5- Fille facile (à mettre en colère)
-Encore un... marmonna t-elle en soupirant.
Je fis un pas vers elle, lorsque je constatai qu'elle s'était calmée.
-Stop ! Les malades comme toi, je les connais ! Alors, tu reste à ta place !
Je ne la connaissais pas, mais ce dont j'étais sûre c'était que son comportement m'exaspérait. Elle alignait tout les mots possibles et inimaginables pour m'insulter et me réprimander. « Elle se prend pour ma mère, ou quoi ? ».
-Tu as quoi dans le crâne ? ! Si tu crois que...
-Putain ! Tu veux bien la fermer deux minutes !
Elle arrêta sur le champ. Elle semblait tétanisée, comme si elle venait de s'apercevoir que je pouvais, moi aussi, parler. J'avançai, prudemment de peur qu'elle recommence son baratin.
-Je suis Alex Scott, et je...
-Je ne te présenterais pas à mon père.
Surpris, je levais les sourcils. Son visage était sévère. Elle ne plaisantait pas.
-Ne me fais pas croire que tu es étonné. Tu n'es pas le premier à tenter ton coup, et il est hors de question que je te serve d'appât pour que tu puisse l'approcher.
-Pour que je... quoi ? Attends tu...
La sonnerie de mon téléphone m'interrompit. Tony. Rejeter l'appel.
-Tu es soit un journaliste, et si s'est le cas alors son service de communication pourra te décrocher un rendez-vous, soit un étudiant tout droit sortit d'une fac, qui veux entrer dans la campagne de mon père. Alors ?
Incontrôlable, j'éclatais de rire.
-Il n'y a pas d'autres options, m'esclaffais-je.
Elle fronça les sourcils et plissa les yeux, en posant ses mains sur sa taille, quelque peu découverte par son haut.
-Tu sais quoi ? Je vais choisir pour toi et mettre en terme à cette discussion. J'ai déjà eu affaire à des gars comme toi. Tu me suis, tu te pointe devant chez moi en me racontant ta vie, au combien passionnante, pour ensuite que je t'invite, après que m'avoir draguer, et que tu puisses parler au célèbre et incroyable Sénateur Jadon White. Ça ne marche pas, désolé. Maintenant au revoir !
Je la retins par le bras, et mais son regard, lorsqu'elle sentit ma main sur elle, me fit d'autant plus rire.
-Ça t'es déjà arrivé, sérieusement ? Les gens sont encore plus fou que ce que je pensais.
Mon téléphone sonna une nouvelle fois. Tony.
-Tu devrais décrocher. Ta copine pourrait s'inquiéter.
« Serait-elle jalouse ? ». Je m'éloignais, le sourire coller aux lèvres, en me retournant à plusieurs reprises pour vérifier qu'elle ne parte.
-Alex, les gars ont besoin de toi.
-Ça ne peux pas attendre ?
-Ils pistent Marco, mais ils ont besoin de tes talents.
Je jetais un œil vers Taylor, qui me regardait, le bras croisés sur sa poitrine.
-Je serais là devant une demie heure.
Je raccrochais et me retournais, mais au même moment, la porte des White claqua. La petite peste venait de me filer entre les doigts.
*
Après avoir fat un détour à l'appartement pour prendre Baxter, j'arrivais devant l'entrepôt. Trois voitures se trouvaient côtes à côtes. L'entrepôt dans lequel nous travaillions était un vaste garage bétonné, du sol au plafond. J'avais conclu l'achat, il y a de cela trois ans, avec le garagiste qui souhaitait prendre sa retraite. Sombre, mais assez discret, l'entrepôt se situait sur les quais du fleuve Hudson. Marlon n'avait pas apprécié mon idée de trouver un espace pour entreposer nos affaires, et il n'avait d'autant plus aimer quand il apprit que j'étais seul à l'avoir financé.
En temps normal, je vivais ici. Mon appartement au sud de New York ne me servait que lorsque j'étais en repérage ou quand l'envie d'avoir de la compagnie me prenait.
Garett, Phil et Cam étaient attablés autour de la table, sur laquelle le plan de la ville était disposée, tandis que Sam et Stacy étaient accoudé devant l'ordinateur. Cette dernière leva les yeux lorsque Baxter passa en courant devant eux. Stacy était une belle femme, grande et blonde, je me demandais parfois la raison qui l'avait pousser à choisir cette voix. Elle aurait très bien pu faire la première de couverture dans magasine de lingerie. Je la vis se mordiller la lèvre inférieurs en me regardant. Je savais ce qu'elle attendait de moi, or je m'étais appliqué une règle : ne pas mêler travaille et plaisir. Je la respectais et cela ne changerait pas.
-Où est Tony ?
-Dehors, faire ce qu'il fait quand il est à cran. Me répondit Phil, sans détacher les yeux du plan.
-Moi qui pensais qu'il en avait fini.. disait Sam en s'étirant sur la chaise. Il faut croire qu'il ne changera jamais.
-Fait pas ton malin Sam. Ta vie a était rempli de bisounours comparée à la sienne.
-On a tous nos problèmes, Alex. Mais contrairement à lui, on ne va pas de défoncer. Nous, on tente de les régler.
-Qu'est-ce que tu veux dire ? Lui demandais-je en m'occupant les mains dans le range des pistolets selon les calibres, au lieu de lui en coller une.
-Il serait peut-être temps de passer à autre chose.
Je m'arrêtais et me retournais en croisant mes bras. Sam et moi, ne nous étions jamais entendu. Monsieur je n'aime pas me salir les mains, comme j'aimais l'appeler, me regardait d'une façon qui me fit serre les poins.
-Développe.
-Tu sais bien où je veux en venir.
-C'est vrai, mais tu vois... j'adorais te mettre mon pied où je pense. Alors vas-y je t'en pris, ne t'arrête pas.
-Les gars, on se calme. Intervint Garett. Alex, ramène toi tu veux.
Je contournai Sam, en le bousculant d'un coup d'épaule. « Petit con ». Tout le monde le pensait, et tout le monde savait que nous devions le garder car son nom, Campbel, nous ouvrait des portes. Autrement, il y avait bien longtemps que nous l'aurions mit dehors.
-Ah au faite. Je reprends le dossier White. Lui disais-je sans lui prêter attention.
-Je connais le dossier, Alex. Elle ne voudra jamais adresser la parole, à un gars comme toi.
-C'est étrange, parce qu'on a déjà eu une grande discussion tout le deux.
D'accord elle me prenait pour un lèche botte, qui souhaitait parler à son père,mais s'était mieux que rien avec cette fille.
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