2 - Quand les beaux esprits se rencontrent
Le « Glady's » n'était pas le bar auquel je m'attendais. Typiquement new yorkais, avec ses boiseries et ses tables rondes à chaque coin. Un juke box rétro tournait en boucle un vieux disque de Lenny Kravitz depuis mon arrivée. Assis au bar, j'observais les serveuses, en attendant d'apercevoir la fille de Marlon. Une petite brune me fixait depuis tout à l'heure, peut-être parce que je l'avais relooké en entrant...
Une femme, nommée Daniella, était déjà venu me voir me demandant ce qu'elle pouvait me servir, en faisant des sous entendus peu discrets, et en mettant son décolleté en avant.
-Salut, moi c'est Abigaëlle mais pour toi ce sera Abby. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
« Abby » prit appui sur le comptoir et se pencha en avant, m'offrant une vue parfaite sur sa poitrine. Tentant, mais pas le bon moment.
-Merci mais non.
-Sûre ? Aller beau gosse je sais que je peux t'aider !
-Ça va. Mais l'homme qui est là bas aurait sûrement besoin d'un troisième shoot de vodka. Lui disais-je en lui montrant un vieux grognon en pleine dépression.
-Je reviens, ne bouge pas.
« Génial, j'ai hâte ».
Je me demandais bien comment Marlon a pu laisser sa fille travailler dans cette endroit. Marlon Davis, l'homme le plus psychorigide qu'il puisse exister !
-Dis donc mon grand, cela doit faire vingt bonnes minutes que tu as ton cul posé. Alors tu as deux solutions, soit tu prends quelque chose soit tu te casses. On recueille pas les chiots abandonnés ici, et ne te fou pas de ma gueule en me disant que tu trouve ta place confortable, parce qu'entre nous je sais que ce n'est pas le cas.
Une femme d'âge mûre, peau matte et cheveux relevés se présenta devant moi.
-Alors mon grand. Qu'est-ce que tu décides ?
Son accent dur du Bronx ne collait pas du tout avec son apparence de mère poule.
-Un verre de Jack's.
-Bon choix.
Elle posa un verre de whisky devant moi. Sur son badge figurait le nom Gladys.
-Je suis la propriétaire, disait-elle en surprenant mon regard. Alors petit, qu'est-ce qui t'amène ici ?
-Une certaine Taylor White. Elle est là ?
-Taylor ? Mon gars, ne joue pas à ce jeu avec moi. Ma petite Taylor n'est pas du genre à traîner avec des mecs comme toi, alors... qu'est-ce que tu lui veux ?
-Juste parler...
-Écoute, tu m'as l'air d'être un garçon un problème alors évite de l'approcher.
-Je ne lui ferais pas de mal, si c'est ce qui vous fait peur.
-Oh non mon petit ! C'est n'est pas pour elle que j'ai peur, mais pour toi ! Ricanait-elle. Elle calmera ton jolie petit cul en deux secondes, crois moi !
Je plissais les yeux et la regardant à travers mes aviator, un sourire aux lèvres. La manière dont elle me la présentait, me laissait présager la rencontre d'un colosse. Quoique si l'on parlait bien de la fille de Marlon, je devais m'attendre à rencontrer une fille pas facile de caractère.
-Et puis retire moi ces lunettes de soleil ! Tu te prends pour qui ? Will.I.Am ?
Elle tendis la main pour me les arracher, mais je fus plus rapide qu'elle en me reculant et en les replaçant correctement.
-Comme tu veux ! Elle leva les mains en signe de paix. Taylor est à l'arrière, elle devrait revenir dans quelques minutes.
Je hochais la tête.
Les minutes passèrent. Je détestais attendre ! Mon boulot consistait parfois à de la surveillance, mais il y avait de l'action. Alors que là, je me retrouvais en tête à tête avec en verre de whisky, comme le pauvre mec de l'autre côté.
Je me levais, et me dirigeais vers le fond en regardant au passage le tableau du personnel.
Stacy Feera
Nathaelle Tino
Amandine Smith
Abigaëlle Milson
Taylor White
...
-Je peux t'aider ?
Une douce voix raisonna derrière moi. Une brune aux yeux d'un bleu cristallin me fixait.
-Je... euh...
-Tu veux bien bouger, s'il te plaît, je dois déposer ces cartons dans le dépôt.
-Taylor !! Cria une voix.
-J'arrive Stacy !
« Taylor ? Ma Taylor ? Enfin la Taylor de Marlon ? C'est elle ? ». Je me décalais, en prenant au passage deux boîtes qui menaçaient de s'écraser au sol. Depuis quand j'étais sympas moi ?
-Merci, s'exclama t-elle.
Elle ne ressemblait en rien à son père.
Après être entrer dans un entrepôt bondé d'étagères, elle me reprit les cartons et les posa sur une table.
Ses yeux m'hypnotisaient à tel point que j'oubliais le pourquoi je me trouvais ici. En se retournant, elle m'offrit une vue complète sur ses fesses délicieusement rebondies. « Marlon, là où tu es, j'espère que tu te trouve en Enfer ! ».
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