence, récupérant ses affaires, puis sortit rapidement du commissariat.
Itaru, les mains dans les poches, observa Yuri s'éloigner avant de s'approcher de sa coéquipière.
-Misaki ?
- Oui ?
-Concernant l'affaire Sakura Grey..., Misaki leva les yeux vers lui, intriguée malgré qu'elle étais sur l'ordinateur
-L'agression de cette nuit ?, demanda t'elle
-Oui, passez la voir chez elle, ordonna Itaru, sa voix grave. Prétextez une procédure quelconque et demandez-lui exactement ce qu'il s'est passé. Misaki fronça les sourcils.
-Pourquoi, il y a un problème ?, Itaru (Suzuki) la fixa intensément, une lueur d'incertitude dans les yeux.
-Je sais pas encore, fit il
Plus tard, Yuri fut convoqué au commissariat. Lorsqu’il arriva, on le dirigea vers une salle spacieuse mais sombre. Ils allumèrent les lumières et fermèrent les stores avant que Suzuki ne place des photos devant lui.
Atsushi, adossé au mur, croisa les bras devant Yuri.
-Tu es sûr de ne l’avoir jamais vue avant ?
-Certain, répondit Yuri d’un ton assuré, jetant un regard aux photos. C’est qui cette fille ?
-Sakura Grey, 24 ans, célibataire, sans emploi, mère d’un enfant de 2 ans, expliqua Suzuki.
-Et l’enfant, il est où ? demanda Yuri, croisant les bras sur sa poitrine et se tournant vers Gil.
-Chez sa sœur, elle le garde.
-Monsieur Blackwood, tonna Suzuki.
-Quoi ? répondit Yuri en se redressant légèrement sur sa chaise ennuyé
-Ce matin à 8h, après votre sortie de cellule, vous étiez où ?
-Je suis allé marcher du côté de Shinjuku. Pourquoi ?
-Quelqu’un peut confirmer ?
-Je me balade rarement avec des humains alors Non.
-La victime a porté plainte contre vous hier, quelques heures avant sa mort.
-Et alors ?
-Et alors ? Vous êtes sorti de l’hôpital contre avis médical.
-Attendez, vous êtes en train de me soupçonner ? s’énerva Yuri en se tournant vers Gil. Gil, c’est un interrogatoire, ça ?!
-Calme-toi, Yuri, répondit Gil. Hier, tu as parlé d’un agresseur. Tu peux le décrire ?
Yuri soupira, s’appuya sur la table et les regarda froidement.
-1m75, 80 kilos, 85 maximum. Blanc, yeux marron, sans accent. Gaucher. Jean en cuir noir, chaussures en teinte noir, légèrement éraflées sur les pointes. Et je pense qu’il a le nez cassé, parce que je l’ai bien senti craquer. Ça va ? dit-il froidement
-Eh bien, dis donc, sourit Gil. Si tous les témoins étaient aussi précis que toi, enfin Il marqua une pause, tandis que Suzuki prenait des notes. Et d’après toi, la victime, elle le connaissait ?
-J’en sais rien. Elle avait peur, mais elle ne semblait pas surprise.
-En attendant, on va vous placer en garde à vue, annonça Suzuki.
Yuri se leva brusquement.
-Tu te fou de moi ?!
-Laisse tomber, je prends la responsabilité, tu peux y aller, Yuri.
-C’est trop gentil, répondit-il froidement, avec ironie. Hier en cellule, aujourd’hui en interrogatoire, C’est marrant, mais je n’avais pas imaginé nos retrouvailles comme ça, Gil. Il sortit sans ajouter un mot de plus, partant froidement.
Le soir arriva, Yuri décida de prouver son innocence. Il enfila ses gants noirs, mit un bonnet, prit une lampe de poche et se dirigea vers l'appartement de la victime.
Une fois arriver devant l'appartement il se baissa tenant la lampe entre ses dents pour crocheter la serrure il y entra.
Il fouilla un peu, cherchant une quelconque piste sur le tueur, scrutant chaque recoin, jusqu'à ce qu'une voix retentisse derrière lui.
-Les mains en l'air ! tonna une voix autoritaire.
Yuri se releva d'un mouvement rapide, ayant été accroupi, et leva les mains, les paumes ouvertes en signe de capitulation. L'homme alluma brusquement la lumière, et Yuri aperçut le canon d'une arme pointé sur lui. En voyant son visage, l'homme soupira profondément.
-Encore vous ? Mais c'est pas vrai... qu'est-ce que vous foutez là ?
Yuri se retourna lentement, toujours les mains levées près de son visage. Il tenait toujours la lampe torche, ce qui aveugla un peu Suzuki.
-Et vous alors ? répondit-il d'un ton calme,
-Moi, je fais mon boulot, répliqua Suzuki, gardant son arme pointée sur Yuri. Baissez votre machin, là.
-En plein milieu de la nuit ? répondit Yuri, un peu moqueur.
-C'est pas votre problème si je suis insomniaque, répondit Suzuki d'un ton sec, ne baissant pas son arme. Alors dites moi ce que vois faites ici
-Je me promène
-Sur une scène de crimes ?
-Ça m'arrive
-On est dans l'appartement d'une victime que vous avez agresser la veille, Vous avez crocheter la serrure pour y rentré. Sérieux c'est quoi votre soucis ?
-J’ai aucun souci, moi, j’agresse pas les femmes. Par contre, vu que vous dormez pas, c’est sûrement vous qui avez un problème bien plus gros que le mien.
-Je vous assure que la seule chose qui me retiens de vous tire une balle dans le crane c'est mon badge alors dépêchez vous de parler, le foudroyant du regard tenant son arme, Yuri soupira
-J'essaie de comprendre pourquoi je suis en train d'être accusé de meurtre, ça va ? Et vous, vous pouvez arrêter de me pointé avec cette arme et discuter normalement ? Dit Yuri froidement
-J'ai aucune envie de discuter avec vous ! Et puis vous n'êtes pas Normal alors je préfère garder l'arme on sais jamais répliqua Suzuki, serrant les dents. Vos mains, montrez-les-moi ! Il sortit une paire de menottes de sa ceinture. Vous êtes toujours aussi énervant, ?
-Ca m'arrive, vous avez vérifié les comptes de Sakura ? répondit Yuri, en se penchant légèrement vers lui, l’air provocateur. Parce que, franchement, je doute qu'on puisse se payer tout ça avec les allocations...
-Je vous remercie, mais on ne vous a pas tendu la main, et maintenant, demi-tour ! dit Suzuki en s'approchant. Ami du commissaire ou pas, vous me suivez en cellule, allez !
-C'est une manie chez vous, la case prison ? répliqua Yuri, une touche d'ironie dans la voix malgré son ton froid
-Ouais, c'est ça, ouais, répondit Suzuki en se rapprochant.
À ce moment-là, Yuri s'approcha suffisamment près pour saisir l'opportunité. En un éclair, il fit une prise rapide, fit tomber Suzuki au sol, et lui arracha les menottes des mains. En un mouvement précis, il attacha les poignets de l'homme autour d'un pilier au près de lui Suzuki soupira lourdement , les mains menottées et immobiles.
A Suivre
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