Chapitre 37

Lorsque vous arrivez au Flash-Back, mettez la chanson en route et temps que vous n'avez pas terminé de lire le Flash-Back, continuez de l'écouter encore et encore, c'est grâce à cette chanson si j'ai réussi à écrire ce passage, bonne lecture 😘
PS: Lisez jusqu'à la fin vous comprendrez pourquoi le chapitre n'apparaissait pas 😄

[Ellipse de cinq ans]

Je monte dans ma voiture et démarre en direction du collège. Je suis un peu en retard et Khloé va encore râler je la connais. Après dix minutes je me gare et attend que la petite blonde sorte. Après quelques minutes je la vois sortir main dans la main avec un garçon qui l'a faisait rire au éclat. Ils s'arrêterent et la garçon l'a prit par la taille pour l'embrasser, lorsqu'il la lâcha, elle lui fit un grand sourire avant de venir dans ma direction.

- Salut, dit-elle en s'asseyant à mes côtés et en me faisant un bisou sur la joue.
- Bonjour toi, dis-je en démarrant, comment s'est passé ta journée ?
- Bien, très bien même, dit-elle avec un grand sourire.
- Ça se voit, tu descends chercher ta soeur s'il te plaît ?

Sans broncher, elle se leva et sorti de la voiture en direction de l'école maternelle. Je pense et je suis même sûre que son sourire est dû à ce garçon et je lui en suis reconnaissante car je n'avais pas vu ma fille sourire autant depuis que Lucas était dans le coma (Nda: il est possible que 5 ans ça fasse long du coup on s'en fou c'est une fiction) . Elle souffrait beaucoup du fait que Lucas ne soit plus présent comme avant, et même si Gaël, Jigmé, Ashley ou même Andy étaient là, il ne le remplaçait pas.

- Coucou maman, dit une petite brune en s'installant sur le siège auto.
- Bonjour mon cœur, comment tu vas ?
- Ça va, dis on va voir papa aujourd'hui parce que j'ai fait un dessin pour lui et je veux lui donner, demanda t-elle en sortant le dessin de son sac.
- Oui on va y aller.

Je vis le sourire de Khloélia s'estomper peu à peu, puis elle mit ses écouteur et se tournant vers la fenêtre. Son bonheur n'avait pas duré longtemps.


[...]

- Coucou papa, dit la petite fille en montant sur la une chaise à côté du lit. Maman, je peux monter à côté de papa ?
- Oui si tu veux mais fait attention aux tuyaux.

Alors que la petite brune s'installa à côté de Lucas, Khloé elle s'installa sur la chaise en face de son lit. Je m'asseyais à côté du lit et écoutais d'une oreille distraite ce que la benjamine disait à son père.

[Flash-Back]

Je sors de la chambre de Khloélia exténué. Depuis qu'elle avait découvert son père inerte dans la salle de bain il y a de cela quatre mois, elle faisait des cauchemars. Chaque nuit, elle se réveillait en hurlant et en pleurant et chaque fois c'était la même chose, elle revoyait encore et encore la scène. Je me recouchais à côté de Gaël en soufflant.

- Elle dort, demanda mon compagnon d'une voix endormie.
- Oui, enfin. J'en peux plus, je suis fatiguée de devoir me lever chaque nuit et en plus elle ne veut pas m'en parler, je ne sais plus quoi faire, m'exclamais-je.
- Pourquoi tu ne l'emmènes pas voir un psy, peut-être qu'elle ne veut rien te dire à toi mais à un psy elle voudra peut-être parler.
- Je sais pas, je n'y avais pas pensé, dis-je, je lui en parlerai demain avant qu'elle parte au collège.

Je me collais à Gaël et m'endormit très vite.
Le lendemain matin avait était compliqué, surtout le réveil. J'avais passé la nuit éveillé6 auprès de Khloé, attendant qu'elle s'endorme pour de bon. J'avais donc passé ma nuit assise à côté de ma fille en la réconfortant à chaque fois qu'elle se réveillait en pleure.

- J'y vais à plus, cria t-elle en passant devant la cuisine.
- Khloé viens ici s'il te plaît, demanda Gaël.

J'entendis la petite blonde revenir sur ses pas pour passer la tête au niveau de l'encadrement de la porte.

- Oui ?
- Ce soir je voudrais qu'on est une discussion tout les trois.
- Rien de grave, demanda Khloélia.
- Non, files tu vas être en retard.

Elle nous adressa un léger sourire avant de sortir en claquant la porte. Je terminais mon café et m'eclipsa sous la douche. Je m'habillais d'un top blanc, d'un blazer noir d'un jean bleu et d'escarpins blanc. Vu les cernes que j'avais je mis une belle dose de correcteur et me maquiller avec du far marron et blanc nacré. J'attache mes cheveux en demi queue et après avoir embrassé Gaël je me rendais à mon bureau.

[...]


- Enalya ?
- Oui Rebekah, questionnais-je sans lever les yeux du monde écran.
- Il y a une femme qui veut te voir, elle dit que c'est urgent.
- Fais la venir, dis-je.

Alors que je terminais de remplire un contrat, on frappa à ma porte et au moment où je levais les yeux vers cette personne qui venait de toqué, je fût surprise.

- Marie ? Entre, dis-je en me levant.

Elle me fit la bise et s'installa face à moi. Je fermais la porte à clé et m'asseyais en face d'elle.

- Alors qu'est ce que je peux faire pour toi, demandais-je en fermant ma page.
- J'ai besoin de toi, dit-elle.
- Et bien je t'écoute.

Elle regardait autour d'elle, cherchant ses mots. Marie avait cette fâcheuse tendance à se rongé les ongles lorsqu'elle était stressée, c'est Khloélia qui m'en avait parlé. Elle se leva et enleva sa grosse veste pour laisser apparaître un petit ventre rond pour se déplacer vers le cadre où j'avais affiché des photos de Khloé à des âges différents.

- Tu regrettes, demanda t-elle.
- Regretter quoi ?
- De l'avoir eu avec lui, je veux dire, d'avoir fait un enfant pour au final t'en occuper seule.

Je ne comprenais pas ou elle voulais en venir.

- Non, même si c'est vrai que Lucas n'a pas été très présent, je ne regrette pas d'avoir eu ma fille avec lui. Mais pourquoi cette question ?
- Tu sais quand est-ce qu'il va se réveiller, demanda t-elle en se tournant vers moi.
- Et bien je n'en ai aucune idée. Est-ce que c'est le fait que tu vas devoir élevé ton enfant seule jusqu'à ce que Lucas se réveille qui te fais peur ?
- Non, c'est le fait que mon enfant grandira dans un orphelinat qui me fait peur, s'exclama Marie en posant sa main sur son ventre.

Je n'en revenais pas ! Voulait-elle ce débarrasser de son bébé ? Je ne comprenais pas trop ce qu'elle me disait.

- Marie... Qu'est-ce que... Pourquoi tu dis ça ? Tu ne songes tout de même pas à l'abandonner quand même ?
- Involontairement si, dit-elle avec un voile de tristesse dans les yeux.
- Comment ça ? Expliques moi parce que je comprend rien du tout là.
- Je suis malade Enalya. Je vais mourir et mon enfant vivra orphelin de sa mère et avec un père qui est dans le coma.

Je fus surprise de ce qu'elle venait de me dire. Mais je n'y croyais pas, je ne voulais pas y croire, c'était trop cruel.

- Mais... Comment, demandais-je en cherchant mes mots.
- C'est arrivé il y a quelque temps, j'ai fait des prises de sang pour voir si tout aller bien et lorsque j'ai reçu les résultats, un médecin m'a annoncé que j'allais mourir. J'ai contracté une sclérose en plaque et elle est trop avancée pour faire quelque chose. Je... D'ici la naissance de ma fille, je serai paralysé de la tête aux pieds et si j'ai de la chance, j'arriverai jusqu'au therme de ma grossesse et ma fille ne sera pas  prématurée... Je ne pensais pas que ma vie allait se terminé ainsi, expliqua t-elle en baissant la tête.

Mon premier reflexe fut de la prendre dans les mes bras. Malgré que je ne la portais pas dans mon cœur, une grande tristesse s'empara de moi. Lucas avait l'air d'être heureux avec elle et savoir qu'il se réveillera sans Marie à ses côtés me fendais le cœur.

- Qu'est-ce que je peux faire pour toi, demandais-je.
- Ma famille m'a tournée le dos il y a quelque mois maintenant, je suis seule avec elle et quand elle sera née, elle n'aura plus personne... Je ne veux pas que ma fille grandisse dans un orphelinat, dit-elle en pleurant.
- Dis moi ce que je peux faire pour toi Marie, dis-je en m'asseyant face à elle.
- Est-ce que tu pourrais t'occuper d'elle quand je ne serai plus là, me questionna t-elle avec de l'espoir dans les yeux.

Je fus tout d'abord surprise de sa question. M'occuper d'un enfant qui n'était pas le mien, pour une durée indéterminé. Et si à la mort de leur fille, les parents de Marie veulent la garde de la petite ?

- Je ferai toute les démarches, je ferai tous ce qu'il faut pour que tu es sa garde, si tu accepte j'irai dès demain mais je t'en supplie, je veux que ma fille est une vrai famille avec une femme qui l'aime autant que moi je l'aime et un père qui sera présent pour elle dès son réveil... Je t'en prie Enalya, sanglota t-elle.
- Je m'en occuperai comme si elle était ma propre fille je te le promet, dis-je en la prenant dans mes bras.

Elle me serra fort dans ses bras et me remerciant une bonne centaine de fois. J'avais peut-être prit ma décision vite, je n'en avait pas parlé à Gaël mais j'étais de l'avis de Marie, son enfant et celui de mon ex compagnon ne devait pas vivre dans un orphelinat !

[...]

Je fus réveillé sur les coups de trois heures du matin par les cris de Marie qui m'appelait. Je me précipitais dans sa chambre et la vit allongé, les draps mouillés, et elle pleurait. Gaël, alertait par les cris accourra aussitôt dans la chambre. Mon premier reflex fût d'appeler les pompiers. Marie était, depuis un mois, paralysé de tout le corps. Elle pouvait parler, mais le fait de parler la fatigué beaucoup, alors elle passait le plus claire de son temps dans le salon avec nous à regarder la télé.

Après une dizaine de minutes les pompiers arrivèrent et la transportèrent à l'hôpital. Je montais avec elle dans le camion, lui tenant la main, bien qu'elle ne sentait pas le geste. Je lui murmurais que tout aller bien se passer même si je savais qu'elle ne verrait peut-être pas sa fille. Nous n'avions toujours pas trouvé de prénom pour le bébé qui deviendrait mon enfant aux yeux de l'état la semaine prochaine.

Lorsqu'elle avait perdu l'usage de ses jambes, nous avions ,avec Gaël, débarrassé la chambre d'ami et elle s'était installé là. Je m'étais occupé d'elle comme si elle était un membre de ma famille, et durant ses long mois ou elle vécue chez moi, j'avais appris à la connaître et je regrettais vraiment de l'avoir détesté toute ces années car elle était une personne vraiment adorable, drôle et sage. Elle m'avait raconté de nombreuses choses sur elle et Lucas qu'elle souhaitait de je raconte à sa fille, et je l'avais tout bonnement écouté.

Nous arrivons à l'hôpital et alors que les infirmières l'emmenent au bloc, elle prononça un seul mot "viens" en me regardant. J'enfilais une combinaison stérile pendant qu'ils préparaient Marie pour sa césarienne. J'envoyais un message à Gaël pour le prévenir de ce qu'il se passait, entrais dans le bloc et m'asseyais à côté de Marie en lui tenant la main.

- Tout va bien se passer, je te le promets, lui dis-je en lui faisant un bisous sur le front.

Au bout d'une vingtaine de minute, on entendit des cris d'une petite fille. Je souriais et regardais Marie qui pleurait . Au bout de trois quart d'heure, on conduisit Marie dans une chambre et la petite choupette suivit. Gaël et Khloé entrèrent tout doucement et alors qu'ils s'émerveillaient sur le bébé, un médecin m'appela.

- Bonsoir, alors l'enfant va bien, tout est ok pour ça, elle fait 46 cm pour 3kg230, donc c'est un beau bébé en parfaite santé, ce qui m'inquiète le plus c'est l'état de la maman.
- C'est-à-dire ?
- Et bien son pou a considérablement diminué pendant l'intervention, j'ai bien peur qu'elle ne passe pas la nuit, expliqua le médecin, je suis désolé.
- Merci docteur, je vais lui annoncé la bonne nouvelle, dis-je en lui serrant la main.

Je rentrais dans la chambre et la vision que j'avais face à moi me faisait sourire. Khloé était assise à côté de Marie, elle soutenait le bras de Marie qui tenait la petite dans ses bras en souriant. Gaël lui les prenait en photo sous toutes les coutures. Il savait que l'heure de Marie était venue et il avait pris des photos d'elle durant tout son séjour chez nous.

- Vous pouvez nous laisser s'il vous plaît, demandais-je en regardant Marie.

Ma fille se leva et reprit sa petite sœur avant de serrer Marie dans ses bras en lui disant qu'elle l'aimait très fort. Gaël fit de même et lui fit un bisou sur le front. Une fois parti, je m'installais sur son lit et lui prit la main.

- Tu t'obstines à vouloir me prendre la main alors que je ne sens absolument rien, chuchotait-elle en souriant.
- C'est mon côté têtu qui prend le dessus que veux tu, répondis-je en souriant.
- Annonce moi la couleur maintenant, je n'ai plus temps d'attendre.
- Ta fille mesure 46 cm et pèse 3kg230, elle est en parfaite santé. Le médecin m'a aussi dit que l'intervention avait beaucoup fatigué ton coeur... Tu ne passeras pas la nuit je suis désolé.
- Où est l'étage de Lucas, demanda t-elle.
- Juste au dessus il me semble pourquoi, lui demandais-je surprise de sa question.
- Je veux le voir... Une dernière fois.

Je m'exécutais et en sortie demander à Gaël de trouver un médecin et de lui expliquer la situation qui parti en courant trouver un médecin. Une dizaine de minutes plus tard, Marie était attachée sur un fauteuil roulant et, accompagné d'un infirmier, je me dirigeais avec elle vers la chambre de Lucas.

Lorsque que nous rentrions, je demandais à l'infirmier de nous laisser seule, et ,dans un sourire triste, il nous laissa. J'amenais Marie près du lit de Lucas et m'essaya sur la chaise face à elle.

- Lucas... C'est moi, Marie. Je... Ta fille est née... Encore une fille, dit-elle en souriant, elle est grande et en bonne santé, mais pas moi. Je... Je vais mourir Lucas, les médecins ont dit que je ne passerai pas la nuit. Je... J'aurais tellement aimé que tu sois là, avec moi, pour voir ta merveille de fille, elle est si belle, mais je n'étais pas seule aujourd'hui ne t'en fais pas. Enalya était avec moi... C'est elle qui va s'occuper de notre fille quand je ne serai plus là, lundi elle l'adoptera... Elle s'est occupé de moi jusqu'à maintenant et je sais qu'elle s'occupera bien de notre fille. J'ai peur Lucas... Je ne veux pas mourir, s'exclame t-elle alors que sa voix est briser par un sanglot, j'ai encore beaucoup de chose à faire, je n'ai qu'une trentaine d'années... Ça peut pas se finir comme ça... Je voulais finir mes jours avec toi, je voulais avoir une famille et je voulais vieillir. Lucas je ne veux pas partir, je ne veux pas vous laissez toi et le bébé seuls, chuchotait-elle en pleurant, je voudrait tellement que tu sois là... J'avais besoin de toi et même si à travers Khloélia je te voyais, tu n'étais pas vraiment là... D'ailleurs, t'as fille est tellement belle, elle a tes yeux, ton regard espiègle et ton caractère, elle est magnifique vraiment... Tu imagines, mes derniers mots envers toi étaient vas chier connard... Si j'avais su que s'était la dernière fois que j'entendais ta voix, je ne t'aurais pas prit la tête avec elle...
- Mesdames, il va falloir retourner en bas, nous dit l'infirmier en entrant dans la chambre .
- Encore une minute s'il vous plaît, demandais-je en le suppliant du regard.

Il me fit un signe de la tête et referma la porte. Marie me souria avant de portait un regard à la fois triste, terrifiée et amoureux sur le Youtubeur.

- Lucas, j'ai encore tellement de chose à te dire, mais je sais que le temps m'est compté alors... Je t'aime, je t'aime plus fort que tout et je serai toujours à tes côtés... J'ai laissé des vidéos sur mon téléphone où je te dis tout ce que je voulais te dire... Enalya te les donnera. Prends soin de notre fille quand tu te réveilleras et parles lui de sa mère, dis lui que je l'aimais plus que tout au monde et que je veillerai toujours sur elle... Je t'aime mon amour, dit-elle de vive voix alors que j'essuyais les larmes qui coulaient de ses yeux marron.

Après que l'infirmier nous ai fait descendre d'un étage, je vis avec surprise que beaucoup de ses amis étaient là: Cyprien, Natoo, Jimmy, Jigmé, Norman et bien d'autres. Tour à tour ils firent leurs adieu à leurs amis et lorsqu'ils furent tous passer j'entrais dans la chambre.

- Je savais pas que tout le monde m'aimais autant, chuchotait-elle.
- Si tu savais... Marie il est peut-être trop tard pour te le dire mais...
- Je sais, ta fille me l'a dis... Je t'en serais à jamais reconnaissante Ena, tu as été d'une gentillesse exemplaires et même si tu ne m'aimais pas, je ne t'en veux pas... Tu as été là dans les moment les plus difficiles de ma vie et ça, ça vaux toutes les excuses du monde... Tu as été tout ce dont une amie peut rêvé, et tu sais quoi ? Je t'aime Enalya Lopez.
- Moi aussi Marie Charlotte Palot. Au fait, comment tu veux l'appeler, demandais-je en prenant la petite fille qui dormait paisiblement dans mes bras pour m'installer à côté de sa mère.
- Charlotte... Comme ma grand mère... C'étais son nom français... Enalya ?
- Oui ?
- Approches la moi s'il te plaît.

Je lui approchais et lui posa délicatement sur la poitrine. Elle embrassa le petit crâne de Charlotte et me demanda d'appeler Gaël et Khloé. Tour à tour elle les embrassa sur le front.

- Montres lui... Les vidéos sur... Mon téléphone...
- Promis, lui dis-je les larmes aux yeux sachant que c'était la fin.
- Approche, demanda t-elle.

Elle que je m'approchais, elle m'embrassa la joue et murmura dans un dernier souffle un "merci Enalya" avant de fermer les yeux pour toujours.

[Fin du Flash-Back]

Elle s'est éteinte un mardi à 5h34. Charlotte avait sentis que sa mère était parti car lorsqu'elle mourut, la petite se mit à pleurer quelques secondes après et cela pendant des heures . Lorsque que nous sommes rentrés de l'hôpital, j'ai développé toutes les photos de Marie avec Lucas, lorsqu'elle était enceinte et même avant et celle où elle tenait Charlotte dans ses bras pour la première fois. Je lui avait donné comme prénom Charlotte Hélène Marie Hauchard, Hélène étant le nom de la mère de Marie et grâce aux parents de Lucas, j'avais réussi à la déclarer avec son nom de famille à lui et non avec le mien ( Nda: Je sais même pas si c'est possible mais bon, c'est la fiction 😅😂). Chaque mardi, j'emmenais Charlotte sur la tombe de sa mère, c'est glauque me direz vous et vous avez raison mais je voulais qu'elle sache que je n'étais pas sa vrai mère et même si elle m'appelait maman, elle savait que sa vrai maman était au ciel avec Linux son hamster mort à cause de Natsu qui l'avait prit pour une balle pour jouer. Je lui montrais les vidéos que Marie lui avait fait. Il y en avait une pour chaque événement : ses anniversaire, ses Noëls, son entrée a l'école, au collège, au lycée et à la fac, son premier chagrin d'amour, bref elle avait pensé à tout. Tout les soir avant de dormir elle embrasse la photo qui est sous son oreillé ou se trouve Lucas et Marie, elle leur souhaite une bonne nuit et elle s'endort.

- Maman ?
- Oui, m'exclamais-je en sortant de ma rêverie.
- Tout va bien, me demande Khloé.
- Oui mon coeur tout va bien, j'ai juste besoin d'un café, vous voulez quelque choses ?
- Je veux bien des bonbons, Charlotte tu veux manger ou boire un truc ?
- Oui un coca et des bonbons aussi ma maman d'amour, demanda la petite brune en souriant.

Je pris mon porte monnaie et descends au rez-de-chaussée pour aller à la cafétéria. Alors que je choisissais les bonbons pour mes filles, mon téléphone sonna.

*- Oui ?
- Est ce l'amour de ma vie ?
- Gaël qu'est ce qu'il y a ?
- Il y a que l'impression de ton livre à merdé, tout les exemplaires se retrouve avec les même pages photocopier 345 fois.
- Tu te fous de moi là ?
- Oui oui !
- Putain je vais te tuer, nan en vrai qu'est ce qui à mon cœur ?
- J'ai terriblement envie de te voir et de te sauté dessus. Tu es où ?
- A l'hôpital avec les filles je suis descendu à la cafétéria pour que Khloé puisse parler à son père tranquillement je rentre dans une quinzaine de minutes tu tiendras jusqu'ici ?
- Pas le choix ! Je te laisse mon amour à tout à l'heure !
- Je t'aime*

Je payais mes articles et discutais un peut avec la caissière quand mon téléphone sonna une deuxième fois. Je saluais la femme en répondant.

*- Oui ma puce j'arrive je...
- Papa est réveillé !
- Papa est quoi ?
- Montes vite!*

Je retournais à la cafétéria, pris un sac en plastique et me mis à courir en direction de la chambre de Lucas. Lorsque j'arrivais, Khloélia et Charlotte m'attendais devant la porte de la chambre où une infirmière entra.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé, demandais-je essoufflé.
- J'étais en train de lui parler et lorsque que j'ai posé la main sur le lit, sa main à bouger et quand j'ai levé la tête, il avait les yeux ouverts, m'explique Khloé, j'ai appelé un médecin et maintenant faut attendre qu'il est fini de vérifier si tout va bien, me dit elle alors que je les prenais dans mes bras.
- Papa est réveillé, il a fini de faire dodo, me demanda la petite brune.
- Oui mon cœur, dis-je en lui faisant un bisou.

A suivre...

Et voilà le chapitre 37 avec beaucoup de retard je suis désolé mais ma seule excuse sera que j'avais l'oral de bac à passer et j'ai complètement oublié de posté.
Enfin bref comment aller vous ?
Moi ça va super, poster quelque chose m'avais manqué. Je dois vous dire que je suis très fière de ce chapitre et que s'il ne vous fait pas pleurer, c'est que vous n'avez aucun cœur (on oubliera de dire que j'ai chialer en écrivant ce chapitre).
D'ailleurs, quand avez vous pensé ?
Dites moi tout dans les commentaires 😄

Bon même si vous m'avez manqué j'ai pas grand chose à dire à part que je n'ai plus aucune séries à regarder... Enfin si une, The Originals mais c'est tout, avez vous de bonne séries à mon conseiller parce que la je crois que je vais pleurer !
Pour ce qui est du chapitre, oui je suis en retard parce que j'avais mes examens j'ai préféré me concentrer la dessus que sur le chapitre et ensuite quand je l'ai terminé il y a deux jours, je l'ai publié mais j'ai réalisé qu'on était pas dimanche et du coup je garde mes habitudes de publier le dimanche, voilà vous savez tout 😄😄
Bon sur ceux je vous souhaite une très bonne journée et je vous dis à dimanche prochain 😘
Peace ✌💖

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